1477 résultats pour "s+affirme"
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La comédie est faite pour divertir mais sa vocation est également d'instruire. À partir de votre connaissance du théâtre comique et en particulier de Tartuffe, vous construirez un développement argumenté d'une quarantaine de lignes pour montrer comment les débats d'idées trouvent au théâtre un mode d'expression efficace ?
Au cours de ce travail, nous ne prendrons pas le terme de "comédie" dans le sens que la modernité lui a donne, a savoir de représentation théâtrale a caractère comique, c'est a dire s'efforçant de susciter le rire. Par comédie, nous entendrons la représentation théâtrale dans son ensemble, c'est a dire l'acte qui consiste a figurer sur scène des actions fictives, qu'elles appartiennent au genre du drame, de la comédie, de la tragédie... Ce faisant, nous retournons au sens ancien du terme "comédi...
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« Une des grandes causes du malentendu entre pères et fils, éducateurs et élèves, tient aux Jugements différents que chaque génération commence à porter sur le concept de travail ».
Il est commode de chercher à réduire le malaise que peuvent éprouver les enfants devant leurs parents, ou les élèves face à leurs professeurs par quelques clichés de langue tels que « conflit des générations », « révolte juvénile », « crise d'identité », ou autre formule du même modèle qui traîne un peu partout depuis toujours. Ce que toutes ces expressions laissent entendre, c'est qu'il s'agit seulement d'une phase naturelle et transitoire de l'évolution d'un jeune. Certes parents et enfants se...
- Etudiez ces réflexions d'Alfred de Vigny sur la vérité dans l'art : « L'ART ne doit jamais être considéré que dans ses rapports avec sa BEAUTE IDÉALE. Il faut le dire, ce qu'il y a de VRAI n'est que secondaire; c'est seulement une illusion de plus dont il s'embellit, un de nos penchants qu'il caresse. Il pourrait s'en passer, car la VÉRITÉ dont il doit se nourrir est la vérité d'observation sur la nature humaine, et non l'authenticité du fait. Les noms des personnages ne font rien à la
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Commenter cette phrase de Jules Lemaître : « J'admire ce surprenant Molière de toute mon âme : tandis qu'il intéresse les érudits, il fait penser les philosophes, et sait, mieux que tout autre, amuser les enfants. » ?
Commenter cette phrase de Jules Lemaître : « J'admire ce surprenant Molière de toute mon âme : tandis qu'il intéresse les érudits, il fait penser les philosophes, et sait, mieux que tout autre, amuser les enfants. » Il est peu d'oeuvres qui soient aussi riches que celle de Molière de complexité et d intérêt. Car Molière a su « croquer » et peindre avec exactitude la société de son temps ; mais il a su aussi à travers ces apparences, changeantes d'un siècle à l'autre, tracer avec ses vices de to...
- L'amour n'est qu'un point lumineux, et néanmoins il semble s'emparer du temps. Il y a peu de jours qu'il n'existait pas, bientôt il n'existera plus; mais tant qu'il existe, il répand sa clarté sur l'époque qui l'a précédé, comme sur celle qui doit suivre. Dans quelle mesure cette citation empruntée au roman Adolphe de Benjamin Constant s'applique-t-elle à Roméo et Juliette en tant que tragédie devenue mythe de l'amour ?
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« Je n'ose plus ni croire ni nier, [...] je n'ai plus d'opinion. Il faut tâcher d'examiner [...], nous raisonnerons après ». Vous expliquerez en quoi cette déclaration illustre l'esprit des Lumières ?
La citation est extraite du conte voltairien intitulé Micromégas, et apparaît dans une première lecture comme le manifeste d'une démarche méthodique et structurée, contre l'adoption de l' « opinion » commune, jugée incapable de résister à l'examen attentif. Pourtant, l'entreprise des Lumières, par le recours au verbe « oser » employé négativement, apparaît ici comme paradoxale, puisqu'elle voit dans le positivisme un aveu primitif d'impuissance. Elle se révèle ainsi être une entreprise de recons...
