1757 résultats pour "c+est+a+dire"
- Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Epîtres) - À mon jardinier
- Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Premiers poèmes) - C'était l'automne...et les feuilles tombaient toujours
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Faut-il forcément une fin inatendue pour faire un roman ou une piéce de théatre réussie ?
Analyse du sujet et problématisation : Le sujet porte sur la question du dénouement dans deux genres littéraires : le roman et le théâtre. Il semble fondé sur un présupposé : un roman ou une pièce de théâtre propose souvent, voire quasi systématiquement, « une fin inattendue », c'est-à-dire, un dénouement surprenant. Par roman, on entendra un long récit fictif en prose. Par pièce de théâtre, on entendra plus précisément ici le texte dramatique fixant les ressorts de l'intrigue, et déterminant do...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A Villequier
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Pourquoi l'apologue est accompagné d'une morale explicite ?
L'apologue, type de narration à visée morale, philosophique et didactique est une invention qui remonte à l'Antiquité. Son genre désigne aussi bien les fables que les contes philosophiques, l'utopie, la parabole, l'exemplum ou encore la dissertation. De plus, il représente un outil assez puissant pour révéler des vérités et montrer le monde tel qu'il est. L'apologue est donc l'un des instruments privilégiés des écrivains au cours des siècles et dans la plupart des cas ce type de texte est accomp...
- Laclos, Les Liaisons dangereuses, lettre XXIII
- Pierre Loti : Fantôme d'Orient (1891).
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Pourquoi la mort est-elle un des thèmes privilégiés poésie lyrique ?
L'expression "poésie lyrique" est à prendre avec précaution : si de nombreuses poésies au XIXe sont classées d'emblée dans la poésie lyrique (celles de Lamartine, de Vigny) il reste assez difficile de définir précisément ce qu'on entend par "tonalité lyrique" et "souffle lyrique" : des poètes contemporains, comme Mallarmé ou Apollinaire, semblent aussi exprimer quelque chose qui relève du lyrisme dans leur poésie, bien qu'elle soit très différente de celle de Lamartine. On peut dégager quelques...
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- Vous illustrerez et discuterez cette opinion de René Huyghe, en vous fondant sur votre expérience personnelle des oeuvres littéraires ou artistiques : « L'oeuvre d'art n'est pas un simple miroir passif, elle joue dans notre psychologie un rôle agissant. Les images créées par l'art remplissent dans notre vie deux rôles très différents et presque opposés : tantôt elles y insinuent des manières de sentir et de penser, nous les imposent; tantôt, elles nous libèrent, au contraire, de certai
- Poème sur le désastre de Lisbonne ou examen de cet axiome : "tout est bien"
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Un poète du XXe siècle, Jean Cocteau, affirme : « Qu'est-ce qu'un poète ? C'est un homme qui change les règles du jeu. C'est un homme qui met les pieds dans le plat. » Vous expliquerez cette formule et vous vous demanderez, en vous fondant sur vos lectures, si elle permet de définir le rôle du poète et la nature de son activité créatrice.
Un poète du XXe siècle, Jean Cocteau, affirme : « Qu'est-ce qu'un poète ? C'est un homme qui change les règles du jeu. C'est un homme qui met les pieds dans le plat. » Vous expliquerez cette formule et vous vous demanderez, en vous fondant sur vos lectures, si elle permet de définir le rôle du poète et la nature de son activité créatrice. Comment définir la poésie ? Est-ce un langage codé, une sensibilité particulière, une attitude devant les « choses de la vie », est-elle limitée au lang...
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Elégies) - Croyance
- Albert Camus, L'Etranger, Incipit.
- Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : L'âme en bourgeon) - La tête
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Bossuet, réfléchissant sur l'utilité de la lecture, écrit dans ses notes personnelles qu'elle «éclaire, éveille, fait chercher» ; Aragon écrit dans une étude sur Joë Bousquet : « Tous les livres se lisent comme on s'endort. [...] Le rêve de l'écrivain s'est substitué au vôtre, vous êtes pris... c'est le sommeil nommé lecture. »
Quelles réflexions vous inspirent ces deux jugements opposés ?
Bossuet, réfléchissant sur l'utilité de la lecture, écrit dans ses notes personnelles qu'elle « chercher »; Aragon écrit dans une étude sur Joë Bousquet : « Tous les livres se lisent comme rêve de l'écrivain s'est substitué au vôtre, vous êtes pris... C'est le sommeil nommé lecture. vous inspirent ces deux jugements opposés? Vous traiterez le sujet avec l'aide d'exemples expériences de la lecture. éclaire, éveille, fait on s'endort. (...) Le » Quelles réflexions précis tirés de vos Plan Introd...
