2621 résultats pour "s+aimant"
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POURQUOI AIMONS-NOUS LA FONTAINE ? Après avoir étudié l'oeuvre de La Fontaine, un critique contemporain conclut : « Il n'y a pas de note humaine qui ne s'y fasse entendre, l'ironie, l'émotion, la pitié, le courage, le goût du plaisir et de la retraite, l'acceptation de la vie et le besoin du rêve. On voudrait faire sentir pourquoi on l'aime ; mais on n'ose forcer la voix quand on parle du plus discret des poètes. » Vous direz si vous retrouvez dans ces quelques lignes l'impression que
POURQUOI AIMONS-NOUS LA FONTAINE? Après avoir étudié l'œuvre de La Fontaine, un critique contemporain conclut : « Il n'y a pas de note humaine qui ne s'y fasse entendre, l'ironie, l'émotion, la pitié, le courage, le goût du plaisir et de la retraite, l'acceptation de la vie et le besoin du rêve. On voudrait faire sentir pourquoi on l'aime ; mais on n'ose forcer la voix quand on parle du plus discret des poètes. » Vous direz si vous retrouvez dans ces quelques lignes l'impression que vous a laiss...
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« Toute lecture est d'abord une évasion. Mais il y a mille façons de s'évader et l'essentiel est de savoir de quoi et vers quoi on s'évade. » Robert Escarpit, Sociologie de la littérature.
« Toute lecture est d'abord une évasion. Mais il y a mille façons de s'évader et l'essentiel est de savoir de quoi et vers quoi on s'évade. » Robert Escarpit, Sociologie de la littérature. La lecture confère au livre une existence. M. Tournier : « Un livre écrit, mais non lu, n'existe pas pleinement... L'écrivain le sait et lorsqu'il publie un livre, il lâche dans la foule anonyme des hommes et des femmes une nuée d'oiseaux de papier, des vampires secs assoiffés de sang, qui se répandent au hasa...
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«j'aime à suivre les règles, écrit quelque part Corneille, mais loin de me rendre leur esclave, je les élargis et resserre selon le besoin qu'en a mon sujet. »
Ce que vous savez de ses principales pièces vous paraît-il prouver que Corneille aime, comme il le dit, à suivre les règles ? Ne prend-il pas à chaque occasion des libertés avec elles? Dans quelle mesure ces libertés s'expliquent-elles par sa conception de la tragédie
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«J'aime à suivre les règles, écrit quelque part Corneille, mais loin de me rendre leur esclave, je les élargis et resserre selon le besoin qu'en a mon sujet. » Ce que vous savez de ses principales pièces vous paraît-il prouver que Corneille aime, comme il le dit, à suivre les règles ? Ne prend-il pas à chaque occasion des libertés avec elles? Dans quelle mesure ces libertés s'expliquent-elles par sa conception de la tragédie? Corneille ne s'est jamais trouvé à l'aise dans le cadre étroit des tr...
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Jacques Brel, J'aimais
Première partie 1. Le verbe j'aimais Dans le titre et dans la strophe centrale avec ses quatre occurrences, j'aimais signifie «j'étais amoureux de ». Ce sens est renforcé par la proximité de j'ai adoré (v. 15) et de je vous brûlais (v. 20), qui connotent tous deux l'intensité de la passion amoureuse. Mais le verbe prend également le sens atténué de «j'avais du goût pour», aussi bien au vers 1 (J'aimais les fées...) qu'au vers 5 (J'aimais les tours hautes et larges) ou 13 et 14 (J'aimais courir.....
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Quand deux coeurs en s'aimant ont doucement vieilli
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Boris VIAN, Poésies: Ils cassent le monde
Ils cassent le monde En petits morceaux Ils cassent le monde A coups de marteau Mais ça m'est égal Ca m'est bien égal Il en reste assez pour moi Il en reste assez Il suffit que j'aime Une plume bleue Un chemin de sable Un oiseau peureux Il suffit que j'aime Un brin d'herbe mince Une goutte de rosée Un grillon de bois Ils peuvent casser le monde En petits morceaux Il en reste assez pour moi Il en reste assez J'aurais toujours un peu d'air Un petit filet de vie Dans l'oeil un peu de lumière Et le...
