376 résultats pour "biens"
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Le roman doit-il, selon vous, privilégier l'imagination ou décrire fidèlement la réalité ?
A première vue, il est difficile d'attribuer à cette phrase une signification chargée d'une valeur problématique. En effet, la réponse la plus immédiate à une telle question est nécessairement positive : rien ne sort jamais du réel. Dès lors, la validité de l'affirmation dépend de la définition de « réalité », qui ne signifie plus simplement « ce qui est », mais « ce qui est prosaïquement », ce qui relève autant que possible de données extérieures à l'imagination humaine. C'est en effet un attri...
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John Millington Synge
John Millington Synge C'est à Lugné-Poe, directeur du Théâtre de l'OEuvre, que l'on doit la révélation en France de John Millington Synge. Après Pelléas et Mélisande de Maeterlinck ; La Lépreuse de Henry Bataille ; Ubu roi de Jarry, et avant Le Cocu magnifique de Fernand Crommelynck, Lugné-Poe monta en 1913 Le Baladin du monde occidental. Le "découvreur" de tant d'oeuvres originales est bien oublié aujourd'hui, cela pourrait donner à réfléchir une fois de plus à la gloire éphémère des gens de th...
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« J'aime lire comme lit une concierge : m'identifier à l'auteur et au livre. Toute autre attitude me fait penser au dépeceur de cadavres », écrit Cioran dans De l'inconvénient d'être né (1988). Vous commenterez cette réflexion en vous appuyant sur des exemples tirés de votre propre expérience de la lecture ?
« J'aime lire comme lit une concierge : m'identifier à l'auteur et au livre. Toute autre attitude me fait penser au dépeceur de cadavres », écrit Cioran dans De l'inconvénient d'être né (1988). Vous commenterez cette réflexion en vous appuyant sur des exemples tirés de votre propre expérience de la lecture. I Lecture récréative ou lecture savante _ En se réclamant de l'attitude de la « concierge », Emil Cioran cède à l'une de ses habitudes d'écriture les plus caractéristiques, qui consiste à dé...
- « J'ai tant rêvé de toi » (Robert Desnos, Corps et biens, 1930)
- Robert Desnos, « À la mystérieuse », Corps et Biens. « J'ai tant rêvé de toi ».
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Le bûcher (Voltaire, Zadig, 1747)
Illustrant parfaitement le genre de l'apologue, le conte philosophique Zadig permet à Voltaire de développer une méditation philosophique et de faire réfléchir le lecteur à travers une fiction « orientale » susceptible de le divertir. Dans ce passage, le sage Zadig, devenu esclave en Arabie d'un marchand nommé Sétoc, parvient à mettre fin à une bien cruelle coutume : le bûcher du veuvage. Ce récit permet à Voltaire de démontrer à quel point certaines traditions sont absurdes et comment le bon se...
- Vous montrerez, en vous appuyant sur les oeuvres dramatiques, anciennes ou modernes que vous avez étudiées ou découvertes, que le théâtre correspond bien à ce double rôle ?
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Bien loin d'ici
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THEATRE & CINEMA: Claude Debussy (1862-1918)
Claude Debussy (1862-1918) «Claude de France». Comme tous les inclassables, Debussy dérange un peu. Bien sûr, il a commencé par faire école. Mais aujourd'hui, alors que son œuvre figure dans maints concerts et qu'elle a fait l'objet d'au moins 200 enregistrements, il reste sans descendance artistique directe. La famille d'Achille-Claude Debussy, né en 1862, semble avoir été étrangère à la musique. Le jeune homme étudie au Conservatoire de Paris de 1872 à 1884 sous la direction de Marmontel, de L...
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PEINTURE: Le surréalisme (Dès 1924)
Le surréalisme (Dès 1924) L'anti-art à l'origine d'un art nouveau. Contrairement à tous les mouvements qui l'ont précédé, sauf le mouvement dada, le surréalisme ne repose pas sur une communauté de style, mais bien sur une idéologie. C'est pourquoi il a ses saints et ses hérétiques. Il naît «officiellement» en 1924 avec la parution du Manifeste surréaliste d'André Breton et de la revue La Révolution surréaliste. Pour bien montrer qu'ils entendent faire table rase du passé et qu'ils ne respectent...
