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Aragon, Le Roman inachevé, Que serais-je sans toi
Aragon, Le Roman Inachevé, « Que serais-je sans toi ? » Introduction : Louis Aragon est célèbre en particulier pour son appartenance au groupe surréaliste qui fut pour lui un point de départ bien plus qu’un système ou une doctrine. Il puise son inspiration dans les recherches des surréalistes mais rapidement, dès 1932, il rompt avec les surréalistes pour des motifs à la fois politiques et esthétiques. Aragon revendique en particulier une totale liberté d’invention. Contrairement, aux surréaliste...
- Auguste ANGELLIER (1848-1911) - L'habitude
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FLAUBERT - Éducation sentimentale - deuxième partie
Dans L'Éducation sentimentale, en partie inspirée de souvenirs personnels, Flaubert évoque, l'itinéraire spirituel et amoureux d'un jeune homme, Frédéric Moreau, partagé Le commentaire composé entre l'amour idéalisé et platonique qu'il porte à une jeune femme mariée, Marie Arnoux, et une liaison plus sensuelle avec une courtisane, Rosanette. Cet extrait raconte une soirée costumée chez cette dernière, de l'apothéose au déclin du petit matin, dans un cheminement comparable à l'orgie chez le banqu...
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Gertrude Stein
Gertrude Stein Aucune oeuvre n'a été plus expérimentale que celle de Gertrude Stein, dans le domaine littéraire s'entend, aucune qui n'ait posé puis résolu tant de problèmes et de problèmes si nouveaux. Mais, de même qu'un politicien contemporain a dit paraît-il, et à tort ou à raison, peu importe qu'il ne faisait pas une expérience politique, mais la politique de l'expérience, ainsi Gertrude Stein n'a pas fait seulement une expérience littéraire, mais aussi la littérature de l'expérience. Ce q...
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Franz Kafka
Franz Kafka
- La femme d'aujourd'hui croit moins à l'homme, à la royauté de l'homme, qu'autrefois ?
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Mme de Staël
Mme de Staël Coiffée de son turban en cachemire, d'où débordent ses riches boucles noires, armée de sa seule plume d'oie, ou du sceptre symbolique que ses mains nerveuses agitent perpétuellement (rouleau de papier, éventail, branche d'arbuste), Mme de Staël forme, jusque par son apparence, un parfait contraste avec son ennemi l'empereur. Et il n'est pas interdit de supposer qu'il pensait à elle, le jour où il déclarait qu'à la longue le sabre est toujours vaincu par l'esprit. Tout avait préparé...
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - Le barde de Temrah
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Zola, L'assommoir.
Avant de quitter l'estaminet du père Colombe où ils viennent de manger une prune, les deux héros de ^'Assommoir, Gervaise et Coupeau, attirés par l'étrange instrument qui sert à distiller l'alcool, vont le regarder de près. C'est ainsi que Zola insère l'une des descriptions de l'alambic dans le récit, mais il ne s'en tient pas là ; son imagination visionnaire transforme la machine en un monstre. • Ce passage, qui présente tous les indices caractéristiques d'une des-cription, marque une pause dan...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Jehova ou l'idée de dieu
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A propos des personnages du théâtre de Corneille, un cri¬tique écrit : « Ils ne seraient pas des héros s'ils ne devaient à chaque instant lutter contre eux-mêmes... Dans toutes les circonstances critiques, ils laissent percer leur sensibilité. » Vous vous attacherez à mettre en valeur cette sensibilité des héros et des héroïnes des grandes tragédies cornéliennes ?
Le théâtre de Corneille est d'un bout à l'autre une apologie de la volonté et c'est là le côté de son oeuvre que les critiques ont le plus coin plaisamment mis en lumière. Mais leur volonté ne s'exerce pas sans effort : sans cesse ils se trouvent engagés dans une lutte douloureuse contre eux-mêmes. « Dans toutes les circonstances critiques, ils laissent percer leur sensibilité.» I. Les personnages du Cid sont sensibles Don Diègue ne dissimule pas ses inquiétudes quand il attend l'issue du duel q...
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La Lionne et l'Ourse de Jean de La Fontaine, Fable XII, Livre X
[Introduction] Écrivain du xviie siècle, Jean de La Fontaine a marqué l'histoire d'un genre, celui de la fable ; ses fables mettent souvent en' scène des animaux dans une petite histoire qui illustre ou amorce la morale. C'est le cas dans la fable 12 du livre X des Fables : « La Lionne et l'Ourse » ; le désespoir de celle-ci à la mort de son enfant est le point de départ de la mise en scène et de la réflexion. Nous verrons donc comment ce texte reprend les éléments de la tradition fabuliste, pou...
- En quoi les philosophes du 18ème siècle peuvent-ils être qualifiés de modernes ?
