2326 résultats pour "commentaire jean paul sartre mains sales 6eme tableau scene extrait 10482 5559"
-
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Sagesse) - L'échelonnement des haies
Paul Verlaine, Sagesse, III, « L'échelonnement des haies », 1881. 1. L'échelonnement des haies 2. Moutonne à l'infini, mer 3. Claire dans le brouillard clair 4. Qui sent bon les jeunes baies. 5. Des arbres et des moulins 6. Sont légers sur le vert tendre 7. Où vient s'ébattre et s'étendre 8. L'agilité des poulains. 9. Dans ce vague d'un Dimanche 10. Voici se jouer aussi 11. De grandes brebis aussi 12. Douces que leur laine blanche. 13. Tout à l'heure déferlait 14. L'onde, roulée en volutes(1),...
-
Voltaire, Micromégas, chapitre 5 - EXPERIENCES ET RAISONNEMENTS DES DEUX VOYAGEURS
Voltaire, Micromégas, Chapitre 5. Expériences et raisonnements des deux voyageurs Micromégas étendit la main tout doucement vers l'endroit où l'objet paraissait, et avançant deux doigts, et les retirant par la crainte de se tromper, puis les ouvrant et les serrant, il saisit fort adroitement le vaisseau qui portait ces messieurs, et le mit encore sur son ongle, sans le trop presser, de peur de l'écraser. « Voici un animal bien différent du premier », dit le nain de Saturne ; le Sirien mit le pré...
-
Jean de SPONDE (1557-1595) - Je contemplais un jour le dormant de ce fleuve
Jean de SPONDE, « Je contemplais un jour le dormant de ce fleuve ». Je contemplais un jour le dormant de ce fleuve Qui traîne lentement les ondes dans la mer, Sans que les Aquilons le fassent écumer Ni bondir, ravageur, sur les bords qu'il abreuve. Et contemplant le cours de ces maux que j'épreuve, Ce fleuve, dis-je alors, ne sait que c'est d'aimer ; Si quelque flamme eût pu ses glaces allumer, Il trouverait l'amour ainsi que je le treuve. S'il le sentait si bien, il aurait plus de flots, L'Amou...
-
Jean de SPONDE (1557-1595) - Je sens dedans mon âme une guerre civile
Jean de SPONDE, « Je sens dedans mon âme une guerre civile ». 1. Je sens dedans mon âme une guerre civile, 2. D'un parti ma raison, mes sens d'autre parti, 3. Dont le brûlant discord ne peut être amorti 4. Tant chacun son tranchant l'un contre l'autre affile. 5. Mais mes sens sont armés d'un verre si fragile 6. Que si le coeur bientôt ne s'en est départi 7. Tout l'heur vers ma raison se verra converti, 8. Comme au parti plus fort, plus juste et plus utile. 9. Mes sens veulent ployer sous ce pes...
- Max ELSKAMP (1862-1931) (Recueil : La chanson de la rue Saint-Paul) - Et maintenant nuit ...
-
PEINTURE: Jean-Jacques Waltz, dit Hansi (1873-1951)
Jean-Jacques Waltz, dit Hansi (1873-1951) A l'assaut du pangermanisme. Jean-Jacques Waltz naît à Colmar où son père est conservateur du musée d'Unterlinden. Depuis 1871, l'Alsace est devenue allemande et Hansi, que sa famille élève dans le culte du particularisme alsacien, ne tarde guère à se révolter contre les tentatives de germanisation que font subir aux écoliers les professeurs allemands. «Mon séjour au lycée de Colmar compte parmi les plus mauvais souvenirs de ma vie, dira-t-il ; les rigue...
-
Commentaire serais je donc le seul lâche sur terre ? Voyage au bout de la nuit de Céline
Texte étudié : Serais-je donc le seul lâche sur la terre ? pensais-je. Et avec quel effroi ! …Perdu parmi deux millions de fous héroïques et déchaînés et armés jusqu'aux cheveux ? Avec casques, sans casques, sans chevaux, sur motos, hurlants, en autos, sifflants, tirailleurs, comploteurs, volants, à genoux, creusant, se défilant, caracolant dans les sentiers, pétaradant, enfermés sur la terre comme dans un cabanon, pour y tout détruire, Allemagne, France et Continents, tout ce qui respire,...
