Résultats pour "baudelaire"
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BAUDELAIRE écrit dans son grand article sur Victor Hugo : Quand on se figure ce qu'était la poésie française avant qu'il apparût, et quel rajeunissement elle a subi depuis qu'il est venu, quand on imagine le peu qu'elle eût été s'il n'était pas venu, combien de sentiments mystérieux et profonds, qui ont été exprimés, seraient restés muets; combien d'intelligences il a accouchées, il est impossible de ne pas le considérer comme un de ces esprits rares et providentiels qui opèrent, dans l'ordre littéraire, le salut de tous, comme d'autres dans l'ordre moral, et d'autres dans l'ordre politique. Le mouvement créé par Victor Hugo se continue encore sous nos yeux. («Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains », Revue fantaisiste, 15 juin 1861). Vous examinerez cette appréciation d'un créateur sur un autre créateur, en tenant compte du fait qu'un artiste en juge toujours un autre au nom de son esthétique personnelle. Le mouvement créé par Victor Hugo s'est-il continué longtemps après BAUDELAIRE ?
BAUDELAIRE écrit dans son grand article sur Victor Hugo : Quand on se figure ce qu\'était la poésie française avant qu\'il apparût, et quel rajeunissement elle a subi depuis qu\'il est venu, quand on imagine le peu qu'elle eût été s\'il n\'était pas venu, combien de sentiments mystérieux et profonds, qui ont été exprimés, seraient restés muets; combien d\'intelligences il a accouchées, il est impossible de ne pas le considérer comme un de ces esprits rares et providentiels qui opèrent, dans l\'o...
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Charles Baudelaire
Charles Baudelaire L'illustre beau-fils du général Aupick le mot est d'Alphonse Allais et l'on admire à quelle profondeur divinatoire atteint parfois le génie de la calembredaine, s'il est bien vrai qu'en convolant avec le général après vingt mois de veuvage la mère du poète fit à un enfant de sept ans une blessure dont littéralement il fut marqué pour la vie l'illustre beau-fils, donc, du général Aupick, lequel alors n'était que commandant, naquit à Paris le 9 avril 1821. Son père, JosephFranç...
- Extrait de Baudelaire par lui-même de Pascal Pia (1952).
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Le génie de BAUDELAIRE
Baudelaire fut toute sa vie un malheureux. Il souffrit de sa solitude morale, de sa gêne matérielle, de ses déceptions de carrière, de ses tares physiques. Toutes ces misères expliquent la profondeur de son « spleen », auquel il tenta d'échapper avec une obstination vaine et pathétique. L'ANGOISSE DU SPLEEN. Le spleen, chez Baudelaire, n'est pas seulement une forme exaspérée du mal du siècle. Certes, le dégoût du monde contemporain arrache au poète des cris de lassitude ou de révolte. Mais son é...
- L'oeuvre de Charles BAUDELAIRE
- Charles Baudelaire - ENIVREZ-VOUS !
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Analyse de l'oeuvre de BAUDELAIRE.
Analyse de l\'oeuvre de BAUDELAIRE. Lorsque CHARLES BAUDELAIRE naquit, son père avait déjà soixante et un ans. Le vieillard mourut en 1827, et sa veuve se remaria, l'année suivante, avec un homme énergique et dur, le commandant A upick, qui devint plus tard général, ambassadeur et sénateur. A près de brillantes études, Baudelaire se mêle à la bohème parisienne. Sa famille, voulant le soustraire à de mauvaises influences, l'oblige, en 1841, à s'embarquer pour les Indes. Mais arrivé à l'île Bourbo...
- Baudelaire, « L'Ennemi » in Les Fleurs du Mal.
- Stéphane MALLARME (1842-1898) - Le tombeau de Charles Baudelaire
- A une heure du matin - Le Spleen de Paris de BAUDELAIRE
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On a dit que la vérité de Baudelaire était dans le conflit de son idéal et de son spleen dans ce drame de l'homme aux prises avec l'existence. Cela vous paraît-il être une définition suffisante de l'oeuvre baudelairienne ?
Introduction La première partie des Fleurs du Mal, intitulée « Spleen et idéal », constitue pour la critique littéraire l'outil de compréhension principal de la sensibilité et de la pensée baudelairiennes. Toutefois, à la question de savoir si ces quatre-vingt cinq poèmes résument et contiennent l'ensemble des problématiques présentes dans l'œuvre de Baudelaire, la réponse ne peut qu'être négative. En effet, Cette oeuvre mêle écriture poétique, essai esthétiques, articles de journaux, chroniques...
- Baudelaire, L'albatros
- Baudelaire, « Any where out of the world »
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Baudelaire, « A une passante »
Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, « À une passante ». La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement...
- Baudelaire, La beauté
- Baudelaire, La chevelure
- Baudelaire, Mademoiselle Bistouri.
