2621 résultats pour "s+aimant"
-
Alexandre Blok
Alexandre Blok Son visage est régulier et beau, ses yeux larges et gris. Le front haut, droit, est surmonté d'une chevelure cendrée, rebelle. De haute taille, large d'épaules, doué d'une grande force physique, Alexandre Blok surprend par l'étrange lenteur d e ses mouvements, par l'expression figée, comme morte, de ses yeux, par sa voix, sourde, rappelant celle d'un homme mal éveillé ou d'un médium qui aurait à traduire les sons de l'Au-delà. Chaque mot, il le prononce comme s'arrachant à un son...
-
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Le lac
Commentaire composé du poème « Le Lac » de Lamartine Introduction : Le poème « Le lac » est extrait du recueil des Méditations Poétiques de Lamartine publié en 1820. Dans ce poème, Lamartine évoque ses souvenirs avec sa maîtresse, Julie Charles, récemment décédée, avec qui il avait visité ces lieux autrefois. Les souvenirs du poète revenant sur ce lac ne sont en rien altérés par le temps passés. Lamartine exalte dans ce poème lyrique les thèmes chers aux romantiques : la nature, l’amour déchu, l...
-
Un critique écrit : « l'oeuvre d'art n'offre jamais une copie minutieuse et servile de la réalité dont elle s'inspire... l'Art est simplification, interprétation, confession ». En vous appuyant sur quelques exemples précis, vous commenterez ce jugement.
INTRODUCTION La véritable oeuvre d'art porte toujours la marque du talent original qui l'a conçue et réalisée. Et la qualité de l'artiste se remarque d'abord par la manière dont il a, comme d'instinct, simplifié, stylisé le modèle qu'il avait sous les yeux. D'emblée il a su retenir les détails riches de signification. Par là son oeuvre n'est plus une copie mais une interprétation forte et suggestive. Dans cette oeuvre, enfin, il a mis beaucoup de lui-même, révélé certains aspects de sa personnal...
-
Aimer Molière, c'est, savez-vous, avoir une garantie en soi contre bien des défauts, des travers, des vices d'esprit (Sainte Beuve). qu'en pensez-vous ?
« Aimer Molière, c'est, savez-vous, avoir une garantie en soi contre bien des défauts, des travers, des vices d'esprit. » SAINTE-BEUVE. La morale de Molière a été très attaquée (Bossuet, Fénelon, Jean-Jacques)... Il est certain qu'il n'enseigne pas la vertu. Ce n'est pas son rôle. Il suffirait qu'il nous apprenne les « bienséances, » comme dit Voltaire. Mais il fait plus, il nous met en garde contre bien des défauts, des travers, des vices d'esprit. I. Aimer Molière, c'est ne pas aimer tout ce q...
-
Prosper Mérimée
Prosper Mérimée C'était en 1920. Dans le concert des articles qui célébraient le cinquantenaire de la mort de Mérimée, une note discordante. Le terrible abbé Bremond, magistral et dédaigneux, prononçait : "Le grand goût ne souffre pas l'apothéose des secs." La sécheresse de Mérimée est article de foi pour qui n'aime point l'antiromantisme de sa phrase courte, qui suggère plus qu'elle n'exprime et sacrifie la méditation lyrique au mouvement. Barbey d'Aurevilly disait déjà : "Gustave Planche, sec...
-
Dans l'apologue, qu'est-ce qui selon vous importe le plus: le récit ou la morale ?
Analyse du sujet et problématisation C e sujet comporte trois mots-clés : apologue, récit et morale L'apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose ayant une fonction démonstrative et une visée argumentative et renfermant des enseignements dont le lecteur tire une morale pratique. Il englobe différentes formes de textes, comme la fable, le conte, l'utopie, la parabole, le mythe ou encore l'exemplum. C oncernant notre sujet on s'appuiera sur les apologues comportant...