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« Pour l'artiste, et en dépit de ses convictions politiques les plus fermes, en dépit même de sa bonne volonté de militant, l'art ne peut être réduit à l'état de moyen au service d'une cause qui le dépasserait, celle-ci fût-elle la plus juste, la plus exaltante ». Vous commenterez et discuterez à l'aide d'exemples précis cette affirmation d'Alain Robbe-Grillet, écrivain contemporain ?
Analyse du sujet et problématisation : Le sujet s'intéresse à l'art en général : il ne faudra donc pas négliger les exemples extra-littéraires, issus du domaine des beaux-arts ou du cinéma. Robbe-Grillet nie ici l'utilisation militante de l'art, au service d'une cause. Cette utilisation est envisagée comme une « réduction » de l'art, comme une sorte d'asservissement incompatible avec les fins véritables de l'art. Robbe-Grillet souligne plus particulièrement ici l'incompatibilité entre art et pol...
- Jean-Claude Carrière, La Controverse de Valladolid, Chapitre 7
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- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Romances) - S'il l'avait su
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On ne doit écrire, on ne doit parler que pour l'instruction. Discutez ce point de vue de La Bruyère ?
Au XVIIe siècle, la manière de s'exprimer, à la cour de Louis XIV par exemple, prend une importance démesurée dans le jeu social : témoin le mouvement des Précieuses, dont s'est moqué Molière. Parallèlement, l'écriture, via les Fables ou les Caractères, illustre un impératif qui lie l'art au savoir : "docere, placere, movere". La Bruyère est en accord avec son temps lorsqu'il définit à l'expression parlée et écrite une vocation définie, qui est l'éducation : cette vocation prend la valeur d'un d...
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Les auteurs peuvent-ils s'accaparer le réel ?
Emmanuel Carrère a écrit il y a quelques années L' Adversaire, un roman s'inspirant de la vie d'un contemporain, Jean-Claude Roman qui, atteint de schizophrénie, tua toute sa famille, quand celle-ci découvrit sa double vie. Cet auteur suite à ce roman fut poursuivi en justice, étant accusé d'avoir mis sur papier la vie d'un contemporain. Ainsi, les auteurs peuvent-ils s'accaparer le réel comme bon leur semblent ? Les héros de cette histoire appartiennent à la fiction romanesque et toute ressembl...
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« Il n'y a point de fatalité dans le roman ; au contraire le sentiment qui y domine est d'une vie où tout est voulu, même les passions et les crimes, même les malheurs ». Partagez-vous ce point de vue ? Vous pouvez vous appuyer sur votre connaissance de l'Assommoir de Zola.
Introduction Jusqu'au milieu du XXe siècle, la lecture des romans apparaît comme une activité licencieuse. Ainsi, le roman dans la société moderne a pour fonction de traiter les interdits, sur un mode fictif, mais dont le discours se constituent en regard de la norme, vis-à-vis de laquelle elle joue le rôle de contrepoids. Dès lors, il convient de s'interroger sur un paradoxe essentiel qui touche le héros de roman, et par extension le lecteur : qu'appelle-t-on une « vie où tout est voulu », dans...
- Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Vers le soleil s'en vont ensemble
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James Joyce
James Joyce Frank Budgen rapporte que Joyce portait d'ordinaire dans sa poche de gilet de petits blocs-notes sur lesquels, seul ou au milieu d'une conversation, il jetait occasionnellement un mot ou deux. Mais, l'ayant un jour trouvé qui, au terme d'une longue journée de travail n'avait écrit que deux phrases, le futur historiographe, dans une réminiscence flaubertienne, lui demanda s'il avait en vain cherché le mot juste. "Non, répondit Joyce, j'ai déjà les mots. Ce que je cherche, c'est l'ordr...
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Pascal et l'immortalité de l'âme.
Pascal et l'immortalité de l'âme. (...) L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort, qui nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non, qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement, qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier obj...
