312 résultats pour "maison+d+or"
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A celle qui est restée en France
-
Marcel Proust, Les Plaisirs et les Jours.
Celui qui est las des chemins de la terre ou qui devine, avant de les avoir tentés, combien ils sont âpres et vulgaires, sera séduit par les pâles routes de la mer, plus dangereuses et plus douces, incertaines et désertes. Tout y est plus mystérieux, jusqu'à ces grandes ombres qui flottent parfois paisiblement sur les champs nus de la mer, sans maisons et sans ombrages, et qui étendent les nuages, ces hameaux célestes, ces vagues ramures. La mer a le charme des choses qui ne se taisent pas la nu...
-
Alfred de Musset - "André del Sarto" - Acte Premier Scène première
Introduction : Quand on pense au théâtre de Musset, Lorenzaccio ou On badine pas avec l’amour sont les premiers noms qui viennent à l’esprit. Pourtant Musset a écrit de nombreuses pièces moins connues dont André del Sarto. Cette pièce à l’origine a été écrite pour être lue non pour être jouée Musset ayant renoncé à écrire pour le théâtre à cause de ses échecs. Ainsi, ce texte s’inscrit-il particulièrement bien dans notre objet d’étude : comment un texte écrit pour être lu peut-il se prêter à la...
-
Etudier les vers suivants de Ronsard :
Etudier les vers suivants de Ronsard : Ecoute, bûcheron, arrête un peu le bras : Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas ; Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force Des Nymphes qui vivaient dessous la dure écorce ? Sacrilège meurtrier ! Si l'on pend un voleur Pour piller un butin de bien peu de valeur, Combien de feux, de fers, de morts et de détresses Mérites-tu, méchant, pour tuer nos déesses ? Forêt, haute maison des oiseaux bocagers ! Plus le cerf solitaire et les chevreuils légers...
-
Alfred JARRY, Ubu Roi, acte III, scène 3.
Alfred JARRY, Ubu Roi, acte III, scène 3 et scène 4. Une maison de paysans dans les environs de Varsovie. Plusieurs paysans sont assemblés. UN PAYSAN, entrant : - Apprenez la grande nouvelle. Le roi est mort, les ducs aussi et le jeune Bougrelas s'est sauvé avec sa mère dans les montagnes. De plus, le Père Ubu s'est emparé du trône. UN AUTRE : - J'en sais bien d'autres. Je viens de Cracovie, où j'ai vu emporter les corps de plus de trois cents nobles et de cinq cents magistrats qu'on a tués, et...
-
La littérature vous semble être plutôt un moyen de se divertir c'est à dire de se détourner du monde réel ou un moyen particulier privilégié de rendre compte du monde réel, de la vie des hommes, de la nature humaine ?
A première vue, il est difficile d'attribuer à ce type de question une signification chargée d'une valeur problématique. En effet, la réponse la plus immédiate que l'on est tenté d'y faire est nécessairement positive : rien ne sort jamais du réel, lequel est bel et bien déterminé par nos fonctions vitales. Dès lors, la validité de l'affirmation dépend de la définition de « réalité », qui ne signifie plus simplement « ce qui est », mais « ce qui est prosaïquement », ce qui relève autant que possi...
-
Beaucoup de lecteurs pensent que le compte rendu d'une oeuvre par un critique suffit à en donner la connaissance. Or, Alain a écrit, dans ses Propos sur l'esthétique, en 1949 : «Ce que dit l'oeuvre, nul résumé, nulle imitation, nulle amplification ne peut le dire... » Vous examinerez ces deux points de vue opposés, en appuyant votre réflexion sur des exemples précis, empruntés à votre expérience personnelle et à vos lectures.
Beaucoup de lecteurs pensent que le compte rendu d\'une oeuvre par un critique suffit à en donner la connaissance. Or, Alain a écrit, dans ses Propos sur l\'esthétique, en 1949 : «Ce que dit l\'oeuvre, nul résumé, nulle imitation, nulle amplification ne peut le dire... » Vous examinerez ces deux points de vue opposés, en appuyant votre réflexion sur des exemples précis, empruntés à votre expérience personnelle et à vos lectures. Remarques préliminaires. Il serait fallacieux, pour traiter ce suje...
-
Dans quelle mesure la poésie vous semble-t-elle particulièrement apte à susciter une remise en question du langage ?
