101 résultats pour "petits"
- Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Petits poèmes d'automne) - Mon front pâle est sur tes genoux
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Victor HUGO, Les Misérables, I, VII, 3.
Victor HUGO, Les Misérables, I, VII, 3. Il reculait maintenant avec une égale épouvante devant les deux résolutions qu'il avait prises tour à tour. Les deux idées qui le conseillaient lui paraissaient aussi funestes l'une que l'autre. - Quelle fatalité ! quelle rencontre que ce Champmathieu pris pour lui ! Être précipité justement par le moyen que la providence paraissait d'abord avoir employé pour l'affermir ! Il y eut un moment où il considéra l'avenir. Se dénoncer, grand Dieu ! se livrer ! Il...
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Nature et solitude (Livre XII) - Rousseau - Les Confessions
Nature et solitude (Livre XII) - Rousseau - Les Confessions Pour les après-dînées, je les livrais totalement à mon humeur oiseuse et nonchalante, et à suivre sans règle l'impulsion du moment. Souvent, quand l'air était calme, j'allais immédiatement en sortant de table me jeter seul dans un petit bateau, que le Receveur m'avait appris à mener avec une seule rame; je m'avançais en pleine eau. Le moment où je dérivais me donnait une joie qui allait jusqu'au tressaillement, et dont il m'est impossib...
- Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Petits poèmes d'automne) - Tu vins vers moi par les vallées
- Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Petits poèmes d'automne) - Ô paix de ce pays d'ici
- Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Petites misères d'automne
- Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Petits poèmes d'automne) - Je suis ce roi des anciens temps
- Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Petits poèmes d'automne) - Au temps de la mort des marjolaines
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- Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Petits poèmes d'automne) - Ô narcisses et chrysanthèmes
- Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Petits poèmes d'automne) - Le lierre noir et la rose églantine
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Chanson pour faire danser en rond les petits enfants
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Voltaire, Micromégas, chapitre 5 - EXPERIENCES ET RAISONNEMENTS DES DEUX VOYAGEURS
Voltaire, Micromégas, Chapitre 5. Expériences et raisonnements des deux voyageurs Micromégas étendit la main tout doucement vers l'endroit où l'objet paraissait, et avançant deux doigts, et les retirant par la crainte de se tromper, puis les ouvrant et les serrant, il saisit fort adroitement le vaisseau qui portait ces messieurs, et le mit encore sur son ongle, sans le trop presser, de peur de l'écraser. « Voici un animal bien différent du premier », dit le nain de Saturne ; le Sirien mit le pré...
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Commentaire composé d'un texte de Jules Vallès, extrait de l'enfant. Chapitre XIX. "Louisette"
Demande d'échange de corrigé de Tefouel Stéphanie ([email protected]). Sujet déposé : Commentaire composé d'un texte de Jules Vallès extrait de l'enfant. Introduction : Le texte, tiré de l'Enfant de Jules Vallès, nous rapporte une scène particulièrement pathétique: la mort et l'enterrement de Louisette, une petite fille martyrisée par son père, M. Bergougnard; c'est Jacques, un enfant ami de Louisette et héros de ce récit partiellement autobiographique, qui raconte l'histoire, et ce sont...
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Prosper Mérimée
Prosper Mérimée C'était en 1920. Dans le concert des articles qui célébraient le cinquantenaire de la mort de Mérimée, une note discordante. Le terrible abbé Bremond, magistral et dédaigneux, prononçait : "Le grand goût ne souffre pas l'apothéose des secs." La sécheresse de Mérimée est article de foi pour qui n'aime point l'antiromantisme de sa phrase courte, qui suggère plus qu'elle n'exprime et sacrifie la méditation lyrique au mouvement. Barbey d'Aurevilly disait déjà : "Gustave Planche, sec...
