100 résultats pour "parlant"
- Un(e) artiste est invité(e) par un animateur de radio ou de télévision pour évoquer sa vie privée. Cet(te) artiste lui écrit une lettre pour expliquer pourquoi il (elle) accepte ou refuse de parler de lui-même (d'elle-même). Vous rédigerez cette lettre ?
- Etes-vous pleinement d'accord avec cette affirmation de Claude Imbert : « Le monde devient plus connu mais moins familier. On y communique de plus en plus mais on y parle de moins en moins. »
- Vous avez décidé d'écrire votre autobiographie et vous parlez de ce projet dans votre journal intime. Vous rédigerez le passage correspondant, dans lequel vous exposerez vos délibérations concernant aussi bien le mode d'écriture que les thèmes et épisode
- La littérature doit-elle servir à l'auteur de parler de soi ou au contraire de s'engager dans des débats collectifs ? Vous répondrez à cette question en un développement composé prenant appui sur les textes du corpus, les textes que vous avez étudiés en classe et vos propres lectures ?
- Commentez : "À moins de rompre en quelque façon le pacte de solidarité qui le lie à l'oeuvre, le critique n'est capable que de paraphrase ou de pastiche (...) Ainsi, malgré notre désir de nous abîmer dans les profondeurs vivantes de l'oeuvre, nous sommes contraints de nous distancer d'elle pour pouvoir en parler."
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On ne doit écrire, on ne doit parler que pour l'instruction. Discutez ce point de vue de La Bruyère ?
Au XVIIe siècle, la manière de s'exprimer, à la cour de Louis XIV par exemple, prend une importance démesurée dans le jeu social : témoin le mouvement des Précieuses, dont s'est moqué Molière. Parallèlement, l'écriture, via les Fables ou les Caractères, illustre un impératif qui lie l'art au savoir : "docere, placere, movere". La Bruyère est en accord avec son temps lorsqu'il définit à l'expression parlée et écrite une vocation définie, qui est l'éducation : cette vocation prend la valeur d'un d...
- Après avoir parlé du théâtre de Samuel Beckett, Gaëtan Picon déclare à propos des pièces d'Ionesco qu'on assiste à notre époque à une mise en question de la convention théâtrale. En vous appuyant sur l'oeuvre d'un des écrivains que l'on a rangés parmi les créateurs d'un anti-théâtre vous montrerez comment elle s'oppose sur le plan des structures dramatiques et sur celui de la conception du comique au théâtre traditionnel ?
- Après avoir écrit : « Au même Baudelaire appartient une autre initiative. Le premier parmi nos poètes, il subit, il invoque, il interroge la Musique... », Paul Valéry affirme : « Ce qui fut baptisé : le Symbolisme, se résume très simplement dans l'intention commune à plusieurs familles de poètes (d'ailleurs ennemies entre elles) de reprendre à la Musique leur bien. » (Variété I, Avant-propos à « La connaissance de la Déesse », pp. 95 et 97. Valéry pense à la phrase où Mallarmé parle d'
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Le Barbier de Séville, acte 13, scène II (Beaumarchais)
Nous nous proposons d'étudier la scène 13 de l'acte II du Barbier de Séville de Beaumarchais. Aidés par Figaro, Rosine et le Comte Almaviva entreprennent de correspondre. Figaro, ayant écouté une conversation entre Bazile et le Docteur Bartholo, apprend que ce dernier désire épouser Rosine dans l'imminence, ayant apprit par Bazile que le Comte Almaviva, qui est un rival plutôt dangereux, se trouve à Séville et use de la ruse pour tenter d'approcher sa pupille dans se faire connaître. Figaro s'...
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Montaigne (1533-1592)
En 1554, il est nommé conseiller à la cour des aides de Périgueux. Trois ans plus tard, il est au parlement de Bordeaux. Il y rencontre Etienne de La Boétie. Seule la mort de ce dernier met fin à leur amitié. En 1561 et 1562, il fait des voyages à la cour, envoyé par le parlement de Bordeaux, en raison des troubles religieux. C'est peu après son retour que meurt La Boétie. En 1565, il se marie à Françoise de La Chassagne. Trois ans plus tard, il hérite, à la mort de son père, des terres et du ti...
