1677 résultats pour "s+eclaire"
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Polybe
Polybe 201-120 av. J.-C. Polybe est le véridique témoin de la conquête du monde par les armes de Rome. Sa vie et son oeuvre sont révélatrices des sentiments réciproques des Grecs et des Romains lorsque ces deux peuples s'affrontèrent, et surtout lorsque les meilleurs des deux camps, apprenant à se connaître, apprirent aussi à s'estimer, à se respecter et parfois à s'aimer. L'admiration des Romains pour la culture, la science et la littérature helléniques est bien connue, et nul n'ignore que "la...
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La littérature vous semble être plutôt un moyen de se divertir c'est à dire de se détourner du monde réel ou un moyen particulier privilégié de rendre compte du monde réel, de la vie des hommes, de la nature humaine ?
A première vue, il est difficile d'attribuer à ce type de question une signification chargée d'une valeur problématique. En effet, la réponse la plus immédiate que l'on est tenté d'y faire est nécessairement positive : rien ne sort jamais du réel, lequel est bel et bien déterminé par nos fonctions vitales. Dès lors, la validité de l'affirmation dépend de la définition de « réalité », qui ne signifie plus simplement « ce qui est », mais « ce qui est prosaïquement », ce qui relève autant que possi...
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Michel Eyquem de Montaigne
Michel Eyquem de Montaigne On peut faire de Montaigne quatre ou cinq portraits différents et vrais. C'est un sceptique ou même un cynique, c'est un stoïcien, c'est un catholique, c'est un humaniste... Sur quelques-uns de ses sujets préférés, il a passé du pour au contre. Il a enseigné qu'il fallait laisser les passions qui "nous esclavent à autrui". Mais il a aimé La Boétie d'une amitié si absolue que vingt-cinq ans après sa mort il lui semblait encore vivre sous ses yeux. "Lui seul, dit-il, jo...
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Jean Anouilh, Antigone, (1944).
Sujet: Jean Anouilh, Antigone, (1944) « CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j'ai peur d'être obligé de te faire tuer si tu t'obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas! Vous n'auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l'auriez pas voulu ? CRÉON - Je te l’ai dit. ANTIGONE - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est...
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Jean Anouilh, Antigone, extrait (1944).
Sujet: Jean Anouilh, Antigone, (1944) « CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j'ai peur d'être obligé de te faire tuer si tu t'obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas! Vous n'auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l'auriez pas voulu ? CRÉON - Je te l’ai dit. ANTIGONE - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est cela,...
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Claude Simon, La Route des Flandres
Et Blum : «Et alors... » (mais cette fois Iglésia n'était plus là : tout Fêté ils le passèrent une pioche (ou, quand ils avaient de la chance, une pelle) en main à des travaux de terrassement puis au début de F automne ils furent envoyés dans une ferme arracher les pommes de terre et les betteraves, puis Georges essaya de s'évader, fut repris (par hasard, et non par des soldats ou des gendarmes envoyés à sa recherche mais — c'était un dimanche matin — dans un bois où il avait dormi, par de paisi...
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J'écris pour agir, a dit Voltaire. Pensez-vous que le rôle d'un écrivain soit de défendre des valeurs auxquelles il tient ?
Définition des termes du sujet Le sujet demande que l'on s'intéresse à la question du rôle de l'écrivain sous un angle particulier : celui qui soutiendrait que ce rôle consisterait pour l'écrivain à « défendre les valeurs auxquelles il tient ». Demander quel rôle joue l'écrivain, c'est envisager la fonction de l'écrivain, c'est-à-dire non pas tant la conception qu'il se fait de l'élaboration de son art que la conception qu'il a du rapport que doit entretenir son art avec la société ou avec les h...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les flambeaux noirs) - La morte
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Jean-Paul Sartre
Jean-Paul Sartre "Qu'il écrive ou qu'il travaille à la chaîne, qu'il choisisse une femme ou une cravate, l'homme manifeste : il manifeste son milieu professionnel, sa famille, sa classe et, finalement, comme il est situé par rapport au monde entier, c'est le monde qu'il manifeste." (Présentation des Temps modernes.) Si l'homme est, par nature, un "manifestant", la littérature qui l'exprime ne peut se proposer d'autre tâche que de dire cette manifestation, à tous ses niveaux : il n'est pas de gen...
- Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions. Epilogue (Livre IV)
- Pierre LE MOYNE (1602-1671) (Recueil : Lettres morales et poétiques) - Miroir fidèle
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La comédie est faite pour divertir mais sa vocation est également d'instruire. À partir de votre connaissance du théâtre comique et en particulier de Tartuffe, vous construirez un développement argumenté d'une quarantaine de lignes pour montrer comment les débats d'idées trouvent au théâtre un mode d'expression efficace ?
Au cours de ce travail, nous ne prendrons pas le terme de "comédie" dans le sens que la modernité lui a donne, a savoir de représentation théâtrale a caractère comique, c'est a dire s'efforçant de susciter le rire. Par comédie, nous entendrons la représentation théâtrale dans son ensemble, c'est a dire l'acte qui consiste a figurer sur scène des actions fictives, qu'elles appartiennent au genre du drame, de la comédie, de la tragédie... Ce faisant, nous retournons au sens ancien du terme "comédi...