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Emily Brontë
Emily Brontë Il est impossible de lire Les Hauts de Hurle-Vent sans être admis dans l'intimité brûlante d'un être qui vous apprendrait tout à la fois l'orgueil, l'humilité, la sauvagerie ou la tendresse, un être avec lequel on voudrait rire, pleurer, partager joies et désespoirs. Emily Brontë écoule sa petite enfance, son adolescence et sa jeunesse parmi ses sœurs et son frère, dans la maison de l'austère pasteur Brontë accrochée au flanc d'une colline " battue par les vents ". Une solitude dési...
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Sainte Thérèse de Lisieux
Sainte Thérèse de Lisieux 1873-1897 Elle meurt en 1897 et il ne lui faut pas beaucoup de temps pour devenir bienheureuse et sainte, pour être connue et chérie du monde entier. On trouve sa statue dans toutes les églises. L'image naïve de la Carmélite aux roses décore même les igloos, les cases et les tentes des nomades. Les souvenirs qu'elle écrivit à bâtons rompus sur de pauvres cahiers-écoliers, se diffusent au même rythme, en trente-cinq langues et à des millions d'exemplaires. Cette extraord...
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La comtesse de Ségur
La comtesse de Ségur La comtesse de Ségur pourrait être une héroïne de roman. L'art d'être grand-mère, elle l'a élevé jusqu'à un genre littéraire qui garde sa fraîcheur et son succès comme au premier jour. Cette grand-mère modèle a été appelée le "Balzac de la jeunesse". Elle a commencé à écrire, pour ses petits-enfants, à l'âge de cinquante-huit ans. La littérature enfantine était alors (1857) d'une platitude extrême. Que l'on juge sur titres : Ernestine ou les charmes de la vertu, Hubert ou le...
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Simone SCHWARZ-BART, Pluie et vent sur Télumée-Miracle.
Le plus mystérieux d'entre eux était un certain Tac-Tac ainsi nommé à cause de son voum-tac, l'énorme flûte de bambou qu'il portait toujours à l'épaule, suspendue pour l'éternité. C'était un vieux nègre couleur de terre brûlée, avec une figure un peu plate où venaient s'ouvrir deux yeux perdus, qui roulaient sur vous avec surprise et précaution, toujours émerveillés, dans l'étonnement de retrouver bêtes et gens. Il habitait cahute logée dans un arbre et à laquelle il accédait par une échelle de...
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DIDEROT - portrait peint par Vanloo
INTRODUCTION Dans ce salon de 1767 dont il s'est chargé de faire le compte rendu, Diderot a trouvé son propre portrait, œuvre du peintre Vanloo. Belle occasion de parler de lui, de se confier, de se camper devant le public. Cette aubaine le met en verve. Depuis plus de quinze ans il consacre à Y Encyclopédie le meilleur de son temps : lettres d'affaires, études techniques, propagande, éloge des sciences, des chiffres, du travail manuel, de la mécanique ; ses humeurs personnelles, les saillies de...
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« Du bon usage de la lenteur » Pierre Sansot Éd. Rivage poche/Petite Bibliothèque (commentaire de texte)
Pour parer aux empressements du temps Ce qui me scandalise chez ceux que je nomme les infatigables, c'est que leur énergie ne s'épuise jamais. Nous devrions disposer, les uns les autres, d'une quantité plus ou moins importante, mais de toute manière limitée, d'énergie. À la suite d'une débauche d'efforts, elle diminuerait, quitte à se reconstituer après une période de latence. Je n'ai pas remarqué un tel processus chez mes infa tigables et les explications de ce phénomène demeurent incerta...
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Doctrines politiques du XIXe siècle.
Doctrines politiques du XIXe siècle. En politique, se manifeste une dualité du même genre : d'un côté les libéraux et les premiers socialistes, de l'autre les partisans d'un régime autoritaire. Au parti libéral se rattachent Benjamin Constant et PAuL-Louis COURIER,. L'individualisme ombrageux de l'un, le caractère difficile de l'autre devaient en faire nécessairement des opposants. Mais tandis que Benjamin Constant étale sa doctrine en de graves traités, Paul-Louis Courier s'amuse à composer des...