Dans quelle mesure la poésie vous semble-t-elle particulièrement apte à susciter une remise en question du langage ? Analyse du sujet et problématisation : Le sujet porte sur la définition du genre poétique. Il interroge sur l'essence de la poésie. Qu'est-ce que la poésie ? Est-ce une réflexion sur le langage ? Le sujet met en rapport deux pôles distincts, la poésie et le langage en interrogeant sur les rapports qui existent entre ces deux concepts. De par son étymologie, le terme « poésie » vie...
-
-
Traduction: Chrétien de Troyes - Le chevalier au lion (Prologue, vers 1-38.)
Li boins roys Artus de Bretaigne, La qui proeche nous ensengne Que nous soions preus et courtois, Tint court si riche comme rois A chele feste qui tant couste, C'on doit nommer le Penthecouste. Li rois fu a Cardoeil en Gales. Aprés mengier, par mi les sales, Li chevalier s'atropelerent La ou dames les apelerent Ou damoiseles ou pucheles. Li un recontoient nouveles, Li autres parloient d'Amours, Des angousses et des dolours Et des grant biens qu'en ont souvant Li desiple de son couvant, Qui lors...
-
PRINCIPALES OEUVRES DE LAMARTINE
PRINCIPALES OEUVRES DE LAMARTINE Méditations poétiques. Ce recueil, publié sans nom d'auteur le 5 mars 1820, comprenait seulement 24 poèmes (41 dans l'édition définitive). Le succès en fut éclatant. Bien que Lamartine mêle intentionnellement les inspirations et les époques, on peut distinguer dans les Méditations trois groupes de poèmes : 1. Ceux qui furent écrits avant la rencontre de Julie (L'Adieu, Le Golfe de Baki). La joie de vivre et d'aimer et la mélancolie préromantique s'y fondent harmo...
-
Alexandre Vialatte, Dernières nouvelles de l'homme, Julliard, 1978.
L'automne s'obstine au flanc des coteaux. Du maïs, des oiseaux s'envolent. Des feux s'allument dans les jardins. Il en monte de hautes fumées. L'air sent le céleri, les fanes de pommes de terre. La ampagne est calme et muette. On voit au loin, contre le ciel ... Un escalier, çà et là, ne mène à rien. D'une maison basse, il n'est resté que le perron, avec sa rampe en fer forgé. Une haute pour voûtée porte une date inscrite dans la pierre ; elle s'ouvre sur une cour sans murs et tout envahie par l...
-
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Savetier et le Financier
Jean de La Fontaine, Fables, « Le Savetier et le Financier ». 1. Un Savetier chantait du matin jusqu'au soir : 2. C'était merveilles de le voir, 3. Merveilles de l'ouïr ; il faisait des passages, 4. Plus content qu'aucun des sept sages. 5. Son voisin au contraire, étant tout cousu d'or, 6. Chantait peu, dormait moins encor. 7. C'était un homme de finance. 8. Si sur le point du jour parfois il sommeillait, 9. Le Savetier alors en chantant l'éveillait, 10. Et le Financier se plaignait, 11. Que le...
-
L'art de NICOLAS BOILEAU
NICOLAS BOILEAU NICOLAS BOILEAU est le quinzième enfant d'un greffier au Parlement de Paris. Orphelin de mère à un an, il est élevé durement par une vieille domestique. Il se destine au métier d'avocat, mais la mort de son père le met en possession d'une fortune qui le dispense d'exercer sa profession. Il se fait désormais appeler Despréaux, du nom d'une terre familiale. Par son frère Gilles, écrivain déjà en renom, il est introduit auprès de Chapelain, qui facilite ses débuts. Puis il se lie av...
-
Voltaire, Dictionnaire philosophique (1764), « Guerre »
Voltaire, Dictionnaire philosophique, « Guerre », 1764 Un généalogiste prouve à un prince qu’il descend en droite ligne d’un comte dont les parents avaient fait un pacte de famille il y a trois ou quatre cents ans avec une maison dont la mémoire même ne subsiste plus. Cette maison avait des prétentions éloignées sur une province dont le dernier possesseur est mort d’apoplexie: le prince et son conseil voient son droit évident. Cette province, qui est à quelques centaines de lieues de lui, a beau...
