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La littérature israélienne contemporaine

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Pionnière d'une langue restaurée et héritière d'une tradition biblique, la littérature israélienne moderne émerge après la Première Guerre mondiale. Ce renouveau de la langue hébraïque s'est opéré vers la fin du XIXe dans les milieux sionistes d'Europe centrale. Il aboutira dans les années vingt à la reconnaissance de l'hébreu comme langue vernaculaire et littéraire. S. J. Agnon (1888-1970) en est l'écrivain le plus représentatif avec Hayim Hazaz. La génération suivante regroupe les écrivains sabras, c'est-à-dire nés en Palestine, comme S. Yizhar né en 1916. Celui-ci a produit une oeuvre qui est profondément attachée à l'histoire d'Israël : Dans les confins du Neguev, Le Convoi de Minuit, Les jours du Siqlag sont des documents littéraires autant que des romans. L'oeuvre d'Yishvar est très riche de références bibliques et évocatrice du passé. Il est aussi l'auteur de plusieurs essais sur la littérature hébraïque moderne.

« La littérature israélienne contemporaine Pionnière d'une langue restaurée et héritière d'une tradition biblique, la littérature israélienne moderne émerge après la Première Guerre mondiale.

Ce renouveau de la langue hébraïque s'est opéré vers la fin du XIXe dans les milieux sionistes d'Europe centrale.

Il aboutira dans les années vingt à la reconnaissance de l'hébreu comme langue vernaculaire et littéraire.

S.

J.

Agnon (1888-1970) en est l'écrivain le plus représentatif avec Hayim Hazaz.

La génération suivante regroupe les écrivains sabras, c'est-à-dire nés en Palestine, comme S.

Yizhar né en 1916.

Celuici a produit une oeuvre qui est profondément attachée à l'histoire d'Israël : Dans les confins du Neguev, Le Convoi de Minuit, Les jours du Siqlag sont des documents littéraires autant que des romans.

L'oeuvre d'Yishvar est très riche de références bibliques et évocatrice du passé.

Il est aussi l'auteur de plusieurs essais sur la littérature hébraïque moderne. À la génération suivante, on trouve Avraham B.

Yehoshua, né à Jérusalem en 1936, auteur de L'Amant et de plusieurs recueils de nouvelles, et surtout Amos Oz, né en 1939.

Nourri de l'esprit du kibboutz, il publie son premier roman en 1966, Le Pays du Chacal, et son chef-d'oeuvre, Mon Michaël, en 1973.

David Shahar, né en 1925 à Jérusalem est un admirable conteur et l'auteur d'un cycle, Le Palais des Vases Brisés, oeuvre poétique hantée par la mémoire, qui le fera qualifier de Proust oriental.

Parmi les jeunes écrivains se distinguent David Grossmann, né en 1954, auteur d'un roman controversé, Le Vent Jaune, Autres jeunes écrivains talentueux et prolixes, Yotam Reuveny, dont le livre Journaux de Nuit lui attira les foudres des religieux, et Itzhak Orpaz, qui manie un érotisme métaphorique dans Fourmis, paru en 1968.

La poésie est extrêmement populaire en Israël où elle a partout sa place et avec d'innombrables talents tels Y.

Amihai, Dalia Rabikovitch, David Avidan ou même Benno Fruchtmann (qui écrit en allemand). Le conflit politique, si aigu soit-il, semble s'apaiser en littérature et écrivains palestiniens et israéliens se retrouvent parfois au sein de leur association.

En effet des Palestiniens comme Anton Shammas ont paradoxalement choisi d'écrire en hébreu.

Celui-ci a publié un roman époustouflant de virtuosité, Arabesques.

La poésie arabe palestinienne est aussi très active avec deux poètes faisant partie de l'Association des écrivains israéliens, Anton Shammas et Naim Araidi ou encore Samih Al Qassim.. »

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