- Molière, Dom Juan, ou le festin de pierre, Acte I, scène 2
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Les Faux-Monnayeurs, incipit (André Gide)
Le début du XXème siècle est marqué par les deux guerres mondiales successives. Dans ce contexte de crise, naît en littérature, un nouveau genre littéraire, baptisé « nouveau roman », qui suit le roman naturaliste. André Gide est le précurseur de cette mouvance. En effet, dans toute l'oeuvre gidienne se pose la question du rôle et de la responsabilité de l'écrivain face à son travail. Gide a été l'auteur de genres très divers, puisqu'il s'est illustré en théâtre, en écrivant de la poésie symboli...
- Dans le discours qu'il prononça en Suède lors de la remise de son prix Nobel, Albert Camus disait : « L'art n'est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d'émouvoir le plus grand nombre d'hommes en leur offrant une image prilvilégiée des souffrances et des joies communes. » En l'appliquant au domaine de la littérature, vous direz quelles réflexions vous inspire cette formule, sans omettre de vous appuyer sur des exemples précis et variés.
- Marivaux, La Vie de Marianne
- Émile Zola, L'Assommoir, chapitre IV.
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Le naturel le vrai celui du théâtre est la chose la moins naturelle (Anouilh). Commentez.
Demande d'échange de corrigé de maillard laurence ([email protected]). Sujet déposé : Le naturel le vrai celui du théâtre est la chose la moins naturelle (Anouilh). Commentez. Le naturel, le vrai, celui du théâtre, est la chose la moins naturelle du monde INTRODUCTION En 1991, Daniel Mesguich, nommé directeur du Théâtre National de Lille, appelle ce lieu " La Métaphore " , avant de fonder sa propre troupe " Miroirs et métaphores " .Par ces noms, il souligne l'une des caractéristiques esse...
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«LA COMÉDIE HUMAINE» (Balzac)
«LA COMÉDIE HUMAINE» (Balzac) «J'aurai porté toute une société dans ma tête», déclara Balzac à Mme Hanska en 1844. Et à une autre amie il confia : «Vous ne vous figurez pas ce que c'est que la Comédie humaine. C'est plus vaste, littérairement parlant, que la cathédrale de Bourges, architecturalement.» Ce nom de «Comédie humaine» a en effet été donné par Balzac luimême à l'ensemble de son oeuvre, lorsqu'il comprit que les personnages qu'il créait devaient se retrouver dans ses divers romans e...
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L'abbé d'Aubignac écrivait en 1657 dans sa Pratique du théâtre: Les poètes tragiques prennent de l'Histoire ce qui leur est à propos et y changent le reste pour en faire leurs poèmes, et c'est une pensée bien ridicule d'aller au théâtre pour apprendre l'Histoire. Discuter cette théorie et examiner si elle s'applique au théâtre de Corneille ?
Introduction _Le propos ici tenu par l'Abbé d'Aubignac, s'il n'en fait pas mention explicite, n'en est pas moins étroitement lié à l'œuvre de Corneille. En effet, d'Aubignac a fait partie du comité de lecture chargé de la première lecture d'Horace, à connu personnellement Corneille, et son essai est largement et inspiré par l'expérience du théâtre cornélien. De fait, l'accueil du dramaturge par le public français s'est accompagné d'une vive controverse visant à déterminer jusqu'à quel point le s...
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Jean-Paul SARTRE, préface au guide Nagel sur la Suède.
Nous ne croyons plus qu'il y ait dans une cité, dans une nation, des parties nobles et des parties infâmes. Nous pensons qu'un pays est un organisme complexe dont chaque organe s'explique par tous les autres. Nous pensons qu'une belle ruine est un vestige du passé, mais qu'elle est aussi une partie vivante d'une ville moderne. Nous aimerions savoir ce que les habitants pensent d'elle, s'ils passent avec indifférence le long de ses murs ou s'ils en sont fiers. Mais pour cela il faudrait qu'on nou...
