930 résultats pour "l+eau+de+vie"
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Jean Anouilh, Antigone, (1944).
Sujet: Jean Anouilh, Antigone, (1944) « CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j'ai peur d'être obligé de te faire tuer si tu t'obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas! Vous n'auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l'auriez pas voulu ? CRÉON - Je te l’ai dit. ANTIGONE - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est...
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Jean Anouilh, Antigone, extrait (1944).
Sujet: Jean Anouilh, Antigone, (1944) « CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j'ai peur d'être obligé de te faire tuer si tu t'obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas! Vous n'auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l'auriez pas voulu ? CRÉON - Je te l’ai dit. ANTIGONE - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est cela,...
- Marivaux, AVERTISSEMENT à La Vie de Marianne.
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Toute la Flandre) - Liminaire
- Jorge Semprun, L'écriture ou la vie.
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Lesage, Gil Blas, « Au lecteur ».
Lesage, Gil Blas, « Au lecteur ». Avant que d’entendre l’histoire de ma vie, écoute, ami lecteur, un conte que je vais te faire. Deux écoliers allaient ensemble de Peñafiel à Salamanque. Se sentant las et altérés, ils s’arrêtèrent au bord d’une fontaine qu’ils rencontrèrent sur leur chemin. Là, tandis qu’ils se délassaient après s’être désaltérés, ils aperçurent par hasard auprès d’eux, sur une pierre à fleur de terre, quelques mots déjà un peu effacés par le temps et par les pieds des troupeaux...
- Julien Gracq, Les eaux étroites.
- Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) (Recueil : Chanson) - Plaisir d'amour
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Virginia Woolf
Virginia Woolf Virginia Woolf naquit en 1882, fille de Leslie Stephen, essayiste, biographe et critique de talent, rationaliste austère. Sa fille lui dut d'être très savante, mais aussi d'être de bonne heure insupportablement consciente de l'oppression masculine. Elle avouera qu'elle avait été libérée par la mort de son père, et ne s'était trouvée qu'alors capable d'écrire. Elle sera toute sa vie et sur des modes divers la plus gracieuse des féministes, jouant sur des positions quasi contradict...
- George Sand, Histoire de ma Vie.
- Colette : «Rêverie de nouvel an», Les Vrilles de la vigne, 1908.
- Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Le citadin) - Je ne chanterai pas très haut ni très longtemps
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Vie et oeuvre de BENJAMIN CONSTANT
BENJAMIN CONSTANT (1767-1830) BENJAMIN CONSTANT est le type même de l'écrivain cosmopolite. Né à Lausanne d'une famille de protestants réfugiés, il étudie successivement à Oxford, Erlangen, Edimbourg, Paris, Bruxelles. Il devient chambellan à la cour de Brunswick. Il se fait ensuite naturaliser français. Sous le Consulat, il réussit à être membre du Corps législatif, puis du Tribunat. En 1802, il est éliminé de cette assemblée par Bonaparte, qui se méfie de lui à cause de ses idées libérales et...
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Résumé de la vie de Victor HUGO
VICTOR HUGO (1802-1885) " Je veux être Chateaubriand ou rien ", écrivait Victor Hugo à quinze ans sur un cahier d'écolier. Il ne l'égalera pas dans l'éclat de l'expression mais, né le 26 février 1802, il allait occuper dans son siècle une place incomparable par la fécondité de son génie et par le rôle actif qu'il tint dans les grands débats politiques. Ses premières oeuvres, d'inspiration royaliste et catholique, lui valent une pension de Louis XVIII. Mais la mort de sa mère le rapproche de son...
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GUEZ DE BALZAC: vie et oeuvre
GUEZ DE BALZAC (1597-1654) Le nom de BALZAC porté par jean-Louis GUEZ lui vient d'un domaine familial situé à une lieue d'Angoulême. Dans sa jeunesse, cet écrivain se lie d'une amitié passagère avec le maître de la pensée libertine, Théophile de Viau. Polémiste par tempérament, il compose un Discours contre la tyrannie, et un violent libelle contre Du Vair alors garde des sceaux. En 1619, il aide à l'évasion de Marie de Médicis, prisonnière à Blois, et il l'accueille dans son domaine charen...
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Oscar Wilde aurait dit d'un personnage de Balzac : La mort de Lucien Rubempré est le plus grand drame de ma vie. Marco Vargas Llosa, un auteur contemporain, commentant cette phrase, ajoute : Une poignée de personnages littéraires ont marqué ma vie de façon plus durable qu'une bonne partie des êtres en chair et en os que j'ai connus. Que pensez-vous de ces affirmations ? Vous répondrez en vous appuyant sur des exemples précis et personnels.