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Mélanges) - Le rossignol aveugle
- La Boétie, Discours de la servitude volontaire, 1548
- Montesquieu, Lettres persanes - Lettre LXXXVI
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- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - L'immortalité
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Les pauvres gens
- Hippolyte Taine
- André Gide, La Symphonie pastorale, premier cahier.
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La Bryère (analyse de l'homme et de l'oeuvre)
LA BRUYÈRE (i645-1696) LES CARA(Xl'ÈRES Notice biographique. LEs CAnACTÈRES. - Historique. - Élude littéraire : l'ensemble du livre. - Le moraliste et le philosophe. - Le peintre de portraits. - L'écrivain. Notice biographique (1). - En 1685, on pouvait voir rôder dans les salons de Chantilly, les soirs de réception, un personnage modeste, auquel la plupart des nobles invités ne semblaient point attribuer une grande importance. Il observait d'un œil attentif le manège de� seigne...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Petit Paul
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La littérature a-t-elle pour seule fonction de faire réfléchir ?
Analyse du sujet et problématisation Il s'agit d'un sujet sur la littérature en général. Il importe donc de définir ce qu'on entend par « littérature » ; la littérature peut être définie comme toute production de textes écrits à visée artistique et esthétique. On prendra ici littérature au sens plus concret d'œuvre littéraire. Le sujet invite donc à mobiliser des références issues de tous les genres littéraires. Le verbe « réfléchir »est aussi très vague et mérite d'être précisé. Réfléchir c'est...
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LA PENSEE DE TAINE
LA PENSEE DE TAINE HIPPOLYTE TAINE était originaire des Ardennes. Reçu premier à l'École normale supérieure, il était destiné à faire une belle carrière dans l'Université. Mais le régime n'aimait guère les esprits indépendants. Philosophe de vocation, il dut se tourner vers la critique littéraire, qui d'ailleurs ne tarda pas à lui donner la célébrité. Il attendit jusqu'en 1870 pour publier son grand ouvrage philosophique projeté dès 1851 : De l'intelligence. Cependant à la suite d'un voyage en I...
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- Laclos, Les Liaisons dangereuses, lettre CXL
- Bonaventure DES PÉRIERS (149x-1544) - Cantique de la Vierge
- Voltaire, Lettre philosophique XXV.
- Jerome K. Jerome, Trois hommes dans un bateau.
- Voltaire, Lettres philosophiques, XXV
- Benjamin Constant, Adolphe, Les Timides
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Le roman a-t-il pour seul but de diverir ?
On entend ordinairement par « distraction » une étourderie de l'esprit, souvent synonyme d'une légèreté, d'une indifférence de la conscience aux problèmes concret qui lui sont posés. La tournure restrictive « ne que » dévalorise visiblement cette attitude, et interroge par extension le genre narratif lui-même. De plus, le recours au terme de « distraction » renvoie implicitement au concept de « divertissement » mis en place par Pascal, et achève de donner à la fonction ludique du genre narratif...
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Dans ses Réflexions sur le roman, publiées en 1938, le critique Albert Thibaudet distingue les «lecteurs» qui « ne demandent au roman qu'une distraction, un rafraîchissement, un repos de la vie courante» et les «liseurs» pour qui le roman existe « non comme un divertissement accidentel, mais comme une fin essentielle». En vous fondant sur votre expérience personnelle et en vous aidant d'exemples précis, vous direz ce que vous pensez d'une telle distinction.
Dans ses Réflexions sur le roman, publiées en 1938, le critique Albert Thibaudet distingue les «lecteurs» qui « ne demandent au roman qu\'une distraction, un rafraîchissement, un repos de la vie courante» et les «liseurs» pour qui le roman existe « non comme un divertissement accidentel, mais comme une fin essentielle». En vous fondant sur votre expérience personnelle et en vous aidant d\'exemples précis, vous direz ce que vous pensez d\'une telle distinction. Introduction Quand nous ouvrons un...
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- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - La Foi
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Le Tasse
Le Tasse Torquato Tasso, qu'en France nous appelons Le Tasse, naquit à Sorrente, le 11 mars (mois des fous) 1544. Son père, Bernard, appartenait à la flatteuse catégorie des diplomates poétiques. L'un des ancêtres de la famille, Amédée, reste connu pour avoir, dès 1280, établi, en Europe, un système cohérent de courriers accélérés. Le blason des Tasso, depuis, comporte une tête de cheval (image de la diligence postale) casquée de peaux de blaireau. " Tasso ", en effet, veut dire " blaireau ". Be...
