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O. Wilde aurait dit au sujet d'un personnage de Balzac : « La mort de Lucien de Rubempré est le plus grand drame de ma vie ». M. Vargas LLosa commentant cette phrase ajoute : « Une poignée de personnages littéraires ont marqué ma vie de façon plus durable qu'une bonne partie des êtres en chair et en os que j'ai connus ». Que pensez-vous de ces affirmations ? Vous répondrez en vous appuyant sur des exemples précis ?
L e s d e u x c itations s ur les q u e l l e s no u s a v o n s à réfléc hir aujourd'hui abondent dans l e m ê m e s e n s : les pers o n n a g e s littéraires peuvent a c e point s e faire c onnaitre, appréc ier, aimer de nous , qu'ils n ou s d e v i e n n e n t a u s s i proc h e s , s i n o n d a v a n t a g e , q u e l e s i n d i v i d u s réels dont nous s o m m e s les c o n t e m p o r a i n s . Alors qu'Os c ar Wilde exprime d'un ton fac étieux et s pirituel c ette idée, en donnant pou...
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On oppose souvent le roman autobiographique où l'écrivain, se campant lui-même sous les traits d'un de ses héros, fait revivre dans d'autres personnages ses proches et ses familiers et le roman où l'auteur, prenant sa revanche sur la vie, prête à l'un de ses héros des qualités et une forme d'existence dont il n'a pas bénéficié lui-même. Connaissez-vous une oeuvre romanesque où s'associent heureusement ces deux types de roman ?
INTRODUCTION La personnalité d'un romancier est toujours présente dans son oeuvre. Dans une certaine mesure il ne peut s'empêcher de faire appel à ses souvenirs vécus et sous les personnages qu'il met en scène on retrouve assez aisément l'image fidèle de gens qui, de près ou de loin, ont été mêlés à son existence. Il arrive aussi que dans l'un de ses acteurs principaux, il mette beaucoup de lui-même ; ainsi Stendhal dans Le Rouge et le Noir a transposé certains de ses familiers et pour une large...
- Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Vers la plage rosine où le Soleil s'esleve...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Quand le livre où s'endort chaque soir ma pensée
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Un écrivain contemporain écrit : Le poète a un pied dans la boue, un oeil sur les étoiles et un poignard dans la main . Cette vision du poète vous paraît-elle pouvoir s'appliquer à Hugo dans les poèmes de Châtiments que vous avez étudiés ?
Cette description du poète utilise exclusivement des images, ce qui laisse une certaine marge à l'interprétation : la "boue", ce peut être plusieurs choses : la réalité banale et quotidienne, parfois laide; ou alors plus spécifiquement cet élément peut désigner par métonymie le peuple, c'est-à-dire les petites gens "crottés". Dans les deux cas ce sont des éléments qui n'ont traditionnellement pas vraiment leur place en poésie. "L'oeil sur les étoiles" semble plus conforme au caractère traditionn...
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Un écrivain contemporain écrit : « Le poète a un pied dans la boue, un oeil sur les étoiles et un poignard dans la main. » Cette vision du poète vous parait-elle pouvoir s'appliquer à Victor Hugo dans les poèmes des Châtiments que vous avez étudiés ?
Cette description du poète utilise exclusivement des images, ce qui laisse une certaine marge à l'interprétation : la "boue", ce peut être plusieurs choses : la réalité banale et quotidienne, parfois laide; ou alors plus spécifiquement cet élément peut désigner par métonymie le peuple, c'est-à-dire les petites gens "crottés". Dans les deux cas ce sont des éléments qui n'ont traditionnellement pas vraiment leur place en poésie. "L'oeil sur les étoiles" semble plus conforme au caractère traditionn...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées
- A propos des utopies, le philosophe contemporain Cioran affirme : « La nouvelle terre qu'on nous annonce affect de plus en plus la figure d'un nouvel enfer. » Expliquez et discutez cette affirmation en vous appuyant sur le corpus et vos lectures personnelles ?