L e s d e u x c itations s ur les q u e l l e s no u s a v o n s à réfléc hir aujourd'hui abondent dans l e m ê m e s e n s : les pers o n n a g e s littéraires peuvent a c e point s e faire c onnaitre, appréc ier, aimer de nous , qu'ils n ou s d e v i e n n e n t a u s s i proc h e s , s i n o n d a v a n t a g e , q u e l e s i n d i v i d u s réels dont nous s o m m e s les c o n t e m p o r a i n s . Alors qu'Os c ar Wilde exprime d'un ton fac étieux et s pirituel c ette idée, en donnant pou...
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Aloysius Bertrand « Ondine »in Gaspard de la nuit
Introduction - Dans Gaspard de la nuit, A. Bertrand explore, à travers de courts poèmes en prose, le royaume du rêve, des hallucinations nocturnes, du fantastique. - Dans l'un de ces textes, «Ondine», il reprend une vieille légende germanique, selon laquelle un peuple immortel étrange, les Ondins, vit au fond des lacs. Leurs filles tombent parfois amoureuses d'un humain. Une ondine vient un soir proposer sa main à l'auteur : elle cherche à le séduire par un chant, où elle dévoile sa vie lac...
- On a pu dire que le théâtre était, parmi les genres littéraires, le plus conventionnel. Après avoir précisé quelles sont les conventions essentielles que le théâtre impose, vous chercherez les raisons pour lesquelles le spectateur se soumet volontiers à ces conventions et accepte sur scène les fantaisies les plus débridées qu'il refuserait dans la vie réelle ?
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Selon Alain, « il n'y a point de fatalité dans le roman : au contraire, le sentiment qui y domine est d'une vie où tout est voulu, même les passions et les crimes, même le malheur » (Système des Beaux-Arts, 1920). Partagez-vous cette opinion ?
Introduction Jusqu'au milieu du XXe siècle, la lecture des romans apparaît comme une activité licencieuse. Ainsi, le roman dans la société moderne a pour fonction de traiter les interdits, sur un mode fictif, mais dont le discours se constituent en regard de la norme, vis-à-vis de laquelle elle joue le rôle de contrepoids. Dès lors, il convient de s'interroger sur un paradoxe essentiel qui touche le héros de roman, et par extension le lecteur : qu'appelle-t-on une « vie où tout est voulu », dans...
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« Il n'y a point de fatalité dans le roman ; au contraire le sentiment qui y domine est d'une vie où tout est voulu, même les passions et les crimes, même les malheurs ». Partagez-vous ce point de vue ? Vous pouvez vous appuyer sur votre connaissance de l'Assommoir de Zola.
Introduction Jusqu'au milieu du XXe siècle, la lecture des romans apparaît comme une activité licencieuse. Ainsi, le roman dans la société moderne a pour fonction de traiter les interdits, sur un mode fictif, mais dont le discours se constituent en regard de la norme, vis-à-vis de laquelle elle joue le rôle de contrepoids. Dès lors, il convient de s'interroger sur un paradoxe essentiel qui touche le héros de roman, et par extension le lecteur : qu'appelle-t-on une « vie où tout est voulu », dans...
- Le Cerf se voyant dans l'eau par Jean de la Fontaine
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Dans ses Réflexions sur le roman, publiées en 1938, le critique Albert Thibaudet distingue les «lecteurs» qui « ne demandent au roman qu'une distraction, un rafraîchissement, un repos de la vie courante» et les «liseurs» pour qui le roman existe « non comme un divertissement accidentel, mais comme une fin essentielle». En vous fondant sur votre expérience personnelle et en vous aidant d'exemples précis, vous direz ce que vous pensez d'une telle distinction.
Dans ses Réflexions sur le roman, publiées en 1938, le critique Albert Thibaudet distingue les «lecteurs» qui « ne demandent au roman qu\'une distraction, un rafraîchissement, un repos de la vie courante» et les «liseurs» pour qui le roman existe « non comme un divertissement accidentel, mais comme une fin essentielle». En vous fondant sur votre expérience personnelle et en vous aidant d\'exemples précis, vous direz ce que vous pensez d\'une telle distinction. Introduction Quand nous ouvrons un...
- Stendhal, Vie d'Henry Brulard (1890)
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Bernardin de Saint-Pierre: vie et oeuvre
BERNARDIN DE SAINT-PIERRE (1737-1814) Né au Havre, BERNARDIN DE SAINT-PIERRE est emmené à la Martinique à douze ans, termine ses études en France, devient ingénieur aux armées, perd son grade et va chercher fortune dans plusieurs pays étrangers : Hollande, Russie, Pologne, Allemagne. Hanté par le rêve d'une vie selon la nature, il saisit avec empressement l'occasion qui lui est offerte de se rendre à l'île de France (l'île Maurice). 1; y séjourne de 1768 à 1771, et en revient déçu. Il fréquente...
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- Jean de SPONDE (1557-1595) - Stances de la mort
- Annie Ernaux, La place, édition Gallimard, 1983
- René GHIL (1862-1925) (Recueil : L'ordre altruiste) - Berceuse de l'après-midi
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les rayons et les ombres) - A un poète
- Louise-Angélique BERTIN (1805-1863) - La Mort et la Vie
- Musset : On ne badine pas avec l'amour (1834), Acte III, scène 3.
