654 résultats pour "grand+route+"
-
Marcel PROUST, Le Côté de Guermantes.
Marcel PROUST, Le Côté de Guermantes. Le narrateur reconduit à la maison sa grand-mère qui vient d'être victime d'une congestion cérébrale durant une promenade aux Tuileries. Le soleil déclinait ; il enflammait un interminable mur que notre fiacre avait à longer avant d'arriver à la rue que nous habitions, mur sur lequel l'ombre, projetée par le couchant, du cheval et de la voiture, se détachait en noir sur le fond rougeâtre, comme un char funèbre dans une terre cuite de Pompéi. Enfin nous arriv...
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Soir sur la plaine
- Marcel Aymé, La Vouivre.
- La biographie d'un écrivain ou celle d'un grand artiste est-elle inutile ?
- Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Odelettes) - Les papillons
-
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La mort du loup
Alfred de VIGNY, Les Destinées, « La mort du loup ». I 1. Les nuages couraient sur la lune enflammée 2. Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée, 3. Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon. 4. Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon, 5. Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes, 6. Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes, 7. Nous avons aperçu les grands ongles marqués 8. Par les loups voyageurs que nous avions traqués. 9. Nous avons écouté, retenant notre hal...
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes antiques) - Sûryâ
- Louis BOUILHET (1822-1869) (Recueil : Dernières chansons) - La colombe
-
- Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Emaux et camées) - Vieux de la vieille
- D'Holbach, Le Bon Sens
-
Quels sont les plaisirs et les riques d'une grande ville ?
Introduction Presque toute la vie de la France est concentrée sur sa capitale. La majorité des Français doivent donc lui trouver un attrait irrésistible et les plaisirs l'emportent certainement pour eux sur les dangers. Mais tout n'est peut-être pas aussi simple que cela, quand on observe la ruée des Parisiens hors de Paris au premier jour de vacances. Peut-être ces foules vivent-elles à Paris par nécessité et non par goût. Développement En ce qui me concerne, je pense qu'une ville comme Paris p...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villes tentaculaires) - Les usines
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villes tentaculaires) - La mort
-
ARAGON, Les Beaux Quartiers
Sur l'autre rive débutent les beaux quartiers. Ouest paisible, coupé d'arbres, aux édifices bien peignés et clairs, dont les volets de fer laissent passer à leurs fentes supérieures la joie et la chaleur, la sécurité, la richesse. Oh! c'est ici que les tapis sont épais, et que de petites filles pieds nus courent dans de longues chemises de nuit parce qu'elles ne veulent pas dormir : la vie est si douce et il y aura du monde ce soir à en juger par le linge sorti, par le service de cristal sur...
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes antiques) - L'Arc de Civa
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes antiques) - Dies irae
-
- Pierre Loti : Fantôme d'Orient (1891).
-
Voltaire, Micromégas, chapitre 5 - EXPERIENCES ET RAISONNEMENTS DES DEUX VOYAGEURS
Voltaire, Micromégas, Chapitre 5. Expériences et raisonnements des deux voyageurs Micromégas étendit la main tout doucement vers l'endroit où l'objet paraissait, et avançant deux doigts, et les retirant par la crainte de se tromper, puis les ouvrant et les serrant, il saisit fort adroitement le vaisseau qui portait ces messieurs, et le mit encore sur son ongle, sans le trop presser, de peur de l'écraser. « Voici un animal bien différent du premier », dit le nain de Saturne ; le Sirien mit le pré...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - L'infini dans les cieux
- Bernanos, Les Grands Cimetières sous la Lune
-
On a souvent remarqué que, parmi les poètes du XVIe siècle, Du Bellay est un de ceux qui nous semble le plus près de nous, le plus moderne. En étudiant son oeuvre, expliquez cette impression.
Introduction : a) Les œuvres de la Pléiade produisent généralement sur nous une impression contradictoire : Tout en étant très sincères, elles sont encombrées d'une érudition intempestive qui nous rebute. b) Seul Du Bellay échappe en partie à ce reproche; il nous semble plus près de nous, plus moderne. c) A quoi peut tenir cette impression ? I. — Simplicité et naturel : a) même encore marquées par l'imitation, ses premières œuvres restent d'allure moderne par leur discrétion; b) il ne traite que...