-
Selon André Breton, un poème doit être une débâcle de l'intellect. Paul Valéry affirme au contraire: j'aimerais infiniment mieux écrire en toute conscience, et dans une entière lucidité quelque chose de faible, que d'enfanter à la faveur d'une transe et hors de moi-même un chef d'oeuvre d'entre les plus beaux. Faut-il donc condamner totalement le surréalisme ?
INTRODUCTION C omme tout mouvement littéraire profondément novateur, le surréalisme sus cita de vives réactions d'hos tilité. Elles se manifestèrent avec d'autant plus de vigueur que les nouvelles théories esthétiques étaient plus déconcertantes . A insi, loin d'accepter avec A ndré Breton que le poème fût une « débâcle de l'intellect », P aul V aléry proclamait : «J'aimerais infiniment mieux écrire en toute conscience, et dans une entière lucidité, quelque chose de faible, que d'enfanter à la f...
-
Vous illustrerez par l'étude d'une tragédie de Racine cette définition que La Bruyère donne du poème tragique : « Le poème tragique vous serre le coeur dès son commencement, vous laisse à peine dans tout son progrès la liberté de respirer et de vous remettre ; ou s'il vous donne quelque relâche, c'est pour vous replonger dans de nouveaux abîmes, dans de nouvelles alarmes. Il vous conduit à la terreur par la pitié ou, réciproquement, à la pitié par la terreur, vous mène par les larmes,
INTRODUCTION La valeur d'une pièce de théâtre se mesure d'abord à l'emprise qu'elle exerce sur les spectateurs. D'emblée elle doit susciter leur intérêt à l'égard des personnages et des problèmes auxquels ils se heurtent. Et au cours du déroulement de la représentation, cet intérêt doit aller grandissant jusqu'au dénouement. La tragédie de Phèdre répond pleinement à ces exigences. Dès le premier acte, elle nous émeut par l'évocation du drame intérieur d'Hippolyte et de Phèdre. Elle ne nous fait...
-
-
Oral – Princesse de Clèves (EAF)
Oral – Princesse de Clèves • Parce que c’est un roman historique et que c’est un genre qui me plaît :j’aime l’Histoire, la petite histoire celle des passions et la grande Histoire , celle des alliances politiques et des chroniques de la royauté ; Ce ce roman m’a plu car il contient justement ce mélange entre les deux dimensions de l’histoire des hommes. C’est une sorte de métissage , un mélange réussi entre la dimension historique et la dimension imaginaire avec le personnage de la P...
-
Annie Ernaux, La Place
Annie Ernaux, La Place, « Comment décrire la vision d'un monde où tout coûte cher… ». Comment décrire la vision d'un monde où tout coûte cher. Il y a l'odeur de linge frais d'un matin d'octobre, la dernière chanson du poste qui bruit dans la tête. Soudain, ma robe s'accroche par la poche à la poignée du vélo, se déchire. Le drame, les cris, la journée est finie. "Cette gosse ne compte rien!" Sacralisation obligée des choses. Et sous toutes les paroles, des uns et des autres, les miennes, soupço...
- Colette, Sido, « Car j'aimais tant l'aube ».
-
Discutez de propos de Barthes : « De toutes les lectures, la lecture tragique est la plus perverse : je prends plaisir à m'entendre raconter une histoire dont je connais la fin. » ?
Barthes opère un rapprochement entre deux sujets : d'une part, le tragique et la tragédie : c'est le propre de la pièce tragique que de raconter une histoire dont on connaît la fin puisqu'elle s'appuie souvent sur un mythe connu (on a ainsi plusieurs Antigone, plusieurs Electre…). D'autre part, la lecture, qui a priori est justement l'inverse de ce que suppose la tragédie : en effet une tragédie appartient au genre du théâtre et se regarde en communauté ; tandis que la lecture concerne tous les...