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Automne
- Jean-Jacques Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire, cinquième promenade
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- Maurice de GUÉRIN (1810-1839) - Glaucus
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Marcel Proust, Les Plaisirs et les Jours.
Celui qui est las des chemins de la terre ou qui devine, avant de les avoir tentés, combien ils sont âpres et vulgaires, sera séduit par les pâles routes de la mer, plus dangereuses et plus douces, incertaines et désertes. Tout y est plus mystérieux, jusqu'à ces grandes ombres qui flottent parfois paisiblement sur les champs nus de la mer, sans maisons et sans ombrages, et qui étendent les nuages, ces hameaux célestes, ces vagues ramures. La mer a le charme des choses qui ne se taisent pas la nu...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Charles Vacquerie
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Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661) - La solitude
Marc-Antoine Girard, sieur de Saint-Amant, « La solitude ». 1. Ô ! que j'aime la solitude ! 2. Que ces lieux sacrés à la nuit, 3. Eloignés du monde et du bruit, 4. Plaisent à mon inquiétude ! 5. Mon Dieu! Que mes yeux sont contents 6. De voir ces bois qui se trouvèrent 7. A la nativité du temps, 8. Et que tous les Siècles révèrent, 9. Etre encore aussi beaux et verts, 10. Qu'aux premiers jours de l'Univers ! 11. Que j'aime à voir la décadence 12. De ces vieux châteaux ruinés, 13. Contre qui les...
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Daniel BOULANGER - « En été », Les Noces du Merle.
Daniel BOULANGER - « En été », Les Noces du Merle. [Après avoir mené une vie aventureuse jusqu'en 1958, Boulanger se consacra à la rédaction de scénarios de films et de nouvelles qui lui valurent plusieurs prix. Dans ses nouvelles, les personnages ont souvent plus de cinquante ans, ils vivent en province d'une façon banale, un peu vieillotte, sans révolte. L'art de Boulanger est de savoir en peu de pages, par tel geste, quelques mots, les individualiser, leur enlever tout caractère stéréotypé, c...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Philosophie
- André Malraux La condition humaine (VIe partie.)
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Guy de Maupassant
Guy de Maupassant Un de ces soirs de tristesse où le destin se révèle à ceux qu'il doit accabler, Maupassant s'écria : “ J'aurai passé comme un météore... ” Du météore, en effet, sa vie eut l'éclat et la brièveté. Dix ou douze ans, il a brillé ; l'homme, terrassé par la folie, s'est éteint tragiquement. L'œuvre est restée, et si la mode capricieuse s'en est éloignée ici, cette œuvre conserve à l'étranger un renom qui ne cesse point de grandir ; les traductions se multiplient, les travaux univer...
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Pindare
Pindare Pindare né probablement en 518 avant notre ère, au lieu-dit les Têtes-de-chien, bourg dépendant de Thèbes en Béotie, mourut peut-être en 438 à Argos. Avant lui, la Béotie n'avait fourni pour grand poète qu'Hésiode, l'auteur des Travaux et des Jours, et de la Théogonie. Hésiode avait introduit, comme élément typique parmi les forces agissantes de sa Théogonie, la figure de l'Amour, Éros, qui était honoré dans le bourg béotien de Thespies sous la forme d'un aérolithe, et qu'on fêtait sur l...
- Victor Hugo, Quatrevingt-treize, III, VI.
- Joinville, Vie de Saint Louis, « la dernière croisade ».
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ROUSSEAU - (Rêveries du promeneur solitaire, v.)
Quand le soir approchait, je descendais des cimes de l'île, et j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché. Là, le bruit des vagues et l'agitation de l'eau, fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation, la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m'en fusse aperçu. Le flux et le reflux de cette eau, son bruit continu, mais renflé par intervalles, frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, sup...
- Jehan REGNIER (1392-1468) - Bon jour, bon an et bonne vie
- Jacques Vallée DES BARREAUX (1599-1673) - Sur l'affection de la vie
- Paul Eluard : «La Dame de carreau», Les Dessous d'une vie, 1926.
- Flaminio de BIRAGUE (1550-x) - Désespéré, chétif, du repos de ma vie
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Faut-il avoir vécu pour écrire son autobiographie ?
Analyse du sujet et problématisation L'autobiographie est un récit dans lequel une personne raconte sa propre vie. Dans Le Pacte autobiographique, Philippe Lejeune la définit comme un « récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu'elle met l'accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l'histoire de sa personnalité.» L'autobiographie nécessite donc, a priori, que son auteur ait vécu, c'est-à-dire, soit arrivé à un certain seuil de sa vie, à un mome...
- François MAYNARD (1582-1646) - Je donne à mon desert les restes de ma vie