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VOLTAIRE, Le Mondain1 (1736)
Voltaire, « Le Mondain ». 1. Regrettera qui veut le bon vieux temps, 2. Et l’âge d’or, et le règne d’Astrée, 3. Et les beaux jours de Saturne et de Rhée, 4. Et le jardin de nos premiers parents; 5. Moi, je rends grâce à la nature sage 6. Qui, pour mon bien, m’a fait naître en cet âge 7. Tant décrié par nos tristes frondeurs : 8. Ce temps profane est tout fait pour mes moeurs. 9. J’aime le luxe, et même la mollesse, 10. Tous les plaisirs, les arts de toute espèce, 11. La propreté, le goût, les o...
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Commentez les propos de Proust sur le Beau en littérature : Si l'on cherche ce qui fait la beauté absolue de certaines choses, on voit que ce n'est pas la profondeur, ou telle ou telle autre vertu qui semble éminente. Non, c'est une espèce de fondu, d'unité transparente où les choses, perdant leur premier aspect de choses sont venues se ranger les unes à côté des autres dans une espèce d'ordre, pénétrées de la même lumière. Je suppose que c'est ce qu'on appelle le vernis des peintres ?
Commentez les propos de Proust sur le Beau en littérature : Si l'on cherche ce qui fait la beauté absolue de certaines choses, on voit que ce n'est pas la profondeur, ou telle ou telle autre vertu qui semble éminente. Non, c'est une espèce de fondu, d'unité transparente où les choses, perdant leur premier aspect de choses sont venues se ranger les unes à côté des autres dans une espèce d'ordre, pénétrées de la même lumière. Je suppose que c'est ce qu'on appelle le vernis des peintres ? Analyse...
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Voltaire, Dictionnaire philosophique, « Abbé », 1764
Voltaire, Dictionnaire philosophique, « Abbé », 1764 Où allez-vous, Monsieur l’abbé ? etc. Savez-vous bien qu’abbé signifie père? si vous le devenez, vous rendez service à l’État; vous faites la meilleure oeuvre sans doute que puisse faire un homme; il naîtra de vous un être pensant. Il y a dans cette action quelque chose de divin. Mais si vous n’êtes monsieur l’abbé que pour avoir été tonsuré, pour porter un petit collet, un manteau court, et pour attendre un bénéfice simple, vous ne méritez pa...
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Corneille, L'Illusion comique, acte V, scène 5
Corneille, L’Illusion comique, acte V, scène 5. (…) Alcandre Cessez de vous en plaindre. A présent le théâtre Est en un point si haut que chacun l'idolâtre; Et ce que votre temps voyait avec mépris Est aujourd'hui l'amour de tous les bons esprits, L'entretien de Paris, le souhait des provinces, Le divertissement le plus doux de nos princes, Les délices du peuple, et le plaisir des grands; Il tient le premier rang parmi leurs passe-temps; Et ceux dont nous voyons la sagesse profonde Par ses illus...
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Céline, Voyage au bout de la nuit :
Céline, Voyage au bout de la nuit : "Donc pas d'erreur ? Ce qu'on faisait à se tirer dessus, comme ça, sans même se voir, n'était pas défendu ! Cela faisait partie des choses qu'on peut faire sans mériter une bonne engueulade. C'était même reconnu, encouragé sans doute par les gens sérieux, comme le tirage au sort, les fiançailles, la chasse à courre!... Rien à dire. Je venais de découvrir d'un coup la guerre tout entière. J'étais dépucelé. Faut être à peut près seul devant elle comme je l'étais...
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Eugenio Montale
Eugenio Montale Les archétypes de la poésie de Montale se révèlent dans les paysages les plus sévères de la côte ligure : roc et mer, ascèse et ténacité. En lui, l'homme a certes pu éprouver les charmes de l'humanisme grand-bourgeois ; mais le poète a infléchi sa formation intellectuelle, essentiellement spiritualiste au départ et quelque peu dépourvue du sens de l'histoire, par la leçon de l'environnement de ses jeunes années : d'où l'abstention, la retenue, un quant à soi "stoïque". Né à Gêne...
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- Desnos, « j'ai tant rêvé de toi… » jusqu'à « …le cadran solaire de ta vie », Corps et Biens, 1930.
- Dans la lettre XIX des Liaisons Dangereuses, Cécile Volanges précise : « j'espère aussi que vous ne direz à personne que je vous ai écrit ; parce que sûrement on m'en blâmerait, et que cela pourrait vous causer bien du chagrin ».
- Sainte-Beuve a dit Lorsqu'on dit et qu'on répète que la littérature est l'expression de la société, il convient de ne l'entendre qu'avec bien des précautions et des réserves expliquez et discutez de ceci ?
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Stendhal, Le Rouge et le Noir, Partie I.