-
Résumé: L'Assommoir d'ÉMILE ZOLA
L'Assommoir d'ÉMILE ZOLA Après une enfance modeste et des études médiocres à Aix, Émile Zola (1840-1902) publie à vingt-quatre ans son premier roman, les Contes à Ninon (1864). C'est après Thérèse Raquin (1867) qu'il conçoit le projet d'un cycle analogue à la Comédie Humaine. Vingt romans, publiés de 1871 à 1893, retracent « l'histoire naturelle d'une famille sous le Second Empire ». La chance pourrait sourire à Gervaise Macquart et à Auguste Lantier quand ils arrivent de Plassans à Paris :...
-
Gustave FLAUBERT. Madame Bovary
Gustave FLAUBERT. Madame Bovary Emma, épouse du médecin Charles Bovary, a pris un amant, Rodolphe; elle espérait partir avec lui. Rodolphe se dérobe : elle vient de recevoir une lettre de rupture. « Tout épouvantée, (...) haletante, éperdue, ivre », elle fuit jusqu'à la mansarde située au second étage de sa maison. En face, par-dessus les toits, la pleine campagne s'étalait à perte de ! vue. En bas, sous elle, la place du village était vide, les cailloux du trottoir scintillaient, les girouettes...
-
-
Luigi Pirandello
Luigi Pirandello Né en 1867, à Agrigente, c'est par un volume de poésies, bien entendu, que Pirandello avait débuté dans les lettres, une vingtaine d'années plus tard, en même temps qu'il débutait dans l'enseignement. Ce premier recueil s'intitulait Mal Giocondo (Joyeux Mal). Six autres suivront entre 1889 et 1912, plus une traduction des Élégies romaines de Goethe ; le dernier livre de poèmes portera le titre de Fuori Chiave, que l'on peut traduire par "hors clefs", et exprime énigmatiquement l...
-
Catulle
Catulle Catulle naquit à Vérone dans une famille aisée et très en vue ; son père Valerius fut en une occasion l'hôte de Jules César. Dans les années 70 avant JC, Catulle séjourna à Rome où il fréquenta le cercle de jeunes gens cultivés connus comme les " poètes nouveaux ", rencontre qui l'incita à s'installer dans la capitale et à intégrer la société littéraire en vogue. A cette époque, la civilisation romaine rayonnait sur un vaste empire, au faîte de son apogée. Sous cet âge d'or du monde lat...
-
Juliette Drouet
Juliette Drouet Il était une fois une Bretonne aux traits purs, au corps gracieux, à l'âme brûlante. Un registre d'état civil, conservé à Fougères, prouve qu'elle y était née 11 avril 1806, du mariage de Julien Gauvain, tailleur, avec Marie Marchandet. C et acte la nomme officiellement : Julienne. Mais on l'appelait Juliette. Quand ses parents furent morts, il lui resta deux tantes religieuses et un oncle artilleur : le sous-lieutenant Drouet, canonnier. Celui-ci fit élever l'orpheline au pensi...
-
dissertation Baudelaire les fleurs du mal: «Pleurant, je voyais de l'or- et ne pus boire»
Introduction : Charles Baudelaire est l'un des poètes français les plus célèbres du XIXe siècle. Il est celui qui a popularisé le poème en prose. C'est un romantique et un réaliste, qui est fasciné par la dichotomie de la vie, qui est à la fois belle et horrible. Son œuvre Les Fleurs du Mal, va débattre sur cette contradiction entre le beau et l'affreux. L'oeuvre reposera sur un certain nombre de thématique, comme la souffrance de la vie, l'idéal... Baudelaire cherche à révéler le mystère d...
-
Mérimée refusait d'être apparenté à un mouvement romantique. Or peut-on dire que Carmen n'est qu'une nouvelle réaliste ?
Mérimée refusait d'être apparenté à un mouvement romantique. Or peut-on dire que Carmen n'est qu'une nouvelle réaliste ? Introduction : Mérimée, bien qu'il ne se revendique pas du romantisme appartient à cette génération d'écrivains et poètes et son œuvre en porte des marques. C'est bien la part de cette influence que notre sujet nous invite à mesurer. En effet, il s'agit d'analyser les divers courants et genres littéraires dont on perçoit des marques dans cette nouvelle hybride qu'est Carmen ?...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : La multiple splendeur) - La conquête
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les forces tumultueuses) - Le banquier
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villes tentaculaires) - La bourse
-
- René GHIL (1862-1925) (Recueil : Légendes d'âmes et de sangs) - Lieu de lauriers
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les flambeaux noirs) - Les villes
-
Charles Baudelaire : Je n'ai pas oublié, voisine de la ville... (Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, LXX, 1857).