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"L'idée de la mort est le ressort des lois, la mère des religions, l'agent secret ou terriblement manifeste de la politique, l'excitant essentiel de la gloire et des grandes amours, - l'origine d'une quantité de recherches et de méditations." (Valéry)
La condition mortelle de l'homme et la conscience qu'il en a l'invitent à repousser ces limites, ces entraves à son action. L'idée de mort, parce qu'elle est inexorable et représente un mystère insondable, ne déclenche pas un réflexe d'impuissance chez l'homme mais explique au contraire la plupart de ses activités. Ainsi Valéry, préfaçant le livre de James Frazer La Peur des morts écrit : « L'idée de la mort est le ressort des lois, la mère des religions, l'agent secret ou terriblement manifeste...
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Résumé de "Le Christ s'est arrêté à Eboli" de Carlo Levi
Le Christ s'est arrêté à Eboli de Carlo Levi En 1935, suite à ses activités anti-fascistes, Carlo Levi est exilé dans un village perdu d'Italie du Sud. A peine arrivé à Galliano, là où la route s'arrête définitivement, il est abordé par des paysans qui lui demandent de venir soigner un des leurs. En fait de médecine, Carlo Levi ne connaît que la théorie qu'il a mise en pratique durant peu de temps, avant de se consacrer à la peinture. Mais dans cette région perdue où les hommes sont considérés c...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures d'après-midi) - C'est la bonne heure où la lampe s'allume
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Pensez vous que la modernité des romantiques consiste à représenter sur la scène, non plus des héros, mais des hommes ?
Définition des termes du sujet Le sujet demande que l'on prenne position sur une affirmation suivante: la modernité des romantiques consiste à représenter sur la scène non plus des héros, mais des hommes. Cette formulation du sujet est particulièrement lapidaire. Il va d'abord falloir en mettre en évidence les éventuels présupposés ; ici, on peut repérer le présupposé suivant : sur la scène préromantique (classique, notamment, tant l'esthétique romantique se définit contre le classicisme), c'éta...
- Jacques TAHUREAU (1527-1555) - En quel fleuve areneux jaunement s'écouloit
- Voltaire, Traité sur la Tolérance, chapitre I - Pendant qu'ils s'acquittaient de ce devoir...
- Jean de SPONDE (1557-1595) - Mais si mon foible corps (qui comme l'eau s'escoule)
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Ennius
Ennius 239-169 av. J.-C. Cornélius Népos, inventeur de ce genre littéraire qui devait s'appeler plus tard la "vie romancée", assure qu'en 204 av. J.-C., Caton, alors censeur, fit la connaissance en Sardaigne d'un centurion nommé Quintus Ennius. Ennius était un Calabrais, né à Rudies, trente-cinq ans avant. L'armée romaine l'avait bien accepté en qualité de volontaire pour la seconde guerre punique et lui avait même conféré un grade d'officier subalterne, mais il n'était pas pour cela citoyen rom...
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Jean Anouilh
Jean Anouilh Le théâtre d'après la Libération est marqué par la présence de deux équipes d'auteurs bien distinctes : d'une part les écrivains qui, comme Achard ou Salacrou, ont survécu à l'épreuve de l'occupation et dont l'après-guerre a consacré le talent ; d'autre part, ceux qui, comme Montherlant, Marcel Aymé, Ionesco ou Dubillard, n'ont commencé leur carrière que depuis 1940. Comme il est normal, la plupart des premiers ont continué à s'adresser surtout aux spectateurs de leur génération, et...
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- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chants du crépuscule) - L'aurore s'allume
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La littérature vous semble être plutôt un moyen de se divertir c'est à dire de se détourner du monde réel ou un moyen particulier privilégié de rendre compte du monde réel, de la vie des hommes, de la nature humaine ?
