1716 résultats pour "s+ecoute"
-
« qu'est-ce que l'acanthe grecque ? Un artichaut stylisé. Stylisé, c'est-à-dire humanisé : tel que l'homme l'eût fait s'il eût été Dieu. l'homme sait que le monde n'est pas à l'échelle humaine ; et il voudrait qu'il le lût. Et lorsqu'il le reconstruit, c'est à cette échelle qu'il le reconstruit... Dans ce qu'il a d'essentiel, notre art est une humanisation du monde. » c'est ainsi qu'André Malraux, dans Les Noyers de l'Altenburg, lait parler, au colloque international de l'Altenburg, le
S~jets traités « Qu'est-tc que l'acant he gn:cque '? 11 artichaut stylisé. Stylisé, c'est-à-dire humanisé : tel CJUC l'homme l'eîll htit s'il etît été Dieu. L'homme sait que le monde n'est pas à l'échelle humaine ; et il Yondrait qu'il le fîu. Et lorsqu'il le n:construit. c'est à celle échelle qu'il le reconMruit... Dans ce qu'il a d'essentiel. notre art est une humanisation du monde. >> C'est aitL~i qu'Amlré MalratLx, dan Les },~l'I'I "S de I'Ailmburg, fait parler, a11 colloque intematicmal...
- Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Elle s'avance, comme je viens
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Qui niera, Gillebert, s'il ne veut résister
- Jean de SPONDE (1557-1595) - Voulez-vous voir ce traict qui si roide s'eslance
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - La vie aux champs
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Noces du samedi ! noces où l'on s'amuse
- La Fontaine, Fables, livre VII, 4 « Le Rat qui s'est retiré du monde ».
- Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - Dolorida
-
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Cléonice) - Le tens leger s'enfuit sans m'en apercevoir
-
Chateaubriand (Mémoires d'outre-tombe, première partie, livre troisième, I.)
En 1817, Chateaubriand connaît une période de déboires politiques et de gêne. Un soir d'été, au cours d'une promenade à la campagne, il est brusquement envahi par le souvenir de sa jeunesse, qui le ramènera à la rédaction des Mémoires d'outre-tombe interrompue depuis trois ans. Je fus tiré de mes réflexions par le gazouillement d'une grive perchée sur la plus haute branche d'un bouleau. A l'instant, ce son magique fit reparaître à mes yeux le domaine paternel. J'oubliais les catastrophes dont je...
- Victor de LAPRADE (1812-1883) (Recueil : Symphonies et poèmes) - La mort d'un chêne
- Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - Si ma raison en moy s'est peu remettre
- Colette : «Rêverie de nouvel an», Les Vrilles de la vigne, 1908.
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours de Diane) - S'il est vrai que le ciel ait sa course éternelle
- Catherine de BOURBON (1558-1604) - Stances de Madame, soeur du Roi
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Le vieillard chaque jour dans plus d'ombre s'éveille
-
- Jean de LA GESSEE (1551-1596) (Recueil : La Marguerite) - Le feu brusque, et leger, aus Astres s'achemine
-
Vous imaginerez un dialogue humoristique entre deux personnages qui s'opposent sur la conception du bonheur ?
Analyse du sujet et règles générales et formelles qu'il implique Ce sujet invite à élaborer un dialogue argumentatif, c'est-à-dire qu'il faut mettre en présence, à travers deux interlocuteurs, deux thèses qui s'opposent. Il va donc falloir procéder en deux temps: identifier dans un premier temps les deux thèses en développant l'argumentation, puis, ensuite, se plier aux exigences du dialogue. La discussion doit progresser de manière cohérente, tenir compte des avis opposés, les rapprocher. Il co...
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Cheval s'étant voulu venger du Cerf
-
Polybe
Polybe 201-120 av. J.-C. Polybe est le véridique témoin de la conquête du monde par les armes de Rome. Sa vie et son oeuvre sont révélatrices des sentiments réciproques des Grecs et des Romains lorsque ces deux peuples s'affrontèrent, et surtout lorsque les meilleurs des deux camps, apprenant à se connaître, apprirent aussi à s'estimer, à se respecter et parfois à s'aimer. L'admiration des Romains pour la culture, la science et la littérature helléniques est bien connue, et nul n'ignore que "la...