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Commentez et discutez cette analyse du genre autobiographique : « l'autobiographie, qui est à la fois témoignage, plaidoyer, justification et réquisitoire, s'inscrit par là dans le judiciaire, auquel elle emprunte sa mise en scène, ses rôles et les modalités de son énonciation. Le judiciaire et le théâtral ont partie liée ici, tant le théâtre est le lieu privilégié du procès, comme dans la tragédie grecque, tant le tribunal ressemble à un théâtre. » (G. Mathieu-Castellani, La Scène jud
I, L'Autobiographie comme acte judiciaire _L'autobiographie est investie d'une fonction narrative originale : elle est étymologiquement « écriture de sa propre vie », narration de soi. L'intérêt le plus évident qu'il puisse y avoir à publier le récit de son existence est de la faire connaître, ou bien si l'auteur est déjà célèbre, de l'éclairer sous un jour nouveau, mais en tout cas d'en faire reconnaître une valeur jusqu'alors passée sous silence. Ainsi, Pierre Abélard rédige L'Histoire de mes...
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - La panthère noire
- F-R. de Chateaubriand, Les Mémoires d'Outre-Tombe, I, 3, 3, 1848
- Gabriel DU BOIS-HUS (1599-1655) - Le Miroir du Destin
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- Émile Zola, La Terre
- Au moment où il va faire sauter le pont sur lequel s'engage une colonne de blindés ennemis, un franc-tireur s'aperçoit qu'un groupe d'enfants s'y engage aussi de l'autre côté. Que fera-t-il ? Rédigez le monologue délibératif qui précéderait de quelques secondes sa décision.
- Émile Zola, L'Assommoir, chapitre XII (Le bousin).
- Chateaubriand, Les Mémoires d'Outre-Tombe, I, 3, 3, 1848
- Mérimée, La Vénus d'Ille.
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Stendhal - Le Rouge et le Noir - II° partie, Chapitre III (Les premiers pas à Paris)
L'orientation du commentaire Les sources d'intérêt de ce texte sont multiples. C'est sans doute pourquoi le libellé vous invite à faire un choix personnel dans l'orientation de votre commentaire. Les candidats ont, pour la plupart, lu et même étudié Le rouge et le noir. Mais nous envisageons le cas, plus fréquent qu'on le pense, d'un étudiant pour qui ce passage est l'occasion d'une première rencontre avec Stendhal. Quel intérêt peut-il prendre à cette lecture? Sans doute s'attachera-t-il aux pe...
- Nicolas GILBERT (1750-1780) - Le poète malheureux
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Commentez et discutez cette affirmation de Montesquieu : « j'aime les paysans ; ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers »
INTRODUCTION « J'aime les paysans, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers ». Voilà une affirmation surprenante sous la plume de Montesquieu qui fut à la fois un érudit et un lettré à l'aube d'un siècle avide de connaissances ! Il est intéressant de préciser la signification de cette formule paradoxale qui met sans doute beaucoup moins en cause les résultats d'une authentique formation intellectuelle qu'une certaine catégorie d'«esprits savants». I. LA FORMULE DE MONTESQUIEU Les...
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Balzac, Le Père Goriot :
Balzac, Le Père Goriot Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis; elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte, grassouillette, du milieu de laquelle sort un nez à bec de perroquet; ses petites mains potelées, sa personne dodue comme un rat d'église, son corsage trop plein et qui flotte, sont en harmonie avec cette salle où suinte le malheur, où s'est blottie la spéculation et dont madame Vauquer respire...
- Maupassant, Bel-Ami, I, 2 - Et il jeta le nom derrière une porte soulevée...
- Zola, « J'Accuse »,
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Le bûcher (Voltaire, Zadig, 1747)
Illustrant parfaitement le genre de l'apologue, le conte philosophique Zadig permet à Voltaire de développer une méditation philosophique et de faire réfléchir le lecteur à travers une fiction « orientale » susceptible de le divertir. Dans ce passage, le sage Zadig, devenu esclave en Arabie d'un marchand nommé Sétoc, parvient à mettre fin à une bien cruelle coutume : le bûcher du veuvage. Ce récit permet à Voltaire de démontrer à quel point certaines traditions sont absurdes et comment le bon se...
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Charles Augustin Sainte-Beuve
Charles Augustin Sainte-Beuve Charles Augustin Sainte-Beuve, qui eût pu sans usurpation ajouter une particule à son nom, est né à Boulogne-surMer, 146, rue du Pot d'Étain, le 23 décembre 1804. Il est mort à Paris, rue du Montparnasse, le 13 octobre 1869. Il a publié son premier article au journal Le Globe le 10 octobre 1824. Ces trois dates bornent la durée d'une existence et d'une oeuvre. Pour être fixé sur l'importance de cette existence et de cette oeuvre, il suffit de les supprimer en pensée...