-
Montesquieu, Lettres persanes, lettre XXIV - Nous sommes à Paris depuis un mois...
Montesquieu, Lettres persanes, lettre XXIV – « Nous sommes à Paris depuis un mois… » RICA A IBBEN A Smyrne. Nous sommes à Paris depuis un mois, et nous avons toujours été dans un mouvement continuel. Il faut bien des affaires avant qu'on soit logé, qu'on ait trouvé les gens à qui on est adressé, et qu'on se soit pourvu des choses nécessaires, qui manquent toutes à la fois. Paris est aussi grand qu'Ispahan: les maisons y sont si hautes, qu'on jugerait qu'elles ne sont habitées que par des astrolo...
-
Emile ZOLA, La Curée, 1871.
[Introduction] Le premier roman du cycle des Rougon-Macquart avait raconté les répercussions du coup d'État du 2 décembre dans une petite ville du Midi. Dans le deuxième, La Curée, Zola transporte la scène à Paris, y peint la frénésie des affaires et y campe le portrait d'un arriviste, Aristide Rougon. Doué de « ce flair des oiseaux de proie qui sentent de loin les champs de bataille », il prend le nom de Saccard et le voilà « brasseur de millions » et propriétaire d'un magnifique hôtel particul...
-
Molière et La Fontaine, peintres de l'homme et de la société ?
« Molière et La Fontaine, dit Sainte-Beuve, on ne les sépare pas, on les aime ensemble. » Ce sont, en effet, deux génies de la même famille, tempéraments gaulois, observateurs pénétrants; ils nous ont laissé de la société du XVIIe siècle et de l'humanité en général des peintures qu'il sera sans doute intéressant de comparer. I. La société. La Fontaine se sert d'animaux pour peindre les hommes... Plus libre dans ses satires, il touche à plus de choses. Il peut n'épargner ni le roi, ni les grands,...
-
-
Johann Wolfgang Goethe
Johann Wolfgang Goethe Entre toutes les épithètes-clichés qui furent si libéralement octroyées à Goethe, il n'en est peut-être pas qui ait plus efficacement contribué à fausser ses traits que celle "d'olympien". La vérité est que l'impassibilité fut chez lui un masque et la sérénité une conquête. Peu d'hommes eurent plus à lutter contre ces ennemis intérieurs que sont des nerfs vibrants et une sensibilité emportée vers tous les extrêmes. "Ballotté entre le ciel et l'enfer" c'est ainsi qu'aux jo...
-
Résumé de "La Chatte sur un toit brûlant" de Tennessee Williams
La Chatte sur un toit brûlant de Tennessee Williams Résumé Dans la maison d'un riche planteur du Delta du Mississipi sont réunis, à l'occasion de l'anniversaire du grand-père, son épouse, le fils aîné Gooper, sa femme Edith et leurs cinq enfants, le fils cadet Brick et sa femme Margaret; deux amis : le docteur Baugh et le Révérend Tooker. Une discussion oppose vivement Margaret et son époux, Brick. Margaret débite des réflexions acerbes et même venimeuses auxquelles Brick oppose de vagues grogne...
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - J'aime l'aube aux pieds nus qui se coiffe de thym
- Rabelais, La Vie très horrifique du grand Gargantua.
-
Quelle idée vous faites-vous d'un grand poète lyrique ? Vous prendrez comme exemple l'oeuvre de LAMARTINE ?
100 xrx• sr:fl:cz.B LAMARTINE Quelle idée vous faites-vous d'un 81'and poète lyi'ÙJUÛ V oUI prendrez comme e:&emple votre poète favori.
- On a dit, on dit encore LE GRAND CORNEILLE. Justifier ce titre par le caractère de son génie ?
- Jean-Jacques Rousseau , Emile ou De L'Education, 1762
- Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Les stalactites) - Camille, quand la Nuit t'endort...
-
-
Jamais homme n'a mieux représenté cinquante ou soixante ans d'histoire. Que pensez-vous de ce jugement de Brunetière sur Voltaire ?
