64 résultats pour "trouverez"
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Sous les moqueries légères, on trouve des idées profondes, sous les ruines visibles on trouve des bâtisses inaperçues. Commenter cette réflexion en vous appuyant sur des exemples précis du 18e siècle ?
INTRODUCTION Symbole de la grâce et de l'esprit, le xviiie siècle est également considéré comme celui de la critique et du dénigrement. L'impression première mais superficielle qu'on en a est en effet celle d'une élégante et mordante épigramme. Pourtant les moqueries légères ou acerbes de ces hommes d'esprit qu'étaient les philosophes, leur politique de destruction, leur acharnement à combattre tant d'idées et de principes établis, ne furent pas des démarches seulement brillantes et stériles, el...
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Sous les moqueries légères on trouve des idées profondes; sous l'ironie perpétuelle on trouve la générosité habituelle; sous les ruines visibles on trouve des bâtisses inaperçues. Développez ce jugement de Taine sur les philosophes du 18e siècle ?
INTRODUCTION Symbole de la grâce et de l'esprit, le xviiie siècle est également considéré comme celui de la critique et du dénigrement. L'impression première mais superficielle qu'on en a est en effet celle d'une élégante et mordante épigramme. Pourtant les moqueries légères ou acerbes de ces hommes d'esprit qu'étaient les philosophes, leur politique de destruction, leur acharnement à combattre tant d'idées et de principes établis, ne furent pas des démarches seulement brillantes et stériles, el...
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Si je monte au Palais, je n'y trouve qu'orgueil
- Pourquoi un lecteur d'aujourd'hui peut-il trouver un intérêt à lire des romans des siècles passés ?
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La Bruyere trouvait le caractère de Tartuffe outré et invraisemblable. Il a refait le portrait de l'hypocrite dans Onuphre. Vous comparerez les deux personnages et vous direz lequel vous semble plus vrai, plus vivant, plus dramatique ?
La Bruyère a refait le portrait de l'hypocrite, déjà tracé par Molière. L'intention de critiquer est manifeste : Tartuffe et Onuphre s'opposent trait pour trait. Tartuffe lui semble outré et invraisemblable. Voyons qui a raison du moraliste ou du poète dramatique. I. Certaines exagérations s'expliquent par les nécessités du théâtre. 1. La scène en effet a ses exigences. Elle demande des traits accentués (optique théâtrale). Onuphre qui est discret, adroit, qui vient à ses fins sans se donner la...
- Jean GODARD (1564-1630) - Amour, si de tout temps tu m'as trouvé fidèle
- Jean GODARD (1564-1630) - Tantôt pour vous trouver entrant en votre salle
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Où pourra-t-on trouver en ce val de misère
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- Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Contrerimes) - J'ai beau trouver bien sympathique
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Scève, je me trouvai comme le fils dAnchise
- Etienne JODELLE (1532-1573) (Recueil : Les Amours) - Je me trouve et me pers, je m'asseure et m'effroye
- Siméon-Guillaume de LA ROQUE (1551-1611) (Recueil : Amours de Caritée) - Amour trouva Diane en la claire fontaine
- Peut-on trouver du plaisir à lire une comédie ?
- Commentez et discutez ces lignes de Baudelaire : « L'art est-il utile? Oui. Pourquoi ? Parce qu'il est l'art. Y a-t-il un art pernicieux? Oui. C'est celui qui dérange les conditions de la vie. Le vice est séduisant, il faut le peindre séduisant; mais il traîne avec lui des maladies et des douleurs morales singulières. Il faut les décrire. Etudiez toutes les plaies comme un médecin qui fait, son service dans un hôpital, et l'école du bon sens, l'école exclusivement morale, ne trouvera p
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Virginia Woolf
Virginia Woolf Virginia Woolf naquit en 1882, fille de Leslie Stephen, essayiste, biographe et critique de talent, rationaliste austère. Sa fille lui dut d'être très savante, mais aussi d'être de bonne heure insupportablement consciente de l'oppression masculine. Elle avouera qu'elle avait été libérée par la mort de son père, et ne s'était trouvée qu'alors capable d'écrire. Elle sera toute sa vie et sur des modes divers la plus gracieuse des féministes, jouant sur des positions quasi contradict...
- Pourquoi peut-on être tenté de faire son autoportrait, qui doit littéraire ou pictural ? Quel intérêt peut-on y trouver ? Le fait-on pour soi ou pour les autres ?
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Arthur Rimbaud, Lettre à Paul Demeny, dite « du voyant » (Charleville, 15 mai 1871).
Sujet : Arthur Rimbaud, Correspondance, Lettre du voyant, à Paul Demeny, (Charleville, 15 mai 1871). « Trouver une langue; — Du reste, toute parole étant idée, le temps d'un langage universel viendra ! Il faut être académicien, — plus mort qu'un fossile, — pour parfaire un dictionnaire, de quelque langue que ce soit. Des faibles se mettraient à penser sur la première lettre de l'alphabet, qui pourraient vite ruer dans la folie ! — Cette langue sera de l'âme pour l'âme, résumant tout, parfums, so...
