1409 résultats pour "s+apaise"
- « Le théâtre peut apparaître comme un genre littéraire inférieur, un genre mineur. Il fait toujours un peu gros. C'est un art à effets sans doutes. On a l'impression que les choses s'y alourdissent. Les nuances des textes de littérature l'éclipsent. Un théâtre de subtilité littéraire s'épuise vite. » Commentez cette citation de Ionesco.
- Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : La comédie de la mort) - La spirale sans fin dans le vide s'enfonce
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Expliquez et discutez cette opinion de Pierre Loti en s'appuyant sur des exemples précis: Les vrais poètes, dans le sens le plus libre et le plus général du mot, naissent avec deux ou trois chansons qu'il leur faut à tout prix chanter, mais qui sont toujours les mêmes: qu'importe, du reste, s'ils les chantent chaque fois avec tout leur coeur ?
Expliquer et discuter cette opinion de Pierre Loti en s'appuyant sur des exemples précis : « Les vrais poètes, dans le sens le plus libre et le plus général du mot, naissent avec deux ou trois chansons qu'il leur faut à tout prix chanter, mais qui sont toujours les mêmes : qu'importe, du reste, s'ils les chantent chaque fois avec tout leur coeur!... » (Baccalauréat.) REMARQUES POUR UN PLAN 1. Le texte de Loti est difficile à orienter parce que, tout en étant extrêmement naïf, il touche un des pr...
- « Un des lieux communs qu'on rabâche dans certains milieux, c'est que désormais la littérature n'aura plus à jouer qu'un rôle secondaire ; l'avenir est au cinéma, à la télé : à l'image. Je n'en crois rien. L'image sur le moment nous envoûte ; mais ensuite elle pâlit et s'atrophie. Les mots ont un immense privilège : on les emporte avec soi. » Que pensez-vous de cette affirmation de Simone de Beauvoir ?
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Résumé: René de CHATEAUBRIAND
René de CHATEAUBRIAND Comme Chateaubriand (1768-1848) le raconte dans les Mémoires d'outre-tombe, écrits de 1811 à 1848, son enfance au château de Combourg fut propice à développer chez lui le sens de l'imagination et à entretenir un climat de mélancolie maladive. Un voyage en Amérique (1791-1792) l'incita à dépayser ces sensations d'adolescence. Parmi les « sauvages » qui peuplaient les rives du Meschacebé, vrai nom du Mississippi, vivait dans la peuplade indienne des Natchez, vers 1725, un vie...
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Un critique écrit : « Ne confondons pas versification et poésie. Le versificateur n'est qu'un technicien ; la qualité d'un poète au contraire réside dans la puissance de suggestion qu'il emprunte aux sonorités, aux rythmes, aux images en accord étroit avec le sentiment. » En illustrant votre exposé d'exemples précis, vous commenterez ce jugement. ?
INTRODUCTION En tête de son Traité de versification française, Quicherat donne cette définition : « La poésie est l'art d'écrire en vers. » C'est là sans doute envisager le problème sous son aspect le plus extérieur. Le talent d'un poète ne se réduit pas à l'application stricte de certaines règles relatives à l'assemblage des syllabes et à la répartition des accents rythmiques. Mais il doit, du moins, posséder la parfaite maîtrise de cette technique et se révéler capable d'en utiliser toutes les...
- Dans son Discours de Suède, Albert Camus affirme que la noblesse de son métier s'enracinera toujours dans deux engagements difficiles à maintenir : le refus de mentir sur ce que l'on sait et la résistance à l'oppression". Vous expliquerez et justifierez d'abord ce point de vue en vous appuyant sur son oeuvre La Peste. Dans une deuxième partie vous envisagerez les objections que l'on peut faire à A. Camus en vous appuyant aussi sur la peste et d'autres oeuvres.
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On a pu dire que le théâtre était parmi les genres littéraires le plus conventionnel. Quelles sont ces conventions et pourquoi le spectateur s'y plie-t-il volontiers et accepte-t-il sur scène les fantaisies les plus débridées qu'il refuserait dans la vie réelle ?
