1716 résultats pour "s+ecoute"
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les bords de la route) - Comme tous les soirs
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LA PLÉIADE
LA PLÉIADE En 1519, un écrivain bien oublié aujourd'hui, Claude de Seyssel, réclame une «littérature française» et s'élève contre l'abus des langues anciennes. Sous l'influence de l'humanisme, du culte de l'Antiquité, un danger menace en effet les lettres françaises : la place excessive, le monopole peut-on dire, du latin. De fait, les poètes, dans leur immense majorité, composent à l'envi épigrammes, élégies ou odes. Le seul XVIe siècle comptera à lui seul, près de sept cents poètes latins !......
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villes tentaculaires) - Les usines
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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Exil
« Exil » de Victor Hugo, tiré du recueil Les quatre vents de l’esprit Introduction : De nos jours, Victor Hugo est davantage étudié pour son œuvre dramatique mais il n’en demeure pas moins un des plus grand poète de la littérature française. En effet, il occupe une place exceptionnelle dans l’histoire de nos lettres ; il domine le XIXème siècle par la durée de sa vie et de sa carrière, par la fécondité de son génie et la diversité de son œuvre. Pourtant, s’il a travaillé presque tous les genres,...
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Colette, "La maison de Claudine", Chapitre 1 (extrait)
Les souvenirs d'enfance tiennent, depuis un ou deux siècles, une place prépondérante dans la littérature autobiographique : souvenirs associés bien souvent à la nostalgie d'une période révolue, d'un monde à jamais disparu ; occasion aussi pour l'écrivain qui se souvient, à travers l'évocation de son propre passé, de réfléchir sur lui-même, sur ce qu'il est devenu, ses éventuelles -trahisons- : l'adulte qu'on est devenu est-il digne toujours de l'enfant qu'on fut ? Ainsi dans le chapitre «Où sont...
- Balzac, La Peau de chagrin, II - Le désir de Raphaël
- Émile Zola, La Curée (1872)
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ARAGON - "Zone libre" - Le Crève-Coeur
ARAGON - "Zone libre" - Le Crève-Coeur Fading de la tristesse oubli Le bruit du coeur brisé faiblit Et la cendre blanchit la braise J’ai bu l’été comme un vin doux J’ai rêvé pendant ce mois d’août Dans un château rose en Corrèze [...] Mon amour j’étais dans tes bras Au dehors quelqu’un murmura Une vieille chanson de France Mon mal enfin s’est reconnu Et son refrain comme un pied nu Troubla l’eau verte du silence Dans le poème du Crève-Cœur, c'est la réalité géographique de la première strophe :...
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- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Edition des souscripteurs) - Un nom
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Commentez, en vous appuyant sur le texte des « Pensées », cette réflexion de Chateaubriand : « Les sentiments de Pascal sont remarquables surtout par la profondeur de leur tristesse et par je ne sais quelle immensité. » ?
INTRODUCTION Les philosophes du XV IIIe siècle réagirent parfois violemment contre Pascal. V oltaire réfuta ses thèses, et le présenta comme un ennemi du bonheur humain. On ne songe plus guère aujourd'hui à lui adresser ce reproche : depuis le Romantisme, les lecteurs apprécient davantage le pessimisme des Pensées, et beaucoup pourraient prendre à leur compte cette remarque de C hateaubriand dans le Génie du C hristianisme : « Les sentiments de Pascal sont remarquables surtout par la profondeur...
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LA COMÉDIE N'EST-ELLE QUE BOUFFONNERIE ?
Vigny écrit dans le Journal d'un poète : « J'aime peu la comédie, qui tient toujours plus ou moins de la charge et de la bouffonnerie.» Il précise plus loin sa pensée en disant: «Je sais apprécier la charge dans la comédie, mais elle me répugne parce que, dans tous les arts, elle enlaidit et appauvrit l'espèce humaine et, comme homme, elle m'humilie. » La comédie, de tous temps, a soulevé bien des controverses. Elle a eu d'ardents partisans comme d'acharnés détracteurs. On a pu vouloir lui confé...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les bords de la route) - Comme tous les soirs
- Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, Acte V, scène 3.
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Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Bohémiens en voyage
Les Fleurs du Mal : « Bohémiens en voyage » - Charles Baudelaire Introduction : Ce sonnet régulier, de forme italienne, est extrait du célèbre recueil de Baudelaire édité en 1857 : Les Fleurs du mal. Treizième pièce du recueil, précédée de « la vie antérieure » et suivie de « l'homme et la mer », ces bohémiens en voyage s'inscrivent dans la section « Spleen et idéal » et participent de cette dualité toujours en tension chez Baudelaire. Notons que Baudelaire s'est notamment inspiré d'une célèbre...
- Victor HUGO (1802-1885) - On vit, on parle...
