92 résultats pour "roi"
- Roi FRANÇOIS 1er (1494-1547) - Triste penser, en prison trop obscure
- François de MALHERBE (1555-1628) - A la reine mère du roi pendant sa régence
- Olivier de MAGNY (1530-1561) (Recueil : Dix-neuf sonnets inédits) - Au Roi
- Marguerite de NAVARRE (1492-1549) - Autres pensées faites un mois après la mort du roi
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Anouilh: Antigone face à Créon
[Antigone a désobéi aux ordres du roi Créon, son oncle. Elle a enseveli le corps de Polynice, son frère. Elle encourt, par sa désobéissance, la peine de mort. Dans cette scène, Antigone comparaît devant Créon qui cherche à s'expliquer sa conduite et à lui sauver la vie. Créon la regarde et murmure soudain. — L'orgueil d'Œdipe. Tu es l'orgueil d'Œdipe. Oui, maintenant que je l'ai retrouvé au fond de tes yeux, je te crois. Tu as dû penser que je te ferais mourir. Et cela te paraissait un dénouemen...
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Au Roi, après l'attentat de Meunier
- François de MALHERBE (1555-1628) - Pour le premier ballet de monseigneur le Dauphin. Au roi Henri le grand
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Antigone, de Jean Anouilh (de «Un matin, je me suis réveillé roi de Thèbes.» à … «C'est laid un homme qui a peur.»)
Antigone, de Jean Anouilh (de «Un matin, je me suis réveillé roi de Thèbes.» à … «C'est laid un homme qui a peur.») Introduction: Sophocle, un des grands dramaturges de l’antiquité grecque avec Euripide et Eschyle, écrit en 441 avant JC Antigone, qui raconte le conflit opposant la fille d’Œdipe à son oncle Créon. Ses deux frères s’étant entretués, Antigone désobéit aux ordres de Créon, roi de Thèbes qui avait décidé que Polynice, considéré comme un traître à la cité, resterait sans sépu...
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- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Elégie à Janet, peintre du roi
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commentaire: Laurent Gaudé, La Mort du roi Tsongor, Actes Sud, collection Babel, 2002, p.16-17
Laurent Gaudé, La Mort du roi Tsongor, Actes Sud, collection Babel, 2002, p.16-17. C'était à l'époque où le roi Tsongor était jeune. Il venait de quitter le royaume de son père. Sans se retourner. Laissant le vieux roi périr sur son trône fatigué. Tsongor était parti. Il savait que son père ne voulait rien lui léguer et il refusait de subir cette humiliation. Il était parti, crachant sur le visage de ce vieillard qui ne voulait rien céder. Il avait décidé qu'il ne demanderait rien. Qu'il ne...
- Après avoir lu plusieurs chroniques de Jean Giono, l'écrivain Jean-Louis Bory faisait ce commentaire : Giono avait longtemps cru que la machine et les allumettes chimiques, voilà les responsables du malheur. Tout se passait comme s'il ouvrait les yeux et sous la somptueuse peau de tigre, qu'est le feuillage des arbres, découvrait un corps cruel. Dans quelle mesure, Un roi sans divertissement peut-il illustrer ces propos ?
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L'art de NICOLAS BOILEAU
NICOLAS BOILEAU NICOLAS BOILEAU est le quinzième enfant d'un greffier au Parlement de Paris. Orphelin de mère à un an, il est élevé durement par une vieille domestique. Il se destine au métier d'avocat, mais la mort de son père le met en possession d'une fortune qui le dispense d'exercer sa profession. Il se fait désormais appeler Despréaux, du nom d'une terre familiale. Par son frère Gilles, écrivain déjà en renom, il est introduit auprès de Chapelain, qui facilite ses débuts. Puis il se lie av...
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Tristan et Yseult
Tristan, prince de Léonois et neveu de Marc, roi de Cornouailles, délivre ce pays d'un monstre, le Morhout, qui venait chaque année réclamer un tribut de jeunes gens et de jeunes filles (cf. la légende grecque, de Thésée et du Minotaure). Vainqueur, mais blessé par l'épée empoisonnée du Morhout, Tristan se laisse porter par une barque sans voiles et sans gouvernail jusqu'en Irlande, où il est guéri par la reine. (Cette reine est la mère d'Yseult ; certaines versions nous disent que Tristan est g...