A première vue, il est difficile d'attribuer à ce type de question une signification chargée d'une valeur problématique. En effet, la réponse la plus immédiate que l'on est tenté d'y faire est nécessairement positive : rien ne sort jamais du réel, lequel est bel et bien déterminé par nos fonctions vitales. Dès lors, la validité de l'affirmation dépend de la définition de « réalité », qui ne signifie plus simplement « ce qui est », mais « ce qui est prosaïquement », ce qui relève autant que possi...
- Flaubert, Un coeur simple - Félicité tomba sur une chaise, en s'appuyant la tête à la cloison...
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« Le comique étant intuition de l'absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue. » Commentez et discutez ces propos d'Eugène Ionesco in Notes et contre-notes, 1966 ?
Analyse et problématisation Ce sujet porte sur un registre, le « comique », le registre du rire et de la dérision à travers l'énigmatique expression de Ionesco, célèbre dramaturge, pionnier du théâtre de l'absurde : « Le comique n'offre pas d'issue ». Pour mieux la comprendre, on peut remettre cette expression dans le contexte de la phrase où elle apparaît :« Le comique étant intuition de l'absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue. » Le comique est e...
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« Le comique étant intuition de l'absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue. » Commentez et discutez ces propos d'Eugène Ionesco in Notes et Contre-notes, 1966 ?
Analyse et problématisation Ce sujet porte sur un registre, le « comique », le registre du rire et de la dérision à travers l'énigmatique expression de Ionesco, célèbre dramaturge, pionnier du théâtre de l'absurde : « Le comique n'offre pas d'issue ». Pour mieux la comprendre, on peut remettre cette expression dans le contexte de la phrase où elle apparaît :« Le comique étant intuition de l'absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue. » Le comique est e...
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ARAGON ( Poèmes des années soixante): "Jeunes gens qui parlez tout bas / Quand je passe / Ecoutez s'éloigner mes pas…"
Le texte s'organise autour d'une série d'oppositions. Entre le locuteur et le récepteur, l'incompréhension dresse une barrière. A ce titre, l'étude des pronoms est significative. D'un côté le pronom « vous », « jeunes gens », terme collectif où l'âge apparaît comme le dénominateur commun, de l'autre le « je », moi singulier, qui martèle par trois fois les vers du premier quatrain. On notera, à ce propos, la correspondance de deux sons voisins « jeunes » et « je ». Toutefois (1), la confrontation...
- André Mage de FIEFMELIN (1560-1603) - D'un accordant discord s'entrechoquent en moi
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Depuis le XVIIIième siècle, on affirmait la concordance des progrès techniques et du progrès moral. Pensez-vous qu'on ait des raisons aujourd'hui de la remettre en cause ?
Pour la plupart des philosophes du XVIIIe siècle, le progrès scientifique et technique qu'ils appelaient d e leurs vœux devait nécessairement s'accompagner d'un progrès moral d e l'humanité tout entière, le second étant d'ailleurs conditionné par le premier. À chaque pas accompli par l'homme dans le champ du savoir, à chaque progrès de l'esprit, devait logiquement correspondre une évolution positive dans le domaine des mœurs. Les penseurs des Lumières comptaient ainsi sur le génie scientifique p...
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- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - S'il était vrai
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CHAPITRE H5 : L’AFFIRMATION DE L’ETAT DANS LE ROYAUME DE FRANCE I-
CHAPITRE H5 : L’AFFIRMATION DE L’ETAT DANS LE ROYAUME DE FRANCE I- La construction du premier absolutisme royal (1515-1653) A- Un Royaume encore féodal à l’avènement de François Ier ? Au début du 16ème siècle, le Roi est un roi-suzerain, seigneur de différents territoires parfois enchevêtrés. Dans le cadre de la féodalité, le roi est un primus inter pares. Pourtant, il y a déjà deux siècles d’affirmation de majestas royale. Les grands féodaux ont déjà perdu les grands droits régaliens...
- Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : Le règne du silence) - On aura beau s'abstraire en de calmes maisons
- Commentez : « J'en conclus que les Réalistes de talent devraient s'appeler plutôt des Illusionnistes ». Guy de Maupassant préface de Pierre et Jean. ?