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Pensez vous que dans notre monde moderne il y ait encore une place pour la poésie ?
Analyse du sujet et problématisation : Ce sujet met en jeu la place de la poésie dans le monde actuel. Il s'agit de penser ce genre littéraire en relation avec les enjeux qui priment dans la société actuelle. La poésie est un genre littéraire très ancien aux formes variées qui se constitue aussi bien en vers qu'en prose et dans lequel l'importance dominante est accordée à la forme. Le mot poésie vient du grec poiein qui signifie « faire, créer » ; le poète est donc un créateur de mots, un invent...
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Alexandre Vialatte, Dernières nouvelles de l'homme, Julliard, 1978.
L'automne s'obstine au flanc des coteaux. Du maïs, des oiseaux s'envolent. Des feux s'allument dans les jardins. Il en monte de hautes fumées. L'air sent le céleri, les fanes de pommes de terre. La ampagne est calme et muette. On voit au loin, contre le ciel ... Un escalier, çà et là, ne mène à rien. D'une maison basse, il n'est resté que le perron, avec sa rampe en fer forgé. Une haute pour voûtée porte une date inscrite dans la pierre ; elle s'ouvre sur une cour sans murs et tout envahie par l...
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POURQUOI AIMONS-NOUS LA FONTAINE ? Après avoir étudié l'oeuvre de La Fontaine, un critique contemporain conclut : « Il n'y a pas de note humaine qui ne s'y fasse entendre, l'ironie, l'émotion, la pitié, le courage, le goût du plaisir et de la retraite, l'acceptation de la vie et le besoin du rêve. On voudrait faire sentir pourquoi on l'aime ; mais on n'ose forcer la voix quand on parle du plus discret des poètes. » Vous direz si vous retrouvez dans ces quelques lignes l'impression que
POURQUOI AIMONS-NOUS LA FONTAINE? Après avoir étudié l'œuvre de La Fontaine, un critique contemporain conclut : « Il n'y a pas de note humaine qui ne s'y fasse entendre, l'ironie, l'émotion, la pitié, le courage, le goût du plaisir et de la retraite, l'acceptation de la vie et le besoin du rêve. On voudrait faire sentir pourquoi on l'aime ; mais on n'ose forcer la voix quand on parle du plus discret des poètes. » Vous direz si vous retrouvez dans ces quelques lignes l'impression que vous a laiss...
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Laine, la Dentellière
(Aimery de Béligné, étudiant, et Pomme, petite coiffeuse, ont leur premier rendez-vous à la terrasse d'un café.) Quelque chose était en train de se passer. Aimery parlait à Pomme. Il parlait très vite et très petit, comme écrivent certaines personnes, en serrant les mots. Pomme ne disait rien. Une partie d'elle-même écoutait; mais seulement une petite partie. Tout le reste commençait à s'enfoncer dans Veau tiède, presqu'un peu trop, d'une rêverie indéfinie. Quelque chose changeait. Pour le jeune...
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Jean Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du Jardinier (1938)
Jean Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du Jardinier (1938) [Egisthe a épousé la reine Clytemnestre, veuve du roi Agamemnon, et a pris le pouvoir. Redoutant qu'Electre, fille d'Agamemnon et de Clytemnestre, ne se révolte si elle parvenait au pouvoir, il l'a promise au jardinier. Mais un étranger, qui n'est autre qu'Oreste, fils d'Agamemnon et de Clytemnestre et frère d'Electre, fait annuler ce mariage. Le jardiner se retrouve seul, et occupe la scène pendant l'entracte séparant les deux acte...
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Johann Wolfgang Goethe
Johann Wolfgang Goethe Entre toutes les épithètes-clichés qui furent si libéralement octroyées à Goethe, il n'en est peut-être pas qui ait plus efficacement contribué à fausser ses traits que celle "d'olympien". La vérité est que l'impassibilité fut chez lui un masque et la sérénité une conquête. Peu d'hommes eurent plus à lutter contre ces ennemis intérieurs que sont des nerfs vibrants et une sensibilité emportée vers tous les extrêmes. "Ballotté entre le ciel et l'enfer" c'est ainsi qu'aux jo...