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A propos du romancier, Marcel Proust écrit: D'un mot, il peut nous affranchir. Par lui, nous perdons notre ancienne condition pour connaître celle du général, du tisseur, de la chanteuse, du gentilhomme campagnard, la vie des champs, le jeu, la chasse, la haine, l'amour, la vie des camps... Notre infortune ou notre fortune cesse pour un instant de nous tyranniser... C'est pourquoi, en fermant un beau roman triste, nous nous sentons si heureux. Commentez et critiquez.
Marcel Proust considère le romancier comme pouvant être pour nous le faiseur d'une vie nouvelle, et nous transporter de notre existence quelconque, aussi bien mouvementée, pleine de dangers ou de succès, que banale et du premier homme venu. Le roman est et doit être un moyen d'oublier momentanément ou notre joie ou nos soucis. Enfin, ajoute-t-il, un roman bien composé, à la fois bien écrit et bien mené, un beau roman, a le pouvoir de nous rendre heureux pendant un moment, qu'il soit triste et ém...
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Dans l'extrait de La guerre de Troie n'aura pas lieu, Andromaque expose le point de vue des femmes et les raisons pour lesquelles elles condamnent la guerre. Ecrivez un dialogue théâtral dans lequel Hector, l'époux d'Andromaque, expose le point de vue des hommes et les raisons pour lesquelles lui aussi condamne la guerre. Il s'adresse à son père Priam en présence d'Andromaque ... [Ces deux personnages interviendront nécessairement dans la scène théâtrale] ?
• V ous devez respecter les règles du genre théâtral et présenter votre texte avec le nom des personnages, éventuellement des didascalies… • Il vous faut réfléchir à des raisons pour lesquelles Hector condamne aussi la guerre. V otre travail préparatoire est d'imaginer des raisons de condamner la guerre. Vous pouvez vous appuyer sur celles qui ont été déjà données par Andromaque ou, au contraire, reprendre les arguments de Priam pour les remettre en cause. Raisons de condamner la guerre : • « Ma...
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Comment s'explique le succès des pièces de Corneille à l'époque où elles ont été jouées ?
Introduction : a) Le succès des pièces de Corneille a été reconnu par ses successeurs, qui n'avaient pas sur le théâtre les mêmes conceptions. « Tout Paris pour Chimène eut les yeux de Rodrigue », constate Boileau. b) Comment expliquer ce succès, c) sinon par les raisons qui expliquent tout succès : des raisons de circonstances ou d'actualité, et des raisons d'ordre général, qui tiennent à la valeur propre de l'oeuvre. I. — Les raisons de circonstances : Le théâtre de Corneille répondait aux goû...
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Montaigne écrit dans les Essais : « ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre ». Vous montrerez (en structurant votre propos et en évitant de juxtaposer les oeuvres) dans quelle mesure cette citation s'applique aux oeuvres au programme ?
INTRODUCTION «Les Essais, écrivait Gustave Lanson, c'est Montaigne», et de fait peu d'oeuvres littéraires nous entretiennent aussi complaisamment de leur auteur. Il ne nous laisse autant dire rien ignorer de son aspect physique, de ses habitudes de vie, de son caractère. D'ailleurs, même s'il s'était montré avare de confidences sur lui-même, la manière dont il a composé son ouvrage et la qualité originale de son style suffiraient presque à nous renseigner sur ce qu'il est. Sa personnalité vigour...
- Christofle de BEAUJEU (1550-x) - Ha ! coeur que j'aimais tant, et qui m'as tant aimée
- Jules VERNE (1828-1905) - J'aime ces doux oiseaux...
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Le bûcher (Voltaire, Zadig, 1747)
Illustrant parfaitement le genre de l'apologue, le conte philosophique Zadig permet à Voltaire de développer une méditation philosophique et de faire réfléchir le lecteur à travers une fiction « orientale » susceptible de le divertir. Dans ce passage, le sage Zadig, devenu esclave en Arabie d'un marchand nommé Sétoc, parvient à mettre fin à une bien cruelle coutume : le bûcher du veuvage. Ce récit permet à Voltaire de démontrer à quel point certaines traditions sont absurdes et comment le bon se...
- Jean-Paul SARTRE « J'aime New York... » (Situations III, 2)
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Comment se fait-il que Monsieur Jourdain soit ridicule alors qu'il manifeste un désir si légitime, semble-t-il, de s'instuire et de s'élever au-dessus de sa condition ?
