59 résultats pour "plaise"
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Discutez de propos de Barthes : « De toutes les lectures, la lecture tragique est la plus perverse : je prends plaisir à m'entendre raconter une histoire dont je connais la fin. » ?
Barthes opère un rapprochement entre deux sujets : d'une part, le tragique et la tragédie : c'est le propre de la pièce tragique que de raconter une histoire dont on connaît la fin puisqu'elle s'appuie souvent sur un mythe connu (on a ainsi plusieurs Antigone, plusieurs Electre…). D'autre part, la lecture, qui a priori est justement l'inverse de ce que suppose la tragédie : en effet une tragédie appartient au genre du théâtre et se regarde en communauté ; tandis que la lecture concerne tous les...
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Que pensez-vous de cette réflexion de d'Alembert (Réflexions sur la poésie) : « Quand on prend la peine de lire des vers, on cherche et on espère un plaisir de plus que si on lisait de la prose » ?
INTRODUCTION Les recueils de poèmes ne rencontrent pas de nos jours, en librairie, le même succès que les romans ou même les ouvrages historiques. Toute une partie du public demeure fermée au charme des vers, et cette méconnaissance n'est pas le propre de notre temps : au XV IIIe siècle, les milieux cultivés n'étaient favorables qu'à la prose ; pourtant d'A lembert écrivait dans ses Réflexions sur la poésie : « Quand on prend la peine de lire des vers, on cherche et on espère un plaisir de plus...
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« Si l'ordre est le plaisir de la raison, le désordre est le délice de l'imagination. » (Proust)
Introduction : Il est possible, pour commenter une phrase, de commencer par bien définir les termes du sujet, pour soulever les problèmes posés, et y répondre un à un dans le développement : - « L'ordre » : Le terme peut avoir plusieurs sens et se référer à un commandement, ou à une catégorie de personne, mais ici, il désigne l'arrangement et la disposition régulière des choses, des êtres, ou des idées. L'ordre est une disposition satisfaisante, rationnelle, qui concerne tous les domaines. - « L...
- Alain CHARTIER (1385-1433) - Triste plaisir et douloureuse joye
- Jean PARMENTIER (1494-1529) - Mon seul plaisir et ma chère partie
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En quoi consiste pour vous le plaisir de lire la poésie ? Justifiez votre analyse par des exemples précis tirés des poèmes que vous aimez ?
Introduction Comment définir la poésie ? La meilleure façon n'est-elle pas d'essayer de décrire, non pas tant le poème, que le plaisir qu'il suscite? Car c'est bien de plaisir qu'il s'agit : évasion, émotion, musique, tout nous ramène à cette expérience délicieuse qu'est la lecture d'un poème. Première partie : l'accès à un monde hors du monde • Ce qui me fait choisir un recueil de poèmes plutôt qu'un roman, c'est un désir d'évasion bien particulier : plaisir immédiat, durée de lecture variable...
- Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) (Recueil : Chanson) - Plaisir d'amour
- Pierre LE MOYNE (1602-1671) - L'Île du Plaisir
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- Christofle de BEAUJEU (1550-x) - Je ne suis plus celui qui sous l'ombre plaisante
- Jean VAUQUELIN DE LA FRESNAYE (1535-1607) - Ô Vent plaisant, qui d'haleine odorante...
- Un auteur contemporain, André Maurois, a pu dire : La lecture peut prendre 3 formes différentes, celle d'un vice, d'un plaisir sain ou d'un travail. Commentez chacune de ses affirmations en les illustrant par des exemples: romans, théâtre, poésie...
- Le plaisir et la difficulté d'écrire ?
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POURQUOI AIMONS-NOUS LA FONTAINE ? Après avoir étudié l'oeuvre de La Fontaine, un critique contemporain conclut : « Il n'y a pas de note humaine qui ne s'y fasse entendre, l'ironie, l'émotion, la pitié, le courage, le goût du plaisir et de la retraite, l'acceptation de la vie et le besoin du rêve. On voudrait faire sentir pourquoi on l'aime ; mais on n'ose forcer la voix quand on parle du plus discret des poètes. » Vous direz si vous retrouvez dans ces quelques lignes l'impression que
POURQUOI AIMONS-NOUS LA FONTAINE? Après avoir étudié l'œuvre de La Fontaine, un critique contemporain conclut : « Il n'y a pas de note humaine qui ne s'y fasse entendre, l'ironie, l'émotion, la pitié, le courage, le goût du plaisir et de la retraite, l'acceptation de la vie et le besoin du rêve. On voudrait faire sentir pourquoi on l'aime ; mais on n'ose forcer la voix quand on parle du plus discret des poètes. » Vous direz si vous retrouvez dans ces quelques lignes l'impression que vous a laiss...