-
Jean de SPONDE (1557-1595) - Si c'est dessus les eaux que la terre est pressée
Jean de SPONDE, « Si c est dessus les eaux que la terre est pressée ». 1. Si c'est dessus les eaux que la terre est pressée, 2. Comment se soutient-elle encor si fermement, 3. Et si c'est sur les vents qu'elle a son fondement, 4. Qui la peut conserver sans être renversée ? 5. Ces justes contrepoids qui nous l'ont balancée 6. Ne penchent-ils jamais d'un divers branlement ? 7. Et qui nous fait solide ainsi cet élément, 8. Qui trouve autour de lui l'inconstance amassée ? 9. Il est ainsi, ce corps...
-
-
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Romances sans paroles) - Dans l'interminable ennui de la plaine
Paul Verlaine, Romances sans paroles, Ariettes oubliées, VII, « Dans l’interminable ». 1. Dans l’interminable 2. Ennui de la plaine 3. La neige incertaine 4. Luit comme du sable. 5. Le ciel est de cuivre 6. Sans lueur aucune 7. On croirait voir vivre 8. Et mourir la lune. 9. Comme des nuées 10. Flottent gris les chênes 11. Des forêts prochaines 12. Parmi les buées. 13. Le ciel est de cuivre 14. Sans lueur aucune 15. On croirait voir vivre 16. Et mourir la lune. 17. Corneille poussive 18. Et vou...
-
Commentaire de texte : Théodore de Banville, « Hérodiade », les princesses (1874), Sonnet XII
Français Commentaire de texte : Théodore de Banville, « Hérodiade », les princesses (1874), Sonnet XII Théodore de Banville est un dramaturge et poète français du XIXe siècle. Il écrit « Hérodiade » (Sonnet XII) dans son recueil Les princesses publié en 1874. Théodore emprunte le mouvement du Parnasse dans ce poème qui est un mouvement très à la mode à la fin du XIXème siècle. Le Parnasse est un mouvement poétique qui s’oppose au mouvement du lyrism. Il en est tout le contraire, car l...
- Charles FONTAINE (1515-158x) - Chant sur la naissance de Jean, second fils de l'auteur
-
PEINTURE: Le surréalisme (Dès 1924)
Le surréalisme (Dès 1924) L'anti-art à l'origine d'un art nouveau. Contrairement à tous les mouvements qui l'ont précédé, sauf le mouvement dada, le surréalisme ne repose pas sur une communauté de style, mais bien sur une idéologie. C'est pourquoi il a ses saints et ses hérétiques. Il naît «officiellement» en 1924 avec la parution du Manifeste surréaliste d'André Breton et de la revue La Révolution surréaliste. Pour bien montrer qu'ils entendent faire table rase du passé et qu'ils ne respectent...
- Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Ton poil, ton oeil, ta main, crêpé, astré, polie
- Raymond Queneau - Extrait de "L'Art Poétique"
-
Jean-Baptiste Antoine Suard
Jean-Baptiste Antoine Suard 1733-1817 Collaborateur du Journal étranger (1754), de la Gazette littéraire de l'Europe, de la Gazette de France, des royalistes Nouvelles politiques sous le Directoire, du Publiciste du 18 Brumaire à 1810, des Archives littéraires de l'Europe, du Journal de Paris... Un vrai journaliste. Et presque tous ses autres écrits ont quelque rapport à sa profession. Censeur royal, il accepta le dangereux Mariage de Figaro. Mais cela ne compense pas tout a fait sa porte f...
-
Antigone, de Jean Anouilh (de «Un matin, je me suis réveillé roi de Thèbes.» à … «C'est laid un homme qui a peur.»)