On a souvent reproché à Molière de se moquer des choses les plus respectables: mariage, religion, etc. On rit d'Alceste qui est un honnête homme. Et Monsieur Jourdain, qui est si grotesque, ne manifeste-t-il pas, après tout, un désir bien légitime de s'instruire et de s'élever au-dessus de sa condition ? I. Rien de plus louable, en soi, que ce désir. Exemples : l'ouvrier... le bourgeois, etc. L'ambition n'est un vice que quand elle est mal dirigée et se sert de moyens inavouables. On a le droit...
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Jean Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du Jardinier (1938)
Jean Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du Jardinier (1938) [Egisthe a épousé la reine Clytemnestre, veuve du roi Agamemnon, et a pris le pouvoir. Redoutant qu'Electre, fille d'Agamemnon et de Clytemnestre, ne se révolte si elle parvenait au pouvoir, il l'a promise au jardinier. Mais un étranger, qui n'est autre qu'Oreste, fils d'Agamemnon et de Clytemnestre et frère d'Electre, fait annuler ce mariage. Le jardiner se retrouve seul, et occupe la scène pendant l'entracte séparant les deux acte...
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Jean-Paul SARTRE, préface au guide Nagel sur la Suède.
Nous ne croyons plus qu'il y ait dans une cité, dans une nation, des parties nobles et des parties infâmes. Nous pensons qu'un pays est un organisme complexe dont chaque organe s'explique par tous les autres. Nous pensons qu'une belle ruine est un vestige du passé, mais qu'elle est aussi une partie vivante d'une ville moderne. Nous aimerions savoir ce que les habitants pensent d'elle, s'ils passent avec indifférence le long de ses murs ou s'ils en sont fiers. Mais pour cela il faudrait qu'on nou...
- Hégésippe MOREAU (1810-1838) - Si vous m'aimiez
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dieu) - Âme ! être, c'est aimer...
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Pierre Jean Jouve
Pierre Jean Jouve 1887-1976 L'on s'accorde à dire que Baudelaire est à l'origine du mouvement poétique contemporain. Marcel Raymond ajoute que ce mouvement est double : qu'il comprend les artistes — c'est la filière Valéry-Mallarmé, et les voyants — c'est la filière qui va de Rimbaud aux "chercheurs d'aventures". Parmi ceux-ci, il range Jouve. Cependant il juge ainsi en 1933, quand Sueur de Sang vient de paraître : poème qui s'avance si vertigineusement dans l'homme souterrain que les mots en ef...
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« J'aime lire comme lit une concierge : m'identifier à l'auteur et au livre. Toute autre attitude me fait penser au dépeceur de cadavres », écrit Cioran dans De l'inconvénient d'être né (1988). Vous commenterez cette réflexion en vous appuyant sur des exemples tirés de votre propre expérience de la lecture ?
« J'aime lire comme lit une concierge : m'identifier à l'auteur et au livre. Toute autre attitude me fait penser au dépeceur de cadavres », écrit Cioran dans De l'inconvénient d'être né (1988). Vous commenterez cette réflexion en vous appuyant sur des exemples tirés de votre propre expérience de la lecture. I Lecture récréative ou lecture savante _ En se réclamant de l'attitude de la « concierge », Emil Cioran cède à l'une de ses habitudes d'écriture les plus caractéristiques, qui consiste à dé...
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Pétrone
Pétrone "La mentalité primitive" qui faisait florès au temps où je préparais en Sorbonne mon certificat de morale et sociologie, déjà contestée alors, a maintenant fait long feu. A une époque où les progrès de la science de la possibilité de désagréger la terre à la réalité des machines susceptibles "d'apprendre" semblent hisser l'homme moderne à mille coudées (un peu plus haut que la tour Eiffel) au-dessus du plus récent de ses ancêtres le si ridicule et si chéri, l'homo MCM-us, ledit homme mod...
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Cesare Pavese
Cesare Pavese Né dans la région la plus sauvage du Piémont, au milieu des collines couvertes de vignes et de roseaux, Pavese se donna la mort en 1950, dans une chambre d'hôtel d e Turin. Il avait publié une douzaine d e livres, poèmes, essais, nouvelles, romans, qui sont tous, presque au même titre que son Journal posthume, des fragments autobiographiques. Pavese est le type de l'écrivain torturé, incapable de s'adapter à la vie, timide, angoissé surtout devant les femmes. Une de ses nouvelles...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Théâtre en liberté) - Être aimé
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- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures d'après-midi) - C'est la bonne heure où la lampe s'allume
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Vigny écrit dans le Journal d'un poète : « J'aime peu la comédie, qui tient toujours plus ou moins de la charge et de la bouffonnerie.» Il précise plus loin sa pensée en disant: «Je sais apprécier la charge dans la comédie, mais elle me répugne parce que, dans tous les arts, elle enlaidit et appauvrit l'espèce humaine et, comme homme, elle m'humilie. » ?