-
Federico Garciá Lorca
Federico Garciá Lorca L'enfance d'un poète n'influe pas toujours d'une manière évidente sur son destin d'artiste, mais dans le cas de Graciá Lorca nous pouvons l'affirmer sans le moindre doute. Né à Fuente Vaqueros, un petit village de la véga de Grenade, et fils d'un paysan riche et entreprenant, Federico vécut à l a campagne jusqu'à l'âge de huit ans, et par la suite y revint chaque été jusqu'à l'année m ê m e d e sa mort. Cette enfance en contact direct avec la nature et avec l'élément humai...
-
Jean de La Fontaine
Jean de La Fontaine Il ne semble pas que les temps soient à La Fontaine. Nous avons besoin de héros et de prophètes. Suivre son humeur, être libre, n'être que soi, mais l'être en pur artiste : voilà l'auteur des Fables. Il n'est qu'un promeneur ; tout le tente et l'amuse ; s'il enseigne (pourquoi pas ?), il s'amuse encore. Il n'est pas sérieux. Il n'a rien d'actuel. Non, La Fontaine n'est pas un héros, ni dans la vie, ni dans les Lettres. De tous nos grands écrivains, le plus discret, le plus "...
-
Oscar Wilde aurait dit d'un personnage de Balzac : La mort de Lucien Rubempré est le plus grand drame de ma vie. Marco Vargas Llosa, un auteur contemporain, commentant cette phrase, ajoute : Une poignée de personnages littéraires ont marqué ma vie de façon plus durable qu'une bonne partie des êtres en chair et en os que j'ai connus. Que pensez-vous de ces affirmations ? Vous répondrez en vous appuyant sur des exemples précis et personnels.
L e s d e u x c itations s ur les q u e l l e s no u s a v o n s à réfléc hir aujourd'hui abondent dans l e m ê m e s e n s : les pers o n n a g e s littéraires peuvent a c e point s e faire c onnaitre, appréc ier, aimer de nous , qu'ils n ou s d e v i e n n e n t a u s s i proc h e s , s i n o n d a v a n t a g e , q u e l e s i n d i v i d u s réels dont nous s o m m e s les c o n t e m p o r a i n s . Alors qu'Os c ar Wilde exprime d'un ton fac étieux et s pirituel c ette idée, en donnant pou...
-
L'originalité de Stendhal
LE TEMPÉRAMENT La personnalité de Stendhal apparaît en pleine lumière dans ses trois ouvrages autobiographiques : le Journal, la Vie de Henry Brulard, les Souvenirs d'égotisme. Le passionné. «je sais que je suis très passionné », déclare Stendhal. Il avoue même dans la Vie de Henry Brulard : « La nature m'a donné les nerfs délicats et la peau sensible d'une femme. » L'inflexion d'un mot, l'esquisse d'un geste, suffisent à le mettre au comble du bonheur ou du désespoir : à la mort de sa mère, on...
-
-
UNE MORT INTEMPESTIVE - GUY DE MAUPASSANT, Le Vieux.
UNE MORT INTEMPESTIVE - GUY DE MAUPASSANT, Le Vieux. Maître Chicot, la bouche pleine, prononça : S'il nous véyait, l'pé, ça lui f'rait deuil. C'est li qui les aimait d'son vivant. Un gros paysan jovial déclara : Il n'en mangera pu, à c't'heure. Chacun son tour. Cette réflexion, loin d'attrister les invités, sembla les réjouir. C'était leur tour, à eux, de manger des boules. Mme Chicot, désolée de la dépense, allait sans cesse au cellier chercher du cidre. Les brocs se suivaient et se vidaient co...
-
En quoi la reprise dans une oeuvre (littéraire, cinématographique) d'une figure mythique peut-elle nous intéresser ?
L'usage massif de la matière mythique dans les oeuvres modernes pose un paradoxe : Pourquoi recourir à des mythes forgés jadis pour s'adresser à une public contemporain ? Ne vaudrait-il pas mieux créer une mythologie nouvelle pour une société nouvelle ? Si tel est le cas, comment expliquer le très grand succès de la figure mythologique, chez les auteurs aussi bien qu'auprès des spectateurs, en littérature autant qu'au cinéma où même dans les médiums les plus modernes ? Le mythe, solidaire de la...
