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La carrière politique de Chateaubriand

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Chateaubriand salue avec joie le retour des Bourbons et, sans abdiquer son indépendance, il se met au service de la Restauration. Pendant les Cent Jours, Louis XVIII, réfugié en Belgique, le nomme ministre de l'Intérieur; puis, après Waterloo, pair de France. Mais Chateaubriand déplaît au roi en publiant De la Monarchie selon la Charte; il passe bientôt à l'opposition ultra-royaliste et fonde un journal, Le Conservateur, où brille son talent de polémiste; lorsque le duc de Berry est assassiné, en 1820, il en rend responsable le ministre Decazes. Louis XVIII l'éloigne en l'élevant aux honneurs : il lui confie l'ambassade de Berlin (1821), puis celle de Londres (1822). Chateaubriand représente la France au Congrès de Vérone, où il joue un rôle de premier plan, et il est nommé ministre des Affaires étrangères (1823); il entraîne son pays dans une guerre en Espagne, pour le rétablissement de Ferdinand VII sur le trône. Mais, de nouveau, il indispose le roi et tombe en disgrâce; il passe alors à l'opposition libérale et mène campagne au Journal des Débats pour les libertés publiques. Nommé par Charles X ambassadeur à Rome, il démissionne lors de la constitution du ministère Polignac; sa popularité devient considérable.

« CHATEAUBRIAND ET LA RESTAURATION Chateaubriand salue avec joie le retour des Bourbons et, sans abdiquer son indépendance, il se met au service de la Restauration.

Pendant les Cent Jours, Louis XVIII, réfugié en Belgique, le nomme ministre de l'Intérieur; puis, après Waterloo, pair de France.

Mais Chateaubriand déplaît au roi en publiant De la Monarchie selon la Charte; il passe bientôt à l'opposition ultraroyaliste et fonde un journal, Le Conservateur, où brille son talent de polémiste; lorsque le duc de Berry est assassiné, en 1820, il en rend responsable le ministre Decazes.

Louis XVIII l'éloigne en l'élevant aux honneurs : il lui confie l'ambassade de Berlin (1821), puis celle de Londres (1822).

Chateaubriand représente la France au Congrès de Vérone, où il joue un rôle de premier plan, et il est nommé ministre des Affaires étrangères (1823); il entraîne son pays dans une guerre en Espagne, pour le rétablissement de Ferdinand VII sur le trône.

Mais, de nouveau, il indispose le roi et tombe en disgrâce; il passe alors à l'opposition libérale et mène campagne au Journal des Débats pour les libertés publiques.

Nommé par Charles X ambassadeur à Rome, il démissionne lors de la constitution du ministère Polignac; sa popularité devient considérable. LES ESSAIS POLITIQUES (1814-1820) Pendant cette période, Chateaubriand a composé plusieurs ouvrages politiques.

En 1814, il a rédigé De Buonaparte et des Bourbons, qui est à la fois un pamphlet contre Napoléon et un éloge de la monarchie légitime : il condamne les guerres de l'Empire et flétrit la tyrannie du pouvoir impérial, puis rappelle aux Français la mission traditionnelle de leurs rois.

En 1816, dans De la Monarchie selon la Charte, il définit son idéal politique : le roi doit régner, mais non gouverner.

En 1820, enfin, il publie des Mémoires sur la vie et la mort du duc de Berry. L'ÉDITION DES ŒUVRES COMPLÈTES (1826-1831) Pendant la même période, Chateaubriand a confié à l'éditeur Ladvocat le soin de publier ses Œuvres complètes, qui paraissent de 1826 à 1831.

L'écrivain y incorpore plusieurs ouvrages inédits.

Les Aventures du dernier Abencérage (1826) sont une transposition poétique et romanesque d'impressions de voyage qui n'avaient pu trouver place dans l'Itinéraire : Chateaubriand conte une pathétique histoire d'héroïsme et d'amour, qui se déroule à Grenade, au début du XVIe siècle.

Les Natchez (1826) sont l'épopée en prose que Chateaubriand a composée jadis pendant l'exil à Londres : les aventures de René, de la jeune Indienne Céluta et du vieux sachem Chactas y sont contées magnifiquement, avec, comme fond de tableau, un soulèvement des Indiens d'Amérique contre leurs conquérants d'Europe.

Le Voyage en Amérique (1827) est le récit que l'explorateur du Nouveau Monde a entrepris, si on l'en croit, dès 1791 : Chateaubriand n'a pu voir tous les pays qu'il décrit, et, comme dans Atala, il utilise des sources livresques; mais il révèle la flore et les couleurs de ces contrées lointaines avec une incomparable richesse verbale.. »

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