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La renaissance et ses visages
Notion Période caractérisée par une forte créativité artistique et un renouveau de l'esprit de l'Antiquité (l'humanisme), qui connaît son apogée entre le XIVe et le XVIe siècle. Au rejet du monde du Moyen Age, considéré comme favorisant le péché, s'ajoutent l'affirmation du temps présent, la formation d'un individualisme intellectuel et artistique et la notion de l'idéal de l'homme éclairé (l'homme universel). Le terme de "Renaissance", qualifiant la transition entre le Moyen Age et les Temps mo...
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- Alphonse BEAUREGARD (1881-1924) (Recueil : Les alternances) - Le lac
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les campagnes hallucinées) - Le départ
- ROBBE-GRILLET Pour un nouveau roman
- Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - Les rêves
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Le texte théâtral contient-il, en lui-même, tout ce qui permet de le représenter ?
Analyse du sujet et problématisation C e sujet pose la question du lien entre le texte théâtral et sa représentation sur une scène, devant un public de spectateurs. L'expression « texte théâtral » désigne le théâtre en tant que livre, en tant que texte écrit par un auteur, un dramaturge. Le texte théâtral n'est que le support ( un support essentiel bien sûr), le point de départ de la pièce de théâtre qui n'est pleinement réalisée que dans sa représentation. Le verbe « représenter » fait référenc...
- Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Valentines) - L'âme
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« Ce que le théâtre peut montrer de plus émouvant est un caractère en train de se faire, le moment du choix, de la libre décision qui engage une morale et toute une vie. Et comme il n'y a de théâtre que si l'on réalise l'unité de tous les spectateurs, il faut trouver des situations si générales qu'elles soient communes à tous. » (J.-P. Sartre). Expliquez et commentez ces réflexions en vous appuyant sur les pièces de Jean-Paul Sartre que vous connaissez.
« Ce que le théâtre peut montrer de plus émouvant est un caractère en train de se faire, le moment du choix, de la libre décision qui engage une morale et toute une vie. Et comme il n\'y a de théâtre que si l\'on réalise l\'unité de tous les spectateurs, il faut trouver des situations si générales qu\'elles soient communes à tous. » (J.-P. Sartre). Expliquez et commentez ces réflexions en vous appuyant sur les pièces de Jean-Paul Sartre que vous connaissez. INTRODUCTION Le succès remporté au thé...
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L'oeuvre de Romain ROLLAND
LA JEUNESSE DE ROMAIN ROLLAND Né à Clamecy d'une famille bourguignonne et nivernaise, Romain Rolland, après des études au lycée Louis-le-Grand, entre à l'École normale supérieure en i886. Il se lie avec André Suarès, correspond avec Tolstoï, découvre Spinoza, s'enthousiasme pour la musique sous l'influence de sa mère et aspire à « la liberté absolue de vie et de pensée ». Agrégé d'histoire en 1889, il est envoyé en mission à Rome par l'École française; il y noue amitié avec une wagnérienne passi...
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- Sabine SICAUD (1913-1928) (Recueil : Premiers poèmes) - La Solitude
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - A Jeanne
- Nicolas-Germain LÉONARD (1744-1793) - La journée de printemps
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Y a-t-il des lectures inutiles ?
Introduction • Définition des termes : — lecture : ce qu'on lit; littérature, ouvrages de sciences, de technique, d'art, journal, revue... ; — inutile : tout ce qui ne sert à rien, n'offre aucun profit, aucun avantage, qui ne comporte pas d'application. • Le problème de l'utilité de la lecture, à notre époque qui se veut, plus que toute autre, utilisatrice, donne souvent naissance à deux attitudes antinomiques et sans nuances. • Pour les uns la lecture est une perte de temps, une espèce d'alibi...
- Victor Hugo, Les Misérables, I, II, chapitre 12.
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Miguel Angel Asturias
Miguel Angel Asturias Que ce soit dans l'étroit bureau du journal radiophonique de Guatemala " Diario del Aire ", où je l'ai connu jadis, dans un restaurant du Quartier latin ou dans le grand appartement de Buenos Aires toujours empli de livres et d'amis choisis, Miguel Angel Asturias donne une impression de puissance tranquille et réfléchie, puisée aux sources mêmes de la Nature américaine au sein de laquelle il est né. C'est dans ce Guatemala de la Asunción que naquit l'écrivain, dans la quiét...
- Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La colère de Samson
- Jean Giono, Regain.
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Guillaume de Lorris
Guillaume de Lorris Le Roman de la Rose, on le sait, a deux auteurs : Guillaume de Lorris et Jean de Meung. Traité de philosophie amoureuse pour le premier, il est devenu chez le continuateur un vaste poème encyclopédique en même temps qu'une satire âpre et brillante de la société humaine. Guillaume de Lorris, qui a laissé son oeuvre inachevée, n'avait pas de si grandes ambitions ; il ne s'est proposé que la mise en action des préceptes de l'amour courtois tel qu'on le concevait alors, mais sa...
