88 résultats pour "dix+sept"
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L'art et la doctrine de BOSSUET
BOSSUET (1627-1704) JACQUES-BÉNIGNE BOSSUET est né à Dijon, d'une famille de magistrats. Élève des jésuites, il se montre particulièrement studieux. A dix ans, il reçoit la tonsure. Il est formé à la rigueur doctrinale par son maître du collège de Navarre, Nicolas Cornet, grand adversaire du jansénisme, et à l'esprit de charité par Vincent de Paul, qui dirige sa retraite de prêtrise. Ordonné prêtre en 1652, il choisit de résider à Metz, où il avait déjà passé une partie de son enfance. Il s'y em...
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Voltaire et Les Lettres Anglaises
LA NAISSANCE DU PHILOSOPHE : LES LETTRES ANGLAISES (1734) Les Lettres philosophiques, ou Lettres anglaises, sont au nombre de vingt-cinq. Les sept premières concernent la religion; les trois suivantes, la vie politique et sociale; les lettres onze à dix-sept, la science et la philosophie; les lettres dix-huit à vingt-quatre, la littérature; la vingt-cinquième enfin contient des remarques sur les Pensées de Pascal. Une oeuvre de vulgarisation. Voltaire fait apparaître l'Angleterre comme le p...
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MARGUERITE DE NAVARRE
MARGUERITE DE NAVARRE (1492-1549) MARGUERITE D'ANGOULÊME, plus tard duchesse d'Alençon, puis reine de Navarre est la soeur aînée de François Ier. Elle passa son enfance et sa jeunesse dans des cours provinciales (Cognac, Amboise), où son esprit s'ouvrit à la poésie, à l'humanisme, aux influences italiennes. On lui fit épouser à dix-sept ans le duc d'Alençon. En 1515, son frère devint roi. Elle vécut désormais à la cour. Elle y fut la protectrice des lettres. Favorable aux idées religieuses nouve...
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Eugène Sue
Eugène Sue 1804-1859 Des romans maritimes (Kernock le pirate, Plick et Plock, la Coucaratcha, la Vigie de Koat-Ven, etc.) inaugurèrent une production immodérée de près de deux cents volumes : Mathilde ou Mémoires d'une jeune femme, les Mystères de Paris, en dix volumes le Juif errant, en dix volumes ; les Sept Péchés capitaux, en seize volumes ; les Mystères du peuple, en seize volumes, etc. Les Mystères de Paris ont perdu de l'intérêt de scandale qui fit leur popularité, mais ils demeurent un d...
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LE GÉNIE DE VOLTAIRE
Nous possédons plus de dix mille lettres de Voltaire, adressées à plus de sept cents correspondants et échelonnées sur soixante-sept années, de 1711 à 1778. Ces lettres, qui éclairent le siècle, font aussi vivre l'homme; elles nous permettent de fixer les aspects principaux de son caractère, de son coeur, de son esprit. LES FAIBLESSES DU CARACTÈRE. Voltaire avait bien des défauts, que ses lettres révèlent au grand jour. Il est frivole : il recherche avec avidité le luxe et les plaisirs. Il est â...
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Marquise de Sévigné
Marquise de Sévigné D'où vient cette étonnante popularité, chez nous, de la Divine Marquise ? Elle fait partie de la si petite minorité des écrivains qui, célèbres de leur temps, ne connurent jamais l'oubli ni l'injuste décri de la postérité. Ainsi que V illon, elle ne cessa jamais d'être lue. Ses détracteurs mêmes qui n'en a, dans le monde des lettres ? lui rendent hommage. Duhamel, sous le couvert de Salavin, raconte comment un professeur de littérature haïssait Mme de Sévigné qu'il appelait :...
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Rondeau : Dans dix ans d'ici seulement
- Victor SEGALEN (1878-1919) (Recueil : Stèles) - Aux dix mille années
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Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - Roman
Essai d'introduction Image rêveuse de l'adolescence, Roman fut peut-être en son temps, et est longtemps resté, une image de liberté : à l'adolescent penché sur ses livres, à l'image de l'écolier qui attendait pour connaître la « vraie vie », il substituait un adolescent sollicité par les premiers désirs sensuels; le texte assumait cette sensualité au lieu de la censurer. Mais Roman prend-il au sérieux cette image qu'il donne, ou la tourne-t-il en dérision, en se moquant de la naïveté et, finalem...