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«j'aime à suivre les règles, écrit quelque part Corneille, mais loin de me rendre leur esclave, je les élargis et resserre selon le besoin qu'en a mon sujet. »
Ce que vous savez de ses principales pièces vous paraît-il prouver que Corneille aime, comme il le dit, à suivre les règles ? Ne prend-il pas à chaque occasion des libertés avec elles? Dans quelle mesure ces libertés s'expliquent-elles par sa conception de la tragédie
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«J'aime à suivre les règles, écrit quelque part Corneille, mais loin de me rendre leur esclave, je les élargis et resserre selon le besoin qu'en a mon sujet. » Ce que vous savez de ses principales pièces vous paraît-il prouver que Corneille aime, comme il le dit, à suivre les règles ? Ne prend-il pas à chaque occasion des libertés avec elles? Dans quelle mesure ces libertés s'expliquent-elles par sa conception de la tragédie? Corneille ne s'est jamais trouvé à l'aise dans le cadre étroit des tr...
- Le monde romanesque n'est que la correction de ce monde-ci, suivant le désir profond de l'homme. Car il s'agit bien du même monde. La souffrance est la même, le mensonge et l'amour. Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Mais eux, du moins, courent jusqu'au bout de leur destin et il n'est même jamais de si bouleversants héros que ceux qui vont jusqu'à l'extrémité de leur passion. Commentez ce propos.
- Molière, Tartuffe, Acte IV, scène 5
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Pourquoi écrire et pour qui ?
Pourquoi écrire et pour qui ? I. Pour exprimer son moi et la condition humaine. Montaigne : « Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre » mais « chaque homme porte la forme de l'humaine condition. » (Essais). Lamartine : « Ce n'était pas un art, c'était le soulagement de mon coeur. » (A propos des Méditations). Chateaubriand : « On ne peint bien que son propre coeur en l'attribuant à un autre, et la meilleure partie du génie se compose de souvenirs. » F. Mauriac : « Écrire, c'est...
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Querelles, disputes et affrontements sont courants au théâtre, tous genres confondus. Pourquoi peut-on dire qu'il s'agit là d'une ressource théâtrale particulièrement riche ?
Querelles, disputes et affrontements sont courants au théâtre, tous genres confondus. Pourquoi peut-on dire qu'il s'agit là d'une ressource théâtrale particulièrement riche ? Vous vous appuierez sur vos connaissances, sur votre expérience de lecteur et de spectateur et sur les textes du corpus. (Les textes de mon corpus étaient Timon d'Athènes de Shakespeare, Timon ou le Misanthrope de Lucien, Le Misanthrope de Molière et Le Misanthrope et l'Auvergnat de Labiche. Le théâtre pour un écrivain est...
- Michel de Montaigne, Essais, « De l'Amitié »
- Charles DOVALLE (1807-1829) - L'inconnue
- Voltaire, l'Ingénu, chapitre 20 - La lettre de Vadbled
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Le déclin du romantisme
Le déclin du romantisme On peut fixer raisonnablement la fin de la mode romantique en France vers 1840. C'est l'année de la publication des Rayons et les Ombres, qui contenait un des plus grands poèmes romantiques, la Tristesse d'Olympio. Mais, en 1843, c'est la chute des Burgraves et le triomphe de la Lucrèce de Ronsard. C'est la fin du romantisme au théâtre. Il est vrai que ce qui lui succéda était un classicisme bien plus faux encore que le romantisme déjà vieilli et artificiel. On a écrit q...
- Molière, Le Misanthrope, 1666
- Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Valentines) - Le nom
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Anne Philipe, Le temps d'un soupir
Le V O L D ' I C A RE de BREUGHEL, plein de soleil, est l'expression même de la solitude, non pas de l'égoïsme, mais de l'indifférence qui isole les hommes les uns des autres. Il a sans doute raison, ce laboureur, de tracer son sillon pendant qu'Icare se tue. Il faut que la vie continue, que le grain soit semé ou récolté pendant que d'autres meurent. M ais on s ouhaiterait qu'il lâche sa charrue et aille au sec ours de son prochain. Je me trompe peut-être et sans doute ignore-t-il qu'un homme se...
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James Joyce
James Joyce Frank Budgen rapporte que Joyce portait d'ordinaire dans sa poche de gilet de petits blocs-notes sur lesquels, seul ou au milieu d'une conversation, il jetait occasionnellement un mot ou deux. Mais, l'ayant un jour trouvé qui, au terme d'une longue journée de travail n'avait écrit que deux phrases, le futur historiographe, dans une réminiscence flaubertienne, lui demanda s'il avait en vain cherché le mot juste. "Non, répondit Joyce, j'ai déjà les mots. Ce que je cherche, c'est l'ordr...