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, LXX, « Je n'ai pas oublié, voisine de la ville... ». 1. 2. Je n'ai pas oublié, voisine de la ville, 3. 4. 5. 6. 7. Sa Pomone (1) de plâtre et sa vieille Vénus (2) Notre blanche maison, petite mais tranquille ; Dans un bosquet chétif cachant leurs membres nus, Et le soleil, le soir, ruisselant et superbe, Qui, derrière la vitre où se brisait sa gerbe, Semblait, grand oeil ouvert dans le ciel curieux, 8. Contempler nos dîners longs et s...
- Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Syrtes) - Parmi des chênes, accoudée
- Bernard-Marie Koltès, Le Retour au désert (1988), extrait.
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures claires) - Ô la splendeur de notre joie
- Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Espana) - Perspective
- Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - Cinquième anniversaire de mariage
-
-
Résumé: Paul et Virginie de BERNARDIN DE SAINT-PIERRE
Paul et Virginie de BERNARDIN DE SAINT-PIERRE Né au Havre, Henri Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814) a cherché dans les voyages — nécessité professionnelle (capitaine ingénieur du roi) ou caprice? — ces « horizons chimériques» que son imagination lui suggérait : Martinique, Europe, île de France. Se croyant victime de la société, comme son ami Rousseau, il se délecte du spectacle de la nature et d'une vision de l'âge d'or, qu'il décrira dans l'Arcadie (1788). Bien que dénigrées souvent pour le...
- Max Jacob : « Villonelle », extrait du Laboratoire central
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante) - Automne
- Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Blanc est le vestement du grand Pere sans age
- Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - Bien moustrez, Printemps gracieux
- Max ELSKAMP (1862-1931) (Recueil : Enluminures) - Ici, c'est un vieil homme de cent ans
- Germain-Colin BUCHER (1475-1545) - Épitaphe d'un ivrogne
- Du Bellay (1522-1560), « Heureux qui comme Ulysse... ». Les Regrets, poème 31, (1558).
-
- Léon-Paul Fargue - Nocturne
-
Stéphane MALLARME (1842-1898) - Victorieusement fui ...
Introduction : 1887 Ce sonnet, publié en recueil en 1887, fut envoyé par Mallarmé à Paul Verlaine à la fin de 1885 pour être incorporé à la notice consacrée par lui à Mallarmé dans la série des Hommes d'aujourd'hui que publiait alors l'éditeur Léon Vannier. L’inspiratrice de ce poème est Méry Laurent, une actrice très belle qui était sa voisine rue de Rome est de qui il s’est épris. Projet de lecture : Comment, dans ce poème, la dimension esthétique ouvre sur une évocation lyrique et sensuelle....
- Jean de La Bruyère : «Du Souverain» (Les Caractères, fragment XXIX, 1688)
- Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Les cariatides) - Bien souvent je revois sous mes paupières closes
- Clément Marot - Epître XLIII.
-
Musset, Les Caprices de Marianne, I, scène 1.
Alfred de Musset, Les Caprices de Marianne, scène d’exposition. La scène est à Naples. Une rue devant la maison de Claudio. MARIANNE, sortant de chez elle un livre de messe à la main. CIUTA, l’abordant. Ma belle dame, puis-je vous dire un mot ? MARIANNE Que me voulez-vous ? CIUTA Un jeune homme de cette ville est éperdument amoureux de vous ; depuis un mois entier, il cherche vainement l’occasion de vous l’apprendre ; son nom est Coelio ; il est d’une noble famille et d’une figure distinguée. MA...
- Auguste ANGELLIER (1848-1911) (Recueil : Le chemin des saisons) - Le faisan doré
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les campagnes hallucinées) - Pèlerinage
-
- Stéphane MALLARME (1842-1898) - Aumône
- Louis-Xavier de RICARD (1843-1911) (Recueil : Ciel, rue et foyer) - Clair de lune dans Paris