Vigny écrit dans le Journal d'un poète : « J'aime peu la comédie, qui tient toujours plus ou moins de la charge et de la bouffonnerie.» Il précise plus loin sa pensée en disant: «Je sais apprécier la charge dans la comédie, mais elle me répugne parce que, dans tous les arts, elle enlaidit et appauvrit l'espèce humaine et, comme homme, elle m'humilie. » La comédie, de tous temps, a soulevé bien des controverses. Elle a eu d'ardents partisans comme d'acharnés détracteurs. On a pu vouloir lui confé...
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : L'exilée) - Orgueil d'aimer
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Se posant le problème de la création littéraire dans le domaine du roman, un auteur contemporain s'exprime en ces termes : « Pourquoi écrit-on un roman ? Comment naît, se développe et s'organise dans le cerveau de son auteur une oeuvre romanesque ? Les personnages que le romancier a créés se conforment-ils dans leur conduite à ce qu'il a prévu ou échappent-ils à son contrôle ? » Pouvez-vous répondre à ces diverses questions ?
INTRODUCTION II est assurément difficile d'analyser, à ses différentes étapes, F exercice du don créateur chez le romancier. L'écrivain ne livre à son lecteur qu'une oeuvre achevée. Lui-même n'a pas toujours une conscience parfaitement lucide de ce qui se passe en lui au cours de ce travail d'élaboration du roman. En confrontant toutefois ce que l'on sait de la vie des romanciers avec leurs oeuvres, en s'appuyant aussi sur les confidences précieuses faites par certains d'entre eux, on peut néanm...
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Pourquoi préférons-nous à tout autre récit celui d'un amour impossible?
Introduction On avait cru la passion amoureuse passée de mode, submergée dans les années soixante-dix par la vague de l'« amour libre », laminée au début des années quatre-vingts par l'idéologie libérale et le retour à des valeurs essentiellement économiques, reléguée, en somme, aux rayons poussiéreux des bibliothèques et des cinémathèques, et pour ainsi dire tombée d'elle-même en poussière. Mais le succès en 1984 de L'Amant de Marguerite Duras (Prix Goncourt, plus d'un million d'exemplaires ven...
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Paul Verlaine
Paul Verlaine Paul Verlaine est né dans les Ardennes, à Metz, en mars 1844, sous le signe de Saturne, ainsi que Baudelaire. Il reconnaîtra un jour avec inquiétude l'influence de la fauve planète ; il finira par s'y abandonner sans révolte. Son enfance fut heureuse, couvée sous l'édredon bourgeois. Au lycée Bonaparte, à Paris, à peine adolescent, il est saisi par une fureur d'aimer "n'importe quand, n'importe quel et n'importe où" ; elle ne devait pas le quitter. Amitié, élan, amour ; homme, fem...
- « J'aime l'imitation, à condition qu'elle seconde la nature, non qu'elle la viole; qu'elle rectifie les dispositions innées, non qu'elle les écrase; j'approuve l'imitation, mais si elle suit un exemple qui s'accorde avec un ton naturel ou du moins ne le contredit pas, pour que tu n'aies pas l'air de répéter le combat des Géants et des Dieux... En quoi cette définition de l'imitation est intéressante, et peut éclairer des aspects de la querelle des Anciens et des Modernes ?
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Un écrivain contemporain écrit : Le poète a un pied dans la boue, un oeil sur les étoiles et un poignard dans la main . Cette vision du poète vous paraît-elle pouvoir s'appliquer à Hugo dans les poèmes de Châtiments que vous avez étudiés ?
Cette description du poète utilise exclusivement des images, ce qui laisse une certaine marge à l'interprétation : la "boue", ce peut être plusieurs choses : la réalité banale et quotidienne, parfois laide; ou alors plus spécifiquement cet élément peut désigner par métonymie le peuple, c'est-à-dire les petites gens "crottés". Dans les deux cas ce sont des éléments qui n'ont traditionnellement pas vraiment leur place en poésie. "L'oeil sur les étoiles" semble plus conforme au caractère traditionn...
