Alfred Poisat dit, dans une introduction à une étude sur le symbolisme: Des vers de Musset il n'y a pas grand-chose à dire. Ils sont d'un collégien, extraordinairement bien doué, qui jette sa gourme. Cela n'a souvent ni queue ni tête. La qualité de la pensée n'en fait pas honneur aux lettres. Que pensez-vous de ce jugement ? Ne croyez-vous pas qu'il y a vraiment autre chose à dire des vers de Musset ?
Extrait du document
Alfred Poisat dit dans une introduction a une etude sur le symbolisme Des vers de Musset il n'y a pas grand-chose a dire. Ils sont d'un collegien extraordinairement bien doue qui jette sa gourme. Cela n'a souvent ni queue ni tete. La qualite de la pensee n'en fait pas honneur aux lettres. Que pensez-vous de ce jugement ? Ne croyez-vous pas qu'il y a vraiment autre chose a dire des vers de Musset ?
Liens utiles
- « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants comme sa pauvre et infirme nature », écrivait Th. Gautier. Que pensez-vous de ce jugement? Vous direz, en particulier, en empruntant vos exemples à vos propres lectures, quelle utilité vous reconnaissez aujourd'hui à la littérature.
- Étudiez cette définition du romantisme que Musset met ironiquement dans la bouche d'un clerc d'avoué : « Le romantisme, mon cher monsieur, mais à coup sûr, ce n'est ni le mépris des unités, ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire. Vous saisiriez vainement l'aile du papillon, la poussière qui le colore vous resterait dans les doigts. Le romantisme, c'est l'étoile qui pleure, c'est le vent qui vagit, c'est la nuit qui frissonne, la fleur qui vole
- Etudiez ces réflexions d'Alfred de Vigny sur la vérité dans l'art : « L'ART ne doit jamais être considéré que dans ses rapports avec sa BEAUTE IDÉALE. Il faut le dire, ce qu'il y a de VRAI n'est que secondaire; c'est seulement une illusion de plus dont il s'embellit, un de nos penchants qu'il caresse. Il pourrait s'en passer, car la VÉRITÉ dont il doit se nourrir est la vérité d'observation sur la nature humaine, et non l'authenticité du fait. Les noms des personnages ne font rien à la
- Les plus désespérés sont les chants les plus beaux./Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots écrit Alfred de Musset (1810-1857) dans sa Nuit de mai. Commentez et discutez cette affirmation en vous appuyant sur le corpus et sur les poèmes que vous connaissez. Pensez-vous que le poète soit condamné à l'incompréhension et que la source de la poésie se trouve le plus souvent dans la souffrance ?
- ALFRED DE MUSSET (histoire)