- Quel intérêt peut-on trouver, quel plaisir peut-on prendre à lire une correspondance privée, devenue publique ?
- Selon vous, quel intérêt le lecteur peut-il trouver à la lecture d'une oeuvre autobiographique relatant des expériences douloureuses ou traumatisantes ?
- Un théâtre qui trouve son inspiration dans les conventions littéraires les plus anciennes et les plus fantaisistes peut-il intéréssé le spectateur d'aujourd'hui ?
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Philosopher, c'est secouer le joug de l'autorité. En quoi cette définition éclaire sur la philosophie des Lumières ?
La philosophie est depuis 2500 ans un immense débat qui anime la pensée occidentale. Chacun de ses représentants n'a de cesse, par delà les siècles, de préciser, de critiquer, de combattre l'ordre établi. La philosophie est polymorphe, il est délicat d'en donner une définition fixe, elle n'a pas de canal privilégié d'expression, mais elle a besoin d'un objet extérieur pour exister ce qui tend à faire d'elle une discipline parasite qui se nourrit de l'analyse et de la critique de savoirs, de comp...
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Albert Camus, L'Etranger, 1942.
Albert Camus, L’Étranger, « Quand je suis entré en prison ». Quand je suis entré en prison, on m'a pris ma ceinture, mes cordons de souliers, ma cravate et tout ce que je portais dans mes poches, mes cigarettes en particulier. Une fois en cellule, j'ai demandé qu'on me les rende. Mais on m'a dit que c'était défendu. Les premiers jours ont été très durs. C'est peut-être cela qui m'a le plus abattu. Je suçais des morceaux de bois que j'arrachais de fa planche de mon lit. Je promenais toute la jour...
- Montaigne, "Essais", "Des coches", Livre III, Chapitre 6 : "Notre monde vient d'en trouver un autre…"
- Zola, Au bonheur des dames.[Denise se trouve devant le Bonheur des Dames un soir de pluie.]
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Le théâtre de RACINE
RACINE (1639-1699) Né à la Ferté-Milon, où son père exerçait les fonctions modestes de contrôleur du grenier à sel, JEAN RACINE se trouve orphelin à l'âge de trois ans. Il est recueilli par ses grands-parents paternels, famille pieuse, étroitement liée avec le monastère de Port-Royal. Sagrand-mère, devenue veuve en 1649, se retire à Port-Royal, l'y emmenant. Sa jeune tante, Agnès, y était déjà religieuse depuis plusieurs années. Jusqu'en 1653, il est élève des « petites écoles ». De 1653 à 1655,...
- Imaginez le dialogue entre deux personnes qui ne partagent pas le même avis sur Napoléon III. Le premier trouve que l'Histoire a été injuste avec lui et le second se rallie plutôt à l'avis de Victor Hugo ?
- Vous trouvez au cours d'un déménagement de votre maison, des lettres ou un journal intime appartenant à votre arrière-grand-père. Il y raconte une histoire très intéressante et vous voulez donc le faire publier. Rédigez la préface de cet ouvrage ?
- « Aussi vaine que les nuages, aussi nécessaire que le pain, la poésie n'est plus forcément une maîtresse d'illusions. Elle peut être aussi, elle doit être surtout la réalité profonde prise aux mots, une vérité qui se fait chant » : Trouvez-vous que ces propos définissent correctement toute ambition poétique ?
- Ce que le théâtre peut montrer de plus émouvant est un caractère en train de se faire, le moment du choix, de la libre décision qui engage une morale et toute une vie. Et comme il n'y a de théâtre que si l'on réalise l'unité de tous les spectateurs, il faut trouver des situations si générales qu'elles soient communesà tous. Expliquez et commentez ces réflexions en vous appuyant sur les pièces de Sartre que vous connaissez ?
- Dans un article de 1968 intitulé La mort de l'auteur, le critique Roland Barthes écrit: L'image de la littérature que l'on peut trouver dans la culture courante est tyranniquement centrée sur l'auteur, sa personne, son histoire, ses goûts, ses passions. En vous appuyant sur les documents fournis, les textes étudiés en classe et vos lectures (et/ou expériences) personnelles, vous discuterez ce jugement ?
- « L'esthétique de l'épopée n'est pas celle du drame : le paroxysme ne se trouve pas à la fin, mais au milieu, comme dans cette chanson où la mort de Roland est la flèche mystique d'une cathédrale héroïque. [...] L'accumulation incantatoire, les répétitions qui tassent le récit, apparentent l'art épique à la musique [...] et à l'architecture, selon une disposition du temps et de l'espace déterminée par une intention symbolique. On veut suggérer l'élan militaire ou mystique, provoquer l'
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La musique Allemande de Bruckner à Strauss
La musique Allemande de Bruckner à Strauss " Voici l'homme providentiel ! Nous vivons à une époque musicienne par excellence. Un jeune homme dont la musique nous touche au plus profond de notre âme, et qui, j'en suis convaincu, suscitera la plus grande révolution dans le domaine de la musique ". C'est en ces termes que Robert Schumann, en automne 1863, annonça dans une lettre l'apparition dans le monde musical de Johannes Brahms (1833-1897), alors âgé de vingt ans. Schumann était convaincu qu'un...