Stendhal, Le Rouge et le Noir, partie I, chapitre 6, « L’ennui ». Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d'entrée la figure d'un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette. Le teint de ce pe...
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Alfred JARRY, Ubu Roi, acte III, scène 3.
Alfred JARRY, Ubu Roi, acte III, scène 3 et scène 4. Une maison de paysans dans les environs de Varsovie. Plusieurs paysans sont assemblés. UN PAYSAN, entrant : - Apprenez la grande nouvelle. Le roi est mort, les ducs aussi et le jeune Bougrelas s'est sauvé avec sa mère dans les montagnes. De plus, le Père Ubu s'est emparé du trône. UN AUTRE : - J'en sais bien d'autres. Je viens de Cracovie, où j'ai vu emporter les corps de plus de trois cents nobles et de cinq cents magistrats qu'on a tués, et...
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Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La mort du loup
Alfred de VIGNY, Les Destinées, « La mort du loup ». I 1. Les nuages couraient sur la lune enflammée 2. Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée, 3. Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon. 4. Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon, 5. Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes, 6. Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes, 7. Nous avons aperçu les grands ongles marqués 8. Par les loups voyageurs que nous avions traqués. 9. Nous avons écouté, retenant notre hal...
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Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Les Elégies) - Contre les bucherons de la forest de Gastine
Commentaire de l’élégie de Ronsard : « Contre les bucherons de la forest de Gastine » Introduction : Le texte à commenter est extrait de l’élégie de Ronsard intitulée « Contre les bucherons de la forest de Gastine ». Dans ce poème, Ronsard évoque la destruction de la forêt de Gastine, à côté de laquelle il vit, oscillant entre accusation et mélancolie. Projet de lecture : Comment l’écriture poétique dans ces deux strophes permet le développement d’une argumentation efficace et le passage de la d...
- Dans Le Temps des Assassins, Henry Miller écrit : ce que Rimbaud, le poète désirait c'était de voir disparaître les anciennes formes, aussi bien dans la vie qu'en littérature. Vous apprécierez cette formule en l'appliquant à poésie.
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- Il est parfois difficile de cerner la part de vérité contenue dans les ouvrages autobiographiques. Faut-il alors leur préférer une lecture d'une biographie bien documentée qui offrira sur le même personnage un point de vue plus objectif ?
- Il est parfois difficile de cerner la part de vérité contenue dans les ouvrages autobiographiques. Faut-il alors leur préférer la lecture d'une biographie bien documentée qui offrira sur le même personnage un point de vue plus objectif ?
- Vous avez décidé d'écrire votre autobiographie et vous parlez de ce projet dans votre journal intime. Vous rédigerez le passage correspondant, dans lequel vous exposerez vos délibérations concernant aussi bien le mode d'écriture que les thèmes et épisode
- Peut-on dire que les héros des pièces de Victor Hugo, d'Alfred de Musset (extrait Fantasio, Caprices de Marianne, Hernani, etc.) sont des héros romantiques et qu'ils illustrent bien ce que doit être le personnage principal d'un drame romantique
- Peut-on dire que les héros des pièces de Victor Hugo, d'Alfred de Musset (extraits Fantasio, Caprices de Marianne, Hernani, etc.) sont des héros romantiques et qu'ils illustrent bien ce que doit être le personnage principal d'un drame romantique ?
- Un certain nombre d'oeuvres littéraires mettent en scène des personnages marginaux (mauvais garçons, courtisanes aussi bien que l'aventurier ou le solitaire par choix). En vous appuyant sur des exemples précis ce qui fait leur marginalité et comment à travers eux la société est mise en question
- Loti est allé à Stamboul « remuer toute cette cendre... » (dans « Eh bien ! [...] cette cendre. ») à la recherche d'Aziyadé, sans aucun résultat. Vous rédigerez l'extrait du journal de voyage qu'il a pu écrire sur le bateau du retour, en confrontant ses rêves à la réalité ?
- l'art du théâtre réside dans l'artifice, c'est-à-dire dans la capacité à faire oublier que tout ce qui se déroule sur scène est faux, que tout n'est qu'illusion et que c'est justement de cette merveilleuse illusion que naît le plaisir du spectateur. d'ailleurs la technique du monologue intérieur le montre bien ?
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Montesquieu écrit dans la préface de l'esprit des Lois: j'ai d'abord examiné les hommes... Je n'ai pas tiré mes principes de mes préjugés, mais de la nature des choses. Les méthodes pratiquées par lui, des Lettres Persanes à l'esprit des Lois, vous semblent-elles correspondre à cette déclaration ?