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Les sept vieillards
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Héloïse
Héloïse 1101-1164 "Dieu m'est témoin que si Auguste, le maître du monde, m'avait jugée digne de l'honneur du mariage... il m'eût semblé plus précieux et plus honorable d'être appelée ta courtisane que son impératrice." La femme qui pouvait écrire ainsi mérite certainement de compter parmi les grandes amoureuses. Mais, bien que son amour passionné pour Abélard ait dominé toute sa vie, Héloïse fut vénérée de son temps, et mérite qu'on se souvienne d'elle, pour bien d'autres raisons. Née en 1101, e...
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ALFRED DE MUSSET: vie et théâtre
MUSSET (1810-1857) Jeune bourgeois pénétré de culture classique, ALFRED DE MUSSET se voit, dès l'âge de dix-sept ans, introduit au Cénacle. Il est élégant, intelligent et désinvolte. Il n'aime que les plaisirs légers, la fréquentation du monde, la poésie. A vingt ans, ses Contes d'Espagne et d'Italie le rendent célèbre. Mais trop indépendant pour se plier aux dogmes de l'école romantique, il abandonne ses amis et poursuit seul sa carrière d'écrivain. En 1833, il se lie avec George Sand. Ils part...
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THEATRE & CINEMA: Maria Malibran (1808 - 1836)
Maria Malibran (1808 - 1836) Celle qu'on appela La Malibran, cantatrice d'origine espagnole, n'eut qu'une seule passion, le chant, et qu'un seul professeur, son père. C'est lui qui la fit débuter au pied levé, pour remplacer une interprète défaillante. Elle avait dix-sept ans et n'eut que six jours pour apprendre son rôle, le premier de sa carrière brève mais prodigieuse. Des débuts brillants. Née à Paris, Maria de la Felicidad Garcia grandit dans un milieu qui avait le culte de l'opéra. Son pèr...
- Victor Hugo, Les Misérables, 1862.
- Victor Hugo, Les Misérables, 1862.
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Gerard Manley Hopkins
Gerard Manley Hopkins Gerard Manley Hopkins rima dès l'école et se mit sérieusement à la composition poétique pendant ses années d'Oxford (1863-1867). Il passa de l'Anglicanisme à l'Église romaine, après avoir consulté le vieux Newman et, l'Université terminée, il enseigna pendant deux ans chez les Oratoriens de Birmingham, après quoi il jeta tous ses poèmes au panier et joignit la Compagnie de Jésus (1868). Absorbé par sa vocation, il n'écrivit plus pendant sept ans, ce qui ne l'empêcha pas de...
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Robert Musil
Robert Musil Quand le romancier autrichien Robert Musil mourut en exil à Genève, âgé de soixante-deux ans (on était en 1942), l'événement ne fit guère de bruit dans un monde où son nom était oublié ou inconnu, ses oeuvres presque introuvables. Peu auparavant, il avait écrit non sans amertume à l'un de ses rares amis d'exil, le pasteur zurichois Robert Lejeune : "Devoir attendre sa mort pour pouvoir vivre, quel tour de force ontologique !" Quelques années plus tard, un grand article du Times ina...
- Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Les quatrains valaisans) - Avant que vous comptiez dix
- Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - Les poètes de sept ans
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Charles Baudelaire
Charles Baudelaire L'illustre beau-fils du général Aupick le mot est d'Alphonse Allais et l'on admire à quelle profondeur divinatoire atteint parfois le génie de la calembredaine, s'il est bien vrai qu'en convolant avec le général après vingt mois de veuvage la mère du poète fit à un enfant de sept ans une blessure dont littéralement il fut marqué pour la vie l'illustre beau-fils, donc, du général Aupick, lequel alors n'était que commandant, naquit à Paris le 9 avril 1821. Son père, JosephFranç...
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Jean-François Regnard
Jean-François Regnard 1655-1709 Excellentes études. A dix-sept ans commence à voyager : Constantinople, Italie, Algérie, Hollande, Suède, Laponie, etc. Puis l'existence d'un "épicurien aimable". Il meurt d'indigestion. D'une œuvre très variée où la Provençale, court roman où il raconte sa captivité d'Alger, et le Voyage en Laponie méritent une place à part, on ne peut retenir ici que les meilleures pièces : Attendez-moi sous l'orme et la Sérénade, en prose ; le Bal, en vers ; le Joueur (1700) ;...