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Racine est-il tendre ou féroce ?
PLAN DÉTAILLÉ Il est toujours séduisant de définir un talent par une formule. Mais plus ce talent est grand, plus il confine au génie, et plus on s'aperçoit qu'il déborde de toutes parts les formules où l'on a voulu l'enfermer. Voilà qui explique que l'on ait pu exprimer sur Racine des jugements non seulement différents, mais contradictoires. Parler de la cruauté des personnages de Racine ou de leur douceur, ce n'est à chaque fois exprimer qu'un aspect de la vérité. Car il a su avec un égal bonh...
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Pour présenter un recueil des plus beaux poèmes français, le critique littéraire Robert Kanters écrit : « Ce n'est pas un livre comme un autre dont vous venez de tourner les premières pages. C'est un jardin qui vous accueille, si vous le voulez, peuplé d'amis connus et inconnus. » Quel est le meilleur des « amis » que vous reconnaîtriez dans ce «jardin » des poètes ? Faites-nous comprendre et partager votre amitié. ?
Introduction Au jardin des poètes, le meilleur ami peut être chaque jour différent ; ce n'est pas inconstance mais besoin d'enrichissement et de renouvellement. Pourtant, Apollinaire est sans doute celui que j'aime à rencontrer le plus souvent (1). I. — Pour sa personnalité complexe. 1° Explicable par son ascendance slave et italienne, et la diversité des lieux qui l'ont marqué : la Méditerranée, l'Ardenne et le Rhin, Paris. 2° Nourrie de sa curiosité et de son appétit de nouveauté (diversité de...
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Commentez et discutez cette affirmation de Montesquieu : « j'aime les paysans ; ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers »
INTRODUCTION « J'aime les paysans, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers ». Voilà une affirmation surprenante sous la plume de Montesquieu qui fut à la fois un érudit et un lettré à l'aube d'un siècle avide de connaissances ! Il est intéressant de préciser la signification de cette formule paradoxale qui met sans doute beaucoup moins en cause les résultats d'une authentique formation intellectuelle qu'une certaine catégorie d'«esprits savants». I. LA FORMULE DE MONTESQUIEU Les...
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Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661) - La solitude
Marc-Antoine Girard, sieur de Saint-Amant, « La solitude ». 1. Ô ! que j'aime la solitude ! 2. Que ces lieux sacrés à la nuit, 3. Eloignés du monde et du bruit, 4. Plaisent à mon inquiétude ! 5. Mon Dieu! Que mes yeux sont contents 6. De voir ces bois qui se trouvèrent 7. A la nativité du temps, 8. Et que tous les Siècles révèrent, 9. Etre encore aussi beaux et verts, 10. Qu'aux premiers jours de l'Univers ! 11. Que j'aime à voir la décadence 12. De ces vieux châteaux ruinés, 13. Contre qui les...
- Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le coeur solitaire) - Parfois, sur les confins du sommeil qui s'achève
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Ionesco écrit dans Notes et contre-notes : « Le comique n'est comique que s'il est un peu effrayant. » En vous appuyant sur votre expérience théâtrale et cinématographique, mais aussi sur les comiques dont vous connaissez les sketches, vous direz si cette affirmation correspond à l'idée que vous vous faites du comique ?
Introduction On constate à la fois, de nos jours, une prolifération de films et de spectacles comiques, correspondant à un renouveau du genre dû notamment au café-théâtre, et une présence plus grande de l'angoisse aussi bien dans nos vies que dans nos villes. Ces deux phénomènes sont-ils contradictoires ? Un auteur contemporain, Ionesco, déclarait pour sa part dans Notes et contre-notes : « Le comique n'est comique que s'il est un peu effrayant. » Nous essaierons de montrer qu'il n'y a là qu'un...
- Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Diverses poésies) - J'aime bien le savoir, bien que je n'aime à lire
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Claude Roy
Claude Roy né en 1915 Étudiant à Angoulême, à Bordeaux, à Paris. Pendant la guerre, il est fait prisonnier et s'évade. Séjours à Vichy, à Marseille, à Nice. Il devient amoureux, poète et communiste. Il a voyagé comme correspondant de guerre, puis pour son propre compte, en Europe et aux USA. Ses premiers livres ont paru en 1949. Il s'agit de Clefs pour l'Amérique, Le Poète mineur et Les Descriptions critiques dont le cinquième volume date de 1960. Claude Roy a publié Clefs pour la Chine (1953),...
