515 résultats pour "bien+etre"
- Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : L'Hécatombe à Diane) - Bien que la guerre soit âpre, fière et cruelle
- François Scalion de VIRBLUNEAU (15xx-15xx) (Recueil : Les loyalles et pudiques amours) - Songeant la nuit, bien souvent je pense être
- Guillaume de Salluste DU BARTAS (1544-1590) (Recueil : La sepmaine) - Bien que par le pesché, dont nostre premier pere
- Montrer qu'en dépit de leur apparente diversité tous les grands ouvrages de Rousseau se rapportent à une thèse unique : « Tout est bien sortant des mains de l'auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l'homme. » ?
- Après avoir écrit : « Au même Baudelaire appartient une autre initiative. Le premier parmi nos poètes, il subit, il invoque, il interroge la Musique... », Paul Valéry affirme : « Ce qui fut baptisé : le Symbolisme, se résume très simplement dans l'intention commune à plusieurs familles de poètes (d'ailleurs ennemies entre elles) de reprendre à la Musique leur bien. » (Variété I, Avant-propos à « La connaissance de la Déesse », pp. 95 et 97. Valéry pense à la phrase où Mallarmé parle d'
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De La Rochefoucauld, Recueil des portraits et éloges « Autoportrait »
François de La Rochefoucauld, Recueil des portraits et éloges, autoportrait. Je suis d’une taille médiocre, libre et bien proportionnée. J’ai le teint brun mais assez uni, le front élevé et d’une raisonnable grandeur, les yeux noirs, petits et enfoncés, et les sourcils noirs et épais, mais bien tournés. Je serais fort empêché à dire de quelle sorte j’ai le nez fait, car il n’est ni camus ni aquilin, ni gros, ni pointu, au moins à ce que je crois. Tout ce que je sais, c’est qu’il est plutôt gran...
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Pascal Mérigeau, Quand Angèle fut seule..., 1983
Pascal Mérigeau, Quand Angèle fut seule..., 1983. Bien sûr, tout n'avait pas toujours marché comme elle l'aurait souhaité pendant toutes ces années; mais tout de même, cela lui faisait drôle de se retrouver seule, assise à la grande table en bois. On lui avait pourtant souvent dit que c'était là le moment le plus pénible, le retour du cimetière. Tout s'était bien passé, tout se passe toujours bien d'ailleurs. L'église était pleine. Au cimetière, il lui avait fallu se faire embrasser par tout le...
- Résumé de "Chacun sa vérité" de Luigi Pirandello
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- D'Holbach (1723-1789), La morale universelle ou Les devoirs de l'homme fondés sur sa nature, « De l'autorité ».
- Dans le discours qu'il prononça en Suède lors de la remise de son prix Nobel, Albert Camus disait : « L'art n'est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d'émouvoir le plus grand nombre d'hommes en leur offrant une image prilvilégiée des souffrances et des joies communes. » En l'appliquant au domaine de la littérature, vous direz quelles réflexions vous inspire cette formule, sans omettre de vous appuyer sur des exemples précis et variés.
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Mark Twain
Mark Twain Je n'en sais pas bien long sur Mark Twain ; car n'étant, quant à moi, ni lecteur ni critique, je n'ai pas lu un seul de ses livres. J'ai bien l'intention de lire quelque jour, lorsque j'aurai moi-même fini d'écrire, ses nouvelles et menus récits, de même que sa biographie : n'écrivant alors plus moi-même, j'apprendrai quelque chose sur sa vie et son oeuvre, mais il me manquera l'occasion d'en parler. Et c'est pourquoi j'écris aujourd'hui : parce que l'occasion m'en est offerte. Mais q...
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Faire un éloge paradoxal sur la paresse.
Faire un éloge paradoxal sur la paresse. Il s'agit donc de vanter un défaut. Voici quelques avantages que vous pourriez vanter : • En étant paresseux, on ne fait pas grand-chose => donc, on ne se fatigue pas (pas de courbature, pas de fatigue, pas de crampes, pas d'ampoules au pied…). • Chaque personne connaît l'envie de ne rien faire, de se laisser aller. Cf. Michaux « L'âme adore nager ». On pense à soi (on arrête de penser aux autres), on réfléchit sur sa vie… • On prend le temps de vivre : p...