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L'auteur de la Lettre sur la comédie du Misanthrope écrit: Molière n'a pas voulu faire une comédie pleine d'incidents, mais une pièce seulement où il pût parler contre les moeurs du siècle. En passant en revue les caractères et les portraits tracés dans le Misanthrope, vous direz ce que cette pièce nous apprend sur la société du 17e siècle ?
L'auteur de la Lettre sur la comédie du Misanthrope écrit : « Molière n'a pas voulu faire une comédie pleine d'incidents, mais une pièce seulement où il pût parler contre les mœurs du siècle ». En passant en revue les caractères et les portraits tracés dans le Misanthrope, vous direz ce que cette pièce nous apprend sur la société du 17e siècle. Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux : grande comédie de Molière en cinq actes et en vers (1808 alexandrins) créée le 4 juin 1666 au Théâtre du Palai...
- Laclos, Les Liaisons dangereuses, lettre CLVIII
- Balzac, Lettre à Joseph Méry, écrivain marseillais, 1846 :
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Leonid Maximovitch Leonov
Leonid Maximovitch Leonov 1899-1990 Leonid Leonov est un des maîtres les plus originaux de la prose russe du XXe siècle. Ses romans sont de beaux objets, bien construits, d'une matière riche et pure. C'est l'exceptionnelle qualité du style qui, dès les premières oeuvres de Leonov, a retenu l'attention de la critique, c'est elle qui séduit d'abord ses lecteurs. Vigoureuse, savoureuse, généreusement nourrie des sèves du terroir et du vieux langage, mais souple et claire, la prose de Leonov a un re...
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Coeur, chaumière et compte en banque, c'est ainsi que Jérôme Binde définit l'idéal secret des jeunes. Notre époque aurait-elle predu le goût de l'aventure ?
Jérôme Binde reproche 'aux jeunes un idéal sans ambition, modeste, sans grand dessein, qui se résume aux trois mots «cœur, chaumière et compte en banque». Ce souci de tranquillité nie tout esprit d'aventure. Certes, la passion amoureuse constitue à elle seule une aventure si l'on imagine que celle-ci s'accompagne de souffrances, de risques et d'émotions. Mais il est évident que le contexte fait référence à un sentiment plus paisible et presque douceâtre, bien éloigné de l'errant qui, dans sa cou...
- Stendhal, Vie d'Henry Brulard (1890)
- André-Modeste Grétry Réflexion d'un solitaire (Chapitre Amour et Respect)
- BALZAC - Eugénie Grandet
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Polybe
Polybe 201-120 av. J.-C. Polybe est le véridique témoin de la conquête du monde par les armes de Rome. Sa vie et son oeuvre sont révélatrices des sentiments réciproques des Grecs et des Romains lorsque ces deux peuples s'affrontèrent, et surtout lorsque les meilleurs des deux camps, apprenant à se connaître, apprirent aussi à s'estimer, à se respecter et parfois à s'aimer. L'admiration des Romains pour la culture, la science et la littérature helléniques est bien connue, et nul n'ignore que "la...
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Antigone, de Jean Anouilh (de «Un matin, je me suis réveillé roi de Thèbes.» à … «C'est laid un homme qui a peur.»)
Antigone, de Jean Anouilh (de «Un matin, je me suis réveillé roi de Thèbes.» à … «C'est laid un homme qui a peur.») Introduction: Sophocle, un des grands dramaturges de l’antiquité grecque avec Euripide et Eschyle, écrit en 441 avant JC Antigone, qui raconte le conflit opposant la fille d’Œdipe à son oncle Créon. Ses deux frères s’étant entretués, Antigone désobéit aux ordres de Créon, roi de Thèbes qui avait décidé que Polynice, considéré comme un traître à la cité, resterait sans sépu...
- Marivaux, L'île des esclaves, Scène II
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- Benjamin Constant, Adolphe, chapitre 2.
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« À la limite, l'homme le plus civilisé d'aujourd'hui pourrait être illettré » a dit Georges Gusdorf. Vous montrerez cependant que l'homme moderne ne peut se passer de la littérature.
Analyse du sujet et problématisation : Georges Gusdorf met en doute l'intérêt de la littérature pour l'homme. Son propos « à la limite, l'homme le plus civilisé d'aujourd'hui pourrait être illettré » tend à disqualifier l'appartenance de la littérature à la civilisation moderne. (illettré ne doit pas être ici entendu au sens littéral de « ne sachant pas lire » mais dans le sens figuré de « ne connaissant pas la littérature ») La littérature n'est plus, selon lui, ce qui permet de civiliser l'hom...