Antigone, de Jean Anouilh (de «Un matin, je me suis réveillé roi de Thèbes.» à … «C'est laid un homme qui a peur.») Introduction: Sophocle, un des grands dramaturges de l’antiquité grecque avec Euripide et Eschyle, écrit en 441 avant JC Antigone, qui raconte le conflit opposant la fille d’Œdipe à son oncle Créon. Ses deux frères s’étant entretués, Antigone désobéit aux ordres de Créon, roi de Thèbes qui avait décidé que Polynice, considéré comme un traître à la cité, resterait sans sépu...
-
-
Jean-François de Saint-Lambert
Jean-François de Saint-Lambert 1716-1803 A vingt-six ans, il devint l'amant de Madame du Châtelet, qui en avait trente-six. Mais Voltaire en avait cinquantequatre et pardonna. La pauvre "Emilie" mourut d'ailleurs peu après, assez tragiquement. Puis, pendant près d'un demi-siècle, il fut fidèle à Madame d'Houdetot. C'est à elle et à la faveur qu'il rencontra dans les salons (Madame Geoffrin, Mademoiselle Quinault, Madame Necker) qu'il doit sa réputation. Son grand poème, les Saisons (1769), en qu...
-
Prosper Mérimée
Prosper Mérimée C'était en 1920. Dans le concert des articles qui célébraient le cinquantenaire de la mort de Mérimée, une note discordante. Le terrible abbé Bremond, magistral et dédaigneux, prononçait : "Le grand goût ne souffre pas l'apothéose des secs." La sécheresse de Mérimée est article de foi pour qui n'aime point l'antiromantisme de sa phrase courte, qui suggère plus qu'elle n'exprime et sacrifie la méditation lyrique au mouvement. Barbey d'Aurevilly disait déjà : "Gustave Planche, sec...
-
L'oeuvre lyrique de Paul CLAUDEL
CLAUDEL ET LES POÈTES DU XIXe SIÈCLE Paul Claudel, retranché dans ses convictions religieuses, dénonce avec violence les erreurs du siècle révolu et s'oppose aux écoles littéraires qui l'ont précédé. Aux romantiques, il reproche l'inanité de leurs révoltes contre Dieu et la Nature, l'inconsistance de leurs idoles, Humanité ou Progrès, la déclamatoire éloquence de leur poésie. A l'égard des symbolistes, son attitude est plus nuancée; il demeure fidèle à Rimbaud, admire en Verlaine « le poète chré...
-
Antigone de Jean Anouilh
L'auteur Depuis longtemps attiré par le théâtre, admirant Cocteau et Giraudoux, Jean Anouilh (1910-1987) décide de se lancer à son tour. Il rencontre bientôt des hommes de métier avec lesquels il collabore, Georges Pitoëff, et André Barsacq. Ses oeuvres, nombreuses, jouent sur le mélange des tons, et combinent le grotesque et le tragique, l'histoire et la satire. Malgré tout, on peut distinguer plusieurs tendances dominantes. Parmi les « pièces roses » , comme le disait luimême Anouilh, citons :...
- Guy de Maupassant : « La nuit. Cauchemar », extrait de Scènes de la vie parisienne
-
Le but du théâtre est-il de représenter des crises exceptionnelles ou de proposer des tableaux de la vie quotidienne ?
Analyse du sujet et problématisation : Ce sujet interroge sur la finalité du théâtre. Le théâtre est d'emblée envisagé comme un genre scénique, à travers l'utilisation du verbe « représenter ». En effet, le théâtre n'est pas seulement constitué d'un texte dramatique, mais il trouve son achèvement dans une représentation scénique. La représentation de crises exceptionnelles est souvent l'objet de la tragédie qui met en scène des conflits extraordinaires et des destins tragiques. La représentation...
-
« Le théâtre n'est pas le pays du réel il y a des arbres en carton, des palais de toiles, un ciel de haillons, des diamants de verre, du rouge sur la joue, du soleil qui sort de dessous la terre. C'est le pays du vrai il y a des corps humain sur la scène, des coeurs d'humain sur la scène, dans la salle, dans les coulisses. » Commentez cette affirmation de Victor Hugo qui vous invite à réfléchir à l'essence du théâtre : mauvaise copie de la réalité ou vérité profonde au-delà du clinquan
Commentez ce jugement de Victor Hugo sur le théâtre : "Le théâtre n'est pas le pays du réel: il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous la terre. C'est le pays du vrai : il y a des cœurs humains dans la coulisse, des cœurs humains dans la salle." Reproduire le réel ? S’en évader et aller vers l’imaginaire ? Cette alternative est valable pour tous les...