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Ivy Compton-Burnett
Ivy Compton-Burnett Le véritable sujet de ces livres est double : les gens d'abord et la manière dont ils usent de leur terrible pouvoir les uns sur les autres et ensuite, avec cette force d'aliénation qui est l'essence de l'esprit, les liens de parenté qui existent entre les sentiments et les actions d'une part, et d'autre part, les pensées et les mots qui tentent (toujours plus ou moins en vain) soit de les gouverner, soit simplement de suivre leur trace. Cette double sensibilité, à la fois à...
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MONTAIGNE - Essais - Livre III, 2.
Introduction Comme tous les grands Essais de MONTAIGNE, l'essai «Du repentir » (III, 2) contient certains développements dont le rapport avec le titre échappe. Cependant, sous la plupart de ces digressions, le moi de l'écrivain est devenu, dans ce livre III, beaucoup plus présent. On sait, par exemple, que MONTAIGNE n'a écrit « Du repentir » (vers 1584-1586) qu'après avoir été haut magistrat, diplomate et maire de Bordeaux. Retiré au château de Montaigne, il nous découvre, dans une page de cet e...
- Marcel Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs (1919), 2e partie
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Souvenir
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L'expressionnisme et l'irréalisme
L'expressionnisme et l'irréalisme Tout vrai poète, disait Gérard Manley Hopkins, doit être original : l'originalité est la condition du génie poétique, si bien que tout poète est comme une espèce dans la nature, non comme un individu générique, et ne peut jamais avoir de récurrence. N'est-ce pas là cette douce, cette ravissante étrangeté que Walter Pater comparait à la floraison unique de l'alors ? Et n'est-ce pas également cette " patrie perdue " dont Proust nous dit que tout artiste véritable...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A Villequier
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A celle qui est restée en France
- André Gide – Nourritures terrestres
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JEAN GIRAUDOUX, La Guerre de Troie n'aura pas lieu, II, 5.
O vous qui ne nous entendez pas, qui ne nous voyez pas, écoutez ces paroles, voyez ce cortège. Nous sommes les vainqueurs. Cela vous est bien égal, n'est-ce pas ? Vous aussi, vous l'êtes. Mais nous, nous sommes les vainqueurs vivants. C'est ici que commence la différence. C'est ici que j'ai honte. Je ne sais si, dans la foule des morts, on distingue les morts vainqueurs par une cocarde. Les vivants, vainqueurs ou non, ont la vraie cocarde. Ce sont leurs yeux. Nous, nous avons deux yeux, mes pauv...
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La France lettrée a célébré en 1924 le quatrième centenaire de Ronsard. Dites, sans insister sur quelques charmantes poésies bien connues, par quelles qualités et par quels services Ronsard a bien mérité de la littérature française ?
Ronsard a été de son vivant considéré comme le prince des poètes français. Mais sa gloire fut suivie d'un long oubli. Sainte-Beuve le réhabilite en 1828. (Tableau historique et critique de la poésie française et du théâtre français au XVIe siècle et Oeuvres choisies de Pierre de Ronsard, avec notice, notes et commentaire.) Les romantiques voient en lui un précurseur et depuis les études et les éditions se sont multipliées. On le considère comme l'un de nos plus grands poètes, très supérieur à Ma...
- Jean-Claude Carrière, La Controverse de Valladolid, Chapitre 7
- Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Odes funambulesques) - Les théatres d'enfants
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"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" déclare Gargantua à Pantagruel. Dans quelle mesure peut-on dire que cette affirmation reflète une des valeurs idéales de l'Humanisme ?
_ Quiconque tente de définir un « idéal humaniste » se heurte à un paradoxe. En effet, l'attribut fondamental de l'Humanisme réside dans son anthropocentrisme, sa volonté de faire de l'Humain l'objet principal du savoir et des activités humaines, par opposition à la scolastique traditionnelle, pour laquelle toute entreprise devait être une déclinaison du culte, un moyen d'accession au réalité divines. Dès lors apparaît l'étrangeté de l'affirmation du père de Gargantua : si une « science », une c...