Analyse du sujet et problématisation Ce sujet invite à une double réflexion : d'une part il implique que l'on définisse en quoi le théâtre est un genre « conventionnel » et d'autre part, il appelle à expliquer la soumission du spectateur à ces conventions et à leurs conséquences ( parfois le spectateur assiste à des scènes qu'il condamnerait dans la vie réelle). Le terme « conventionnel » est ici ambigu : il présente le théâtre comme un genre littéraire fondé sur des conventions mais cet adjecti...
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Francisque Sarcey affirmait: Je suis convaincu qu'un drame excellent doit se pouvoir jouer dans une grange et y réussir, tout aussi bien que sur une grande scène, où s'ajoute pourtant au mérite de l'oeuvre, la séduction du décor et du costume. Expliquez et discutez ?
1. Le sujet se rapproche des deux précédents en ce sens qu'il nous invite à réfléchir sur l'essence du spectacle théâtral : cette essence est-elle dans le spectacle (« séduction du décor et du costume ») ou dans ce que Sarcey appelle d'un mot assez vague « le mérite de l'œuvre »? 2. Mais il est beaucoup plus large, puisque Sarcey oppose à une décoration tout extérieure le mérite intrinsèque d'une pièce : la psychologie, l'intrigue et peut-être même le jeu des acteurs, la mise en scène, en exclua...
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Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui e
« Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujo...
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LE MONDE MYSTIQUE DE BERNANOS
GEORGES BERNANOS (1888-1948) La vie de GEORGES BERNANOS déroule ses épisodes sur un fond de catholicisme mystique, la grande passion et le grand réconfort de cet écrivain tourmenté. Disciple de Maurras, il dirige à Rouen un hebdomadaire monarchiste. Il s'engage en 1914, et fait toute la guerre comme combattant de première ligne. Il est ensuite inspecteur d'assurances. Son premier roman, Sous le soleil de Satan, le rend célèbre en peu de jours. Un besoin de paix et de solitude le pousse à s'expat...
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Giuseppe Ungaretti
Giuseppe Ungaretti “ L‘auteur n'a pas d'autre ambition (et il croit que les grands poètes non plus n'en ont pas d'autre) que de laisser de soi une belle biographie. ” C 'est en ces termes qu'Ungaretti présentait en 1931 la réédition de l'A llegria écrit entre 1914 et 1919. On ne peut mieux marquer quels rapports s'établissent entre la vie et l'œuvre d'un artiste. Loin que son œuvre raconte les accidents de son existence, traduise ses expériences quotidiennes, c'est la préoccupation constante de...
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Les Baroques
Les Baroques Après avoir été considéré, au XIXe siècle, comme une épithète péjorative, le terme de Baroque a pris depuis les années 20, une valeur apologétique. A la base de cette transformation, il y a un changement d'appréciation des valeurs psychologiques et une connaissance plus approfondie des faits historiques. Pour les hommes du XIXe siècle, le sens de l'histoire moderne était simple ; la Renaissance constituait la dernière forme valable de la vraie civilisation, parce que l'homme est éte...
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AMYOT
AMYOT (1513-1593) D'humble origine, JACQUES AMYOT, poussé par le goût des études, quitte en 1526 Melun, sa ville natale pour Paris. Dès la fondation du Collège des lecteurs royaux, il est élève de l'helléniste Danès. Il devient ensuite, grâce à l'appui de Marguerite de Navarre, professeur à l'Université de Bourges. Chargé de missions officielles en Italie, il en profite pour étudier des manuscrits anciens. Henri II le choisit comme précepteur de ses fils, les futurs Charles IX et Henri III. Amyo...
- Stéphane MALLARME (1842-1898) - Une dentelle s'abolit ...
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On a dit que la vérité de Baudelaire était dans le conflit de son idéal et de son spleen dans ce drame de l'homme aux prises avec l'existence. Cela vous paraît-il être une définition suffisante de l'oeuvre baudelairienne ?