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) - Épitaphe d'un paresseux
-
-
Georges Duhamel écrivait à propos du cinéma, dans les « Scènes de la Vie Future », ces lignes sévères : « c'est un divertissement d'ilotes, un passe-temps d'illettrés, de créatures misérables, ahuries par leurs besognes et leurs soucis. » Partagez-vous cette opinion ?
INTRODUCTION : Le cinéma n'a pas été d''emblée considéré comme un art. Les milieux cultivés sont restés longtemps méfiants en face de ce divertissement nouveau et le sont encore ; Duhamel se fait, dans les Scènes de la Vie Future, l'écho de cette hostilité. I. UN DIVERTISSEMENT D'ILOTES Entre les deux guerres on parle beaucoup du « ciné » dans la chanson de café-concert. Il ne s'agit encore, s'il faut en croire les chansonniers, que d'une distraction facile, recherchée le samedi soir ou le diman...
- Marivaux, L'Île des esclaves, scène 6.
-
Selon André Breton, un poème doit être une débâcle de l'intellect. Paul Valéry affirme au contraire: j'aimerais infiniment mieux écrire en toute conscience, et dans une entière lucidité quelque chose de faible, que d'enfanter à la faveur d'une transe et hors de moi-même un chef d'oeuvre d'entre les plus beaux. Faut-il donc condamner totalement le surréalisme ?
INTRODUCTION C omme tout mouvement littéraire profondément novateur, le surréalisme sus cita de vives réactions d'hos tilité. Elles se manifestèrent avec d'autant plus de vigueur que les nouvelles théories esthétiques étaient plus déconcertantes . A insi, loin d'accepter avec A ndré Breton que le poème fût une « débâcle de l'intellect », P aul V aléry proclamait : «J'aimerais infiniment mieux écrire en toute conscience, et dans une entière lucidité, quelque chose de faible, que d'enfanter à la f...
- Marivaux, L'Île des esclaves, scène 9.
-
Commentez et discutez cette analyse du genre autobiographique : « L'autobiographie, qui est à la fois témoignage, plaidoyer, justification et réquisitoire, s'inscrit par là dans le judiciaire, auquel elle emprunte sa mise en scène, ses rôles et les modalités de son énonciation. Le judiciaire et le théâtral ont partie liée ici, tant le théâtre est le lieu privilégié du procès, comme dans la tragédie grecque, tant le tribunal ressemble à un théâtre. » (G. Mathieu-Castellani, La Scène jud
I, L'Autobiographie comme acte judiciaire _L'autobiographie est investie d'une fonction narrative originale : elle est étymologiquement « écriture de sa propre vie », narration de soi. L'intérêt le plus évident qu'il puisse y avoir à publier le récit de son existence est de la faire connaître, ou bien si l'auteur est déjà célèbre, de l'éclairer sous un jour nouveau, mais en tout cas d'en faire reconnaître une valeur jusqu'alors passée sous silence. Ainsi, Pierre Abélard rédige L'Histoire de mes...
-
Un poète du XXe siècle, Jean Cocteau, affirme : « Qu'est-ce qu'un poète ? C'est un homme qui change les règles du jeu. C'est un homme qui met les pieds dans le plat. » Vous expliquerez cette formule et vous vous demanderez, en vous fondant sur vos lectures, si elle permet de définir le rôle du poète et la nature de son activité créatrice.
Un poète du XXe siècle, Jean Cocteau, affirme : « Qu'est-ce qu'un poète ? C'est un homme qui change les règles du jeu. C'est un homme qui met les pieds dans le plat. » Vous expliquerez cette formule et vous vous demanderez, en vous fondant sur vos lectures, si elle permet de définir le rôle du poète et la nature de son activité créatrice. Comment définir la poésie ? Est-ce un langage codé, une sensibilité particulière, une attitude devant les « choses de la vie », est-elle limitée au lang...