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Vous illustrerez par l'étude d'une tragédie de Racine cette définition que La Bruyère donne du poème tragique : « Le poème tragique vous serre le coeur dès son commencement, vous laisse à peine dans tout son progrès la liberté de respirer et de vous remettre ; ou s'il vous donne quelque relâche, c'est pour vous replonger dans de nouveaux abîmes, dans de nouvelles alarmes. Il vous conduit à la terreur par la pitié ou, réciproquement, à la pitié par la terreur, vous mène par les larmes,
INTRODUCTION La valeur d'une pièce de théâtre se mesure d'abord à l'emprise qu'elle exerce sur les spectateurs. D'emblée elle doit susciter leur intérêt à l'égard des personnages et des problèmes auxquels ils se heurtent. Et au cours du déroulement de la représentation, cet intérêt doit aller grandissant jusqu'au dénouement. La tragédie de Phèdre répond pleinement à ces exigences. Dès le premier acte, elle nous émeut par l'évocation du drame intérieur d'Hippolyte et de Phèdre. Elle ne nous fait...
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Huxley écrit dans un essai que « la plupart des hommes passent une existence incolore dans le demi-coma du travail mécanisé mais aussi du loisir mécanisé ». En quoi les loisirs eux-mêmes peuvent-ils empêcher de vivre pleinement ? Que devraient-ils être au contraire pour permettre à l'homme de s'épanouir ?
Huxley écrit dans un essai que « la plupart des hommes passent une existence incolore dans le demi-coma du travail mécanisé mais aussi du loisir mécanisé ». En quoi les loisirs eux-mêmes peuvent-ils empêcher de vivre pleinement ? Que devraient-ils être au contraire pour permettre à l'homme de s'épanouir ? introduction • Situation Les élèves connaissent, sans doute, Aldous Huxley par une oeuvre de fiction : Le meilleur des mondes. Le roman décrit une société futuriste où règne le conditionnement...
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On considère souvent les personnage des contes de Voltaire comme des marionnettes. Quel sens donnez-vous à ce mot ? Appréciez cette affirmation en vous appuyant sur vos lectures personnelles et surtout sur les contes voltairien que vous avez lu (Zadig, Micromégas , l'ingénue) et en particulier de Candide
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I Le personnage du conte, une marionnette pour le destin _ Les évènements mènent le personnage, qui pour sa part peine à créer un évènement, et plus encore agir dans le réel de manière à satisfaire un désir quelconque. On peut citer l'exemple du tournoi que Zadig remporte, mais dont la victoire lui échappe par une ruse de son concurrent, quoique cette scène ne soit qu'une déclinaison de l'ironie voltairienne appliqué à la structure de ses récits. Quoi qu'il en soit, les protagonistes, en dépit d...
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«j'aime à suivre les règles, écrit quelque part Corneille, mais loin de me rendre leur esclave, je les élargis et resserre selon le besoin qu'en a mon sujet. »
Ce que vous savez de ses principales pièces vous paraît-il prouver que Corneille aime, comme il le dit, à suivre les règles ? Ne prend-il pas à chaque occasion des libertés avec elles? Dans quelle mesure ces libertés s'expliquent-elles par sa conception de la tragédie
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«J'aime à suivre les règles, écrit quelque part Corneille, mais loin de me rendre leur esclave, je les élargis et resserre selon le besoin qu'en a mon sujet. » Ce que vous savez de ses principales pièces vous paraît-il prouver que Corneille aime, comme il le dit, à suivre les règles ? Ne prend-il pas à chaque occasion des libertés avec elles? Dans quelle mesure ces libertés s'expliquent-elles par sa conception de la tragédie? Corneille ne s'est jamais trouvé à l'aise dans le cadre étroit des tr...
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Oscar Wilde aurait dit d'un personnage de Balzac : La mort de Lucien Rubempré est le plus grand drame de ma vie. Marco Vargas Llosa, un auteur contemporain, commentant cette phrase, ajoute : Une poignée de personnages littéraires ont marqué ma vie de façon plus durable qu'une bonne partie des êtres en chair et en os que j'ai connus. Que pensez-vous de ces affirmations ? Vous répondrez en vous appuyant sur des exemples précis et personnels.
L e s d e u x c itations s ur les q u e l l e s no u s a v o n s à réfléc hir aujourd'hui abondent dans l e m ê m e s e n s : les pers o n n a g e s littéraires peuvent a c e point s e faire c onnaitre, appréc ier, aimer de nous , qu'ils n ou s d e v i e n n e n t a u s s i proc h e s , s i n o n d a v a n t a g e , q u e l e s i n d i v i d u s réels dont nous s o m m e s les c o n t e m p o r a i n s . Alors qu'Os c ar Wilde exprime d'un ton fac étieux et s pirituel c ette idée, en donnant pou...