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Elisa Schlesinger
Elisa Schlesinger 1810-1888 "Maria" dans les Mémoires d'un fou, "Emilie Renaud" dans la première Education sentimentale, "Mme Arnoux" enfin dans la seconde Education, on peut dire que Elisa Schlesinger n'a cessé d'occuper le cœur et l'esprit de Flaubert, du jour où, la rencontrant à Trouville (elle a trente ans, lui dix-sept), il demeura "immobile de stupeur". Ils s'aimèrent sans jamais être amants, et c'est une assez pathétique histoire que celle de cette femme douce et énergique, vouée à une l...
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Mathilde Verlaine
Mathilde Verlaine 1853-1914 Mathilde Mauté de Fleurville avait dix-sept ans quand elle épousa Verlaine. Fut-il dès le début ivrogne et brutal ? Et, s'il a voulu le faire croire (dans ses Confessions), n'est-ce pas pour se créer un alibi — ou en procurer un à Rimbaud ? Car Madame Verlaine est formelle : c'est après l'arrivée de l'Ange androgyne que les scènes ont commencé. Il y en eut d'atroces, comme celle de leur bébé pris par le pied et lancé contre le mur (ce fils de Verlaine devait finir poi...
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Comtesse Mathieu de Noailles
Comtesse Mathieu de Noailles 1876-1933 Née princesse Anna Elisabeth de Bancovan, de père roumain et de mère grecque elle a tenu une place exceptionnelle dans la vie littéraire et même, par ses affinités "de gauche", dans la vie politique française pendant un quart de siècle. Un référendum du journal Eve la proclama en 1924 "princesse des Lettres" (par deux mille trois cent quatre-vingt-dix-sept voix contre deux mille trois cent soixante-trois à Colette). L'Académie de langue et littérature franç...
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FROMENTIN: sa vie et son oeuvre.
FROMENTIN: sa vie et son oeuvre. La vie d'EUGÈNE FROMENTIN fut discrète comme son caractère, comme la bourgeoisie rochelaise à laquelle il appartenait. On connaît cependant l'essentiel de l'épisode sentimental qui est à l'origine de Dominique. Dans sa première adolescence, il aima une jeune créole de dix-sept ans, Léocadie Chessé. Elle le considérait encore comme un enfant. Il fut le témoin désolé de ses fiançailles, puis de son mariage. Il la revit ensuite chaque été à La Rochelle, et leurs rel...
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Le temps déborde - Paul Eluard
Le temps déborde - Paul Eluard En 1946, Paul Eluard perdait sa femme Nusch, après dix-sept ans de vie commune dans le bonheur : c'est ce souvenir qui a inspiré au poète ce poème. J'ai pris de toi tout le souci tout le tourment Que l'on peut prendre à travers tout à travers rien Aurais-je pu ne pas t'aimer Ô toi rien que la gentillesse Comme une pêche après une autre pêche Aussi fondantes que l'été Tout le souci tout le tourment De vivre encore et d'être absent D'écrire ce poème Au lieu du poème...
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Honoré de Balzac
Honoré de Balzac Honoré de Balzac naquit à Tours dans une famille de souche paysanne et étudia à Vendôme au collège des Oratoriens, avant que sa famille monte à Paris dans le sillage de la chute de Napoléon. Déterminé à entreprendre une carrière littéraire, il tâtonna durant deux ans, expérimentant divers genres qui tous se révélèrent purement alimentaires, puis abandonna pour un temps l'écriture et monta une maison d'édition. En 1828, au bord de la faillite, Balzac retourna à son labeur d'écri...
- Rousseau, les Rêveries du promeneur solitaire. Dixième Promenade
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Euripide
Euripide Des trois grands poètes qui, dans la Grèce du Ve siècle avant JC, ont fait de la tragédie un genre athénien, Euripide est le plus jeune ; c'est aussi, au jugement d'Aristote, le plus tragique. Son génie n'a cependant pas reçu pleine justice de s e s contemporains, qui lui accordèrent cinq fois seulement le premier prix au cours de sa longue carrière. Ce n'est qu'après sa mort que ses oeuvres devinrent vraiment populaires. A l'époque alexandrine encore, alors qu'Eschyle et Sophocle étai...