-
En quoi la reprise d'une figure mythique dans une oeuvre peut-elle nous intéresser ?
L'usage massif de la matière mythique dans les oeuvres modernes pose un paradoxe : Pourquoi recourir à des mythes forgés jadis pour s'adresser à une public contemporain ? Ne vaudrait-il pas mieux créer une mythologie nouvelle pour une société nouvelle ? Si tel est le cas, comment expliquer le très grand succès de la figure mythologique, chez les auteurs aussi bien qu'auprès des spectateurs, en littérature autant qu'au cinéma où même dans les médiums les plus modernes ? Le mythe, solidaire de la...
-
La poésie au XXième siècle
POETES D'AUJOURD'HUI L'activité poétique s'est orientée, depuis 1940, dans les directions les plus diverses. Pendant la guerre est née une poésie de la Résistance qui, par sa simplicité directe, a su toucher un public populaire : Les Yeux d'Elsa, Le Musée Grévin, La Diane française d'Aragon; Poésie et Vérité, d'Éluard, demeurent d'émouvants témoignages d'une période où la plupart des poètes ont voulu « s'engager » dans leurs oeuvres. Après la Libération, le mystère reprit ses droits; la poésie r...
-
A propos des personnages du théâtre de Corneille, un cri¬tique écrit : « Ils ne seraient pas des héros s'ils ne devaient à chaque instant lutter contre eux-mêmes... Dans toutes les circonstances critiques, ils laissent percer leur sensibilité. » Vous vous attacherez à mettre en valeur cette sensibilité des héros et des héroïnes des grandes tragédies cornéliennes ?
Le théâtre de Corneille est d'un bout à l'autre une apologie de la volonté et c'est là le côté de son oeuvre que les critiques ont le plus coin plaisamment mis en lumière. Mais leur volonté ne s'exerce pas sans effort : sans cesse ils se trouvent engagés dans une lutte douloureuse contre eux-mêmes. « Dans toutes les circonstances critiques, ils laissent percer leur sensibilité.» I. Les personnages du Cid sont sensibles Don Diègue ne dissimule pas ses inquiétudes quand il attend l'issue du duel q...
-
Giuseppe Ungaretti
Giuseppe Ungaretti “ L‘auteur n'a pas d'autre ambition (et il croit que les grands poètes non plus n'en ont pas d'autre) que de laisser de soi une belle biographie. ” C 'est en ces termes qu'Ungaretti présentait en 1931 la réédition de l'A llegria écrit entre 1914 et 1919. On ne peut mieux marquer quels rapports s'établissent entre la vie et l'œuvre d'un artiste. Loin que son œuvre raconte les accidents de son existence, traduise ses expériences quotidiennes, c'est la préoccupation constante de...
-
Henry Miller
Henry Miller Henry Miller est né à Yorkville, dans l'État de New York, sous le signe du Capricorne. Au bout de quelques mois, sa famille vint habiter Brooklyn, et il se considérera toujours comme un enfant de Brooklyn, un faubourien. Pendant dix ans il vivra comme il dit "dans la rue", la vie intense, joyeuse, anarchique qui était alors celle de ce quartier populaire et qu'il a évoquée avec verve et truculence dans Black Spring (1936). II notera plus tard que cet "ancien voisinage" est sa patrie...
- Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) - L'une vous aime, et si ne peut savoir
-
-
Félix Lope de Vega
Félix Lope de Vega Félix Lope de Vega Carpio est né à Madrid en 1562 et commence, dans ses études, à manifester cette gloutonnerie et cette vélocité qui devaient marquer toutes ses activités. Destiné aux ordres, il se fait d'abord soldat, puis poète et amoureux. Comme pour tant de héros de la Renaissance, on peut diviser son existence en périodes à chacune desquelles préside un nom de femme. Et la période la plus ardente sera la première, celle qu'il a décrite dans son autobiographie de la Doro...
- Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Stances) - Les roses que j'aimais ...
-
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - L'Horoscope
Jean de la Fontaine, « L'horoscope », questions. 1. On rencontre sa destinée 2. Souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter. 3. Un père eut pour toute lignée 4. Un fils qu'il aima trop, jusques à consulter 5. Sur le sort de sa géniture 6. Les diseurs de bonne aventure. 7. Un de ces gens lui dit, que des Lions sur tout 8. Il éloignât l'enfant jusques à certain âge ; 9. Jusqu'à vingt ans, point davantage. 10. Le père pour venir a bout 11. D'une précaution sur qui roulait la vie 12. De celui...
-
Pindare
Pindare Pindare né probablement en 518 avant notre ère, au lieu-dit les Têtes-de-chien, bourg dépendant de Thèbes en Béotie, mourut peut-être en 438 à Argos. Avant lui, la Béotie n'avait fourni pour grand poète qu'Hésiode, l'auteur des Travaux et des Jours, et de la Théogonie. Hésiode avait introduit, comme élément typique parmi les forces agissantes de sa Théogonie, la figure de l'Amour, Éros, qui était honoré dans le bourg béotien de Thespies sous la forme d'un aérolithe, et qu'on fêtait sur l...
-
L'oeuvre littéraire de DIDEROT
DIDEROT (1713-1784) DENIS DIDEROT est le fils d'un coutelier de Langres, artisan aisé, qui lui fait faire de bonnes études d'abord à Langres, puis à Paris. On le destine à la prêtrise. Mais la vocation lui fait défaut et, comme il ne se décide pas à choisir un autre état, son père lui coupe les vivres. Le jeune homme vit des leçons qu'il donne, des sermons qu'il compose, besogneux et bohème comme son « neveu de Rameau », et il met le comble au mécontentement des siens en épousant une lingère. E...
-
Rousseau avait critiqué durement les fables De la Fontaine les jugeant trop complexes et utilisant des exemples mal adaptés tandis que Erasme avait applaudit l'efficacité de L'apologue. Quelle est, selon vous, la portée éducative de L'apologue ?
Analyse du sujet et problématisation Ce sujet oppose deux points de vue différents sur la finalité didactique de l'apologue : celui de Rousseau qui se présente comme sceptique à la portée didactique de la fable chez La Fontaine, et, celui d'Erasme qui, au contraire, applaudit son efficacité. La question posée interroge la portée éducative de l'apologue. L'apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose ayant une fonction démonstrative et une visée argumentative et ren...
-
Anton Tchekhov
Anton Tchekhov "Je suis un prolétaire. Dans mon enfance, je vendais des chandelles dans notre boutique de Taganrog", écrit Tchekhov. Petit-fils d'un serf, fils d'un boutiquier, Tchekhov, en tant qu'homme, n'a rien d'un prolétaire, en tant qu'artiste, rien d'un écrivain prolétarien parlant au nom d'une classe et en faveur d'une classe. Tchekhov est avant tout un indépendant et un solitaire. Sa vie : se discipliner, s'affiner, comprendre et aimer son prochain, méditer sur la vie, apprendre à suppo...
-
Stéphane MALLARME (1842-1898) - Apparition
L'origine et la date de ce poème sont obscures. Mallarmé ne le publie pas dans Le Parnasse contemporain de 1866. Ce n'est qu'en 1883 qu'il le confie à Verlaine pour ses Poètes Maudits (avril 1884). En 1887, dans La Revue Indépendante, il le place entre le "Le Guignon" et "Placet futile" (de 1862). Victor Hugo appelait Mallarmé "mon cher poète impressionniste". Sa manière est en effet celle des peintres impressionnistes : au lieu de décrire les objets, il exprime l'impression ressentie devant eux...