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Stendhal - Le Rouge et le Noir - II° partie, Chapitre III (Les premiers pas à Paris)
L'orientation du commentaire Les sources d'intérêt de ce texte sont multiples. C'est sans doute pourquoi le libellé vous invite à faire un choix personnel dans l'orientation de votre commentaire. Les candidats ont, pour la plupart, lu et même étudié Le rouge et le noir. Mais nous envisageons le cas, plus fréquent qu'on le pense, d'un étudiant pour qui ce passage est l'occasion d'une première rencontre avec Stendhal. Quel intérêt peut-il prendre à cette lecture? Sans doute s'attachera-t-il aux pe...
- Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Les complaintes) - Complainte d'un certain dimanche
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chansons des rues et des bois) - En sortant du collège
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Vauvenargues a dit: «Pour exécuter de grandes choses, il faut vivre comme si l'on ne devait jamais mourir. »
Vauvenargues a dit: «Pour exécuter de grandes choses, il faut vivre comme si l'on ne devait jamais mourir. » Introduction : « Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder en face. » Ce mot de La Rochefoucauld aurait pu être longuement médité par Vauvenargues, puisque cet h o m m e courageux jusqu'à la témérité passa la moitié d e sa vie à risquer la mort sans y succomber — et l'autre moitié à méditer sur le thème d e la mort lorsque son état d e santé ne lui permettait plus d e continuer à vivre...
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Le Roman de la Rose
Le Roman de la Rose (commencé entre 1225 et 1240, terminé entre 1275 et 1280). LE ROMAN DE LA ROSE est constitué da deux poèmes qui se font suite, mais qui n'en sont pas moins distincts, ayant été écrits à près d'un demi-siècle d'intervalle par deux auteurs différents. Le poème de GUILLAUME DE LORRIS. — Composé entre 1225 et 1240, il comprend un peu plus de quatre mille vers octosyllabiques à rimes plates. L'auteur, qui était un clerc, prétend l'avoir écrit à l'âge de vingt-cinq ans pour pl...
- Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Emaux et camées) - Contralto
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Leonid Maximovitch Leonov
Leonid Maximovitch Leonov 1899-1990 Leonid Leonov est un des maîtres les plus originaux de la prose russe du XXe siècle. Ses romans sont de beaux objets, bien construits, d'une matière riche et pure. C'est l'exceptionnelle qualité du style qui, dès les premières oeuvres de Leonov, a retenu l'attention de la critique, c'est elle qui séduit d'abord ses lecteurs. Vigoureuse, savoureuse, généreusement nourrie des sèves du terroir et du vieux langage, mais souple et claire, la prose de Leonov a un re...
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En quoi l'Ingénu de Voltaire est-il un conte philosophique ?
- - Les XVIIIe siècle est le siècle des Lumières, une époque où des idées nouvelles circulent par le biais, notamment, de philosophes comme Voltaire. Il excelle dans l'art du conte philosophique avec Zadig, Candide ou encore l'Ingénu. Et précisément, en quoi ce livre est-il un conte philosophique ? I. En quoi est-ce un conte ? 1. Le cadre Le cadre spatio-temporel est censé être fictif (pays lointain, …). Ici cela semble être le cas : le Huron est un étranger qui arrive dans un pays qui ne s...
- Voltaire, Zadig, Chapitre 11 : Le bûcher.
- Victor de LAPRADE (1812-1883) (Recueil : Symphonies et poèmes) - La mort d'un chêne
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Claire
- La Bruyère, Caractères, Des biens de fortune
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Céline, Voyage au bout de la nuit.
Céline, Voyage au bout de la nuit Sous le pont, l'eau était devenue toute lourde. J'avais plus du tout envie d'avancer. Aux boulevards, j'ai bu un café crème et j'ai ouvert ce bouquin qu'elle m'avait vendu. En l'ouvrant, je suis tombé sur une page d'une lettre qu'il écrivait à sa femme le Montaigne, justement pour l'occasion d'un fils à eux qui venait de mourir. Ca m'intéressait immédiatement ce passage, probablement à cause des rapports que je faisais tout de suite avec Bébert. Ah! Qu’il lui d...
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DIDEROT, Paradoxe sur le Comédien.
Les grands poètes, les grands acteurs, et peut-être en général tous les grands imitateurs de la nature, quels qu'ils soient, doués d'une belle imagination, d'un grand jugement, d'un tact fin, d'un goût très sûr, sont les êtres les mains sensibles. Ils sont également propres à trop de choses; ils sont trop occupés à regarder, à reconnaître, à imiter, pour être vivement affectés au-dedans d'eux-mêmes. Je les vois sans cesse le portefeuille sur les genoux et le crayon à la main. Nous sentons, nous;...
