Résultats pour "donne"
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - On donne les degrés au savant écolier
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Vous illustrerez par l'étude d'une tragédie de Racine cette définition que La Bruyère donne du poème tragique : « Le poème tragique vous serre le coeur dès son commencement, vous laisse à peine dans tout son progrès la liberté de respirer et de vous remettre ; ou s'il vous donne quelque relâche, c'est pour vous replonger dans de nouveaux abîmes, dans de nouvelles alarmes. Il vous conduit à la terreur par la pitié ou, réciproquement, à la pitié par la terreur, vous mène par les larmes, par les sanglots, par l'incertitude, par l'espérance, par la crainte, par les surprises et par l'horreur jusqu'à la catastrophe. » ?
INTRODUCTION La valeur d'une pièce de théâtre se mesure d'abord à l'emprise qu'elle exerce sur les spectateurs. D'emblée elle doit susciter leur intérêt à l'égard des personnages et des problèmes auxquels ils se heurtent. Et au cours du déroulement de la représentation, cet intérêt doit aller grandissant jusqu'au dénouement. La tragédie de Phèdre répond pleinement à ces exigences. Dès le premier acte, elle nous émeut par l'évocation du drame intérieur d'Hippolyte et de Phèdre. Elle ne nous fait...
- Commentez cette page d'Albert Camus: « L'art formel et l'art réaliste sont des notions absurdes. Aucun art ne peut refuser absolument le réel. La Gorgone est sans doute une créature purement imaginaire; son mufle et les serpents qui la couronnent sont dans la nature. Le formalisme peut parvenir à se vider de plus en plus de contenu réel, mais une limite l'attend toujours. Même la géométrie pure où aboutit parfois la peinture abstraite demande encore au monde extérieur sa couleur et ses rapports de perspective. Le vrai formalisme est silence. De même, le réalisme ne peut se passer d'un minimum d'interprétation et d'arbitraire. La meilleure des photographies trahit déjà le réel, elle naît d'un choix et donne une limite à ce qui n'en a pas. L'artiste réaliste et l'artiste formel cherchent l'unité où elle n'est pas, dans le réel à l'état brut, ou dans la création imaginaire qui croit expulser toute réalité. Au contraire, l'unité en art surgit au terme de la transformation que l'artiste impose au réel. Elle ne peut se passer ni de l'une ni de l'autre. Cette correction, que l'artiste opère par son langage et par une redistribution d'éléments puisés dans le réel, s'appelle le style et donne à l'univers recréé son unité et ses limites. » (L'Homme révolté, pp. 332-333.) ?
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John Donne
Euripide Peu d'informations fiables peuvent nous éclairer sur la vie d'Euripide et même les plus crédibles reposent sur des légendes fantaisistes et malveillantes. Plusieurs faits semblent confirmer qu'il est né dans une famille aisée, même si une boutade d'Aristophane lui attribue une mère marchande de légumes. Les registres administratifs ne mentionnent nulle part qu'il a travaillé dans la fonction publique ou participé aux campagnes militaires athéniennes. Toutefois, on sait avec certitude q...
- Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vers françois) - Ou soit lors que le jour le beau Soleil nous donne
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Sonnets à diverses personnes) - Je vous donne des oeufs. L'oeuf en sa forme ronde
- Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Les roses) - Cela ne te donne-t-il pas le vertige
- Isaac de BENSERADE (1613-1691) - Madame, je vous donne un oiseau pour étrenne
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Je te donne ces vers...
- François MAYNARD (1582-1646) - Je donne à mon desert les restes de ma vie
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Derniers vers) - Donne moy tes presens en ces jours que la Brume
- Le théâtre français donne-t-il plus d'importance au texte, à la forme verbale du théâtre ?
- Doit-on toujours attendre d'une oeuvre littéraire qu'elle nous donne une leçon ?
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les voix intérieures) - Puisqu'ici-bas toute âme
- On peut se demander pourquoi la lecture ou l'étude d'un ouvrage donne parfois envie de connaître d'autres oeuvres du même auteur. s'il vous est arrivé de vivre cette expérience, vous analyserez ce qui en fait pour vous le prix ?
- Marc-Antoine DÉSAUGIERS (1772-1827) - Les plaisirs du dimanche
- Au début du livre II des Confessions, Rousseau présente la jeunesse comme « l'âge de la faiblesse et de l'innocence... » Dans quelle mesure cette formule paraît-elle convenir à l'image que, par l'écriture, Rousseau donne de lui dans les deux premiers livres des Confessions ?
- Dans Nouvel art de penser, J. Guitton donne ces conseils : « Ne lis jamais une prose encore fraîche. Ne lis pas un livre qui vient de paraître. Mais laisse au temps, qui est le grand tireur, le soin de faire la tâche silencieuse qui est d'éliminer ». Commentez et discutez ?
- Dans Nouvel Art de Penser (1954) Jean Guitton donne ces conseils : Ne lis pas une prose encore fraîche. Ne lis pas un livre qui vient de paraître. Mais laisse au temps, qui est le grand trieur, le soin de faire la tâche silencieuse qui est d'éliminer. Commentez et discutez.
- Le costume de théâtre ne donne-t-il au spectateur que des indications concernant l'époque de la pièce et la condition sociale du personnage ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur le corpus, sur les textes étudiés en classes et ceux que vous avez lus, ainsi que sur les spectacles que vous avez pu voir ?
- Dans quelle mesure le personnage de roman donne-t-il au lecteur un accès privilégié à la connaissance du coeur humain ? Vous répondrez à cette question dans un développement argumenté en vous appuyant sur les textes qui vous sont proposés, ceux que vous avez étudiés en classe et vos lectures personnelles.
- En vous inspirant du texte de Ponge prenez un objet banal et transformez-le en lui donnant une vie particulière. Texte de Ponge : Le Pain La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe en train d'éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s'est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses... Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux, - sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente. Ce lâche et froid sous-sol que l'on nomme la mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des soeurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable... Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation. ?