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MUSIQUE: La querelle des Bouffons (1752 - 1754)
La querelle des Bouffons (1752 - 1754) Au milieu du XVIIIe siècle, une troupe de musiciens italiens, les Bouffons, fut accueillie à l'Opéra de Paris pour y donner une série de petits opéras bouffes. A cette occasion, La Serva Padrona de Pergolèse triompha et déchaîna les passions chez les Parisiens, qui se divisèrent en deux camps. L'imagination contre la mesure. La troupe des Bouffons resta près de vingt mois à Paris et elle divisa les mélomanes. Si bien qu'à l'Opéra, les partisans de la musiqu...
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Boris VIAN, Poésies: Ils cassent le monde
Ils cassent le monde En petits morceaux Ils cassent le monde A coups de marteau Mais ça m'est égal Ca m'est bien égal Il en reste assez pour moi Il en reste assez Il suffit que j'aime Une plume bleue Un chemin de sable Un oiseau peureux Il suffit que j'aime Un brin d'herbe mince Une goutte de rosée Un grillon de bois Ils peuvent casser le monde En petits morceaux Il en reste assez pour moi Il en reste assez J'aurais toujours un peu d'air Un petit filet de vie Dans l'oeil un peu de lumière Et le...
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Balzac, Le Père Goriot, arrivée de Mme Vauquer.
Balzac, Le Père Goriot Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis; elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte, grassouillette, du milieu de laquelle sort un nez à bec de perroquet; ses petites mains potelées, sa personne dodue comme un rat d'église, son corsage trop plein et qui flotte, sont en harmonie avec cette salle où suinte le malheur, où s'est blottie la spéculation et dont madame Vauquer respire...
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Les Désarrois de l'élève Törless Robert Musil
Les Désarrois de l'élève Törless Robert Musil (1880-1942) Roman, Autriche, 1906 Résumé « Une petite gare sur la ligne de Russie. » Madame la conseillère Törless souffrait une fois de plus à l'idée de laisser son fils dans cette petite ville loin de la capitale, dans les campagnes arides, presque inhabitées. La ville abritait une des écoles les plus réputées du pays où étaient formés les fils des meilleures familles. A l'heure du départ, dans un ultime accès de sollicitude maternelle, elle confia...
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CLÉMENT MAROT
CLÉMENT MAROT Initiateur sans le savoir d'une prétendue « école marotique », Marot peut avoir la plume fine des chansons ou des épigrammes, et la ferveur des Psaumes. L'évangélisme badin Le « non-pareil des mieux disants en vers », selon l'expression de son ami Lion Jamet, connaît la Cour à dix ans. Il y suit son père (1505), secrétaire d'Anne de Bretagne et grand rhétoriqueur, grâce auquel il s'initie à la technique poétique, avant d'engager de probables études de droit à Orléans. Il en garde u...
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Jean Giono, Le Hussard sur le toit, ch. VI (1951)
Jean Giono, Le Hussard sur le toit, ch. VI (1951) Durant la grande épidémie de choléra qui sévit en Provence au milieu du XIXe siècle, le héros du Hussard sur le toit, Angélo, perché sur les toits de Manosque, assiste à une procession destinée à conjurer les forces du mal. Bien longtemps avant que le soleil se lève, une petite cloche se mit à sonner dans les collines. Il y avait de ce côté-là, sur une éminence couronnée de pins, un ermitage semblable à un osselet. La lumière encore relativement...
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Balzac, Le Père Goriot :
Balzac, Le Père Goriot Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis; elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte, grassouillette, du milieu de laquelle sort un nez à bec de perroquet; ses petites mains potelées, sa personne dodue comme un rat d'église, son corsage trop plein et qui flotte, sont en harmonie avec cette salle où suinte le malheur, où s'est blottie la spéculation et dont madame Vauquer respire...
