1456 résultats pour "s+eteint"
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Daniel BOULANGER - « En été », Les Noces du Merle.
Daniel BOULANGER - « En été », Les Noces du Merle. [Après avoir mené une vie aventureuse jusqu'en 1958, Boulanger se consacra à la rédaction de scénarios de films et de nouvelles qui lui valurent plusieurs prix. Dans ses nouvelles, les personnages ont souvent plus de cinquante ans, ils vivent en province d'une façon banale, un peu vieillotte, sans révolte. L'art de Boulanger est de savoir en peu de pages, par tel geste, quelques mots, les individualiser, leur enlever tout caractère stéréotypé, c...
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Pascal et l'immortalité de l'âme.
Pascal et l'immortalité de l'âme. (...) L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort, qui nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non, qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement, qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier obj...
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - Les jungles
- Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : La jeunesse blanche) - Vieux quais
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Idéal
- André Gide, La Symphonie pastorale, premier cahier.
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies inédites) - L'ami d'enfance
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les rythmes souverains) - Les barbares
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L'oeuvre de LAMARTINE
Une douloureuse aventure d'amour inspire à Lamartine les vers les plus émouvants de son premier recueil, les Méditations, qu'accueille avec enthousiasme, en 1820, une génération sentimentale et mélancolique. La même année, il entre dans la carrière diplomatique; plus tard, sous la monarchie de Juillet, il se lance dans la vie publique; mais il consacre ses loisirs à la poésie, qu'il se flatte de cultiver en « amateur très distingué ». Son inspiration, d'abord intime, s'élargit dans les Harmonies...
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Giono, Regain
Aubignane est collé contre le tranchant du plateau comme un petit nid de guêpes ; et c'est vrai, c'est là qu'ils ne sont plus que trois ? Sous le village la pente coule sans herbe. Presque en bas, il y a un peu de terre molle et le poil raide d'une pauvre oseraie. Dessous, c'est un vallon étroit et un peu d'eau. C'est donc des maisons qu'on a bâties là ; juste au bord, comme en équilibre, puis, au moment où ça a commencé à glisser sur la pente, on a planté, au milieu du village le pieu du cloche...
- Pourquoi les poètes engagés n'ont pas à s'engager politiquement?
- Pourquoi le théâtre tragique s'est-il débarrassé du héros ?
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villages illusoires) - Les cordiers
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L'esprit philosophique du 18e siècle.
Introduction : Nombreux furent les arts cultivés au xviiie siècle ; nombreuses aussi furent les disciplines littéraires. Cependant, la philosophie compta sans contredit le plus d'adeptes parmi les écrivains du temps. L'évolution de la littérature et les chemins rebattus des genres traditionnels de la Philosophie du xviie siècle (métaphysique, psychologie, morale et quelquefois logique) déterminèrent cette science à s'orienter vers de nouvelles voies, quasi inexplorées. L'un des philosophes les p...
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Confucius
Confucius K'ong Tseu (Confucius) était le fils d'une famille noble appauvrie vivant dans la principauté de Lou au Chantoung. Il abandonne sa fonction de conseiller auprès du Prince de Lou quand celui-ci cède aux ruses d'un prince rival. Puis, pendant treize ans, il erre de principauté en principauté à la recherche d'un souverain digne de ce nom, qui pourrait faire appel à ses services. Trois ans avant sa mort, il rentre à Lou, s'adonne à des travaux littéraires et à l'enseignement de ses discip...
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Auguste de Villiers de L'Isle-Adam Contes cruels
L'idée dominante est déjà présente dans le titre «Fleurs de ténèbres» qui associe deux mots d'acceptions très différentes. Si le vocable fleurs évoque la fraîcheur, la grâce, le renouveau de la nature, le mot « ténèbres », lui, évoque le jour qui faiblit, la crainte de la nuit, l'obscurité de la mort, la sombre malfaisance de l'au-delà, la perdition et la damnation. C'est donc associer l'espérance de vie à la certitude de la mort. Étrange association donc que celle que fait pressentir le tit...