- Isaac HABERT (1560-1615) - Mon dieu ! que de plaisir il y a de songer !
- L'intérêt et le plaisir que vous prenez à la lecture d'un récit dépendent-ils pour vous de sa longueur ?
- Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) - Le grand désir du plaisir admirable
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- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Prisonnier d'un bureau, je connais le plaisir
- Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : L'Adolescence clémentine) - Plaisir n'ai plus, mais vis en déconfort
- Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661) - Fagoté plaisamment comme un vrai Simonnet
- Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Amours de Méline) - Ô doux plaisir plein de doux pensement
- Peut-on trouver du plaisir à lire une comédie ?
- Le plaisir et l'interet litteraire de la cigale et la fourmi sont ils liés à sa morale ?
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Vous direz si selon vous le roman et le genre narratif ont seulement pour fonction de distraire le lecteur ?
On entend ordinairement par « distraction » une étourderie de l'esprit, souvent synonyme d'une légèreté, d'une indifférence de la conscience aux problèmes concret qui lui sont posés. La tournure restrictive « ne que » dévalorise visiblement cette attitude, et interroge par extension le genre narratif lui-même. De plus, le recours au terme de « distraction » renvoie implicitement au concept de « divertissement » mis en place par Pascal, et achève de donner à la fonction ludique du genre narratif...
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Le roman a-t-il pour seul but de diverir ?
On entend ordinairement par « distraction » une étourderie de l'esprit, souvent synonyme d'une légèreté, d'une indifférence de la conscience aux problèmes concret qui lui sont posés. La tournure restrictive « ne que » dévalorise visiblement cette attitude, et interroge par extension le genre narratif lui-même. De plus, le recours au terme de « distraction » renvoie implicitement au concept de « divertissement » mis en place par Pascal, et achève de donner à la fonction ludique du genre narratif...
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Peut-on apprendre en s'amusant ?
Étymologiquement, "apprendre" aurait pour origine le latin "apprehendere" qui signifie saisir ou prendre. Il y aurait donc dans le fait d'apprendre une certaine forme d'appropriation, de prise de possession. Apprendre dès lors c'est saisir et faire mienne une connaissance, un savoir. Le verbe s'amuser lui vient de la racine celte « muser » qui signifie se promener, flâner le museau en l'air. L'emploi traditionnel de ce mot renvoie à une activité futile qui détourne l'esprit des choses importante...
- Quel intérêt et quel plaisir peut-on prendre aujourd'hui à la lecture d'un texte philosophique de Voltaire ?
- Quel intérêt peut-on trouver, quel plaisir peut-on prendre à lire une correspondance privée, devenue publique ?
- Albert BABINOT (15xx-1570) (Recueil : La Christiade) - De son plaisir
- Selon vous, à quoi tient le plaisir que le lecteur éprouve à la découverte de cours récits de fiction comme le conte ou la fable ?
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Que vous inspirent ces remarques d'un directeur de troupe : « Notre volonté est de mettre en scène la société, la présenter et provoquer vis à vis d'elle des regards critiques. C'est une fonction du théâtre. Elle n'est pas nouvelle. Mais dans le même temps, le théâtre doit être le lieu où se libèrent les forces de l'imagination, où s'organise le rêve. Ces deux fonctions ne sont-elles pas contradictoires. » ?
Que vous inspirent ces remarques d'un directeur de troupe : « Notre volonté est de mettre en scène la société, la présenter et provoquer vis à vis d'elle des regards critiques. C'est une fonction du théâtre. Elle n'est pas nouvelle. Mais dans le même temps, le théâtre doit être le lieu où se libèrent les forces de l'imagination, où s'organise le rêve. Ces deux fonctions ne sont-elles pas contradictoires. » ? Le théâtre, école de « vice et de mauvaises moeurs ». Bossuet (17» s., prédicateur chrét...
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Quels interets presente la forme de l'apologue dans le combat d'une idée ou la critique d'une société ?
Analyse du sujet et problématisation C e sujet comporte trois idées-clés à définir préalablement : l'apologue, le combat d'une idée et la critique d'une société. L'apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose ayant une fonction démonstrative et une visée argumentative et renfermant des enseignements dont le lecteur tire une morale pratique. Il englobe différentes formes de textes, comme la fable, le conte, l'utopie, la parabole, le mythe ou encore l'exemplum). Conc...