-
Commentez et discutez cette analyse du genre autobiographique : « L'autobiographie, qui est à la fois témoignage, plaidoyer, justification et réquisitoire, s'inscrit par là dans le judiciaire, auquel elle emprunte sa mise en scène, ses rôles et les modalités de son énonciation. Le judiciaire et le théâtral ont partie liée ici, tant le théâtre est le lieu privilégié du procès, comme dans la tragédie grecque, tant le tribunal ressemble à un théâtre. » (G. Mathieu-Castellani, La Scène jud
I, L'Autobiographie comme acte judiciaire _L'autobiographie est investie d'une fonction narrative originale : elle est étymologiquement « écriture de sa propre vie », narration de soi. L'intérêt le plus évident qu'il puisse y avoir à publier le récit de son existence est de la faire connaître, ou bien si l'auteur est déjà célèbre, de l'éclairer sous un jour nouveau, mais en tout cas d'en faire reconnaître une valeur jusqu'alors passée sous silence. Ainsi, Pierre Abélard rédige L'Histoire de mes...
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - L'Alouette et ses Petits avec le Maître d'un champ
-
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Corbeau et le Renard
Jean de La Fontaine, Les Fables, « Le Corbeau et le Renard ». 1. Maître Corbeau, sur un arbre perché, 2. Tenait en son bec un fromage. 3. Maître Renard, par l'odeur alléché, 4. Lui tint à peu près ce langage : 5. « Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau. 6. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! 7. Sans mentir, si votre ramage 8. Se rapporte à votre plumage, 9. Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois ». 10. A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ; 11. Et pour montrer sa...
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - Ballade à la lune
-
- Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Stances) - Mais quoi ! déjà les Cieux s'accordent à pleurer
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Bacchante
- « Le théâtre peut apparaître comme un genre littéraire inférieur, un genre mineur. Il fait toujours un peu gros. C'est un art à effets sans doutes. On a l'impression que les choses s'y alourdissent. Les nuances des textes de littérature l'éclipsent. Un théâtre de subtilité littéraire s'épuise vite. » Commentez cette citation de Ionesco.
- Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : La comédie de la mort) - La spirale sans fin dans le vide s'enfonce
-
Expliquez et discutez cette opinion de Pierre Loti en s'appuyant sur des exemples précis: Les vrais poètes, dans le sens le plus libre et le plus général du mot, naissent avec deux ou trois chansons qu'il leur faut à tout prix chanter, mais qui sont toujours les mêmes: qu'importe, du reste, s'ils les chantent chaque fois avec tout leur coeur ?
Expliquer et discuter cette opinion de Pierre Loti en s'appuyant sur des exemples précis : « Les vrais poètes, dans le sens le plus libre et le plus général du mot, naissent avec deux ou trois chansons qu'il leur faut à tout prix chanter, mais qui sont toujours les mêmes : qu'importe, du reste, s'ils les chantent chaque fois avec tout leur coeur!... » (Baccalauréat.) REMARQUES POUR UN PLAN 1. Le texte de Loti est difficile à orienter parce que, tout en étant extrêmement naïf, il touche un des pr...
- « Un des lieux communs qu'on rabâche dans certains milieux, c'est que désormais la littérature n'aura plus à jouer qu'un rôle secondaire ; l'avenir est au cinéma, à la télé : à l'image. Je n'en crois rien. L'image sur le moment nous envoûte ; mais ensuite elle pâlit et s'atrophie. Les mots ont un immense privilège : on les emporte avec soi. » Que pensez-vous de cette affirmation de Simone de Beauvoir ?
- José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - Pan
-
Un critique écrit : « Ne confondons pas versification et poésie. Le versificateur n'est qu'un technicien ; la qualité d'un poète au contraire réside dans la puissance de suggestion qu'il emprunte aux sonorités, aux rythmes, aux images en accord étroit avec le sentiment. » En illustrant votre exposé d'exemples précis, vous commenterez ce jugement. ?