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La carrière politique de Chateaubriand
CHATEAUBRIAND ET LA RESTAURATION Chateaubriand salue avec joie le retour des Bourbons et, sans abdiquer son indépendance, il se met au service de la Restauration. Pendant les Cent Jours, Louis XVIII, réfugié en Belgique, le nomme ministre de l'Intérieur; puis, après Waterloo, pair de France. Mais Chateaubriand déplaît au roi en publiant De la Monarchie selon la Charte; il passe bientôt à l'opposition ultraroyaliste et fonde un journal, Le Conservateur, où brille son talent de polémiste; lorsque...
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MUSIQUE: Jean-Baptiste Lully (1632-1687)
Jean-Baptiste Lully (1632-1687) Un magicien de l'harmonie. Travailleur acharné, habile courtisan, génial musicien, à la fois objet de haine et d'admiration, Lully doit à l'amitié et aux faveurs du roi une réussite sans pareille. La musique de Lully participe essentiellement à la grandeur de Versailles. Fils d'un meunier de Florence, Jean-Baptiste entre à 14 ans au service de Mlle de Montpensier. En 1652, il fait partie de la Musique de la cour comme violoniste, acteur et ballerin. Louis XIV adol...
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FÉNELON: Politique, religion et littérature
FÉNELON (1651-1715) Fils d'un gentilhomme périgourdin, FRANÇOIS DE SALIGNAC DE LA MOTHE-FÉNELON est attiré vers la prêtrise par une vocation impérieuse et tout d'abord il rêve de se consacrer aux missions du Levant. Sa santé fragile ne lui permet pas de réaliser ce projet. Mais il a l'occasion de déployer son zèle apostolique dans ses fonctions de supérieur des Nouvelles-Catholiques et au cours de deux missions dont il est chargé en Saintonge pour la conversion des protestants, en 1685 et 1687....
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PORTRAIT DU DUC DE BOURGOGNE de SAINT-SIMON
PORTRAIT DU DUC DE BOURGOGNE Il était plutôt petit que grand, le visage long et brun, le haut parfait avec les plus beaux yeux du monde, un regard vif, touchant, frappant, admirable, assez ordinairement doux, toujours perçant, et une physionomie agréable, haute, fine, spirituelle jusqu'à inspirer de l'esprit. Le bas du visage assez pointu, et le nez long, élevé, mais point beau, n'allait pas si bien; des cheveux châtains si crépus et en telle quantité qu'ils bouffaient à l'excès; les lèvres et l...
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Claude de Seyssel
Claude de Seyssel 1450-1520 Né en Savoie, il enseigna le droit à Turin, devint conseiller d'État en France, fut ambassadeur près le roi d'Angleterre, évêque de Marseille et archevêque de Turin. Il est un des premiers écrivains qui aient employé avec une aisance parfaite la prose française moderne, tantôt comme traducteur de Xénophon, de Thucydide, de Diodore de Sicile, d'Appien, de Justin, tantôt comme historien original : les Louanges du roi Louis XII (1508), la Grande monarchie de France (1519...
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Molière et La Fontaine, peintres de l'homme et de la société ?
« Molière et La Fontaine, dit Sainte-Beuve, on ne les sépare pas, on les aime ensemble. » Ce sont, en effet, deux génies de la même famille, tempéraments gaulois, observateurs pénétrants; ils nous ont laissé de la société du XVIIe siècle et de l'humanité en général des peintures qu'il sera sans doute intéressant de comparer. I. La société. La Fontaine se sert d'animaux pour peindre les hommes... Plus libre dans ses satires, il touche à plus de choses. Il peut n'épargner ni le roi, ni les grands,...
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Le Lancelot-Graal
Le Lancelot-Graal (entre 1215 et 1235) On désigne sous ce nom une suite de cinq romans en prose : I. Histoire du saint Graal; 2. Histoire de Merlin; 3. Livre de Lancelot; 4. Quête du saint Graal; 5. Mort du roi Arthur. On ignore par qui ces romans furent écrits. On suppose qu'il y eut plusieurs auteurs, bien que l'ensemble procède d'une inspiration unique. Les chevaliers de la Table ronde partent à la recherche du Graal. Tous y échouent. Lancelot lui-même, qui semblait appelé à cette prouesse ne...