-
- Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) - Un seul je hais, qui deux me fait aimer
- Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Sonnets) - Ne reprenez, Dames, si j'ai aimé
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures claires) - Pour nous aimer des yeux
- Colette, Sido. « Car j'aimais tant l'aube… » à « …cette gorgée imaginaire »
-
Francis CARCO - Poésies
Introduction Dans un recueil intitulé simplement Poésies paru en 1939, l'écrivain Francis Carco publie un court poème au cours duquel il dit son amour pour «Éliane», celle à qui ces vers sont dédiés. Associant l'évocation d'un «paysage» et l'expression du sentiment amoureux, le poète semble produire une «pochade» dont l'apparente simplicité voile le drame qui se joue entre deux êtres qui s'aiment. Première idée directrice : un poème où l'amour se dit en toute simplicité. I. Une déclaration Profé...
- Renée VIVIEN (1877-1909) (Recueil : Etudes et préludes) - A la femme aimée
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Gordes, que Du Bellay aime plus que ses yeux
- Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) - A un sot rimeur, qui trop l'importunait d'aimer
-
-
Faire un éloge paradoxal sur la paresse.
Faire un éloge paradoxal sur la paresse. Il s'agit donc de vanter un défaut. Voici quelques avantages que vous pourriez vanter : • En étant paresseux, on ne fait pas grand-chose => donc, on ne se fatigue pas (pas de courbature, pas de fatigue, pas de crampes, pas d'ampoules au pied…). • Chaque personne connaît l'envie de ne rien faire, de se laisser aller. Cf. Michaux « L'âme adore nager ». On pense à soi (on arrête de penser aux autres), on réfléchit sur sa vie… • On prend le temps de vivre : p...
- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poèmes) - Art d'aimer, fragment VIII
- Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : La visite) - Écoutez-moi si vous m'aimez
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - J'aime un petit enfant, et je suis un vieux fou.
-
Pierre Corneille, Rodogune princesse des Parthes, acte V, scène 4.
Pierre Corneille, Rodogune princesse des Parthes, acte V, scène 4. Timagène Surpris d’un tel spectacle, à l’instant je m’écrie ; Et soudain, à mes cris, ce prince, en soupirant, Avec assez de peine entr’ouvre un oeil mourant, Et ce reste égaré de lumière incertaine Lui peignant son cher frère au lieu de Timagène, Rempli de votre idée, il m’adresse pour vous Ces mots où l’amitié règne sur le courroux : "Une main qui nous fut bien chère Venge ainsi le refus d’un coup trop inhumain. Régnez, et surt...
-
Qu'est-ce qui fait la spécificité d'un personnage de roman ? (S'appuyer sur les Liaisons dangereuses de Laclos et sur d'autres lectures) ?
Un personnage de roman a de multiples facettes. Ses traits de caractère dépendent directement du choix de l'écrivain, puis implicitement du courant littéraire, des mœurs et de l'époque dans lequel l'auteur évolue ou décide de faire évoluer son personnage. C'est pourquoi, face à un si vaste choix, il est intéressant de faire la lumière sur ce type de personnage. Cette étude a donc pour objet d'analyser plus particulièrement l'intérêt du ou des personnages des Liaisons dangereuses ainsi que ceux d...
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - C'est vrai, j'aime Paris d'une amitié malsaine...
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Ores, plus que jamais, me plaît d'aimer la Muse
-
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Mon Dieu, que j'aime à baiser les beaux yeux
-
Georges Bernanos, Sous le soleil de Satan
M'aimes-tu ? » dit-elle tout à coup d'une voix où la plainte se faisait étrangement grave et dure. Puis elle ajouta aussitôt : Je te demande ça à cause d'une idée que j'ai dans la tête. Quelle idée ? M'aimes-tu ? » reprit-elle soudain de la même voix. En même temps, elle se levait, toute vibrante, ridiculement nue dans son manteau entrouvert, nue et menue, et dans les yeux ce même regard d'où l'orgueil était tombé. ... Réponds-moi ? dit-elle encore, réponds-moi vite ! Voyons... Germaine... Rien...