Introduction La première partie des Fleurs du Mal, intitulée « Spleen et idéal », constitue pour la critique littéraire l'outil de compréhension principal de la sensibilité et de la pensée baudelairiennes. Toutefois, à la question de savoir si ces quatre-vingt cinq poèmes résument et contiennent l'ensemble des problématiques présentes dans l'œuvre de Baudelaire, la réponse ne peut qu'être négative. En effet, Cette oeuvre mêle écriture poétique, essai esthétiques, articles de journaux, chroniques...
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Herman Melville
Herman Melville Au temps où les baleiniers de Nantucket restaient plusieurs années le jeune Melville (vingt-deux ans) s'embarque sur l'un d'eux, puis sur un navire de guerre, et court les océans. Revenu en Amérique, il fait lire ses récits de voyage avec un certain succès et publie ses grands livres dans l'indifférence et l'incompréhension. Après la publication et l'échec d e L'Homme de Confiance (1857), Melville, découragé, "consent à l'annihilation". Devenu fonctionnaire des douanes et père d...
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La littérature israélienne contemporaine
La littérature israélienne contemporaine Pionnière d'une langue restaurée et héritière d'une tradition biblique, la littérature israélienne moderne émerge après la Première Guerre mondiale. Ce renouveau de la langue hébraïque s'est opéré vers la fin du XIXe dans les milieux sionistes d'Europe centrale. Il aboutira dans les années vingt à la reconnaissance de l'hébreu comme langue vernaculaire et littéraire. S. J. Agnon (1888-1970) en est l'écrivain le plus représentatif avec Hayim Hazaz. La gén...
- T. S. Eliot
- Verlaine - Sagesse: Le son du cor s'afflige vers les bois...
- Paul SCARRON (1610-1660) - Chanson : Helas ! elle s'en va...
- Antoine de LA SABLIERE (1624-1679) - Je ne sais pas, Iris, à quoi mon coeur s'attend
- Charles LE GOFFIC (1863-1932) - Une aube de douceur s'éveille sur la lande
- John-Antoine NAU (1860-1918) - Sur l'arc vert de la plage apaisée
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- Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Il s'en alloit prier,...
- Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : L'Adolescence clémentine) - De l'absent de s'amie
- Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Syrtes) - Sur la nappe ouvragée où le festin s'exalte
- Jean de SPONDE (1557-1595) - Tout s'enfle contre moy, tout m'assaut, tout me tente
- Olivier de MAGNY (1530-1561) (Recueil : Odes) - De l'absence de s'amie
- Etienne JODELLE (1532-1573) (Recueil : Les Amours) - Comme un qui s'est perdu dans la forest profonde
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures claires) - Le ciel en nuit, s'est déplié
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Quand deux coeurs en s'aimant ont doucement vieilli
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- Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Les quatrains valaisans) - Voici encor de l'heure qui s'argente
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Le poète s'en va dans les champs
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Flaubert, l'Éducation sentimentale, deuxième partie, chapitre 6
Commentaire d’un extrait de l’Education sentimentale de Flaubert ( Partie II, chap 6) Introduction : Flaubert publie l’Education Sentimentale en 1869. Ce roman souvent qualifié de « roman d’apprentissage » présente, à travers les péripéties d'un jeune provincial en route pour Paris, son apprentissage du monde au sein d'une société en pleine effervescence. Le contexte historique de la Révolution de 1848 est présent en arrière plan de l’œuvre. Dans notre extrait, l’histoire politique et l’histoir...
- Diderot, Supplément au voyage de Bougainville, II - Puis s'adressant à Bougainville, il ajouta...
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Sonnets pour Hélène) - Tant de fois s'appointer, tant de fois se fascher
- Clovis Hesteau de NUYSEMENT (1550-16xx) - Un grand voile obscurci parmi l'air s'étendait
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours de Diane) - Durant les grand's chaleurs, j'ai vu cent mille fois
- Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : L'Adolescence clémentine) - Ballade de s'amie bien belle
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- Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Mélancolie) - Jusqu'au ciel d'azur gris le pré léger s'élève
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A propos du romancier, Marcel Proust écrit: D'un mot, il peut nous affranchir. Par lui, nous perdons notre ancienne condition pour connaître celle du général, du tisseur, de la chanteuse, du gentilhomme campagnard, la vie des champs, le jeu, la chasse, la haine, l'amour, la vie des camps... Notre infortune ou notre fortune cesse pour un instant de nous tyranniser... C'est pourquoi, en fermant un beau roman triste, nous nous sentons si heureux. Commentez et critiquez.