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Gustave Flaubert
Gustave Flaubert Avant que fussent publiées les OEuvres de Jeunesse et la Correspondance de Flaubert, Emile Faguet put prétendre qu'il y avait en lui un romantique et un réaliste acharnés à se combattre, et qui écrivirent, le premier La Tentation de saint Antoine, Salammbô, Hérodias, le second Madame Bovary, L'Education sentimentale, Un Coeur simple. Explication séduisante, à première vue, d'une dualité qui n'est qu'apparente : quand on y regarde de plus près, on aperçoit vite qu'il y a tout au...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villes tentaculaires) - Le bazar
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Léopold Sédar Senghor
Introduction Léopold Sédar Senghor reprend une longue tradition poétique qui lie la nature et la femme. Mais le lecteur sent fort bien qu'il ne s'agit pas, dans ce poème, d'une simple convention littéraire. La symbiose est totale. La force de la nature africaine, la sensualité, le lyrisme, tout concourt à faire de ce texte un bel hymne à la négritude. Il sera possible d'étudier la correspondance avec le continent et l'éloge vibrant de l'amour. Développement Le plan de la première partie sera plu...
- Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Le vallon) - Ô Beauté nue
- Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Odelettes) - Sur le pays des chimères
- Esope, Fables « L'Aigle et la renarde »
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Proust et Swan
J'appuyais tendrement mes joues contre les belles joues de l'oreiller qui, pleines et fraîches, sont comme les joues de notre enfance. Je frottais une allumette pour regarder ma montre. Bientôt minuit. C'est l'instant où le malade, qui a été obligé de partir en voyage et a dû coucher dans un hôtel inconnu, réveillé par une crise, se réjouit en apercevant sous la porte une raie de jour. Quel bonheur c'est déjà le matin! Dans un moment les domestiques seront levés, il pourra sonner, on viendra lui...
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L'originalité de Maupassant
1 Le pessimisme La vision du monde chez Maupassant révèle un pessimisme invétéré, qui s'est exprimé sous des formes diverses au cours de sa carrière littéraire. LA NÉGATION DE L'ESPÉRANCE Maupassant nie comme à plaisir tout ce qui peut entretenir l'espérance chez les hommes. Il dépasse sur ce point Flaubert, qui croyait au moins à l'art; et il s'apparente à Schopenhauer, en qui il reconnaît « le plus grand saccageur de rêves qui ait passé sur la terre ». Maupassant nie la Providence, car Dieu «...
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Parallèlement) - Dédicace
- Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Le promeneur) - Pour veiller ce soir d'hiver
- Zola, Thérèse Raquin, chapitre 21
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Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - L'empreinte
Sujet: Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le cœur innombrable) - L'empreinte Je m'appuierai si bien et si fort à la vie, D'une si rude étreinte et d'un tel serrement, Qu'avant que la douceur du jour me soit ravie Elle s'échauffera de mon enlacement. La mer, abondamment sur le monde étalée, Gardera, dans la route errante de son eau, Le goût de ma douleur qui est âcre et salée Et sur les jours mouvants roule comme un bateau. Je laisserai de moi dans le pli des collines La chaleur de mes yeux...
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LA POÉSIE AU MOYEN AGE
La poésie française profane n'apparait qu'au 11' siècle. Méprisée par les siècles suivants, la poésie médiévale sera réhabilitée par les romantiques qui s'en inspireront quelque peu. I. LES CHANSONS DE GESTE En France comme en Grèce et à Rome, tout commence par l'épopée. Nées dans un monde féodal qui exalte l'amour de la prouesse guerrière, le sentiment de l'honneur chevaleresque et la foi religieuse et patriotique, les chansons de geste (geste = exploits) sont des poèmes narratifs qui relatent...
- Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Petits poèmes d'automne) - Le lierre noir et la rose églantine
- Marcel Aymé, La Vouivre.
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- Musset, Lorenzaccio, Acte I, scène 6.
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Pourquoi moliere est-il le plus populaire des auteurs dramatique francais ?
Si Molière n'a pas toujours trouvé grâce auprès des critiques, il a toujours été apprécié du grand public. A de rares exceptions près, ses pièces connurent, en dépit des cabales, le plus beau succès. Elles tiennent encore brillamment l'affiche, de nos jours. Le choix des sujets, la vigueur de son comique, la vérité de ses peintures sociales et morales, le style, la morale enfin sont autant d'éléments qui expliquent la popularité de Molière. I. Les sujets des pièces de Molière plaisent au grand p...