-
Thierry Maulnier écrit dans son Racine (p. 70, Gallimard, édit.) : « Montrer sur la scène des monstres ou des meurtres, montrer du sang, montrer de brillants costumes ou des foules ou des batailles, tout cela est bon pour des primitifs, des romantiques ou des enfants. La grandeur et la gloire de l'homme sont d'avoir cessé de montrer parce qu'il a appris à dire. L'art le plus affiné et le plus complexe est nécessairement l'art où le langage - honneur des hommes, dit le poète - a la plac
Introduction. Le théâtre a toujours exercé sur les intellectuels un curieux mélange d'attrait et de répulsion. Art du spectacle, parlant aux sens plus qu'à l'esprit, ne connaissant de vrai succès que sous la forme populaire, il relève souvent, aux yeux des gens cultivés, des accusations portées contre l'imagerie facile, la « montre », la parade pour badauds. Cicéron se détournait déjà du déploiement de statues et de tapisseries du théâtre ancien. On connaît de nos jours le mépris témoigné par bi...
-
L'auteur de la Lettre sur la comédie du Misanthrope écrit: Molière n'a pas voulu faire une comédie pleine d'incidents, mais une pièce seulement où il pût parler contre les moeurs du siècle. En passant en revue les caractères et les portraits tracés dans le Misanthrope, vous direz ce que cette pièce nous apprend sur la société du 17e siècle ?
L'auteur de la Lettre sur la comédie du Misanthrope écrit : « Molière n'a pas voulu faire une comédie pleine d'incidents, mais une pièce seulement où il pût parler contre les mœurs du siècle ». En passant en revue les caractères et les portraits tracés dans le Misanthrope, vous direz ce que cette pièce nous apprend sur la société du 17e siècle. Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux : grande comédie de Molière en cinq actes et en vers (1808 alexandrins) créée le 4 juin 1666 au Théâtre du Palai...
-
- Louis Aragon: poème extrait du Roman inachevé
-
« Le temps use les oeuvres littéraires, les chefs-d'oeuvre même, quoi qu'on en dise ». Que pensez-vous de cette affirmation de Montherlant ?
« Le temps use les oeuvres littéraires, les chefs-d\'oeuvre même, quoi qu\'on en dise ». Que pensez-vous de cette affirmation de Montherlant ? I. Le vieillissement des oeuvres Les chefs-d'oeuvre du passé ne sont pas bons pour nous. Un critique contemporain (Bac 1982) : « Les personnages que nous présentent les pièces « classiques » appartiennent à des groupes sociaux qui, pour la plupart, ont depuis longtemps quitté la scène de l'Histoire. Les valeurs qui règlent la conduite de ces personnages,...
-
Pensez vous que ce sont les mêmes raisons qui attirent le public au théâtre et au cinéma ? Vous vous appuierez sur une expérience personnelle ?
Discussion : L'histoire du théâtre et celle du cinéma ne se superposent pas. Le théâtre remonte à l'Antiquité et ses formes ont été à la fois variées et nombreuses au cours des siècles et selon les sociétés. Le cinéma apparaît au début du XXème siècle et si sa production a connu un rythme exponentiel, il n'empêche qu'elle n'est pas marquée par une traversée aussi continue de l'expérience des hommes. Suggestion de plan : Première partie : Pour une anthropologie du théâtre Le théâtre trouve ses ma...
-
Zola, Thérèse Raquin, Chapitre IV
Zola, Thérèse Raquin, Chapitre IV Thérèse jouait avec une indifférence qui irritait Camille. Elle prenait sur elle François, le gros chat tigré que Mme Raquin avait apporté de Vernon, elle le caressait d'une main, tandis qu'elle posait les dominos de l'autre. Les soirées du jeudi étaient un supplice pour elle ; souvent elle se plaignait d'un malaise, d'une forte migraine, afin de ne pas jouer, de rester là oisives, à moitié endormie. Un coude sur la table, la joue appuyée sur la paume de la mai...