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Informations et communication a l'époque moderne
2021-2022 Informations et communications Nous allons voir que le public est devenu inexorablement un interlocuteur indispensable petit à petit au XVIe siècle et au XVIIe siècle. Il a fallu d’abord l’informer ensuite le séduire et aussi le convaincre. Au XVIIIe siècle voit le jour le terme « d’opinion publique », on ne le trouve pas dans l’encyclopédie de Diderot mais on a des termes assez proches : « esprit public », « murmures ». On a, au début du XVIIe siècle, des moyens de communicati...
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L'auteur de la Lettre sur la comédie du Misanthrope écrit: Molière n'a pas voulu faire une comédie pleine d'incidents, mais une pièce seulement où il pût parler contre les moeurs du siècle. En passant en revue les caractères et les portraits tracés dans le Misanthrope, vous direz ce que cette pièce nous apprend sur la société du 17e siècle ?
L'auteur de la Lettre sur la comédie du Misanthrope écrit : « Molière n'a pas voulu faire une comédie pleine d'incidents, mais une pièce seulement où il pût parler contre les mœurs du siècle ». En passant en revue les caractères et les portraits tracés dans le Misanthrope, vous direz ce que cette pièce nous apprend sur la société du 17e siècle. Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux : grande comédie de Molière en cinq actes et en vers (1808 alexandrins) créée le 4 juin 1666 au Théâtre du Palai...
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Le Club de l'Entresol.
Le Club de l'Entresol. Le Club de l'Entresol est un cercle à l'anglaise fondé vers 172o par l'abbé Alary. Les réunions ont lieu chaque samedi dans l'entresol de l'abbé, place Vendôme. Elles se passent à commenter les événements du jour, à entendre des communications sur des problèmes de politique, d'administration, de diplomatie. Elles ne groupent jamais beaucoup plus d'une vingtaine de personnes, des hommes jeunes, qui se connaissent assez pour parler librement sans crainte de se compromettre....
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La Formation de la langue française.
La langue française dérive du latin populaire. Ce langage, déjà très incorrect, s'altéra encore par l'usage. Les Gaulois ne retenaient dans les mots latins que les syllabes accentuées et ne prononçaient que celles-là. Sous l'action des lois phonétiques, ces syllabes même se transformèrent, ce qui acheva de rendre les mots méconnaissables. La confusion fut encore accrue par les invasions barbares, qui introduisirent des termes nouveaux. Ainsi se forma une sorte de patois en perpétuelle évolution,...
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Rabelais fait donner par Gargantua à Pantagruel une éducation encyclopédique : «j'y veux un abîme de science», tandis que Montaigne préfère « une tête bien faite à une tête bien pleine ». Vous apprécierez brièvement les deux systèmes opposés et vous direz ensuite quel vous paraît être l'idéal d'une bonne éducation ?
Rabelais fait donner par Gargantua à Pantagruel une éducation encyclopédique : «J'y veux un abîme de science», tandis que Montaigne préfère « une tête bien faite à une tête bien pleine ». Vous apprécierez brièvement les deux systèmes opposés et vous direz ensuite quel vous paraît être l'idéal d'une bonne éducation. PLAN DÉTAILLÉ Introduction Successivement Rabelais et Montaigne ont exposé un programme d'éducation où se manifeste, avant tout, une réaction contre les méthodes et l'enseigneme...
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La comtesse de Ségur
La comtesse de Ségur La comtesse de Ségur pourrait être une héroïne de roman. L'art d'être grand-mère, elle l'a élevé jusqu'à un genre littéraire qui garde sa fraîcheur et son succès comme au premier jour. Cette grand-mère modèle a été appelée le "Balzac de la jeunesse". Elle a commencé à écrire, pour ses petits-enfants, à l'âge de cinquante-huit ans. La littérature enfantine était alors (1857) d'une platitude extrême. Que l'on juge sur titres : Ernestine ou les charmes de la vertu, Hubert ou le...