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Nathalie SARRAUTE, Le planétarium
« Qui est là? — C'est moi, ton frère, c'est Pierre... » Il entend comme un pépiement, un remue-ménage heureux, un déclic rapide, un bruit de chaîne léger, joyeux, la porte s'ouvre... « Ah, c'est toi... » Il avait oublié ce regard sous les paupières usées, fardées, un bon regard d'où ruisselle une tendre émotion... « C'est toi, Pierre... Mais bien sûr que tu ne me déranges pas... Je suis contente de te voir, tu viens si rarement... Mais fais voir un peu, que je te regarde, que je regarde un peu l...
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Pascal : Pensées
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Alexandre Pouchkine
Alexandre Pouchkine Voici le plus européen et le moins compris en Europe des grands écrivains de la Russie, le plus grand et le plus intraduisible des poètes. Sa gloire est fermement établie, mais pour ceux qui n'entendent pas sa langue elle n'est fondée, somme toute, que sur des ouï-dire, et s'ils s'avisent d'y aller voir eux-mêmes, ils risquent fort de la trouver injustifiée. Un poème de Pouchkine, traduit honnêtement mais sans miracle, produit l'impression la plus fâcheuse, celle du lieu com...
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Friedrich von Schiller
Friedrich von Schiller A l'opposé de l'épanouissement organique de la personnalité et de la création de Goethe, entre 1759 et 1805, la vie et l'oeuvre tout entières de Schiller se développent dans un style dramatico-dialectique. Ses hérédités souabo-alémaniques sont à l'origine de son penchant à la spéculation et de son besoin de prêter aux idées générales une forme concrète, en conciliant réflexion et fantaisie. Né dans un milieu petit-bourgeois, il y reçoit de sa mère une dévotion piétis...
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Hugo, Les Misérables, Cinquième partie, Livre I, « La guerre entre quatre murs », Chapitre XV « Gavroche dehors »
Victor Hugo, Les Misérables, V, livre 1, chapitre 15, « la mort de Gavroche ». A force d'aller en avant, il parvint au point où le brouillard de la fusillade devenait transparent. Si bien que les tirailleurs de la ligne rangés et à l'affût derrière leur levée de pavés, et les tirailleurs de la banlieue massés à l'angle de la rue, se montrèrent soudainement quelque chose qui remuait dans la fumée. Au moment où Gavroche débarrassait de ses cartouches un sergent gisant près d'une borne, une balle f...
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Beaucoup de lecteurs pensent que le compte rendu d'une oeuvre par un critique suffit à en donner la connaissance. Or, Alain a écrit, dans ses Propos sur l'esthétique, en 1949 : «Ce que dit l'oeuvre, nul résumé, nulle imitation, nulle amplification ne peut le dire... » Vous examinerez ces deux points de vue opposés, en appuyant votre réflexion sur des exemples précis, empruntés à votre expérience personnelle et à vos lectures.
Beaucoup de lecteurs pensent que le compte rendu d\'une oeuvre par un critique suffit à en donner la connaissance. Or, Alain a écrit, dans ses Propos sur l\'esthétique, en 1949 : «Ce que dit l\'oeuvre, nul résumé, nulle imitation, nulle amplification ne peut le dire... » Vous examinerez ces deux points de vue opposés, en appuyant votre réflexion sur des exemples précis, empruntés à votre expérience personnelle et à vos lectures. Remarques préliminaires. Il serait fallacieux, pour traiter ce suje...
- Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe (Livre 1, Chapitre 6)
- Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : Entrevisions) - Crépuscule du matin
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PEINTURE: Théodore Géricault (1791-1824)
Théodore Géricault (1791-1824) Un art tourmenté. Théodore Géricault naît à Rouen dans une famille fortunée. En 1801, il entre au lycée Louis-leGrand où il se montre médiocre élève. Une passion l'absorbe déjà tout entier, celle de la représentation du monde équestre. Dès cette époque, il s'introduit dans les écuries, visite les marchés, fréquente les cirques pour observer et dessiner les chevaux. En 1808, il quitte le lycée et se tourne vers la peinture. Son père s'oppose farouchement à cette voc...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les apparus dans mes chemins) - Celui de la fatigue
- Honoré de Balzac, Étude de femme, 1830.