- Jules LEFÈVRE-DEUMIER (1797-1857) - La fleur fossile
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les forces tumultueuses) - Le voyage
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Diverses amours) - Contre une nuit trop claire
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- Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Contrerimes) - On descendrait, si vous l'osiez
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Jean Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du Jardinier (1938)
Jean Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du Jardinier (1938) [Egisthe a épousé la reine Clytemnestre, veuve du roi Agamemnon, et a pris le pouvoir. Redoutant qu'Electre, fille d'Agamemnon et de Clytemnestre, ne se révolte si elle parvenait au pouvoir, il l'a promise au jardinier. Mais un étranger, qui n'est autre qu'Oreste, fils d'Agamemnon et de Clytemnestre et frère d'Electre, fait annuler ce mariage. Le jardiner se retrouve seul, et occupe la scène pendant l'entracte séparant les deux acte...
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Bénédiction
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Pourquoi la mort est-elle un des thèmes privilégiés poésie lyrique ?
L'expression "poésie lyrique" est à prendre avec précaution : si de nombreuses poésies au XIXe sont classées d'emblée dans la poésie lyrique (celles de Lamartine, de Vigny) il reste assez difficile de définir précisément ce qu'on entend par "tonalité lyrique" et "souffle lyrique" : des poètes contemporains, comme Mallarmé ou Apollinaire, semblent aussi exprimer quelque chose qui relève du lyrisme dans leur poésie, bien qu'elle soit très différente de celle de Lamartine. On peut dégager quelques...
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POurquoi la mort est-elle un des thèmes privilégiés dans la poésie lyriques ?
L'expression "poésie lyrique" est à prendre avec précaution : si de nombreuses poésies au XIXe sont classées d'emblée dans la poésie lyrique (celles de Lamartine, de Vigny) il reste assez difficile de définir précisément ce qu'on entend par "tonalité lyrique" et "souffle lyrique" : des poètes contemporains, comme Mallarmé ou Apollinaire, semblent aussi exprimer quelque chose qui relève du lyrisme dans leur poésie, bien qu'elle soit très différente de celle de Lamartine. On peut dégager quelques...
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Pourquoi la mort est-elle un des thèmes privilégiés de la poésie lyrique ? [Corpus : « Sur un tombeau », Plaintes d'Acante de Tristan l'Hermite ; « Lorsque la mort viendra », Pour un Vitrail de Anne Perrier ; « Les jours bleuiront », extrait des Coqs à l'âne - Norge] ?
L'expression "poésie lyrique" est à prendre avec précaution : si de nombreuses poésies au XIXe sont classées d'emblée dans la poésie lyrique (celles de Lamartine, de Vigny) il reste assez difficile de définir précisément ce qu'on entend par "tonalité lyrique" et "souffle lyrique" : des poètes contemporains, comme Mallarmé ou Apollinaire, semblent aussi exprimer quelque chose qui relève du lyrisme dans leur poésie, bien qu'elle soit très différente de celle de Lamartine. On peut dégager quelques...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les flambeaux noirs) - La dame en noir
- Rousseau, La Nouvelle Eloise, lettre XIV.
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Alexander Pope
Alexander Pope Que Pope fût un écrivain classique, dans tous les sens que nous donnons à ce mot, nul ne l'a jamais mis en doute ; mais cette épithète, arme à double tranchant qui n'a cessé d'être suspendue au-dessus de ses oeuvres, a valu à Pope des fortunes diverses. Ses contemporains l'acceptèrent d'emblée comme le plus grand poète époque. Ils furent charmés par son esprit, impressionnés par son culte d'Homère et d'Horace, et par la perfection de ses vers. Ils s'inclinèrent devant la solidité...
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Flaubert, Madame Bovary, Chapitre 2.
Commentaire composé d’un extrait de Madame Bovary de Flaubert : « Emma ne dormait pas […] les auvents de la pharmacie » Introduction Il s’agit d’un extrait du chapitre 12 de la deuxième partie de Madame Bovary de Flaubert. On assiste dans ce passage au rêve de voyage d’Emma Bovary, rêve qui coïncide avec son projet de départ en compagnie de son amant Rodolphe. Flaubert a expliqué, dans une préface, que son ambition en écrivant Madame Bovary, était d’en finir avec sa période romantique. Ainsi fa...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Halte en marchant
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L'art de NICOLAS BOILEAU
NICOLAS BOILEAU NICOLAS BOILEAU est le quinzième enfant d'un greffier au Parlement de Paris. Orphelin de mère à un an, il est élevé durement par une vieille domestique. Il se destine au métier d'avocat, mais la mort de son père le met en possession d'une fortune qui le dispense d'exercer sa profession. Il se fait désormais appeler Despréaux, du nom d'une terre familiale. Par son frère Gilles, écrivain déjà en renom, il est introduit auprès de Chapelain, qui facilite ses débuts. Puis il se lie av...
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Bacchante
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Ce que dit la bouche d'ombre (II)
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Stances) - Enfin les dieux bénins ont exaucé mes cris
- Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Les Tragiques) - Jugement (2)
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- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villes tentaculaires) - Les idées
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Femmes damnées (2)