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Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'ai rai pas le plaisir d'être le témoin... Vous essaierez d'expliquer pourquoi Voltaire parlait ainsi et ce qu'il voulait dire ?
50. VOLTAIRE ' Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'aurai pas le !Jlaisir d'être le témoin .... La lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera, à la première occasion;· et alors ce sera un beau tapage. Les jeunes gens sont bien heureux; ils verront de belles choses. • (Voltaire à Chauvelin, 2 avril 1764.) Vous essaierez d'expliquer pourquoi Voltaire parlait ainsi à ce qu'il çoulait dire. Quelles ' belles chose...
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- Après avoir lu un de ces textes, un lecteur enthousiaste écrit à une revue littéraire pour dire le plaisir qu'il a eu à les découvrir. Pour lui, c'est la vraie poésie qui apparaît là...Vous rédigerez cette lettre.
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Pensez-vous qu'on trouve autant de plaisir dans le voyage immobile que dans le voyage réel ?
Introduction Dans le monde moderne, si l'on en croit la prolifération des agences de voyage et le fait qu'au moindre jour de vacances les villes se vident, la passion du voyage réel semble très répandue. Est-elle pour autant la forme de voyage qui procure le plus de plaisir ? Développement Le voyage réel apparaît comme une nécessité pour l'homme moderne. Il correspond à une fuite loin de tous les soucis qui l'accablent. C'est un remède efficace contre le stress. Plus un voyage est lointain et ex...
- Pensez-vous que l'on puisse traiter des sujets graves ou sérieux sur le mode plaisant ou humoristique ? Vous appuierez votre réponse sur des exemples empruntés à vos lectures et à d'autres formes d'art, y compris le cinéma.
- Deux grands lecteurs s'interrogent sur ce qu'ils attendent de la lecture ; l'un estime que la lecture doit d'abord être un plaisir (son argumentation fera ressortir la nature de ce plaisr) ; l'autre défend l'idée que la lecture doit être avant tout utile. Imaginez leur dialogue ?
- Faites dialoguer un mot noble, sénateur, qui défend sa caste et un mot qui porte le bonnet rouge, un roturier, un gueux. Ils défendent tous deux leur importance pour un écrivain et postulent pour une place prépondérante en littérature, et notamment en poésie. Vous pourrez donner à ce dialogue un ton humoristique et plaisant ?
- Dans l'Avant-propos de son Histoire de la littérature française, G. Lanson écrit : »La littérature n'est pas objet de savoir : elle est exercice, goût, plaisir. On ne la sait pas, on ne l'apprend pas : on la pratique, on la cultive, on l'aime ». Vous vous interrogerez sur ce jugement, en vous référant aux oeuvres littéraires que vous connaissez ?
- l'art du théâtre réside dans l'artifice, c'est-à-dire dans la capacité à faire oublier que tout ce qui se déroule sur scène est faux, que tout n'est qu'illusion et que c'est justement de cette merveilleuse illusion que naît le plaisir du spectateur. d'ailleurs la technique du monologue intérieur le montre bien ?
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Est-il nécessaire de plaire au lecteur pour mieux faire passer ce qu'on a à lui dire ?
Analyse du sujet et problématisation Le sujet pose le problème de la réception d'un texte et du pouvoir d'un auteur sur son lecteur. Le verbe « plaire » implique l'idée d'une littérature séductrice, qui charme le lecteur en le divertissant par son sujet ou par sa forme. L'expression « faire passer ce qu'on a à lui dire » évoque un message ou une idée que l'auteur voudrait transmettre à son lecteur, le verbe « faire passer » pouvant suggérer que cette idée soit quelque peu délicate, par sa nouvea...
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Pascal a beaucoup utilisé les Essais de Montaigne, qui, cependant, lui était antipathiques par certains côtés. Vous comparerez les deux écrivains et vous direz ce qui plaisait à l'auteur des Pensées et ce qui le choquait dans l'ouvrage de Montaigne ?
Pascal avait beaucoup fréquenté Montaigne : on retrouve des réminiscences et des citations des Essais à chaque page des Pensées. Et cependant il était agacé par sa manie de toujours parler de lui : Le sot projet qu'il a eu de se peindre ! Mais il voyait avec joie dans cet auteur la raison si invinciblement froissée par ses propres armes et il n'était pas loin d'aimer le ministre d'une si grande vengeance. Il nous a dit, d'ailleurs, ce qu'il pensait de Montaigne dans l'entretien avec M. de Saci....