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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - L'échafaud
Victor HUGO, La Légende des siècles, « L'échafaud ». 1. C’était fini. Splendide, étincelant, superbe, 2. Luisant sur la cité comme la faulx sur l’herbe, 3. Large acier dont le jour faisait une clarté, 4. Ayant je ne sais quoi dans sa tranquillité 5. De l’éblouissement du triangle mystique, 6. Pareil à la lueur au fond d’un temple antique, 7. Le fatal couperet relevé triomphait. 8. Il n’avait rien gardé de ce qu’il avait fait 9. Qu’une petite tache imperceptible et rouge. 10. Le bourreau s’en ét...
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Georges Bernanos, Sous le soleil de Satan
M'aimes-tu ? » dit-elle tout à coup d'une voix où la plainte se faisait étrangement grave et dure. Puis elle ajouta aussitôt : Je te demande ça à cause d'une idée que j'ai dans la tête. Quelle idée ? M'aimes-tu ? » reprit-elle soudain de la même voix. En même temps, elle se levait, toute vibrante, ridiculement nue dans son manteau entrouvert, nue et menue, et dans les yeux ce même regard d'où l'orgueil était tombé. ... Réponds-moi ? dit-elle encore, réponds-moi vite ! Voyons... Germaine... Rien...
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Boris Vian, L'Ecume des jours, épilogue
Commentaire d’un extrait de L’écume des jours de Boris Vian Introduction : Cet extrait est tiré du dernier chapitre de L’écume des Jours de Boris Vian. Dans ce récit, la petite souris qui a accompagné les personnages tout au long du récit veut mettre un terme à sa vie. En effet, son « maître » Colin est très malheureux depuis la mort de sa femme Chloé et la souris ne supporte plus de le voir souffrir. Il passe ses journées à attendre au bord de l’eau que le nénuphar remonte ; la souris sait qu’...
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Jean Anouilh, Antigone, (1944).
Sujet: Jean Anouilh, Antigone, (1944) « CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j'ai peur d'être obligé de te faire tuer si tu t'obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas! Vous n'auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l'auriez pas voulu ? CRÉON - Je te l’ai dit. ANTIGONE - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est...
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Jean Anouilh, Antigone, extrait (1944).
Sujet: Jean Anouilh, Antigone, (1944) « CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j'ai peur d'être obligé de te faire tuer si tu t'obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas! Vous n'auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l'auriez pas voulu ? CRÉON - Je te l’ai dit. ANTIGONE - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est cela,...
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Henry Miller
Henry Miller Henry Miller est né à Yorkville, dans l'État de New York, sous le signe du Capricorne. Au bout de quelques mois, sa famille vint habiter Brooklyn, et il se considérera toujours comme un enfant de Brooklyn, un faubourien. Pendant dix ans il vivra comme il dit "dans la rue", la vie intense, joyeuse, anarchique qui était alors celle de ce quartier populaire et qu'il a évoquée avec verve et truculence dans Black Spring (1936). II notera plus tard que cet "ancien voisinage" est sa patrie...
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Friedrich von Schiller
Friedrich von Schiller A l'opposé de l'épanouissement organique de la personnalité et de la création de Goethe, entre 1759 et 1805, la vie et l'oeuvre tout entières de Schiller se développent dans un style dramatico-dialectique. Ses hérédités souabo-alémaniques sont à l'origine de son penchant à la spéculation et de son besoin de prêter aux idées générales une forme concrète, en conciliant réflexion et fantaisie. Né dans un milieu petit-bourgeois, il y reçoit de sa mère une dévotion piétis...
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Gustave Flaubert, Madame Bovary, partie I, chapitre IV
Demande d'échange de corrigé de adel charaf ([email protected]). Sujet déposé : commentaire Gustave Flaubert, Madame Bovary, partie 1 , chapitre IV Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1) partie, chapitre IV La noce est un morceau de choix dans la littérature réaliste du XIX siècle (cf. Zola dans L'Assommoir). Flaubert ne rate pas cette belle occasion de nous présenter une noce normande dans une description en mouvement d'un grand réalisme même si le narrateur adopte un regard amusé sur ces p...