INTRODUCTION En tête de son Traité de versification française, Quicherat donne cette définition : « La poésie est l'art d'écrire en vers. » C'est là sans doute envisager le problème sous son aspect le plus extérieur. Le talent d'un poète ne se réduit pas à l'application stricte de certaines règles relatives à l'assemblage des syllabes et à la répartition des accents rythmiques. Mais il doit, du moins, posséder la parfaite maîtrise de cette technique et se révéler capable d'en utiliser toutes les...
-
- Dans son Discours de Suède, Albert Camus affirme que la noblesse de son métier s'enracinera toujours dans deux engagements difficiles à maintenir : le refus de mentir sur ce que l'on sait et la résistance à l'oppression". Vous expliquerez et justifierez d'abord ce point de vue en vous appuyant sur son oeuvre La Peste. Dans une deuxième partie vous envisagerez les objections que l'on peut faire à A. Camus en vous appuyant aussi sur la peste et d'autres oeuvres.
- Émile Zola, L'Assommoir, chapitre XII.
-
On a pu dire que le théâtre était parmi les genres littéraires le plus conventionnel. Quelles sont ces conventions et pourquoi le spectateur s'y plie-t-il volontiers et accepte-t-il sur scène les fantaisies les plus débridées qu'il refuserait dans la vie réelle ?
Analyse du sujet et problématisation Ce sujet invite à une double réflexion : d'une part il implique que l'on définisse en quoi le théâtre est un genre « conventionnel » et d'autre part, il appelle à expliquer la soumission du spectateur à ces conventions et à leurs conséquences ( parfois le spectateur assiste à des scènes qu'il condamnerait dans la vie réelle). Le terme « conventionnel » est ici ambigu : il présente le théâtre comme un genre littéraire fondé sur des conventions mais cet adjecti...
-
Molière fait dire à Dorante dans la Critique de l'École des femmes : « C'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. » Commenter cette formule en montrant de quelle manière Molière fait rire les honnêtes gens. ?
PLAN DÉTAILLÉ A l'époque où, dans la Critique de l'École des femmes, il tait exposer sur la scène par un de ses personnages, Dorante, sa conception de la comédie, Molière se trouve à une étape essentielle de sa carrière. C'est la première fois qu'avec L'École des femmes il vient de réaliser pleinement sa conception de la haute comédie qui s'attache à peindre les ridicules humains. Il ne délaisse pas d'ailleurs pour autant les procédés plus grossiers du comique traditionnel, mais il les fait larg...
-
Francisque Sarcey affirmait: Je suis convaincu qu'un drame excellent doit se pouvoir jouer dans une grange et y réussir, tout aussi bien que sur une grande scène, où s'ajoute pourtant au mérite de l'oeuvre, la séduction du décor et du costume. Expliquez et discutez ?
1. Le sujet se rapproche des deux précédents en ce sens qu'il nous invite à réfléchir sur l'essence du spectacle théâtral : cette essence est-elle dans le spectacle (« séduction du décor et du costume ») ou dans ce que Sarcey appelle d'un mot assez vague « le mérite de l'œuvre »? 2. Mais il est beaucoup plus large, puisque Sarcey oppose à une décoration tout extérieure le mérite intrinsèque d'une pièce : la psychologie, l'intrigue et peut-être même le jeu des acteurs, la mise en scène, en exclua...
- Tristan CORBIERE (1845-1875) (Recueil : Les Amours jaunes) - Paris nocturne
-
Discutez de propos de Barthes : « De toutes les lectures, la lecture tragique est la plus perverse : je prends plaisir à m'entendre raconter une histoire dont je connais la fin. » ?
Barthes opère un rapprochement entre deux sujets : d'une part, le tragique et la tragédie : c'est le propre de la pièce tragique que de raconter une histoire dont on connaît la fin puisqu'elle s'appuie souvent sur un mythe connu (on a ainsi plusieurs Antigone, plusieurs Electre…). D'autre part, la lecture, qui a priori est justement l'inverse de ce que suppose la tragédie : en effet une tragédie appartient au genre du théâtre et se regarde en communauté ; tandis que la lecture concerne tous les...