INTRODUCTION «J'ai d'abord examiné les hommes... Je n'ai pas tiré mes principes de mes préjugés, mais de la nature des choses ». Ces phrases de la préface de L'Esprit des lois contiennent une déclaration d'intention et un bilan de réussite. Elles invitent à se poser une double question : est-ce bien là ce que Montesquieu a voulu faire ? L'a-t-il fait assez bien pour mériter le «satisfecit» qu'il se décerne ? I. INTENTIONS DE MONTESQUIEU Déjouer les préjugés Que Montesquieu ait été comme la plup...
- Penserez-vous avec Ferdinand Brunetière, que la vérité du roman est faite surtout de l'intelligence des intérêts ou des sentiments des autres ? Approuvez-vous plutôt cette justification du roman personnel qu'on lit chez B. Constant: On n'est bien connu que de soi. Il y a entre les autres et soi une barrière invisible ?
- l'écrivain H. Tachan déclarait au cours d'un entretien télévisé sur TF1, le 11 novembre 1983 : »Le poète, c'est quelqu'un qui rêve, qui raconte des mensonges, mais bien ». En faisant appel à votre connaissance de la poésie et des poète, vous expliquerez, commenterez et si vous le souhaitez discuterez ce propos ?
- Pensez-vous comme Saint-John Perse dans sa Lettre à un ami : Ce que je crois, [c'est] que la sincérité, en art, n'a jamais droit à l'immédiat ; qu'elle ne peut affluer qu'involontaire, par transparence, ou même négativement ; que l' « essentiel », là, ne peut jamais, sans ruser, devenir à lui-même l'objet. L'essentiel ne se dit pas, et bien plus, n'a jamais désiré se dire.
- Dans la lettre XIX des Liaisons Dangereuses, Cécile Volanges précise : j'espère aussi que vous ne direz à personne que je vous ai écrit ; parce que sûrement on m'en blâmerait, et que cela pourrait vous causer bien du chagrin. La lettre favorise en effet la confidence et l'expression de la sensibilité. Vous discuterez cette caractérisation en prenant appui sur l'oeuvre étudiée et sur les autres lectures que vous avez faites ?
- Dans la lettre XIX des Liaisons Dangereuses, Cécile Volanges précise : j'espère aussi que vous ne direz à personne que je vous ai écrit ; parce que sûrement on m'en blâmerait, et que cela pourrait vous causer bien du chagrin. La lettre favorise en effet la confidence et l'expression de la sensibilité. Vous discuterez cette caractérisation en prenant appui sur l'oeuvre étudiée et sur les autres lectures que vous avez faites ?
- Alfred Poisat dit, dans une introduction à une étude sur le symbolisme: Des vers de Musset il n'y a pas grand-chose à dire. Ils sont d'un collégien, extraordinairement bien doué, qui jette sa gourme. Cela n'a souvent ni queue ni tête. La qualité de la pensée n'en fait pas honneur aux lettres. Que pensez-vous de ce jugement ? Ne croyez-vous pas qu'il y a vraiment autre chose à dire des vers de Musset ?
- Dans Les Caves du Vatican, Gide écrit : « Il y a le roman et il y a l'histoire. d'avisés critiques ont considéré le roman comme l'histoire qui aurait pu être, l'histoire comme un roman qui avait eu lieu. Il faut bien reconnaître en effet que l'art du romancier souvent emporte la créance, comme l'événement parfois la défie... ». Vous apprécierez ce jugement en vous appuyant sur des exemples précis empruntés à vos lectures personnelles ?
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RABELAIS. chapitre 27 de Gargantua
Commentaire d’un extrait du chapitre 27 de Gargantua de Rabelais Introduction : Notre extrait est tiré du second roman de Rabelais Gargantua (1534), qui fait suite à Pantagruel. Rabelais est un écrivain humaniste de la première moitié du 16e siècle. Dans ses romans, il met en scène des géants pour mieux révéler, de manière détournée, les problèmes de la société dans laquelle il vit et pour mieux dénoncer ses ennemis. Le projet de Rabelais est double, il est à la fois romanesque et philosophique...
- « L'eau permet au Grand Siècle de se contempler tout entier et sous toutes ses facettes, géomètre et baroque, passionné d'ordre et de méthode tout autant que de surprises et d'illusions, mystiques aussi bien qu'affamé de jeu et de plaisirs » Orsenna. Vous montrerez la pertinence de cette réflexion d'Érik Orsenna tirée de son Portrait d'un homme heureux (2000) en vous fondant sur les textes, documents étudiés, ainsi que votre culture personnelle ?