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Ennius
Ennius 239-169 av. J.-C. Cornélius Népos, inventeur de ce genre littéraire qui devait s'appeler plus tard la "vie romancée", assure qu'en 204 av. J.-C., Caton, alors censeur, fit la connaissance en Sardaigne d'un centurion nommé Quintus Ennius. Ennius était un Calabrais, né à Rudies, trente-cinq ans avant. L'armée romaine l'avait bien accepté en qualité de volontaire pour la seconde guerre punique et lui avait même conféré un grade d'officier subalterne, mais il n'était pas pour cela citoyen rom...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Odes politiques) - Contre la peine de mort
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Alfred de Vigny - LES DESTINEES : LA MAISON DU BERGER
Jean-Jacques Rousseau puis les romantiques ont célébré la nature comme un havre de paix, propice à la méditation. A lfred de V igny, bien qu'il ait su décrire les splendeurs de Paris dans ses P oèmes antiques et modernes, nous invite, dans « La M aison du Berger », à quitter les villes pour trouver la liberté dans la campagne. Dans ce poème des Destinées, l'auteur peint les pouvoirs de séduction de la nature, comme la variété des paysages et la beauté du soleil couchant. Il y ajoute d'autres att...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Trois ans après
- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Dernières poésies) - Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphyre
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PEINTURE: Jean-Baptiste Chardin (1699-1779)
Jean-Baptiste Chardin (1699-1779) Un talent discret. Né à Paris, sur la rive gauche où il passera la plus grande partie de sa vie, Chardin, fils d'un menuisier-ébéniste, est attiré très jeune par la peinture. Entré à l'atelier de Coypel, il est reçu maître par l'Académie Saint-Luc en 1724. Il expose d'abord des natures mortes dont La Raie et Le Buffet. Protégé par Largillière, il entre à l'Académie des beaux-arts en 1728. Avec Van Loo, il restaure la galerie François-Ier à Fontainebleau. Vers 17...
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- La musique italienne de Verdi à nos jours
- Madame de Staël, Corinne ou l'Italie, 1807.
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La fin de Satan) - Depuis quatre mille ans il tombait dans l'abîme
- Antonin Artaud: DEUXIÉME LETTRE DE MÉNAGE
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Biographie de Louis ARAGO
Poète, essayiste et romancier, surréaliste, résistant et communiste, Aragon incarne les plus grandes étapes de la littérature du XXe siècle. Enfant, Aragon lit Barrès, Gorki, Rousseau, qui donneront la dimension sociale et politique de ses romans. Dans sa poésie, il se réfère à Ronsard et à Victor Hugo par l'utilisation de toutes les ressources rythmiques et syntaxiques de l'alexandrin. Aragon rend ses lettres de noblesse à la poésie de ce siècle. Que ce soit en vers ou en prose, il a toujours l...
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Il n'y a pas d'amour heureux - Louis ARAGON - La Diane Française
Il n'y a pas d'amour heureux - Louis ARAGON - La Diane Française Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix Et quand il croit serrer son bonheur il le broie Sa vie est un étrange et douloureux divorce Il n'y a pas d'amour heureux Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes Qu'on avait habillés pour un autre destin A quoi peut leur servir de se lever matin Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés in...
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L'art de ROUSSEAU
Rousseau fut parmi les écrivains de son siècle un des plus attentifs à ordonner ses idées et à polir sa forme. Il avoue, dans Les Confessions, les difficultés qu'il éprouvait à composer et à écrire. « Mes manuscrits raturés, barbouillés, mêlés, indéchiffrables, attestent la peine qu'ils m'ont coûtée. » Mais son goût est sûr, son travail fécond; ses corrections sont heureuses. S'il cède parfois à la déclamation, à l'emphase, à l'effusion un peu molle et aux prestiges de la rhétorique, il excelle...
- Honorat de Bueil, seigneur de RACAN (1589-1670) - Stances à Thirsis
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Le thème de tout roman, c'est le conflit d'un personnage romanesque avec des choses et des hommes qu'il découvre en perspective à mesure qu'il avance, qu'il connaît d'abord mal et qu'il comprend jamais tout à fait. Commentez cette pensée d'Alain ?
I Tout roman est initiatique _Le roman est en soi narration, c'est-à-dire qu'il est le récit créé par le regard d'un personnage, assimilable ou non à l'auteur, porté sur un monde réel ou fictif. De ce point de vue, l'aspect conflictuel du personnage avec les choses et les hommes s'avère être une véritable nécessité. L'Education sentimentale de Flaubert représente de ce point de vue un cas limite, puisque la particularité de son héros, Frédéric Moreau, est se trouver systématiquement extérieur au...
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Gonzalo Torrente Ballester
Gonzalo Torrente Ballester Né à El Ferrol en Galice en 1910, Gonzalo Torrente Ballester est l'un des plus surprenants écrivains espagnols. D'abord proche de la "Phalange" et des cercles nationalistes galiciens il s'en écarte peu à peu pour s'opposer à la dictature franquiste ce qui lui vaut d'être destitué de son poste de professeur en 1962. Ses premiers romans, qui sont loin de se conformer au réalisme social, paraissent entre 1957 et 1962 : Le Seigneur arrive, Au Gré des vents et Pâques amère...