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Nicolas Restif de la Bretonne
Nicolas Restif de la Bretonne 1734-1806 Il a eu longtemps très mauvaise presse. "Le Rousseau des halles, le Rousseau du ruisseau". "On se compromettrait en le louant beaucoup", note Tilly. Et pour Brunetière, il est encore "ce pourceau de Restif". Ni le tableau sympathique de mœurs villageoises intitulé la Vie de mon père, ni cette étrange Découverte australe, qui, dès 1781, parle d'aviation de bombardement, ne justifieraient cette répulsion. Mais le Paysan et la Paysanne pervertis, qui ne parvi...
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Marianne Moore
Marianne Moore La personnalité de Marianne Moore et sa carrière constituent un des phénomènes les plus curieux de la littérature américaine actuelle. Voici un poète qui a reçu les prix les plus estimés et les plus honorables, dont l'art pousse le raffinement jusqu'aux recherches extrêmes, qui n'a jamais et d'aucune façon sollicité l'adhésion du “ grand public ”, qui semble, parfois, l'écarter délibérément, et qui, cependant, a acquis une très vaste audience. Tenu pour “ ésotérique ” ou “ hermét...
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Le comique exige, pour produire tout son effet, quelque chose comme une anesthésie momentanée du coeur. Qu'en pensez-vous ?
Introduction « Le comique, a-t-on dit, est vite douloureux lorsqu'il est humain. » En d'autres termes, dès qu'il cesse de s'adresser à l'intelligence pure, dès que pitié, sympathie ou affection entrent en jeu, le rire s'estompe, perd de sa force ou même disparaît. C'est ce que veut dire Bergson par anesthésie du coeur. I. — Demandons tout d'abord à la vie même de nous éclairer cette proposition. Un élève manque une marche et se retrouve assis simplement par terre : ses camarades sourient ; il t...
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Peut-on établir des « familles d'esprit » dans la littérature française ?
Introduction : a et b) Sainte-Beuve, le premier, a parlé de « familles d'esprit » dans la littérature : sa méthode psychologique et un engouement passager pour l'application des méthodes scientifiques lui avaient fait entrevoir un moment la possibilité, pour la critique, de classer les esprits comme un botaniste ses plantes. c) Peut-on, doit-on tenter l'aventure à sa place ? I. — Classification par le tempérament : L'idée peut venir d'abord de grouper les auteurs par leur tempérament, ou par leu...
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Charles de Montesquieu
Charles de Montesquieu Charles-Louis de Secondat naît le 18 janvier 1689 au Château de la Brède, près de Bordeaux. Lors de son baptême, on lui donne un mendiant pour parrain, afin qu'il se rappelle toute sa vie que les pauvres sont ses frères. Il étudie le droit à Bordeaux, puis à Paris et compose à vingt-deux ans un traité aujourd'hui perdu sur la Damnation éternelle des païens. Il y affirme que les philosophes de l'antiquité ne méritèrent pas l'enfer. En 1714, il est nommé conseiller au Parlem...
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Le dialogue vous parait-il plus efficace que l'essai pour convaincre ?
Introduction Un réflexe naturel serait de dévaloriser l'essai, activité solitaire, au profit du dialogue, vu comme un partage spirituel entre deux interlocuteurs. L'expérience de l'activité qu'on appelle couramment « dialogue » amène pourtant l'observateur à réaliser l'inverse : non seulement le discours dialogique peine à se construire en une pensée rigoureuse, mais il est de surcroît un terrain de prédilection pour quiconque cherche à se mettre en valeur, et à imposer la bonne image qu'il a de...
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Le bûcher (Voltaire, Zadig, 1747)
Illustrant parfaitement le genre de l'apologue, le conte philosophique Zadig permet à Voltaire de développer une méditation philosophique et de faire réfléchir le lecteur à travers une fiction « orientale » susceptible de le divertir. Dans ce passage, le sage Zadig, devenu esclave en Arabie d'un marchand nommé Sétoc, parvient à mettre fin à une bien cruelle coutume : le bûcher du veuvage. Ce récit permet à Voltaire de démontrer à quel point certaines traditions sont absurdes et comment le bon se...