- Écrivez un apologue en prose ayant pour morale la phrase de Cioran : La misère n'est pas un état transitoire : elle coïncide avec la certitude que, quoi qu'il arrive, vous n'aurez jamais rien, que vous êtes né en deçà du circuit des biens, que vous devez combattre pour respirer, qu'il faut conquérir jusqu'à l'air, jusqu'à l'espoir, jusqu'au sommeil.
- Ayant surmonté ces faiblesses, mon domicile et mon ameublement étant établis aussi bien que possible, je commençai mon journal dont je vais vous donner la copie, dit le Robinson de Daniel Defoe. (Texte A) Vous rédigerez deux ou trois pages de ce journal dans lesquelles Robinson Crusoé, à partir des événements de sa vie quotidienne sur l'île, réfléchit à la condition de tout naufragé. Vous pourrez utiliser librement les indications données par les textes du corpus. Vous pourrez égalemen
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Commentez cette opinion d'André Gide: Il me semble que les qualités que nous nous plaisons à appeler classiques sont surtout des qualités morales et volontiers je considère le classicisme comme un harmonieux faisceau de vertus dont la première est la modestie ?
Introduction. Alors que le mot « classique » implique de façon usuelle une certaine froideur, bien éloignée de l'élan qui nous semble propre à l'attitude morale, on a voulu voir parfois dans l'attitude du créateur classique, plus qu'une attitude esthétique et plus qu'une question d'École, une attitude devant la vie, bref une question de morale. Un esthète néo-classique, un de ceux qui, après les effusions romantiques, les rêveries symbolistes, contribuèrent au renouveau littéraire du début du XX...
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Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Poèmes divers) - Impression de printemps
L’impression vague et fugitive, la perception des nuances de l’âme et l’attachement profond à la mélodie font partie des éléments fondateurs de la poésie verlainienne. « Impression de Printemps » obéit à ce lyrisme spécifique qui fait du poète une figure majeure de la fin du XIXe siècle. Entre précision et imprécision, quelle parole poétique se fait entendre pour dire l’exaltation d’un instant (« un moment si charmant ») ? Quels imaginaires se croisent au sein du poème, faisant signe vers quelle...
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Dans quelle mesure Le Tartuffe est-il une comédie ?
Il y a longtemps qu'on a remarqué que les pièces de Molière ont quelque chose de tragique et que son rire, pourtant si franc et irrésistible, a comme un arrière-goût d'amertume. De Tartuffe surtout, on peut se demander: Est-ce un/drame, est-ce une comédie ? I. Il y a des éléments de drame dans « Tartuffe. » 1. Le sujet n'est guère plaisant en soi : Un hypocrite s'introduit dans une famille, y met le désordre et la désunion... suborne Elmire, est près d'épouser la fille, réussit presque à expulse...
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MONTAIGNE - Essais - Livre III, 2.
Introduction Comme tous les grands Essais de MONTAIGNE, l'essai «Du repentir » (III, 2) contient certains développements dont le rapport avec le titre échappe. Cependant, sous la plupart de ces digressions, le moi de l'écrivain est devenu, dans ce livre III, beaucoup plus présent. On sait, par exemple, que MONTAIGNE n'a écrit « Du repentir » (vers 1584-1586) qu'après avoir été haut magistrat, diplomate et maire de Bordeaux. Retiré au château de Montaigne, il nous découvre, dans une page de cet e...
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Peut-on considérer Montaigne comme un humaniste ?
INTRODUCTION La Renaissance française fut avant tout chez les lettrés l'expression d'une attitude nouvelle à l'égard du legs de l'Antiquité. Des hommes comme Dorât, Budé, Lefèvre d'Étaples ou Rabelais, par le culte fervent dont ils honorèrent les civilisations grecque et latine, ont contribué à un renouveau de l'intérêt pour la sagesse des Anciens : c'est ce qu'on a appelé l'humanisme. De nos jours ce terme est souvent repris par de nombreux écrivains et penseurs qui veulent insister sur la vale...
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Mme de La Sablière
Mme de La Sablière Née au sein d'une famille particulièrement cultivée de financiers protestants, elle fut mariée fort jeune, selon la coutume, à un de ses cousins, Antoine de Rambouillet, seigneur de la Sablière, lui-même amateur d'art et de belleslettres. L'union s'annonçait bien ; elle finit très mal. Après treize ans d'un apparent bonheur, la jeune femme dut se séparer de son mari qui ne l'aimait plus, la maltraitait et lui reprochait de n'avoir pas fait les riches héritages qu'il escomptai...