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Malherbe (1555-1628)
Malherbe (1555-1628) «Enfin, Malherbe vint...». Né à Caen «environ l'an 1555», d'un père conseiller du roi, François de Malherbe, entiché de noblesse, se flatte d'être d'épée. Il trouve un protecteur en la personne d'Henri d'Angoulême qu'il suit à Aix-enProvence en qualité de secrétaire. Il épouse la fille d'un président au parlement de Provence, La mort de son protecteur le ramène à Paris où il se fait connaître par un poème imité du poète italien Tansillo, Les Larmes de saint Pierre. Henri III...
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MUSIQUE: La querelle des Bouffons (1752 - 1754)
La querelle des Bouffons (1752 - 1754) Au milieu du XVIIIe siècle, une troupe de musiciens italiens, les Bouffons, fut accueillie à l'Opéra de Paris pour y donner une série de petits opéras bouffes. A cette occasion, La Serva Padrona de Pergolèse triompha et déchaîna les passions chez les Parisiens, qui se divisèrent en deux camps. L'imagination contre la mesure. La troupe des Bouffons resta près de vingt mois à Paris et elle divisa les mélomanes. Si bien qu'à l'Opéra, les partisans de la musiqu...
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Nicolas Boileau
Nicolas Boileau Boileau naquit à Paris dans une famille bourgeoise de seize enfants, laissés à la charge du père, greffier, après le décès prématuré de sa femme. Il fit ses études au Collège d'Harcourt, puis à la faculté de droit, d'où il sortit avocat en 1656. L'année suivante, son père mourut, lui léguant un patrimoine qui lui permit d'abandonner la carrière juridique pour se consacrer aux lettres. Il débuta par des Satires, hautement polémiques, et des Épîtres lyriques. En 1672, Boileau publ...
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Louise Labé
C'est son père, riche cordier lyonnais, Pierre Charly, qui est dit Labé. C'est à lui que Louise doit une éducation qui lui vaut de savoir le latin, l'italien, de savoir chanter et s'accompagner d'un luth, de maîtriser l'art de l'équitation et celui des armes. Il semblerait que, travestie en homme, elle ait, en 1542, participé au siège de Perpignan. C'est à son mariage avec Ennemond Perrin, cordier, qu'elle doit son surnom de “ Belle Cordière ”. Si son mari meurt vers 1555 ou 1557, c'est avant sa...
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«LE MARIAGE DE FIGARO» de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
«LE MARIAGE DE FIGARO» de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais Le 27 avril 1784, Paris est en effervescence. Les «comédiens-français ordinaires du roi» s'apprêtent à donner la première représentation du Mariage de Figaro, suite du Barbier de Séville. L'auteur est une célébrité. C'est PierreAugustin Caron de Beaumarchais. De naissance obscure, il a été successivement maître de musique, secrétaire du roi, avant d'être embastillé par Louis XV pour ses assiduités auprès de Madame Adélaïde. L'homme...
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MARGUERITE DE NAVARRE
MARGUERITE DE NAVARRE (1492-1549) MARGUERITE D'ANGOULÊME, plus tard duchesse d'Alençon, puis reine de Navarre est la soeur aînée de François Ier. Elle passa son enfance et sa jeunesse dans des cours provinciales (Cognac, Amboise), où son esprit s'ouvrit à la poésie, à l'humanisme, aux influences italiennes. On lui fit épouser à dix-sept ans le duc d'Alençon. En 1515, son frère devint roi. Elle vécut désormais à la cour. Elle y fut la protectrice des lettres. Favorable aux idées religieuses nouve...
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«j'aime à suivre les règles, écrit quelque part Corneille, mais loin de me rendre leur esclave, je les élargis et resserre selon le besoin qu'en a mon sujet. »
Ce que vous savez de ses principales pièces vous paraît-il prouver que Corneille aime, comme il le dit, à suivre les règles ? Ne prend-il pas à chaque occasion des libertés avec elles? Dans quelle mesure ces libertés s'expliquent-elles par sa conception de la tragédie
?
«J'aime à suivre les règles, écrit quelque part Corneille, mais loin de me rendre leur esclave, je les élargis et resserre selon le besoin qu'en a mon sujet. » Ce que vous savez de ses principales pièces vous paraît-il prouver que Corneille aime, comme il le dit, à suivre les règles ? Ne prend-il pas à chaque occasion des libertés avec elles? Dans quelle mesure ces libertés s'expliquent-elles par sa conception de la tragédie? Corneille ne s'est jamais trouvé à l'aise dans le cadre étroit des tr...