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s'attachant à définir le réalisme de Balzac, un critiquesouligne son souci d'enraciner prfondément ses personnages dans un milieu, decréer autour d'eux une atmosphère. En vous limitant à l'étude d'un roman de Balzac à votre choix, vous étudierez les éléments qui composent cette atmosphère et vous en montrerez l'importance et l'intérêt au sein de ce roman ?
INTRODUCTION O n a souvent reproché à Balzac la lenteur laborieuse de ses expositions, et le lecteur pressé ne se fait guère scrupule de parcourir d'un oeil distrait les longues pages consacrées à la description des cadres et à la peinture des milieux. P ourtant, outre l'intérêt documentaire et pittoresque qu'ils présentent, ces développements se justifient dans une optique générale de l'oeuvre. C ar les personnages sont étroitement solidaires de l'atmosphère dans laquelle ils vivent. A vant mêm...
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Commentez cette affirmation de M. Bloch-Michel rapportée par J.-P. Sartre dans « qu'est-ce que la littérature? » : « II faut moins de vertu dans les grandes circonstances que dans les petites »
INTRODUCTION L'histoire et la littérature nous présentent un certain nombre de personnages exemplaires qui se sont illustrés par des actions héroïques dans des situations exceptionnelles. Ces êtres nous offrent de l'espèce humaine une image pleine de noblesse. Mais l'humanité ne doit-elle susciter notre admiration que dans des cas aussi particuliers ? C'est ce que contestait M. Bloch-Michel lorsqu'il écrivait : « II faut moins de vertu dans les grandes circonstances que dans les petites ». A que...
- Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Vers la plage rosine où le Soleil s'esleve...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Quand le livre où s'endort chaque soir ma pensée
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Un écrivain contemporain écrit : Le poète a un pied dans la boue, un oeil sur les étoiles et un poignard dans la main . Cette vision du poète vous paraît-elle pouvoir s'appliquer à Hugo dans les poèmes de Châtiments que vous avez étudiés ?
Cette description du poète utilise exclusivement des images, ce qui laisse une certaine marge à l'interprétation : la "boue", ce peut être plusieurs choses : la réalité banale et quotidienne, parfois laide; ou alors plus spécifiquement cet élément peut désigner par métonymie le peuple, c'est-à-dire les petites gens "crottés". Dans les deux cas ce sont des éléments qui n'ont traditionnellement pas vraiment leur place en poésie. "L'oeil sur les étoiles" semble plus conforme au caractère traditionn...
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Un écrivain contemporain écrit : « Le poète a un pied dans la boue, un oeil sur les étoiles et un poignard dans la main. » Cette vision du poète vous parait-elle pouvoir s'appliquer à Victor Hugo dans les poèmes des Châtiments que vous avez étudiés ?
Cette description du poète utilise exclusivement des images, ce qui laisse une certaine marge à l'interprétation : la "boue", ce peut être plusieurs choses : la réalité banale et quotidienne, parfois laide; ou alors plus spécifiquement cet élément peut désigner par métonymie le peuple, c'est-à-dire les petites gens "crottés". Dans les deux cas ce sont des éléments qui n'ont traditionnellement pas vraiment leur place en poésie. "L'oeil sur les étoiles" semble plus conforme au caractère traditionn...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées
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Vous illustrerez par l'étude d'une tragédie de Racine cette définition que La Bruyère donne du poème tragique : « Le poème tragique vous serre le coeur dès son commencement, vous laisse à peine dans tout son progrès la liberté de respirer et de vous remettre ; ou s'il vous donne quelque relâche, c'est pour vous replonger dans de nouveaux abîmes, dans de nouvelles alarmes. Il vous conduit à la terreur par la pitié ou, réciproquement, à la pitié par la terreur, vous mène par les larmes,
INTRODUCTION La valeur d'une pièce de théâtre se mesure d'abord à l'emprise qu'elle exerce sur les spectateurs. D'emblée elle doit susciter leur intérêt à l'égard des personnages et des problèmes auxquels ils se heurtent. Et au cours du déroulement de la représentation, cet intérêt doit aller grandissant jusqu'au dénouement. La tragédie de Phèdre répond pleinement à ces exigences. Dès le premier acte, elle nous émeut par l'évocation du drame intérieur d'Hippolyte et de Phèdre. Elle ne nous fait...