Marcel Proust considère le romancier comme pouvant être pour nous le faiseur d'une vie nouvelle, et nous transporter de notre existence quelconque, aussi bien mouvementée, pleine de dangers ou de succès, que banale et du premier homme venu. Le roman est et doit être un moyen d'oublier momentanément ou notre joie ou nos soucis. Enfin, ajoute-t-il, un roman bien composé, à la fois bien écrit et bien mené, un beau roman, a le pouvoir de nous rendre heureux pendant un moment, qu'il soit triste et ém...
- Honorat de Bueil, seigneur de RACAN (1589-1670) - Bussy, nostre Printemps s'en va presque expiré
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Pour Voltaire, la perfection des fables de La Fontaine s'explique par une sorte d'instinct qu'aurait possédé le poéte, d'ailleurs homme assez ordinaire. Etes-vous de cet avis ?
Au XVIIe siècle, on était très frappé du contraste qu'il y a entre la « simplicité » de La Fontaine (le bonhomme), son air gauche, stupide, comme dit La Bruyère avec quelque exagération, et l'art de ses fables qui est divin. On le regardait volontiers comme un grand enfant qui faisait de belles choses sans s'en douter. Mme de La Sablière l'appelait son « fablier. » Aussi n'est-il pas étonnant qu'on se soit servi du terme d'instinct pour caractériser son génie. « Le caractère de ce bonhomme, dit...
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Gustave FLAUBERT. Madame Bovary
Gustave FLAUBERT. Madame Bovary Emma, épouse du médecin Charles Bovary, a pris un amant, Rodolphe; elle espérait partir avec lui. Rodolphe se dérobe : elle vient de recevoir une lettre de rupture. « Tout épouvantée, (...) haletante, éperdue, ivre », elle fuit jusqu'à la mansarde située au second étage de sa maison. En face, par-dessus les toits, la pleine campagne s'étalait à perte de ! vue. En bas, sous elle, la place du village était vide, les cailloux du trottoir scintillaient, les girouettes...
- Les gens ne s'intéressent pas aux héros heureux, il leur faut du tragique, du mythique, du monstrueux, du terrifiant. J. Lacarrière - L'Eté Grec. Vous étudierez cette opinion en vous référant aux oeuvres étudiées en classe, mais aussi à vos lectures et à vos connaissances personnelles.
- Émile Zola Au Bonheur Des Dames. Rédigez le texte d'une brochure publicitaire dans laquelle Mouret s'adresse aux clientes potentielles du Bonheur des Dames, pour les inciter à venir en grand nombre découvrir les nouvelles collections de printemps.
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villages illusoires) - Les meules qui brûlent
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Stendhal
Stendhal Stendhal, dans l'histoire des lettres françaises, a longtemps fait figure d'isolé sinon de méconnu. Aujourd'hui, un siècle et demi après sa mort, la gloire ne lui est plus marchandée. Essayiste et critique, il apparaît comme un dispensateur d'idées excitantes et neuves ; analyste du coeur, il forme un trait d'union entre Jean Racine et Marcel Proust. Toutefois, en dépit de sa grandeur et de son rayonnement posthume, il s'est constamment appliqué, de son vivant, à se tenir à l'écart. A l...
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L'immoralisme de GIDE
ANDRÉ GIDE L'enfance d'ANDRÉ GIDE a baigné dans une atmosphère bourgeoise et puritaine, et ce sont des femmes, sa mère surtout, qui ont formé sa personnalité. Sa fortune lui permet de se lancer dans la littérature. Il est l'ami de Paul Valéry, le protégé de Mallarmé. Pour soigner un début de tuberculose, il séjourne à Biskra en 1893 et 1894. Il s'y libère des contraintes morales qui ont jusqu'alors pesé sur lui. Par un reste de conformisme, cet affranchi, si peu fait pour le mariage, épouse en 1...