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Gustave Flaubert, Madame Bovary, partie I, chapitre IV
Demande d'échange de corrigé de adel charaf ([email protected]). Sujet déposé : commentaire Gustave Flaubert, Madame Bovary, partie 1 , chapitre IV Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1) partie, chapitre IV La noce est un morceau de choix dans la littérature réaliste du XIX siècle (cf. Zola dans L'Assommoir). Flaubert ne rate pas cette belle occasion de nous présenter une noce normande dans une description en mouvement d'un grand réalisme même si le narrateur adopte un regard amusé sur ces p...
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Firdousi
Firdousi Abu al-Qasim Mansur ibn Firdousi est né vers 932 de notre ère à Tous dans le Khorassan, patrie de quelques-uns des plus grands esprits de l'Asie. La vocation poétique de ce petit gentilhomme campagnard (ou gros cultivateur) a été activée il nous le dit lui-même par son désir d'acquérir à la fois l'aisance et la gloire. Ambition mesurée d'un artiste conscient de son rôle : celle-ci devait récompenser son patriotisme, celle-là son labeur. Le Livre des Rois incorporerait toutes les traditi...
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Alors qu'il cherchait vainement un éditeur pour A la recherche du temps perdu, Proust écrivait en 1913, à la Nouvelle Revue française : Le point de vue métaphysique et moral prédomine partout dans l'oeuvre. Quelles réflexions vous inspire cette affirmation, si vous considérez plus particulièrement Du côté de chez Swann, qui parut à la fin de cette même année ?
Alors qu\'il cherchait vainement un éditeur pour A la recherche du temps perdu, Proust écrivait en 1913, à la Nouvelle Revue française : Le point de vue métaphysique et moral prédomine partout dans l\'oeuvre. Quelles réflexions vous inspire cette affirmation, si vous considérez plus particulièrement Du côté de chez Swann, qui parut à la fin de cette même année ? Pourquoi cette affirmation? L'écrivain accumule pendant les premiers mois de 1913 les démarches auprès des éditeurs pour faire publier...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les orientales) - Novembre
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D'URFÉ ( 1567-1625)
D'URFÉ ( 1567-1625) Apparenté par sa mère à la famille ducale de Savoie, HONORÉ D'URFÉ appartient à un milieu largement ouvert aux influences de la Renaissance italienne. Il grandit à la Bastie d'Urfé dans le Forez. Il mène une jeunesse un peu folle, s'engage à fond dans la Ligue et s'y compromet tellement qu'il est obligé, après la défaite de son parti, de s'exiler en Savoie. En 1600, son frère étant entré dans les ordres, il épouse sa belle-soeur, Diane, dont le mariage vient d'être déclaré nu...
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- Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Feuilles volantes) - La forêt canadienne
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Rousseau: On fait apprendre les fables de La Fontaine aux enfants. Il n'y en a pas un seul qui les entende. Quand ils les entendraient, ce serait encore pis, car la morale en est tellement mêlée et disproportionnée à leur âge, qu'elle les porterait au vice plus qu'à la vertu. qu'en pensez-vous ?
La morale de La Fontaine a été attaquée par Lamartine et par Rousseau. Le premier se réfère à ses souvenirs d'enfance : Ces histoires d'animaux... égoïstes, railleurs, avares, sans pitié, sans amitié, plus méchants que nous, me soulevaient le coeur. Les fables de La Fontaine sont plutôt la philosophie dure, froide et égoïste du vieillard, que la philosophie aimante, généreuse, naïve et bonne d'un enfant. Rousseau dans L'Émile fait un véritable réquisitoire, en prenant comme exemple le corbeau et...