INTRODUCTION Né à la charnière du xviie et du xviiie siècle, à l'aube de l'esprit philosophique, Voltaire allait vivre les grandes années où devait s'élaborer la France moderne, ces moments de « crise de conscience » qui aboutiront, après lui, à la Révolution. Il est homme du xviiie siècle par son tempérament et surtout par ses préoccupations qui coïncident exactement avec celles de ses contemporains, par cette littérature de combat et de propagande dans laquelle il s'est engagé et qui a tant co...
- Appréciez cette opinion: Un excellent historien est peut-être encore plus rare qu'un grand poète ?
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les moines) - Aux moines
-
Anton Tchekhov
Anton Tchekhov "Je suis un prolétaire. Dans mon enfance, je vendais des chandelles dans notre boutique de Taganrog", écrit Tchekhov. Petit-fils d'un serf, fils d'un boutiquier, Tchekhov, en tant qu'homme, n'a rien d'un prolétaire, en tant qu'artiste, rien d'un écrivain prolétarien parlant au nom d'une classe et en faveur d'une classe. Tchekhov est avant tout un indépendant et un solitaire. Sa vie : se discipliner, s'affiner, comprendre et aimer son prochain, méditer sur la vie, apprendre à suppo...
-
Horace
Horace Il est probable qu'Horace ne s'attarda pas à Rome après l'inoubliable journée du 3 juin de l'an 17 av. JC . Ce jour-là avait été le troisième jour des jeux séculaires solennellement organisés par Auguste et c'est Horace qui avait composé la grande cantate officielle exécutée au Palatin et au Capitole par trente-quatre jeunes gens et jeunes filles choisis parmi les meilleures familles romaines. Il en avait créé la musique aussi bien que les vers. Il avait dirigé lui-même la noble chorale....
-
Béatrice
Béatrice vers 1265-vers 1290 L'histoire est trop connue pour être vraie. Un petit garçon de neuf ans rencontre à Florence une fillette de son âge. Jeune homme, il la croise de nouveau, dans la rue ; elle sourit. C'est tout. Elle en a épousé un autre ; bientôt, elle sera morte. Lui l'aime depuis l'enfance, l'aimera toujours. Comme il est poète, très grand poète, le plus grand, le seul grand poète selon ses dévots qui l'appellent l'Altissime, il fera de l'Aimée le centre, le soleil de son oeuvre,...
- Flaubert, l'Éducation sentimentale, I, 2.
-
Madame de Sévigné (1626-1696)
Madame de Sévigné (1626-1696) Une chronique mondaine sous le Roi-Soleil. Née à Paris, au Marais, orpheline à 6 ans, élevée avec soin et bonheur par sa famille maternelle, les Coulanges, ayant reçu les leçons d'excellents maîtres comme Ménage et Voiture, Marie de Rabutin-Chantal est riche, intelligente et belle. Elle épouse, à 18 ans, le Breton Henri de Sévigné, chevalier et marquis. Veuve à 25 ans, elle quitte le manoir des Rochers, près de Vitré, et s'installe à Paris avec ses deux enfants, Fra...
-
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les soirs) - Les vieux chênes
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les flammes hautes) - L'Est, l'Ouest, le Sud, le Nord
- F-R. de Chateaubriand, Les Mémoires d'Outre-Tombe, I, 3, 3, 1848
- Émile Zola, La Terre
- Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, Combourg
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les campagnes hallucinées) - La kermesse
- Chateaubriand, Les Mémoires d'Outre-Tombe, I, 3, 3, 1848
- Sseu-ma Ts'ien
-
-
Hafiz de Chiraz
Hafiz de Chiraz Si passionnées que soient entre Persans, les controverses sur les choses de la littérature, il est un point, tout au moins, sur lequel tous tombent d'accord, à savoir que Hafiz est le plus grand poète que leur poétique patrie ait jamais vu naître. Mirza Muhammad de Qazvin, critique austère et très révéré, a, plus tard, parfaitement exprimé l'opinion de ses concitoyens, lorsque, invité à proposer un candidat persan pour une place dans un hypothétique Panthéon des plus grands poèt...
- Marcel Aymé, La Vouivre.