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L'art et la doctrine de BOSSUET
BOSSUET (1627-1704) JACQUES-BÉNIGNE BOSSUET est né à Dijon, d'une famille de magistrats. Élève des jésuites, il se montre particulièrement studieux. A dix ans, il reçoit la tonsure. Il est formé à la rigueur doctrinale par son maître du collège de Navarre, Nicolas Cornet, grand adversaire du jansénisme, et à l'esprit de charité par Vincent de Paul, qui dirige sa retraite de prêtrise. Ordonné prêtre en 1652, il choisit de résider à Metz, où il avait déjà passé une partie de son enfance. Il s'y em...
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Pierre Corneille
Pierre Corneille Si l'on se tourne vers la vie de l'homme, il est difficile de dégager Corneille de sa légende. Il naît rue de la Pie, à Rouen, le 6 juin 1606. Sa soeur Marthe (qui sera la mère de Fontenelle), ses frères, dont l'un, Thomas, va connaître au théâtre le plus grand succès du siècle, la maison de campagne à Petit-Couronne où l'on passe les vacances d'été, un interminable procès pour un mur de séparation le long d'une mare, l'entrée au collège des Jésuites, ces menus faits alimentent...
- Joinville, Vie de Saint Louis, « la dernière croisade ».
- Pascal, Les Pensées, Pensée 142.
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Shakespeare, Hamlet, acte IV, scène 3
Hamlet est une tragédie de Shakespeare, auteur de nombreuses pièces du XVIIème siècles. Cette pièce relate la lutte d'un jeune prince humaniste et philosophe pour maintenir sa position. En effet, son père a été tué par son oncle. Ce dernier a épousé par la suite la mère du jeune intellectuel. Hamlet deviendrait donc gênant si jamais le couple avait des enfants. Hamlet voit le spectre de son père et après une reconstitution des faits, le jeune homme est certain de la culpabilité du nouveau roi. I...
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- François VILLON (1431-x) (Recueil : Le testament) - Ballade des Seigneurs du temps jadis
- Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves (1678) Incipit.
- Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves - Première partie
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Bertrand de Born
Bertrand de Born vers 1150-avant 1215 S'il était question de donner la palme à l'un de nos grands poètes méridionaux des XIIe et XIIIe siècles, Bertrand de Born, à coup sûr, serait sur les rangs. Du moins apparaît-il comme le type ac hevé du troubadour politique et guerrier. Il naquit vers le milieu du XIIe siècle à Hautefort — Born étant le nom d'un étang et d'une forêt, non loin de là. Il n'est que de se référer à la vieille biographie provençale d'Uc de Saint-C irc, miroir grossissant pe...
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LE LION, LE LOUP ET LE RENARD - LA FONTAINE in Fables
Introduction La fable ne se réduit pus chez La Fontaine à la sécheresse de l'apologue, où tout est subordonné à la démonstration d'une vérité morale, le plus souvent il s'efface derrière ses personnages et se contente de les faire vivre devant nous dans la complexité de leur caractère. I. Le lion : un monarque autoritaire et intransigeant Le principal intérêt de cette fable réside sans doute dans les personnages que La Fontaine campe avec un étonnant relief. Les deux premiers vers suffisent à tr...
- Marguerite de NAVARRE (1492-1549) - Pensées de la reine de Navarre
- Pierre GRINGOIRE (1475-1539) - Chant royal
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Informations et communication a l'époque moderne
2021-2022 Informations et communications Nous allons voir que le public est devenu inexorablement un interlocuteur indispensable petit à petit au XVIe siècle et au XVIIe siècle. Il a fallu d’abord l’informer ensuite le séduire et aussi le convaincre. Au XVIIIe siècle voit le jour le terme « d’opinion publique », on ne le trouve pas dans l’encyclopédie de Diderot mais on a des termes assez proches : « esprit public », « murmures ». On a, au début du XVIIe siècle, des moyens de communicati...
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Jean Anouilh, Antigone, (1944).
Sujet: Jean Anouilh, Antigone, (1944) « CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j'ai peur d'être obligé de te faire tuer si tu t'obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas! Vous n'auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l'auriez pas voulu ? CRÉON - Je te l’ai dit. ANTIGONE - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est...
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Jean Anouilh, Antigone, extrait (1944).
Sujet: Jean Anouilh, Antigone, (1944) « CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j'ai peur d'être obligé de te faire tuer si tu t'obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas! Vous n'auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l'auriez pas voulu ? CRÉON - Je te l’ai dit. ANTIGONE - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est cela,...