-
Federico Garciá Lorca
Federico Garciá Lorca L'enfance d'un poète n'influe pas toujours d'une manière évidente sur son destin d'artiste, mais dans le cas de Graciá Lorca nous pouvons l'affirmer sans le moindre doute. Né à Fuente Vaqueros, un petit village de la véga de Grenade, et fils d'un paysan riche et entreprenant, Federico vécut à l a campagne jusqu'à l'âge de huit ans, et par la suite y revint chaque été jusqu'à l'année m ê m e d e sa mort. Cette enfance en contact direct avec la nature et avec l'élément humai...
-
-
L'ESTHÉTIQUE DE MALLARMÉ
STÉPHANE MALLARMÉ Il y a peu d'événements dans la vie d'ÉTIENNE (dit STÉPHANE) MALLARMÉ. Professeur d'anglais à Tournon, Besançon puis Avignon, il s'y sentait en exil. De retour à Paris en 1871, il enseigna dans plusieurs lycées, sans jamais s'intéresser à un métier auquel il reprochait d'interrompre quotidiennement sa « noble faculté poétique ». Il n'était célèbre que parmi les écrivains d'avant-garde, quand le roman de Huysmans, A rebours, révéla son nom au grand public. Dans son modeste appar...
-
Jean de La Fontaine
Jean de La Fontaine Il ne semble pas que les temps soient à La Fontaine. Nous avons besoin de héros et de prophètes. Suivre son humeur, être libre, n'être que soi, mais l'être en pur artiste : voilà l'auteur des Fables. Il n'est qu'un promeneur ; tout le tente et l'amuse ; s'il enseigne (pourquoi pas ?), il s'amuse encore. Il n'est pas sérieux. Il n'a rien d'actuel. Non, La Fontaine n'est pas un héros, ni dans la vie, ni dans les Lettres. De tous nos grands écrivains, le plus discret, le plus "...
- Nicolas-Germain LÉONARD (1744-1793) - L'orage
-
Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui e
« Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujo...
- Stendhal : Faire du théâtre, c'est se mettre à l'écoute du monde et s'en faire la caisse de résonance. Qu'en pensez-vous ?
-
Victor Hugo, les Travailleurs de la mer, IIe partie, livre IV, chapitre 2.
[Introduction] D'aucuns se sont souvent intéressés aux frères ennemis (Caïn et Abel, Etéocle et Polynice), aux jumeaux (Les Météores de Michel Tournier), au bâtard face aux fils légitimes (Les Frères Karamazov de Dostoïevski). Zola cherche plutôt à montrer les orientations très différentes prises par des enfants issus du même lit : Etienne Lantier incarne l'idéal révolutionnaire (Germinal), Jacques Lantier la folie homicide (La Bête humaine) et Claude Lantier le génie de l'artiste-peintre (L'Œuv...
- Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Valentines) - Le nom
-
Giuseppe Ungaretti
Giuseppe Ungaretti “ L‘auteur n'a pas d'autre ambition (et il croit que les grands poètes non plus n'en ont pas d'autre) que de laisser de soi une belle biographie. ” C 'est en ces termes qu'Ungaretti présentait en 1931 la réédition de l'A llegria écrit entre 1914 et 1919. On ne peut mieux marquer quels rapports s'établissent entre la vie et l'œuvre d'un artiste. Loin que son œuvre raconte les accidents de son existence, traduise ses expériences quotidiennes, c'est la préoccupation constante de...
-
- Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes, Première partie, XIV : « La fête étrange » (suite)
-
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Premiers poèmes) - Veillée d'avril
Jules Laforgue, Poésies Complètes, « Veillée d'avril ». 1. Il doit être minuit. Minuit moins cinq. On dort. 2. Chacun cueille sa fleur au vert jardin des rêves, 3. Et moi, las de subir mes vieux remords sans trêves 4. Je tords mon cœur pour qu'il s'égoutte en rimes d'or. 5. Et voilà qu'à songer, me revient un accord, 6. Un air bête d'antan, et sans bruit tu te lèves 7. Ô menuet, toujours plus gai, des heures brèves 8. Où j'étais simple et pur, et doux, croyant encor. 9. Et j'ai posé ma plume. E...