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Voltaire, Dictionnaire philosophique (1764), « Guerre »
Voltaire, Dictionnaire philosophique, « Guerre », 1764 Un généalogiste prouve à un prince qu’il descend en droite ligne d’un comte dont les parents avaient fait un pacte de famille il y a trois ou quatre cents ans avec une maison dont la mémoire même ne subsiste plus. Cette maison avait des prétentions éloignées sur une province dont le dernier possesseur est mort d’apoplexie: le prince et son conseil voient son droit évident. Cette province, qui est à quelques centaines de lieues de lui, a beau...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les orientales) - Canaris
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Adam Mickiewicz
Adam Mickiewicz 1798-1855 Quel poète aurait pu rêver d'une vie plus belle, d'un destin plus magnifique que celui de Mickiewicz ? Non pas que son existence ait été riche en conflits dramatiques, en hauts et bas spectaculaires, qu'elle ait été marquée de la démesure chère aux Romantiques de son temps. Au contraire, vue superficiellement, elle a plutôt manqué de pittoresque. Les astres bienveillants semblent avoir protégé le poète, amortissant les chocs extérieurs. S'il a connu des persécutions, el...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les soirs) - Le cri
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Pourquoi le couple du maître et du serviteur est-il tandem privilégié dans le théâtre, depuis sa création jusqu'à nos jours ? Quelles ressources offre-t-il à l'auteur, au metteur en scène et aux acteurs ? Quel intérêt peut-il présenter pour le public ?
Le duo maître/valet est véritablement un instrument fondamental de la comédie aux XVIIe et XVIII e siècles, voire au XIX e siècle. Il est donc intéressant de s'interroger sur les raisons de ce succès et sur l'enjeu de ces pièces de théâtre. Ce « couple privilégié » permet de mettre en place différents ressorts dramatiques : de Dom Juan au Mariage de Figaro en passant par le Jeu de l'amour et du hasard comment évolue-t-il et que nous révèle-t-il ? I/Maître et valet, un couple complémentaire mais...
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Alfred JARRY, Ubu Roi, acte III, scène 3.
Alfred JARRY, Ubu Roi, acte III, scène 3 et scène 4. Une maison de paysans dans les environs de Varsovie. Plusieurs paysans sont assemblés. UN PAYSAN, entrant : - Apprenez la grande nouvelle. Le roi est mort, les ducs aussi et le jeune Bougrelas s'est sauvé avec sa mère dans les montagnes. De plus, le Père Ubu s'est emparé du trône. UN AUTRE : - J'en sais bien d'autres. Je viens de Cracovie, où j'ai vu emporter les corps de plus de trois cents nobles et de cinq cents magistrats qu'on a tués, et...
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Alexandre Vialatte, Dernières nouvelles de l'homme, Julliard, 1978.
L'automne s'obstine au flanc des coteaux. Du maïs, des oiseaux s'envolent. Des feux s'allument dans les jardins. Il en monte de hautes fumées. L'air sent le céleri, les fanes de pommes de terre. La ampagne est calme et muette. On voit au loin, contre le ciel ... Un escalier, çà et là, ne mène à rien. D'une maison basse, il n'est resté que le perron, avec sa rampe en fer forgé. Une haute pour voûtée porte une date inscrite dans la pierre ; elle s'ouvre sur une cour sans murs et tout envahie par l...
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GUEZ DE BALZAC: vie et oeuvre
GUEZ DE BALZAC (1597-1654) Le nom de BALZAC porté par jean-Louis GUEZ lui vient d'un domaine familial situé à une lieue d'Angoulême. Dans sa jeunesse, cet écrivain se lie d'une amitié passagère avec le maître de la pensée libertine, Théophile de Viau. Polémiste par tempérament, il compose un Discours contre la tyrannie, et un violent libelle contre Du Vair alors garde des sceaux. En 1619, il aide à l'évasion de Marie de Médicis, prisonnière à Blois, et il l'accueille dans son domaine charen...