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Bossuet, réfléchissant sur l'utilité de la lecture, écrit dans ses notes personnelles qu'elle «éclaire, éveille, fait chercher» ; Aragon écrit dans une étude sur Joë Bousquet : « Tous les livres se lisent comme on s'endort. [...] Le rêve de l'écrivain s'est substitué au vôtre, vous êtes pris... c'est le sommeil nommé lecture. »
Quelles réflexions vous inspirent ces deux jugements opposés ?
Bossuet, réfléchissant sur l'utilité de la lecture, écrit dans ses notes personnelles qu'elle « chercher »; Aragon écrit dans une étude sur Joë Bousquet : « Tous les livres se lisent comme rêve de l'écrivain s'est substitué au vôtre, vous êtes pris... C'est le sommeil nommé lecture. vous inspirent ces deux jugements opposés? Vous traiterez le sujet avec l'aide d'exemples expériences de la lecture. éclaire, éveille, fait on s'endort. (...) Le » Quelles réflexions précis tirés de vos Plan Introd...
- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poèmes) - Art d'aimer, fragment VI
- Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Stances) - Mais quoi ! déjà les Cieux s'accordent à pleurer
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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline
Points de repère De quel genre de poème s'agit-il? Ici d'un poème narratif et descriptif qui a un sujet, une « construction » qui semble lisible (l'ombre envahit progressivement le paysage et le texte s'achève quand la nuit est tombée), enfin une destination précise : il a été écrit pour une femme. Par opposition à la poésie pure, à la poésie incantatoire, à la poésie qui mêle les images sans chercher à représenter quelque chose, cette poésie repose sur un scénario et semble « raconter une histo...
- Georges de SCUDÉRY (1601-1667) - Aimez ou n'aimez pas, changez, soyez fidèle
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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Le crapaud
Victor HUGO, La Légende des siècles, « Le crapaud ». 1. Que savons-nous ? qui donc connaît le fond des choses ? 2. Le couchant rayonnait dans les nuages roses ; 3. C'était la fin d'un jour d'orage, et l'occident 4. Changeait l'ondée en flamme en son brasier ardent ; 5. Près d'une ornière, au bord d'une flaque de pluie, 6. Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ; 7. Grave, il songeait ; l'horreur contemplait la splendeur. 8. (Oh ! pourquoi la souffrance et pourquoi la laideur ? 9. Hélas ! le...
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Automne malade de Guillaume Apollinaire
Automne malade de Guillaume Apollinaire Automne malade et adoré Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé Dans les vergers Pauvre automne Meurs en blancheur et en richesse De neige et de fruits mûrs Au fond du ciel Des éperviers planent Sur les fixes nicettes aux cheveux verts et naines Qui n’ont jamais aimé Aux lisières lointaines Les cerfs ont bramé Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs Les fruits tombant sans qu’on les cueille Le vent et la forêt qui...
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D'URFÉ ( 1567-1625)
D'URFÉ ( 1567-1625) Apparenté par sa mère à la famille ducale de Savoie, HONORÉ D'URFÉ appartient à un milieu largement ouvert aux influences de la Renaissance italienne. Il grandit à la Bastie d'Urfé dans le Forez. Il mène une jeunesse un peu folle, s'engage à fond dans la Ligue et s'y compromet tellement qu'il est obligé, après la défaite de son parti, de s'exiler en Savoie. En 1600, son frère étant entré dans les ordres, il épouse sa belle-soeur, Diane, dont le mariage vient d'être déclaré nu...
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- Renée VIVIEN (1877-1909) (Recueil : A l'heure des mains jointes) - Je t'aime d'être faible...
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RABELAIS. chapitre 27 de Gargantua
Commentaire d’un extrait du chapitre 27 de Gargantua de Rabelais Introduction : Notre extrait est tiré du second roman de Rabelais Gargantua (1534), qui fait suite à Pantagruel. Rabelais est un écrivain humaniste de la première moitié du 16e siècle. Dans ses romans, il met en scène des géants pour mieux révéler, de manière détournée, les problèmes de la société dans laquelle il vit et pour mieux dénoncer ses ennemis. Le projet de Rabelais est double, il est à la fois romanesque et philosophique...