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PORTRAIT DU DUC DE BOURGOGNE de SAINT-SIMON
PORTRAIT DU DUC DE BOURGOGNE Il était plutôt petit que grand, le visage long et brun, le haut parfait avec les plus beaux yeux du monde, un regard vif, touchant, frappant, admirable, assez ordinairement doux, toujours perçant, et une physionomie agréable, haute, fine, spirituelle jusqu'à inspirer de l'esprit. Le bas du visage assez pointu, et le nez long, élevé, mais point beau, n'allait pas si bien; des cheveux châtains si crépus et en telle quantité qu'ils bouffaient à l'excès; les lèvres et l...
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MICHEL DE MONTAIGNE (Michel EYQUEM, seigneur de)
MICHEL DE MONTAIGNE (Michel EYQUEM, seigneur de) Le parfait honnête homme Né au château de Montaigne, dans le Périgord, dont il prend le nom lorsqu'il en hérite, il reçoit de son père une instruction humaniste en latin et en grec. A l'image de son père pour qui il a une affection profonde, Montaigne commence à Bordeaux une carrière politique et exerce comme son père la charge de magistrat. C'est dans ce cadre qu'il fait la rencontre d'un autre jeune magistrat, Etienne de La Boétie (1530-1563). L...
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Saint-Simon
Saint-Simon Ce qui rend d'ordinaire les "Mémoires" si ennuyeux, c'est que leurs auteurs attendent un âge avancé Pour les écrire. Après avoir passé leur vie à faire la guerre, l'amour de la politique, quand il ne leur reste plus assez de force ou d'esprit pour briller dans ces occupations, ils rédigent leur apologie et donnent un tour historique à leurs petites haines. Saint-Simon, lui, a sacrifié sa vie à ses Mémoires. Il les a commencés à dix-neuf ans et n'a, pour ainsi dire, travaillé...
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Nathalie SARRAUTE, Le planétarium
« Qui est là? — C'est moi, ton frère, c'est Pierre... » Il entend comme un pépiement, un remue-ménage heureux, un déclic rapide, un bruit de chaîne léger, joyeux, la porte s'ouvre... « Ah, c'est toi... » Il avait oublié ce regard sous les paupières usées, fardées, un bon regard d'où ruisselle une tendre émotion... « C'est toi, Pierre... Mais bien sûr que tu ne me déranges pas... Je suis contente de te voir, tu viens si rarement... Mais fais voir un peu, que je te regarde, que je regarde un peu l...
- Qui parle dans Le Guépard ?
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ARAGON ( Poèmes des années soixante): "Jeunes gens qui parlez tout bas / Quand je passe / Ecoutez s'éloigner mes pas…"
Le texte s'organise autour d'une série d'oppositions. Entre le locuteur et le récepteur, l'incompréhension dresse une barrière. A ce titre, l'étude des pronoms est significative. D'un côté le pronom « vous », « jeunes gens », terme collectif où l'âge apparaît comme le dénominateur commun, de l'autre le « je », moi singulier, qui martèle par trois fois les vers du premier quatrain. On notera, à ce propos, la correspondance de deux sons voisins « jeunes » et « je ». Toutefois (1), la confrontation...
- Molière, Le Malade imaginaire, Acte II, scène 2
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Peut-on dire qu'écrire son autobiographie consiste seulement à aller à la recherche de soi-même ?
Peut-on dire qu'écrire son autobiographie consiste seulement à aller à la recherche de soi-même ? Quel est le but de l'autobiographie ? Est-ce seulement un besoin de se connaître qui a motivé l'oeuvre ? I- L'autobiographie, une oeuvre sur soi. A- Le genre de l'autobiographie Auto (moi)-bio (vie)- graphie (écrire) : écrire ma vie. Un auteur décide de raconter sa vie, de se raconter. Philippe Lejeune : « récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu'elle me...
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Dans son roman, Les Belles Images, Simone de Beauvoir oppose deux personnes, parlant de leur métier d'architecte : « Vergne a des idées formidables... c'est passionnant de travailler avec lui : tout l'atelier vit dans l'enthousiasme; on n'exécute pas, on crée. - Je préfère tout de même être chez Monnod, dit Dufrêne. On ne crée pas, on exécute. Seulement, on gagne bien davantage. » Après avoir précise la nature du problème posé, vous exposerez les réflexions qu'il vous suggère, en vents
Dans son roman, Les Belles Images, Simone de Beauvoir oppose deux personnes, parlant de leur métier d'architecte : « Vergne a des idées formidables... c'est passionnant de travailler avec lui : tout l'atelier vit dans l'enthousiasme; on n'exécute pas, on crée. - Je préfère tout de même être chez Monnod, dit Dufrêne. On ne crée pas, on exécute. Seulement, on gagne bien davantage. » Après avoir précise' la nature du problème posé, vous exposerez les réflexions qu'il vous suggère, en vents appuyant...