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Cours de Français sur: L'apologue.
Quelles sont les formes empruntées par l'apologue au cours de l'histoire ? L'auteur grec Ésope (vi6 siècle av. J.-C.) est le premier grand écrivain à pratiquer l'apologue dans des fables en prose. En France, la Renaissance voit fleurir le genre de l'utopie, tandis qu'au XVIIe siècle, La Fontaine publie ses Fables. Par la suite, le siècle des Lumières a fréquemment recours à la fiction didactique dans les contes philosophiques (Voltaire en est un bon exemple), et la nouvelle, au XIXe siècle, joue...
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Pascal : Pensées
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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FRANÇOIS VI, duc de LA ROCHEFOUCAULD
FRANÇOIS VI, duc de LA ROCHEFOUCAULD (1613-1680) La caste au pouvoir déchoit en littérature par ses femmes, La Fayette, Sévigné, et par ses aigris, Retz, La Rochefoucauld. Certaines soirées des années 1678, ils durent d'ailleurs se retrouver tous les quatre pour méditer sur le plaisir de substitution que fut pour eux l'écriture, plaisir pur d'une littérature d'amateurs, pratiquée pour ellemême, entre soi, et non avec l'ambition, parfaitement vulgaire, d'être imprimé, à quoi on ne daigne condesce...
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A votre avis, la littérature a-t-elle le pouvoir de changer la vie ?
Analyse du sujet et problématisation Le sujet invite à une réflexion personnelle sur le pouvoir de la littérature. Par « littérature », il faut entendre toute production de textes écrits à visée artistique et esthétique. On prendra ici littérature au sens plus concret d'œuvre littéraire. L'évocation du pouvoir qu'aurait la littérature de « changer la vie » est ici très générale et vague et appelle plusieurs interrogations qu'il faudra prendre en compte dans le cours du devoir : comment changer l...
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La littérature a-t-elle pour seule fonction de faire réfléchir ?
Analyse du sujet et problématisation Il s'agit d'un sujet sur la littérature en général. Il importe donc de définir ce qu'on entend par « littérature » ; la littérature peut être définie comme toute production de textes écrits à visée artistique et esthétique. On prendra ici littérature au sens plus concret d'œuvre littéraire. Le sujet invite donc à mobiliser des références issues de tous les genres littéraires. Le verbe « réfléchir »est aussi très vague et mérite d'être précisé. Réfléchir c'est...
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Corneille, L'Illusion comique, acte V, scène 5
Corneille, L’Illusion comique, acte V, scène 5. (…) Alcandre Cessez de vous en plaindre. A présent le théâtre Est en un point si haut que chacun l'idolâtre; Et ce que votre temps voyait avec mépris Est aujourd'hui l'amour de tous les bons esprits, L'entretien de Paris, le souhait des provinces, Le divertissement le plus doux de nos princes, Les délices du peuple, et le plaisir des grands; Il tient le premier rang parmi leurs passe-temps; Et ceux dont nous voyons la sagesse profonde Par ses illus...
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L'esprit philosophique du 18e siècle.
Introduction : Nombreux furent les arts cultivés au xviiie siècle ; nombreuses aussi furent les disciplines littéraires. Cependant, la philosophie compta sans contredit le plus d'adeptes parmi les écrivains du temps. L'évolution de la littérature et les chemins rebattus des genres traditionnels de la Philosophie du xviie siècle (métaphysique, psychologie, morale et quelquefois logique) déterminèrent cette science à s'orienter vers de nouvelles voies, quasi inexplorées. L'un des philosophes les p...
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Comment dès ce prologue , Rabelais associe-t-il plaisir et exigence pour définir le rôle de toute lecture ou du moins celle de Gargantua ?
Texte 1 François Rabelais , mort en 1564, fut à la fois moine, médecin et écrivain. Il s’agissait d’un humaniste de 16ème siècle, c’est à dire qu’il plaçait la personne humaine et son épanouissement au -dessus de toutes les autres valeurs par l’éducation, l’exercice physique, l’ouverture au monde et l’esprit critique. Rabelais fut l’auteur de Gargantua , roman publié en 1534 suite à Pantagruel. Dans ce roman trois thèmes majeurs furent évoqués : la guerre, la religion et l’éducation...
- Jacques GOHORRY (15xx-1576) - Chanson (3)