La musique italienne de Verdi à nos jours
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Lorsque Giuseppe Verd mourut à Milan, le 27 janvier 1901, il était le monarque indiscuté et indiscutable du théâtre lyrique italien. Né dans le village de Roncole dans la commune de Busseto (province de Parme) le 10 octobre 1813, il montra dès son jeune âge de remarquables aptitudes musicales, et il est stupéfiant de noter que le jury d'examen du Conservatoire de Milan refusa l'admission du jeune homme, n'ayant pas constaté chez lui des dispositions marquées pour la musique !... (Beau thème à développer !)
On peut partager la production théâtrale de Verdi en trois " manières " : la première irait de sa première oeuvre Oberto conte di San Bonifacio, qui le fit connaître vers 1840, à Louise Miller (1849) ; la seconde de RigolettoM054M5 (1851) à Aïda (1871) ; la troisième de Otello (1887) et Falstaff (1893) au Requiem et aux Laudi alla Vergine. C'est dans sa deuxième " manière " qu'on trouvera l'expression la plus complète de son génie spontané et catégoriquement italien.
Verdi fut certainement un des plus grands compositeurs de l'art théâtrale du XIXe siècle ; au début de sa carrière, plus instinctif que raffiné, il subissait encore l'emprise de la conception ancienne du mélodrame que lui avaient transmise ses prédécesseurs ; cependant, doué d'une veine mélodique inépuisable, il affirma bientôt sa personnalité sur un ton plus robuste et plus dramatique.
Le choix des livrets de ses premières oeuvres ne fut pas toujours heureux (on peut lui reprocher un Macbeth qui est une caricature du chef-d'oeuvre de Shakespeare), mais il ne faut pas oublier que les usages de l'époque l'obligeaient à écrire une " romance " pour chaque artiste, soit soprano, ténor, baryton, etc...
Liens utiles
- Lecture linéaire de l’extrait 3, du Rouge et le Noir : le procès : « Voilà le dernier de mes jours qui commence […] des bourgeois indignés… », II, XLI, pp.538-539.
- Marcel Proust, Les Plaisirs et les Jours.
- Boris Vian, L'Ecume des jours, épilogue
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Trois jours entiers, et trois entieres nuits
- Abraham de VERMEIL (1555-1620) (Recueil : Poésies) - Le baiser en l'Amour est l'octave en Musique