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Discutez de propos de Barthes : « De toutes les lectures, la lecture tragique est la plus perverse : je prends plaisir à m'entendre raconter une histoire dont je connais la fin. » ?
Barthes opère un rapprochement entre deux sujets : d'une part, le tragique et la tragédie : c'est le propre de la pièce tragique que de raconter une histoire dont on connaît la fin puisqu'elle s'appuie souvent sur un mythe connu (on a ainsi plusieurs Antigone, plusieurs Electre…). D'autre part, la lecture, qui a priori est justement l'inverse de ce que suppose la tragédie : en effet une tragédie appartient au genre du théâtre et se regarde en communauté ; tandis que la lecture concerne tous les...
- Paul SCARRON (1610-1660) - Réflexion sérieuse de Mr S sur les murs de Troye
- En vous appuyant sur des exemples, vous apprécierez cette formule par laquelle Lanson définit « en son essence » le lyrisme : « l'expression individuelle d'une inquiétude métaphysique ».
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MONTAIGNE: «JE SUIS MOI-MÊME LA MATIÈRE DE MON LIVRE»
MONTAIGNE: «JE SUIS MOI-MÊME LA MATIÈRE DE MON LIVRE» Introduction : Dès le début de ses Essais, Michel Eyquem s'adresse au lecteur pour lui exposer nettement son propos : « C'est ici un livre d e bonne foi, lecteur... Je suis m o i - m ê m e la matière d e m o n livre ». Dès lors, nous s o m m e s prévenus : c'est dans Montaigne qu'il convient de chercher Montaigne. Mais comme « à chaque pied son soulier », à chacun sa façon de s'étudier. Quant à lui, Montaigne a placé son analyse sous le doubl...
- Max ELSKAMP (1862-1931) (Recueil : La chanson de la rue Saint-Paul) - Puis rue qui s'en va ...
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A propos des personnages du théâtre de Corneille, un cri¬tique écrit : « Ils ne seraient pas des héros s'ils ne devaient à chaque instant lutter contre eux-mêmes... Dans toutes les circonstances critiques, ils laissent percer leur sensibilité. » Vous vous attacherez à mettre en valeur cette sensibilité des héros et des héroïnes des grandes tragédies cornéliennes ?
Le théâtre de Corneille est d'un bout à l'autre une apologie de la volonté et c'est là le côté de son oeuvre que les critiques ont le plus coin plaisamment mis en lumière. Mais leur volonté ne s'exerce pas sans effort : sans cesse ils se trouvent engagés dans une lutte douloureuse contre eux-mêmes. « Dans toutes les circonstances critiques, ils laissent percer leur sensibilité.» I. Les personnages du Cid sont sensibles Don Diègue ne dissimule pas ses inquiétudes quand il attend l'issue du duel q...
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Que la comédie fasse rire, tout le monde, s'accorde à le dire toutefois, ce rire peut ne pas être gratuit et revêtir différentes fonctions et enjeux : elle peut par exemple châtier les moeurs en riant ?
Que la comédie fasse rire, tout le monde, s'accorde à le dire toutefois, ce rire peut ne pas être gratuit et revêtir différentes fonctions et enjeux : elle peut par exemple châtier les mœurs en riant. Dans quelles mesures y parvient-elle ? Serait-ce sa seule fonction ? Analyse du sujet et problématisation : Le sujet part du postulat que la comédie fait rire et demande une explicitation des enjeux et des fonctions de ce rire. Le rire dans la comédie est essentiellement transmis par le Le sujet d...
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BAUDELAIRE écrit dans son grand article sur Victor Hugo : Quand on se figure ce qu'était la poésie française avant qu'il apparût, et quel rajeunissement elle a subi depuis qu'il est venu, quand on imagine le peu qu'elle eût été s'il n'était pas venu, combien de sentiments mystérieux et profonds, qui ont été exprimés, seraient restés muets; combien d'intelligences il a accouchées, il est impossible de ne pas le considérer comme un de ces esprits rares et providentiels qui opèrent, dans
BAUDELAIRE écrit dans son grand article sur Victor Hugo : Quand on se figure ce qu\'était la poésie française avant qu\'il apparût, et quel rajeunissement elle a subi depuis qu\'il est venu, quand on imagine le peu qu'elle eût été s\'il n\'était pas venu, combien de sentiments mystérieux et profonds, qui ont été exprimés, seraient restés muets; combien d\'intelligences il a accouchées, il est impossible de ne pas le considérer comme un de ces esprits rares et providentiels qui opèrent, dans l\'o...