- Traduction: Jean de Joinville - Vie de Saint Louis
- Balzac, Le Chef-d'œuvre inconnu - Un vitrage ouvert dans la voûte éclairait l'atelier de maître...
-
La poésie au XXième siècle
POETES D'AUJOURD'HUI L'activité poétique s'est orientée, depuis 1940, dans les directions les plus diverses. Pendant la guerre est née une poésie de la Résistance qui, par sa simplicité directe, a su toucher un public populaire : Les Yeux d'Elsa, Le Musée Grévin, La Diane française d'Aragon; Poésie et Vérité, d'Éluard, demeurent d'émouvants témoignages d'une période où la plupart des poètes ont voulu « s'engager » dans leurs oeuvres. Après la Libération, le mystère reprit ses droits; la poésie r...
-
Georges Bernanos, Sous le soleil de Satan
M'aimes-tu ? » dit-elle tout à coup d'une voix où la plainte se faisait étrangement grave et dure. Puis elle ajouta aussitôt : Je te demande ça à cause d'une idée que j'ai dans la tête. Quelle idée ? M'aimes-tu ? » reprit-elle soudain de la même voix. En même temps, elle se levait, toute vibrante, ridiculement nue dans son manteau entrouvert, nue et menue, et dans les yeux ce même regard d'où l'orgueil était tombé. ... Réponds-moi ? dit-elle encore, réponds-moi vite ! Voyons... Germaine... Rien...
-
- Paul Scarron
- Condorcet, Esquisse d'un tableau des progrès de l'esprit humain
-
Balzac, Le Père Goriot, arrivée de Mme Vauquer.
Balzac, Le Père Goriot Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis; elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte, grassouillette, du milieu de laquelle sort un nez à bec de perroquet; ses petites mains potelées, sa personne dodue comme un rat d'église, son corsage trop plein et qui flotte, sont en harmonie avec cette salle où suinte le malheur, où s'est blottie la spéculation et dont madame Vauquer respire...
- Paul FORT
-
Corneille, Le Cid, Acte III, scène 4.
Corneille, Le Cid, acte III, scène 4. CHIMÈNE Malgré des feux si beaux qui troublent ma colère, Je ferai mon possible à bien venger mon père ; Mais, malgré la rigueur d'un si cruel devoir, Mon unique souhait est de ne rien pouvoir. DON RODRIGUE Ô miracle d'amour ! CHIMÈNE Ô comble de misère ! DON RODRIGUE Que de maux et de pleurs nous coûteront nos pères ! CHIMÈNE Rodrigue, qui l'eût cru ? DON RODRIGUE Chimène, qui l'eût dit ? CHIMÈNE Que notre heur fût si proche, et sitôt se perdît ? DON RODRIG...
- Jacques GRÉVIN (1538-1570) - Tout passe par leurs mains, rien ne se fait sans eux
-
Balzac, Le Père Goriot :
Balzac, Le Père Goriot Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis; elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte, grassouillette, du milieu de laquelle sort un nez à bec de perroquet; ses petites mains potelées, sa personne dodue comme un rat d'église, son corsage trop plein et qui flotte, sont en harmonie avec cette salle où suinte le malheur, où s'est blottie la spéculation et dont madame Vauquer respire...
-
Albert Camus
A lbert C amus Né en A lgérie, A lbert C amus eut une enfance ensoleillée et maritime, bien qu'endeuillée par la mort de s on père, tombé à la bataille de la Marne. Élevé par sa mère espagnole, il étudia la philosophie à l'université d'A lger puis pratiqua divers métiers, dont celui d'acteur, avant de devenir journaliste (1938-40). P assionné par l'aspect technique du théâtre, il dirigea quelque temps une troupe d'amateurs. En 1938, il effectua son premier voyage en Europe, puis entra dans la R...
-
- Antoine GODEAU (1605-1672) - Sur la conversion de saint Paul
- Sartre, Les Mots.