- Baudelaire, « La vie antérieure »
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Baudelaire, Bohémiens en voyage
Les Fleurs du Mal : « Bohémiens en voyage » - Charles Baudelaire Introduction : Ce sonnet régulier, de forme italienne, est extrait du célèbre recueil de Baudelaire édité en 1857 : Les Fleurs du mal. Treizième pièce du recueil, précédée de « la vie antérieure » et suivie de « l'homme et la mer », ces bohémiens en voyage s'inscrivent dans la section « Spleen et idéal » et participent de cette dualité toujours en tension chez Baudelaire. Notons que Baudelaire s'est notamment inspiré d'une célèbre...
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Baudelaire, A une dame créole
Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « À une dame créole ». Au pays parfumé que le soleil caresse, J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés Et de palmiers d'où pleut sur les yeux la paresse, Une dame créole aux charmes ignorés. Son teint est pâle et chaud ; la brune enchanteresse A dans le cou des airs noblement maniérés ; Grande et svelte en marchant comme une chasseresse, Son sourire est tranquille et ses yeux assurés. Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire, Sur les bords de la Sein...
- Baudelaire, De profundis clamavi
- Baudelaire, « L'invitation au voyage »
- Baudelaire, L'âme du vin
- Baudelaire, Crépuscule du Matin.
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Commentaire du « Tombeau de Charles Baudelaire » de Mallarmé
Commentaire du « Tombeau de Charles Baudelaire » de Mallarmé Introduction : Ce poème de Mallarmé fut écrit en 1893 et publié en 1895. Il appartient au genre du tombeau. Pratique littéraire plutôt difficile à circonscrire en raison de l’absence de règles et de critères génériques spécifiques, le tombeau apparaît avant tout comme un dispositif éditorial et structurel mais l’appellation « tombeau » sert aussi à désigner un poème individuel comme c’est le cas pour ce poème et pour l’ensemble des « t...
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Baudelaire - Le Crépuscule du Soir
L'œuvre entière d e Baudelaire présente une unité remarquable en ce sens qu'un seul drame peut, l'expliquer et l'éclairer : celui du poète à la recherche de l'Infini, de l'Idéal, non comme une aspiration romantique vers un « au-delà » — « Levez-vous vite, orages désirés qui devez emporter René dans les espaces d'une autre vie » — mais bien plutôt comme la quête de l'Essence pure dont le monde n'est qu'une apparence. C'était déjà là le double thème des Fleurs du Mal, Spleen et Idéal. Dans les Cro...
- Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Hymne ».
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) - Lola de Valence
- À UNE HEURE DU MATIN - BAUDELAIRE
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) - Poèmes divers, II
- Le Port - BAUDELAIRE - Petits poèmes en prose
- Baudelaire, Au Lecteur in les Fleurs du mal
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Poèmes divers) - Incompatibilité
- Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Premiers poèmes) - Charles Baudelaire
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Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Liturgies intimes) - A Charles Baudelaire
Commentaire d’un poème de Verlaine « à Charles Baudelaire » Introduction : Dès l’adolescence, Verlaine est partagé entre les « deux positions simultanées » dont parle Baudelaire « l’une vers Dieu, l’autre vers Satan ». Dans ce poème, Verlaine, qui n’a jamais connu Baudelaire affirme l’influence que ce dernier a eue sur sa poésie, même si les deux hommes n’ont jamais pu se rencontrer. Baudelaire meurt en 1967 ; ce poème peut donc apparaître comme un poème d’adieu. A cette époque, la vie de Verla...
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Sépulture
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - L'avertisseur
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Le spleen de Paris) - L'Etranger
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Hymne
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Sisina
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Correspondances
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - L'idéal
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Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Recueillement
Introduction. La vie de Baudelaire fut une méditation de sa douleur. Il en a dit souvent les cruautés. Mais quand il faisait un retour profond sur lui-même, dans le silence et la solitude, quand il songeait à ses péchés, à ses voluptés au goût amer, à ses vains élans vers la pureté, elle lui apparaissait comme revêtue d'une sorte de dignité, car il y trouvait le témoignage d'une conscience vigilante au sein même de ses égarements. Dans ce sonnet, il s'adresse à elle comme à un être humain; il en...
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Obsession
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - L'ennemi
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - L'albatros
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Le désespoir de la vieille - Baudelaire - Petits poèmes en prose.
La petite vieille ratatinée se sentit toute réjouie en voyant ce joli enfant à qui chacun faisait fête, à qui tout le monde voulait plaire ; ce joli être, si fragile, comme elle, la petite vieille, et, comme elle aussi, sans dents et sans cheveux. Et elle s'approcha de lui, voulant lui faire des risettes et des mines agréables. Mais l'enfant épouvanté se débattait sous les caresses de la bonne femme décrépite, et remplissait la maison de ses glapissements. Alors la bonne vieille se retira dans s...
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Élévation
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Allégorie
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - L'horloge