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Philippe JACCOTTET Beauregard
Philippe JACCOTTET Beauregard Village perdu, presque un hameau, inconnu (mais il s'agissait bien de Beauregard, dans la Drôme), insignifiant, du moins pour qui n'y vit pas : je ne m'y suis jamais arrêté. Quelques maisons seulement, mais habitées, puisqu'on a vu s'y allumer les premières lampes ; et on ne sait rien de ce qu'elles éclairent, mais on ne le devine que trop aisément : les visages fatigués ou mornes, les mains usées, les assiettes sur la table miroitante (on a vendu ou brûlé celle en...
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L'Etranger de Camus
Introduction L'Étranger nous propose, dans un récit à la première personne, deux moments bien distincts de la vie du héros : avant qu'il ne commette un meurtre et après le meurtre. La seconde partie qui nous fait assister à l'instruction et au procès marque le retour sur lui-même de Meursault aux prises avec la justice et ses formalités. Le texte que nous allons étudier se situe au moment où le prévenu vient d'entrer dans le prétoire. Ce sont ses notations, ses impressions et ses propos qui...
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L'oeuvre de Gérard de Nerval
Gérard de Nerval fréquente la bohème romantique, puis se lie avec une actrice, Jenny Colon, mais ne parvient pas à s'en faire aimer. Cette déconvenue sentimentale entraîne un bouleversement intérieur qui s'achève dans la folie. Ses dernières œuvres, et notamment le récit en prose intitulé Aurélia, retracent les phases de sa pathétique aventure. A Le destin de Nerval. LA JEUNESSE INSOUCIANTE (1808-1836). Gérard Labrunie, qui adoptera pour pseudonyme Gérard de Nerval, passe ses premières années da...
- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Le jeune malade
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Vigny écrit dans le Journal d'un poète : « J'aime peu la comédie, qui tient toujours plus ou moins de la charge et de la bouffonnerie.» Il précise plus loin sa pensée en disant: «Je sais apprécier la charge dans la comédie, mais elle me répugne parce que, dans tous les arts, elle enlaidit et appauvrit l'espèce humaine et, comme homme, elle m'humilie. » ?
Vigny écrit dans le Journal d'un poète : « J'aime peu la comédie, qui tient toujours plus ou moins de la charge et de la bouffonnerie.» Il précise plus loin sa pensée en disant: «Je sais apprécier la charge dans la comédie, mais elle me répugne parce que, dans tous les arts, elle enlaidit et appauvrit l'espèce humaine et, comme homme, elle m'humilie. » La comédie, de tous temps, a soulevé bien des controverses. Elle a eu d'ardents partisans comme d'acharnés détracteurs. On a pu vouloir lui confé...
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Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La mort du loup
Alfred de VIGNY, Les Destinées, « La mort du loup ». I 1. Les nuages couraient sur la lune enflammée 2. Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée, 3. Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon. 4. Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon, 5. Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes, 6. Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes, 7. Nous avons aperçu les grands ongles marqués 8. Par les loups voyageurs que nous avions traqués. 9. Nous avons écouté, retenant notre hal...
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Louis-Ferdinand Céline
Louis-Ferdinand C éline Louis-Ferdinand Destouches, connu sous le prénom de sa mère C éline, est né à C ourbevoie dans une famille sans fortune. Son père travaillait pour une compagnie d'assurances et sa mère tenait un commerce de dentelles. Il exerça lui-même plusieurs petits métiers pour financer ses études, avant de s'engager en 1912 dans l'armée. Blessé en 1914, il fut démobilisé et reçut une pension d'invalidité. Il rentra à P aris finir ses études de médecine et épousa la fille de son dir...
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Dante Alighieri
Dante Alighieri Né dans une famille de la petite noblesse florentine, Dante Alighieri s'intéressa très tôt à la poésie ; ses premiers vers dénotent l'influence marquante de son professeur Brunetto Latini et de son ami poète Guido Cavalcanti. Bien qu'il se soit marié en 1285, il puisa son inspiration poétique pour des oeuvres telles que La vita nuova (1292) et le Paradis dans son amour idéalisé pour son amie d'enfance Béatrice Portinari, décédée en 1290. A partir de 1295, Dante qui s'était plong...