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Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - L'empreinte
Sujet: Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le cœur innombrable) - L'empreinte Je m'appuierai si bien et si fort à la vie, D'une si rude étreinte et d'un tel serrement, Qu'avant que la douceur du jour me soit ravie Elle s'échauffera de mon enlacement. La mer, abondamment sur le monde étalée, Gardera, dans la route errante de son eau, Le goût de ma douleur qui est âcre et salée Et sur les jours mouvants roule comme un bateau. Je laisserai de moi dans le pli des collines La chaleur de mes yeux...
- Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - La Frégate La Sérieuse
- Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le coeur solitaire) - Parfois, sur les confins du sommeil qui s'achève
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Proust et Swan
J'appuyais tendrement mes joues contre les belles joues de l'oreiller qui, pleines et fraîches, sont comme les joues de notre enfance. Je frottais une allumette pour regarder ma montre. Bientôt minuit. C'est l'instant où le malade, qui a été obligé de partir en voyage et a dû coucher dans un hôtel inconnu, réveillé par une crise, se réjouit en apercevant sous la porte une raie de jour. Quel bonheur c'est déjà le matin! Dans un moment les domestiques seront levés, il pourra sonner, on viendra lui...
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Que la comédie fasse rire, tout le monde, s'accorde à le dire toutefois, ce rire peut ne pas être gratuit et revêtir différentes fonctions et enjeux : elle peut par exemple châtier les moeurs en riant. Dans quelles mesures y parvient-elle ? Serait-ce sa seule fonction ?
Que la comédie fasse rire, tout le monde, s'accorde à le dire toutefois, ce rire peut ne pas être gratuit et revêtir différentes fonctions et enjeux : elle peut par exemple châtier les mœurs en riant. Dans quelles mesures y parvient-elle ? Serait-ce sa seule fonction ? Analyse du sujet et problématisation : Le sujet part du postulat que la comédie fait rire et demande une explicitation des enjeux et des fonctions de ce rire. Le rire dans la comédie est essentiellement transmis par le Le sujet d...
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Informations et communication a l'époque moderne
2021-2022 Informations et communications Nous allons voir que le public est devenu inexorablement un interlocuteur indispensable petit à petit au XVIe siècle et au XVIIe siècle. Il a fallu d’abord l’informer ensuite le séduire et aussi le convaincre. Au XVIIIe siècle voit le jour le terme « d’opinion publique », on ne le trouve pas dans l’encyclopédie de Diderot mais on a des termes assez proches : « esprit public », « murmures ». On a, au début du XVIIe siècle, des moyens de communicati...
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Pascal et l'immortalité de l'âme.
Pascal et l'immortalité de l'âme. (...) L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort, qui nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non, qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement, qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier obj...
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« Qui a mordu à la terre, il en conserve la trace », a dit Paul Claudel dans les Cinq grandes Odes. Essayez de dégager la signification du thème de la terre dans l'oeuvre de ce poète.
« Qui a mordu à la terre, il en conserve la trace », a dit Paul Claudel dans les Cinq grandes Odes. Essayez de dégager la signification du thème de la terre dans l'œuvre de ce poète. Introduction : « Qui a mordu à la terre, il en conserve la trace », a dit Claudel. Or cette affirmation, en forme de proverbe, caractérise d'une manière inattendue ce poète chrétien. On peut pourtant se demander si ce « fils de la terre », partagé entre ses aspirations mystiques et son amour pour la création, n'a pa...
- Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) - Le Corps ravi, l'Âme s'en émerveille
- Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Contrerimes) - Le sonneur se suspend, s'élance
- Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Quand Rachel s'accoucha...
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- Madeleine de l' AUBESPINE (1546-1596) - L'on verra s'arrêter le mobile du monde
- Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) - Dames, s'il est permis
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D'URFÉ ( 1567-1625)
D'URFÉ ( 1567-1625) Apparenté par sa mère à la famille ducale de Savoie, HONORÉ D'URFÉ appartient à un milieu largement ouvert aux influences de la Renaissance italienne. Il grandit à la Bastie d'Urfé dans le Forez. Il mène une jeunesse un peu folle, s'engage à fond dans la Ligue et s'y compromet tellement qu'il est obligé, après la défaite de son parti, de s'exiler en Savoie. En 1600, son frère étant entré dans les ordres, il épouse sa belle-soeur, Diane, dont le mariage vient d'être déclaré nu...
- Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Elle s'avance, comme je viens
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Qui niera, Gillebert, s'il ne veut résister
- Jean de SPONDE (1557-1595) - Voulez-vous voir ce traict qui si roide s'eslance
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« Il n'y a point de fatalité dans le roman ; au contraire le sentiment qui y domine est d'une vie où tout est voulu, même les passions et les crimes, même les malheurs ». Partagez-vous ce point de vue ? Vous pouvez vous appuyer sur votre connaissance de l'Assommoir de Zola.
Introduction Jusqu'au milieu du XXe siècle, la lecture des romans apparaît comme une activité licencieuse. Ainsi, le roman dans la société moderne a pour fonction de traiter les interdits, sur un mode fictif, mais dont le discours se constituent en regard de la norme, vis-à-vis de laquelle elle joue le rôle de contrepoids. Dès lors, il convient de s'interroger sur un paradoxe essentiel qui touche le héros de roman, et par extension le lecteur : qu'appelle-t-on une « vie où tout est voulu », dans...
- Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La maison du berger (III)
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- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Noces du samedi ! noces où l'on s'amuse
- La Fontaine, Fables, livre VII, 4 « Le Rat qui s'est retiré du monde ».
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Cléonice) - Le tens leger s'enfuit sans m'en apercevoir
- Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - Si ma raison en moy s'est peu remettre
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En conclusion d'un article sur Don Juan de Molière un critique du XIXe siècle écrit: c'est une oeuvre de polémique dans laquelle je me refuse à trouver une profession d'athéisme... mais le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'est pas chrétienne. Analysze ce jugement ?
INTRODUCTION Parmi les pièces de Molière, Dom Juan est la plus audacieuse. Il ne se contente pas en effet d'y mener, plus vigoureusement que jamais, la lutte contre le parti des dévots qui vient de faire suspendre les représentations de Tartuffe, il met sur la scène un grand seigneur libertin qui fait hautement profession d'athéisme. Et l'on n'a pas manqué de se demander s'il ne fallait pas en l'occurrence voir dans ce personnage le porte-parole des opinions de Molière. De toute manière, la conc...
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Dante Alighieri
Dante Alighieri Né dans une famille de la petite noblesse florentine, Dante Alighieri s'intéressa très tôt à la poésie ; ses premiers vers dénotent l'influence marquante de son professeur Brunetto Latini et de son ami poète Guido Cavalcanti. Bien qu'il se soit marié en 1285, il puisa son inspiration poétique pour des oeuvres telles que La vita nuova (1292) et le Paradis dans son amour idéalisé pour son amie d'enfance Béatrice Portinari, décédée en 1290. A partir de 1295, Dante qui s'était plong...
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours de Diane) - S'il est vrai que le ciel ait sa course éternelle
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Le vieillard chaque jour dans plus d'ombre s'éveille
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Ennius
Ennius 239-169 av. J.-C. Cornélius Népos, inventeur de ce genre littéraire qui devait s'appeler plus tard la "vie romancée", assure qu'en 204 av. J.-C., Caton, alors censeur, fit la connaissance en Sardaigne d'un centurion nommé Quintus Ennius. Ennius était un Calabrais, né à Rudies, trente-cinq ans avant. L'armée romaine l'avait bien accepté en qualité de volontaire pour la seconde guerre punique et lui avait même conféré un grade d'officier subalterne, mais il n'était pas pour cela citoyen rom...
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« Le philosophe se sert de la fiction comme d'une grille à travers laquelle l'esprit du lecteur doit saisir une intention et une pensée. Dans la mesure où elle renvoie à cette pensée, la fiction est un prétexte et le lecteur doit sentir comme telle ». Vos connaissances du conte voltairien vous permettent-elles d'expliquer cette affirmation ?
Cette citation met en regard deux mondes : d'un côté, le monde du philosophe, qui manie "l'intention" et la "pensée", c'est-à-dire les idées; de l'autre, le monde de l'écrivain et du lecteur, qui repose sur la "fiction". Ces deux mondes sont supposés se rencontrer dans le genre de la fiction philosophique. Les contes philosophiques de Voltaire peuvent en fournir un parfait exemple : ils sont constitués de courtes fictions, qui reposent sur l'art de la simplification et du grossissement, dans le...