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Informations et communication a l'époque moderne
2021-2022 Informations et communications Nous allons voir que le public est devenu inexorablement un interlocuteur indispensable petit à petit au XVIe siècle et au XVIIe siècle. Il a fallu d’abord l’informer ensuite le séduire et aussi le convaincre. Au XVIIIe siècle voit le jour le terme « d’opinion publique », on ne le trouve pas dans l’encyclopédie de Diderot mais on a des termes assez proches : « esprit public », « murmures ». On a, au début du XVIIe siècle, des moyens de communicati...
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Pensez-vous que le biographique n'est qu'un tas de misérables petits secrets ?
Texte de la copie Les biographies, d'une, utilité longtemps irréfutable, se sont vues quelque peu dépréciées depuis peu, notamment par les adeptes de la « nouvelle critique ». Beaucoup pourtant y restent attachés, et il n'est d'édition scolaire ou érudite qui ne présente de notice biographique, même succincte : un tel débat, qui remet en question les méthodes traditionnelles de critique littéraire, et par là l'intelligence de notre patrimoine culturel, mérite notre attention par l'importance de...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les douze mois) - La Saint-Jean
- Sabine SICAUD (1913-1928) (Recueil : Premiers poèmes) - Premières feuilles
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- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Chanson de grand-père
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Adieux à Suzon
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Au moment où vous commencez à vous orientez vers un spécialisation littéraire, vous réfléchirez au conseil que donnait Voltaire: Je vous invite à ne lire que des ouvrages depuis longtemps en possession des suffrages du public et dont la réputation n'est point équivoque. Il y en a peu, mais on profite bien davantage en les lisant qu'avec tous les mauvais petits livres dont nous sommes inondés ?
Position et portée du sujet : Un conseil de Voltaire sur la lecture considérée comme un moyen de culture : il y insiste sur la nécessité de ne s'adresser qu'aux grands auteurs du passé, dont la solide valeur est établie depuis longtemps, et de négliger « les mauvais petits livres » qui nous inondent chaque jour. I. Les circonstances » du conseil. 1. Le correspondant : une adolescente, qui se pique d'écrire des vers et dont il s'agit d e former le goût, ce qui suppose le choix de certains modèles...
- Albert Cohen, Le Livre de ma mère
- Cohen, Le Livre de ma mère (1954)
- Albert Cohen, Le Livre de ma mère, 1954.
- Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - Les étrennes des orphelins
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Auguste de Villiers de L'Isle-Adam Contes cruels
L'idée dominante est déjà présente dans le titre «Fleurs de ténèbres» qui associe deux mots d'acceptions très différentes. Si le vocable fleurs évoque la fraîcheur, la grâce, le renouveau de la nature, le mot « ténèbres », lui, évoque le jour qui faiblit, la crainte de la nuit, l'obscurité de la mort, la sombre malfaisance de l'au-delà, la perdition et la damnation. C'est donc associer l'espérance de vie à la certitude de la mort. Étrange association donc que celle que fait pressentir le tit...
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- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Les pauvres gens
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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Le crapaud
Victor HUGO, La Légende des siècles, « Le crapaud ». 1. Que savons-nous ? qui donc connaît le fond des choses ? 2. Le couchant rayonnait dans les nuages roses ; 3. C'était la fin d'un jour d'orage, et l'occident 4. Changeait l'ondée en flamme en son brasier ardent ; 5. Près d'une ornière, au bord d'une flaque de pluie, 6. Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ; 7. Grave, il songeait ; l'horreur contemplait la splendeur. 8. (Oh ! pourquoi la souffrance et pourquoi la laideur ? 9. Hélas ! le...