Quels sont les plaisirs et les riques d'une grande ville ?

« Introduction Presque toute la vie de la France est concentrée sur sa capitale.

La majorité des Français doivent donc lui trouver un attrait irrésistible et les plaisirs l'emportent certainement pour eux sur les dangers.

Mais tout n'est peut-être pas aussi simple que cela, quand on observe la ruée des Parisiens hors de Paris au premier jour de vacances.

Peut-être ces foules vivent-elles à Paris par nécessité et non par goût. Développement En ce qui me concerne, je pense qu'une ville comme Paris présente des avantages certains.

Des avantages culturels, tout d'abord, si on en juge par le grand nombre de cinémas, de théâtres, de musées, de conférences, etc. Je suis sûr qu'un jeune Parisien peut se tenir beaucoup plus facilement au courant des nouveautés artistiques qu'un provincial.

Nos professeurs ont mille possibilités de nous instruire tout en nous distrayant.

Et puis nos parents sont bien contents d'avoir tout sous la main, comme ils le disent, dans de grands magasins qui leur présentent tout ce qu'ils peuvent désirer. Même du point de vue médical, c'est extraordinaire une ville qui peut vous offrir les meilleurs hôpitaux, et les meilleurs spécialistes.

L'angoisse provoquée par la maladie diminue d'autant.

À Paris, en outre, il y a énormément d'emplois et je connais des amis de mes parents qui sont venus habiter Paris parce qu'ils ne trouvaient pas de travail dans leur province.

Les nombreux centres pour les jeunes, les garderies facilitent la vie des parents qui travaillent et ne peuvent s'occuper de leurs enfants lorsque ces derniers ne fréquentent pas l'école. Du point de vue scolaire, on peut trouver de nombreux établissements de qualité, et ceci souvent à la porte de chez soi. La grande ville, c'est encore une fête perpétuelle avec toutes ses vitrines, les cafés, brillamment illuminés dès que le soir tombe, foutes ces raisons font que, comme beaucoup, j'apprécie la capitale. Mais il y a un envers du décor, et je peux trouver autant de raisons qui m'éloignent de la grande ville. Les dangers, tout d'abord, qui sont réels, si on en juge par les agressions dans le métro, le racket à la sortie des grands lycées, etc. Mes parents veulent pas me laisser sortir seul le soir et je suis tout à fait d'accord avec eux, car j'ai très peur de faire de mauvaises rencontres à la nuit tombée.

Et il ne s'agirait pas alors de fantôme inoffensif. De surcroît, toute la masse des voitures roulant dans la grande ville et provoquant des encombrements, usants pour le système nerveux, pollue tellement l'air que la santé des habitants est gravement mise en danger.

D'où la nécessité de sortir le plus souvent possible de la ville pour aller respirer et oublier le stress provoque par les retards, dus aux encombrements justement, aux attentes sempiternelles. On perd tellement de temps dans une grande ville qu'on n'a pas l'impression de vivre ! Enfin, on ressent souvent la solitude dans la ville.

Il y a la foule, mais on ne connaît personne.

Même de nos voisins nous ignorons le nom.

Quand nous sommes jeunes, cela n'a pas beaucoup d'importance, parce que nous avons tous nos camarades de classe, mais je sais que mes parents n'ont pas beaucoup d'amis : ils travaillent trop et n'ont pas le temps de cireur des liens d'amitié. Je pense donc que la grande ville n'est pas vraiment le paradis, et je ne sais pas si, plus tard, je ne préférerai pas profiter de moins de distractions et de moins de commodités, mais jouir de plus de calme.

Car je crois que finalement les inconvénients l'emportent sur les avantages et que rien n'est pire que de ne pas voir passer sa vie.

Et puis, il me semble que les Parisiens qui travaillent à Paris n'ont plus tellement le temps de profiter des distractions, ni tellement d'argent pour en profiter, la vie et surtout les loyers étant très chers, ce qui pousse les gens à habiter en banlieue. Mais, alors, la ville ne présente plus aucun attrait, seul demeure le calvaire des transports.» Conclusion Je crois qu'aimer ou ne pas aimer la grande ville est une affaire de tempérament.

Certains en voient davantage les dangers et les inconvénients, d'autres uniquement les plaisirs et les commodités, mais, si on essayait de déterminer ce qui l'emporte vraiment des plaisirs ou des dangers, ce serait bien difficile !. »