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Huxley écrit dans un essai que « la plupart des hommes passent une existence incolore dans le demi-coma du travail mécanisé mais aussi du loisir mécanisé ». En quoi les loisirs eux-mêmes peuvent-ils empêcher de vivre pleinement ? Que devraient-ils être au contraire pour permettre à l'homme de s'épanouir ?
Huxley écrit dans un essai que « la plupart des hommes passent une existence incolore dans le demi-coma du travail mécanisé mais aussi du loisir mécanisé ». En quoi les loisirs eux-mêmes peuvent-ils empêcher de vivre pleinement ? Que devraient-ils être au contraire pour permettre à l'homme de s'épanouir ? introduction • Situation Les élèves connaissent, sans doute, Aldous Huxley par une oeuvre de fiction : Le meilleur des mondes. Le roman décrit une société futuriste où règne le conditionnement...
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Jean GIRAUDOUX, La Guerre de Troie n'aura pas lieu, II, 5: Hector, Démokos et Priam
RÉSUMÉ A u moment de prononcer le discours aux morts, Hector exprime sa mauvaise conscience de survivant, alors que les soldats à qui il s'adresse sont morts pour la victoire. Il est interrompu par Démokos, choqué par ses paroles apparemment cyniques. Puis il refuse d'égaliser d'une manière fallacieuse tous les morts dans une même admiration. Honteux de leur anéantissement, il s'excuse auprès d'eux de jouir. encore de la douceur de vivre. ANALYSE C e texte est constitué par un discours. M ais l'...
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Le roman est-il capable de restituer le réel ?
Le roman est avant tout une histoire à caractère fictif. Ainsi, ce type de définition nous éloigne a priori de l'idée que le genre du roman est capable de restituer le réel. Mais il convient de noter que certains auteurs désirent plus ou moins nous faire croire à la vraisemblance de leur récit, voire que certains romans sont par essence autobiographiques. En somme, ils sont inspirés de faits réels. Toutefois, il se pourrait que l'objet du roman repose sur le mélange de la fiction et de la réalit...
- Paul SCARRON (1610-1660) - Réflexion sérieuse de Mr S sur les murs de Troye
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Jules Romains
Jules Romains Au début de ce siècle, qu'il allait marquer d'une forte empreinte, un jeune écrivain, à peine âgé de vingt ans, s'imposait déjà à l'attention des milieux littéraires sous le pseudonyme de Jules Romains, son vrai patronyme étant Louis Farigoule. Si le nom d'emprunt évoquait les fastes d'un art éloquent et une ambition de caractère impérial, le nom familial sentait bon l'herbe des champs et la vérité de la terre : on dirait volontiers que tout l'avenir du jeune homme était signifié d...
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Commentez cette définition de l'intellectuel que donne André Malraux dans « Les Noyers de l'Altenbourg » : « Un intellectuel n'est pas seulement celui à qui les livres sont nécessaires, mais tout homme dont une idée, si élémentaire soit-elle, engage et ordonne la vie ».
INTRODUCTION Parmi les « caractères » que notre XXe siècle pourrait offrir à l'observation d'un moderne La Bruyère, le type de l'intellectuel est sans doute l'un des plus représentatifs de la civilisation contemporaine. Il est tentant de chercher à préciser la valeur de ce terme fréquemment employé, avec déférence par certains, avec une nuance d'ironie, voire de mépris par d'autres. Dans Les Noyers de l'Altenburg, publié en 1943, Malraux avançait la définition suivante : « Un intellectuel n'est...