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L'oeuvre littéraire de DIDEROT
DIDEROT (1713-1784) DENIS DIDEROT est le fils d'un coutelier de Langres, artisan aisé, qui lui fait faire de bonnes études d'abord à Langres, puis à Paris. On le destine à la prêtrise. Mais la vocation lui fait défaut et, comme il ne se décide pas à choisir un autre état, son père lui coupe les vivres. Le jeune homme vit des leçons qu'il donne, des sermons qu'il compose, besogneux et bohème comme son « neveu de Rameau », et il met le comble au mécontentement des siens en épousant une lingère. E...
- Voltaire, L'Éducation d'une fille
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Montesquieu, Lettres persanes, lettre XXIV - Nous sommes à Paris depuis un mois...
Montesquieu, Lettres persanes, lettre XXIV – « Nous sommes à Paris depuis un mois… » RICA A IBBEN A Smyrne. Nous sommes à Paris depuis un mois, et nous avons toujours été dans un mouvement continuel. Il faut bien des affaires avant qu'on soit logé, qu'on ait trouvé les gens à qui on est adressé, et qu'on se soit pourvu des choses nécessaires, qui manquent toutes à la fois. Paris est aussi grand qu'Ispahan: les maisons y sont si hautes, qu'on jugerait qu'elles ne sont habitées que par des astrolo...
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Emile Zola
Emile Zola Le père de Zola était un ingénieur italien. Après avoir été officier d'artillerie, il devint ingénieur civil et se fixa à Marseille après avoir parcouru la plupart des pays d'Europe. Il avait quarante ans quand il conçut le projet d'un canal qui ravitaillerait Aix-en-Provence en eau potable. C'est durant ces travaux que mourut François Zola, le 27 mars 1847. Il laissait un fils unique et une femme âgée de vingt-cinq ans. Emile Zola a sept ans à la mort de son père. Cinq ans plus tard...
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes antiques) - Niobé
- Voltaire, Lettre d'un Turc sur les fakirs et sur son ami Babarec
- François Rabelais, Pantagruel (chapitre XXVI)
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Alberto Moravia
Alberto Moravia Voila à n'en pas douter, le narrateur qui, Pavese disparu, Vittorini muré dans son silence, domine le lot désormais maigriot des écrivains italiens de sa levée, la génération des soixante, aujourd'hui, par droit d'aînesse, au pinacle, mais déjà talonnée par la classe 40, des Cassola et des Bassani. A cet Alberto Pincherle, dit Moravia, et né à Rome, qui, si j'en crois les photographes, arbore à présent une tête bourrue de colonel des carabiniers, le cheveu chenu sur un crâne dol...
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Carlo Goldoni
Carlo Goldoni Il suffit de jeter un coup d'oeil sur la vie longue et singulière de Goldoni pour découvrir aussitôt que ce "génie" du théâtre italien est de dimensions fort réduites. Certes, il n'a pas donné moins de deux cents pièces dont certaines sont de petits chefs-d'oeuvre, mais il n'est ni ce Shakespeare ni ce Molière à qui des pédants mâtinés de chauvins ont inventé de le comparer, et il a suffi des attaques du comte Carlo Gozzi pour arrêter net son abondante production. Lassé, écoeuré, G...
- BALZAC - Le Père Goriot, discours de Vautrin à Rastignac
- BALZAC - Le Père Goriot (1834) (L'initiateur face à l'arriviste : Vautrin et Rastignac)
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- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - La vision de Dante
- Nicolas GILBERT (1750-1780) - Le dix-huitième siècle
- Sophie Calle (1953), "Le Portrait", Des histoires vraies + dix (2002)
- Paul ELUARD, Sept poèmes d'amour en guerre, Au rendez-vous allemand, 1943.
- Olivier de MAGNY (1530-1561) (Recueil : Dix-neuf sonnets inédits) - Au Roi
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Karen Blixen
Karen Blixen Karen Christentze Dinesen naît le 17 avril 1885 à Rungstedlund, dans le Seeland, au Danemark, dans une famille de l'aristocratie danoise, riche et cultivée. La disparition de son père, qui se suicide en 1895, marquera profondément Karen Dinesen. Douée pour les langues et les matières artistiques, elle écrit des poèmes et des contes, et à partir de 1903 suit les cours de l'Académie des Beaux-Arts de Copenhague. Celle que sa famille surnommait "Tanne", fait ses débuts en tant qu'écriv...
- Olivier de MAGNY (1530-1561) (Recueil : Dix-neuf sonnets inédits) - Gordes, que ferons-nous ? Aurons-nous point la paix ?
- Robert Wace
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- Fernando Pessõa
- Colette : La Naissance du jour (1928)