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Mérimée refusait d'être apparenté à un mouvement romantique. Or peut-on dire que Carmen n'est qu'une nouvelle réaliste ?
Mérimée refusait d'être apparenté à un mouvement romantique. Or peut-on dire que Carmen n'est qu'une nouvelle réaliste ? Introduction : Mérimée, bien qu'il ne se revendique pas du romantisme appartient à cette génération d'écrivains et poètes et son œuvre en porte des marques. C'est bien la part de cette influence que notre sujet nous invite à mesurer. En effet, il s'agit d'analyser les divers courants et genres littéraires dont on perçoit des marques dans cette nouvelle hybride qu'est Carmen ?...
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DIDEROT - portrait peint par Vanloo
INTRODUCTION Dans ce salon de 1767 dont il s'est chargé de faire le compte rendu, Diderot a trouvé son propre portrait, œuvre du peintre Vanloo. Belle occasion de parler de lui, de se confier, de se camper devant le public. Cette aubaine le met en verve. Depuis plus de quinze ans il consacre à Y Encyclopédie le meilleur de son temps : lettres d'affaires, études techniques, propagande, éloge des sciences, des chiffres, du travail manuel, de la mécanique ; ses humeurs personnelles, les saillies de...
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Théophile de VIAU (1590-1626) - Perside, je me sens heureux
Théophile de VIAU, « Perside je me sens heureux » Ode 1. Perside, je me sens heureux 2. De ma nouvelle servitude, 3. Vous n'avez point d'ingratitude 4. Qui rebute un coeur amoureux. 5. Il est bien vrai que je me fâche 6. Du fard où votre teint se cache. 7. Nature a mis tout son crédit 8. À vous faire entièrement belle, 9. L'art qui pense mieux faire qu'elle 10. Me déplait et vous enlaidit. 11. L'éclat, la force et la peinture 12. De tant et de si belles fleurs 13. Que l'Aurore avec ses pleurs 14...
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Pascal : Pensées
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Montesquieu, Lettres persanes, lettre CX Lettre 110
Montesquieu, Lettres persanes, lettre CX Lettre 110 Rica à***. « Le rôle d'une jolie femme es t beauc o u p p l u s grave que l'on ne pens e: il n'y a rien de plus s érieux que c e qui s e p a s s e le matin à s a toilette, au milieu de s e s d o m e s tiques ; un général d'armée n'emploie pas plus d'attention à plac er s a droite, ou s on c orps de rés erve, qu'elle en met à pos ter une mouc he, qui peut manquer, mais dont elle es père ou prévoit le s u c c è s . Quelle gêne d'es prit, quelle...
- Jean MOLINET (1435-1507) - Le testament de la guerre
- Sabine SICAUD (1913-1928) (Recueil : Douleur, je vous déteste) - Printemps
- Laclos, les Liaisons dangereuses, lettre LXXXI.
- Laclos, Les Liaisons dangereuses, lettre LXXXI
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Boylesve et Estaunié
RENÉ BOYLESVE (1867-1926 René Tardiveau, dit René Boylesve, est né à La Haye-Descartes, en Touraine. Son premier roman, Le Médecin des dames de Néans (1896), décrit l'éveil à l'amour et à la joie de vivre chez une jeune femme de notaire dans une morne petite ville d'Anjou. Par la suite, Boylesve se complaît quelque temps dans le libertinage gracieux avec Les Bains de Bade (1896) et surtout La Leçon d'amour dans un parc (1902), dont l'intrigue se déroule sur les bords de la Loire, puis il écrit a...
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BALZAC - Eugénie Grandet
L'orientation du commentaire L'intérêt essentiel de ce texte réside dans la peinture des personnages au cours d'une discussion d'intérêt. A partir du dialogue qui occupe dans la scène une place prépondérante,4 partir, aussi, du comportement de Grandet, vous pouvez déceler leurs traits de caractère et les sentiments qui les agitent. Mais cette scène présente aussi un intérêt dramatique : on y voit le père Grandet luttant pied à pied pour spolier Eugénie de sa part d'héritage et faire prendre en f...