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Vous supposerez qu'après la mort de Pascal, un janséniste, son ami, consigne dans ses Mémoires les impressions qu'il éprouve et les souvenirs qu'il tient à fixer. Il rappelle d'abord les services que Pascal a rendus à la cause de Port-Royal; il caractérise l'ardeur avec laquelle Pascal a cherché la vérité dans ses « conversions » ; il parle du livre ébauché par Pascal en vue d'ébranler les indifférents et de les ramener à Jésus. Enfin, il cite quelques-unes des Pensées, pour en montrer
Vous supposerez qu'après la mort de Pascal, un janséniste, son ami, consigne dans ses Mémoires les impressions qu'il éprouve et les souvenirs qu'il tient à fixer. Il rappelle d'abord les services que Pascal a rendus à la cause de Port-Royal; il caractérise l'ardeur avec laquelle Pascal a cherché la vérité dans ses « conversions » ; il parle du livre ébauché par Pascal en vue d'ébranler les indifférents et de les ramener à Jésus. Enfin, il cite quelques-unes des Pensées, pour en montrer toute la...
- Molière, l'Avare, Acte I, scène 3
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Les classiques sont-ils impersonnels ?
Introduction : a) Les romantiques ont reproché aux classiques leur impersonnalité. b) Selon Hugo il faut écrire « non pas avec ce qui a été écrit, mais avec son âme et son coeur ». c) Cette accusation est-elle fondée ? I. — L'Impersonnalité des classiques : 1°) Le choix des sujets : Pascal disait « Le moi est haïssable », et accusait Montaigne de n'avoir parlé que de lui : « Le sot projet qu'il a eu de se peindre ». De fait, les classiques choisissaient leurs sujets dans l'antiquité et leurs oeu...
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Thierry Maulnier écrit dans son Racine (p. 70, Gallimard, édit.) : « Montrer sur la scène des monstres ou des meurtres, montrer du sang, montrer de brillants costumes ou des foules ou des batailles, tout cela est bon pour des primitifs, des romantiques ou des enfants. La grandeur et la gloire de l'homme sont d'avoir cessé de montrer parce qu'il a appris à dire. L'art le plus affiné et le plus complexe est nécessairement l'art où le langage - honneur des hommes, dit le poète - a la plac
Introduction. Le théâtre a toujours exercé sur les intellectuels un curieux mélange d'attrait et de répulsion. Art du spectacle, parlant aux sens plus qu'à l'esprit, ne connaissant de vrai succès que sous la forme populaire, il relève souvent, aux yeux des gens cultivés, des accusations portées contre l'imagerie facile, la « montre », la parade pour badauds. Cicéron se détournait déjà du déploiement de statues et de tapisseries du théâtre ancien. On connaît de nos jours le mépris témoigné par bi...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Dieu
- Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions. Autoportrait
- La Bruyère, Caractères, Des biens de fortune
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Stendhal, Le Rouge et le Noir, Partie I.
Stendhal, Le Rouge et le Noir, partie I, chapitre 6, « L’ennui ». Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d'entrée la figure d'un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette. Le teint de ce pe...
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Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La mort du loup
Alfred de VIGNY, Les Destinées, « La mort du loup ». I 1. Les nuages couraient sur la lune enflammée 2. Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée, 3. Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon. 4. Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon, 5. Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes, 6. Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes, 7. Nous avons aperçu les grands ongles marqués 8. Par les loups voyageurs que nous avions traqués. 9. Nous avons écouté, retenant notre hal...
- Marivaux, La Vie de Marianne. PREMIERE PARTIE
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- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A celle qui est restée en France
- Voltaire, L'Ingénu, chapitre 9.