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PRINCIPALES OEUVRES DE LAMARTINE

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Confidences : récit autobiographique publié en 1849 dans La Presse. Les Confidences comprennent douze livres. Les livres VII à X content le premier voyage de Lamartine en Italie, son idylle avec Graziella, et la mort de la jeune fille, incapable de survivre au départ de son amant. (L'histoire de Graziella est très romancée. La jeune fille n'était pas pêcheuse de corail, mais servante dans la maison où Lamartine fut reçu. Elle mourut poitrinaire en 1815). Raphaël, pages de la vingtième année (1849). Récit idéalisé des amours de Lamartine et de Julie Charles. Geneviève, histoire d'une servante (1851). Le Tailleur de pierres de Saint-Point. Comme George Sand dans ses romans champêtres, Lamartine se penche sur d'humbles existences dont il dégage la poésie. Cours familier de littérature (28 volumes). Publié de 1856 à 1869 sous forme de livraisons, à raison d'un Entretien par mois, ce Cours familier se propose de diffuser dans le peuple la connaissance des chefs-d'oeuvre de la littérature universelle. L'ordre des entretiens ne correspond pas à un plan préalablement établi. Le 15e Entretien (1857) contient un poème écrit l'année précédente à Milly, un soir de vendanges : La Vigne et la Maison, psalmodies de l'âme.

« PRINCIPALES OEUVRES DE LAMARTINE Méditations poétiques.

Ce recueil, publié sans nom d'auteur le 5 mars 1820, comprenait seulement 24 poèmes (41 dans l'édition définitive).

Le succès en fut éclatant. Bien que Lamartine mêle intentionnellement les inspirations et les époques, on peut distinguer dans les Méditations trois groupes de poèmes : 1.

Ceux qui furent écrits avant la rencontre de Julie (L'Adieu, Le Golfe de Baki).

La joie de vivre et d'aimer et la mélancolie préromantique s'y fondent harmonieusement .

La jeune Napolitaine de 1811-1812 s'appelle ici non pas Graziella, mais Elvire, nom qui sera bientôt repris pour désigner Julie Charles. 2.

Les élégies amoureuses inspirées par Julie vivante ou morte : Le Lac (août 1817), L'Isolement (août 1818), Le Vallon, L'Automne (1819). 3.

Les dissertations en vers sur des sujets philosophiques ou religieux : L'Homme, Le Désespoir, La Prière, La Foi, L' Immortalité. Nouvelles méditations poétiques (1823).

L'amour heureux tient ici une grande place (Ischia, Chant d'amour), et le souvenir d'Elvire, encore évoqué dans Le Crucifix, tend à s'effacer.

Ce recueil contient aussi beaucoup d'amplifications oratoires à caractère religieux, philosophique ou politique. Le Dernier Chant du pèlerinage d'Harold (1825).

Lamartine imagine Byron faisant un retour vers la foi chrétienne au moment de sa mort.

(Il venait de mourir en 1824, à Missolonghi, où il combattait pour la liberté des Grecs). Harmonies poétiques et religieuses (1830).

Cet important ouvrage rassemble deux sortes de poèmes : les uns d'inspiration personnelle (Le Premier Regret, Milly ou la Terre natale), les autres (Hymne du matin, Le Chêne, L'Occident, Hymne du Christ) consacrés à la gloire de Dieu et à la beauté de la création. Voyage en Orient (1835).

Ce journal de voyage contient quelques poèmes, dont l'un, Gethsémani, évoque de façon poignante la mort de Julia, fille du poète. Jocelyn (1836) : épisode d'un grand poème épique demeuré inachevé, Les Visions.

Jocelyn comprend neuf Epoques encadrées entre un Prologue et un Épilogue.

Lamartine y raconte sous une forme romancée l'histoire d'un prêtre qu'il avait connu et aimé, l'abbé Dumont.

Il y ajoute beaucoup d'impressions et de souvenirs personnels.

Jocelyn eut un immense succès, mais fut mis à l'Index en 1836 ainsi que le Voyage en Orient. Le jeune Jocelyn entre au séminaire pour laisser à sa soeur tout l'héritage familial.

La Terreur l'oblige à se réfugier dans une grotte des Alpes dauphinoises.

Il y recueille l'enfant d'un proscrit.

L'enfant est une jeune fille, Laurence, dont il s'éprend.

La chaste idylle est interrompue par un nouveau sacrifice de Jocelyn : il accepte de se faire prêtre. pour administrer son évêque sur le point d'être exécuté.

Devenu curé d'un hameau montagnard, Valneige, il mène une vie d'abnégation.

Un jour, il est appelé au chevet d'une voyageuse mourante.

Il reconnaît Laurence.

L'épilogue raconte la mort de Jocelyn pendant une épidémie. La Chute d'un ange (1838) devait être l'épisode initial du grand poème épique, dont Jocelyn est un autre fragment. Cet épisode est divisé en 15 Visions groupées symétriquement autour de la huitième (Fragment du livre primitif), qui formule les principes de la foi lamartinienne.

La première Vision est précédée d'un Récit et la quinzième est suivie d'un Épilogue. Dans l'époque antérieure au déluge, l'ange Cédar s'éprend d'une mortelle, Daïdha.

Cette faute le rabaisse au rang d'homme.

Il est en butte aux persécutions de la tribu à laquelle appartient Daïdha.

Après de terribles et fantastiques épreuves, Cédar et Daïdha s'enfuient dans le désert avec leurs deux jumeaux.

Les enfants, puis Daïdha succombent. Cédar se fait brûler vif sur le bûcher qui doit consumer leurs corps.

Il ne retrouvera sa condition première qu'après neuf incarnations successives. Recueillements poétiques (1839).

Ouvrage très disparate, d'où se détachent quelques pièces d'inspiration humanitaire : Utopie, A M.

Félix Guillemardet, et dont l'insuccès fut total. Histoire des Girondins (1847).

Ce livre, destiné à l'éducation du peuple, offre une « leçon de moralité révolutionnaire ». Confidences : récit autobiographique publié en 1849 dans La Presse. Les Confidences comprennent douze livres.

Les livres VII à X content le premier voyage de Lamartine en Italie, son idylle avec Graziella, et la mort de la jeune fille, incapable de survivre au départ de son amant.

(L'histoire de Graziella est très romancée.

La jeune fille n'était pas pêcheuse de corail, mais servante dans la maison où Lamartine fut reçu.

Elle mourut poitrinaire en 1815). Raphaël, pages de la vingtième année (1849).

Récit idéalisé des amours de Lamartine et de Julie Charles. Geneviève, histoire d'une servante (1851).

Le Tailleur de pierres de Saint-Point.

Comme George Sand dans ses romans champêtres, Lamartine se penche sur d'humbles existences dont il dégage la poésie. Cours familier de littérature (28 volumes). Publié de 1856 à 1869 sous forme de livraisons, à raison d'un Entretien par mois, ce Cours familier se propose de diffuser dans le peuple la connaissance des chefs-d'oeuvre de la littérature universelle.

L'ordre des entretiens ne correspond pas à un plan préalablement établi.

Le 15e Entretien (1857) contient un poème écrit l'année précédente à Milly, un soir de vendanges : La Vigne et la Maison, psalmodies de l'âme.. »

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