Résultats pour "regards"
- Dans son essai critique Sur Racine, Roland Barthes qualifie Bérénice de « tragédie de l'aphasie » ; Jean Starobinski, quant à lui, souligne « que dans le théâtre français classique, et singulièrement chez Racine, les gestes tendent à disparaître au profit du langage, il faut ajouter au profit du regard. Les scènes chez Racine sont des « entrevues ». Les personnes du drame se parlent et s'entre-regardent mais les regards échangés ont valeur d'étreinte et de blessure... Ils troublent les âmes. Une contrainte esthétique devient ainsi moyen d'expression ». Dans quelles mesures cette définition de la tragédie correspond-elle à la pièce de Racine que vous avez étudiée ?
- A la manière des textes du corpus, faites l'éloge (ou éventuellement la satire) des yeux et du regard d'une personne sous la forme d'un sonnet en alexandrins. L'éloge ou la satire du regard doit représenter les éléments de la personnalité de la personne décrite. (Sonnet : deux quatrains et deux tercets : rimes : ABBA ABBA CCD EED) ?
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Chanson (Proscrit, regarde les roses...)
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Fragments) - Regarde-le
- Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Rondeaux) - Dieu, qu'il la fait bon regarder
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Oh ! dis ! pourquoi toujours regarder sous la terre
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Sonnets pour Hélène) - Te regardant assise auprès de ta cousine
- Christofle de BEAUJEU (1550-x) - Ô regards ensouffrés, yeux de lynx homicides
- Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Sonnets) - Ô doux regards, ô yeux pleins de beauté
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Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - En regardant vers le païs de France
Sujet: Charles d’ORL EANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) « E n regard an t vers le p aïs d e Fran ce » E n reg ardan t vers le p aïs d e Fran ce U n jou r m'avin t, a Dovre su r la mer, Qu 'il me sou vin t de la d oulce p laisan ce Qu e sou loye ou d it p ays trou ver Si commençay d e cu eu r a sou spirer Comb ien certes qu e g rant b ien me faisoit De voir France q u e mon cu eu r amer d oit. Je m'avisay q u e c'estoit non savan ce De telz sousp irs ded en s mon cueu r g ard er, Veu q u e...
- Jean VAUQUELIN DE LA FRESNAYE (1535-1607) - Philis, quand je regarde au teins promt et leger
- Flaubert, L'Éducation sentimentale, 1re partie, chapitre 5 - Il passait des heures à regarder...
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon oeil
- Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - Quand tes yeux conquerans estonné je regarde
- Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Regarde au fond de nous : nous sommes l'Emeraude
- Gilles CORROZET (1510-1568) - Regarder la fin de son oeuvre
- "En me regardant je me construis". En quoi cette phrase peut elle correspondre au style autobiographique ? Quelles en sont ses limites ?
- En quoi la scène d'exposition au théatre peut-elle être à la fois atrayante, agréable à lire à regarder mais aussi traditionnel ?
- Hector de SAINT-DENYS GARNEAU (1912-1943) (Recueil : Regards et jeux dans l'espace) - Les ormes
- Hector de SAINT-DENYS GARNEAU (1912-1943) (Recueil : Regards et jeux dans l'espace) - Rivière de mes yeux
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les rayons et les ombres) - Regard jeté dans une mansarde
- Hector de SAINT-DENYS GARNEAU (1912-1943) (Recueil : Regards et jeux dans l'espace) - C'est là sans appui
- Appréciez cette opinion d'un critique contemporain: Les circonstances de la vie de Molière l'ayant mis à même d'embrasser du regard toute la comédie humaine, c'est toute la comédie humaine qu'il a transportée sur le théâtre ?
- P. Jaccottet écrit : « Les oeuvres ne nous éloignent pas de la vie, elles nous y ramènent, nous aident à mieux vivre, en rendant au regard son plus haut objet ». Vous vous interrogerez sur ce jugement, en vous référant aux oeuvres littéraires que vous avez appréciées ?
- Camus, Les Justes, acte II - Je ne pouvais pas prévoir... Des enfants, des enfants surtout...
- Paul Claudel, l'Échange
- En vous inspirant du texte de Ponge prenez un objet banal et transformez-le en lui donnant une vie particulière. Texte de Ponge : Le Pain La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe en train d'éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s'est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses... Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux, - sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente. Ce lâche et froid sous-sol que l'on nomme la mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des soeurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable... Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation. ?
- Le Clézio, L'Inconnu sur la terre « Le sommeil »
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Nathalie SARRAUTE, Le planétarium
« Qui est là? — C'est moi, ton frère, c'est Pierre... » Il entend comme un pépiement, un remue-ménage heureux, un déclic rapide, un bruit de chaîne léger, joyeux, la porte s'ouvre... « Ah, c'est toi... » Il avait oublié ce regard sous les paupières usées, fardées, un bon regard d'où ruisselle une tendre émotion... « C'est toi, Pierre... Mais bien sûr que tu ne me déranges pas... Je suis contente de te voir, tu viens si rarement... Mais fais voir un peu, que je te regarde, que je regarde un peu l...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - L'infini dans les cieux
- Vous analyserez ce texte de Nathalie Sarraute extrait du « Planétarium » en montrant l'originalité de sa conception romanesque, et vous direz quelle place il convient de lui assigner au sein du Nouveau Roman.