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Ces badineries ne sont telles qu'en apparence, car, dans le fond, elles portent un sens très solide (La Fontaine). qu'en pensez-vous ?
« Ces badineries ne sont telles qu'en apparence, car, dans le fond, elles portent un sens très solide. » (LA FONTAINE.) La Fontaine avait la plus grande estime pour la fable : C'est proprement un charme... (Livre VII à Mme de Montespan). On peut croire que ce n'est pas le principal but qu'Esope se propose qui l'a attiré davantage : J'y tombe au moins mal que je puis (V, 1). Mais voulant faire partager son enthousiasme aux autres, il insiste surtout sur l'utilité de son ouvrage. Ces contes d'enfa...
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La Fontaine: Les longs ouvrages me font peur, Loin d'épuiser une matière, Il n'en faut prendre que la fleur. qu'en pensez-vous ?
La Fontaine: Les longs ouvrages me font peur, Loin d'épuiser une matière, Il n'en faut prendre que la fleur. Qu'en pensez-vous ? I. Aux ouvrages de longue haleine, il préfère les petits poèmes. 1. La fable est bien le genre qui lui convenait : « Diversité est sa devise. » Ce genre lui permet d'adopter successivement et sans s'y attarder, tous les tons : telle fable est un drame ou une comédie, telle autre un fragment d'épopée ou une élégie, etc. Toutes sont parfaites en leur genre, parce que tou...
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« Ce que le théâtre peut montrer de plus émouvant est un caractère en train de se faire, le moment du choix, de la libre décision qui engage une morale et toute une vie. Et comme il n'y a de théâtre que si l'on réalise l'unité de tous les spectateurs, il faut trouver des situations si générales qu'elles soient communes à tous. » (J.-P. Sartre). Expliquez et commentez ces réflexions en vous appuyant sur les pièces de Jean-Paul Sartre que vous connaissez.
« Ce que le théâtre peut montrer de plus émouvant est un caractère en train de se faire, le moment du choix, de la libre décision qui engage une morale et toute une vie. Et comme il n\'y a de théâtre que si l\'on réalise l\'unité de tous les spectateurs, il faut trouver des situations si générales qu\'elles soient communes à tous. » (J.-P. Sartre). Expliquez et commentez ces réflexions en vous appuyant sur les pièces de Jean-Paul Sartre que vous connaissez. INTRODUCTION Le succès remporté au thé...
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Discutez de propos de Barthes : « De toutes les lectures, la lecture tragique est la plus perverse : je prends plaisir à m'entendre raconter une histoire dont je connais la fin. » ?
Barthes opère un rapprochement entre deux sujets : d'une part, le tragique et la tragédie : c'est le propre de la pièce tragique que de raconter une histoire dont on connaît la fin puisqu'elle s'appuie souvent sur un mythe connu (on a ainsi plusieurs Antigone, plusieurs Electre…). D'autre part, la lecture, qui a priori est justement l'inverse de ce que suppose la tragédie : en effet une tragédie appartient au genre du théâtre et se regarde en communauté ; tandis que la lecture concerne tous les...
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James Joyce
James Joyce Frank Budgen rapporte que Joyce portait d'ordinaire dans sa poche de gilet de petits blocs-notes sur lesquels, seul ou au milieu d'une conversation, il jetait occasionnellement un mot ou deux. Mais, l'ayant un jour trouvé qui, au terme d'une longue journée de travail n'avait écrit que deux phrases, le futur historiographe, dans une réminiscence flaubertienne, lui demanda s'il avait en vain cherché le mot juste. "Non, répondit Joyce, j'ai déjà les mots. Ce que je cherche, c'est l'ordr...
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Lesage, Gil Blas, « Au lecteur ».
Lesage, Gil Blas, « Au lecteur ». Avant que d’entendre l’histoire de ma vie, écoute, ami lecteur, un conte que je vais te faire. Deux écoliers allaient ensemble de Peñafiel à Salamanque. Se sentant las et altérés, ils s’arrêtèrent au bord d’une fontaine qu’ils rencontrèrent sur leur chemin. Là, tandis qu’ils se délassaient après s’être désaltérés, ils aperçurent par hasard auprès d’eux, sur une pierre à fleur de terre, quelques mots déjà un peu effacés par le temps et par les pieds des troupeaux...
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La journée se passe de cette sorte à folâtrer avec la plus grande liberté, et toujours avec la plus grande décence. Pas un seul mot équivoque, pas une seule plaisanterie hasardée ; et cette décence, nous ne nous l'imposions point du tout, elle venait tout
TEXTE La journée se passe de cette sorte à folâtrer avec la plus grande liberté, et toujours avec la plus grande décence. Pas un seul mot équivoque, pas une seule plaisanterie hasardée ; et cette décence, nous ne nous l'imposions point du tout, elle venait toute seule, nous prenions le ton que nous donnaient nos coeurs. Enfin ma modestie, d'autres diront ma sottise, fut telle que la plus grande privauté qui m'échappa fut de baiser une seule fois la main de Mlle Galley. Il est vrai que la circons...
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Robert Musil
Robert Musil Quand le romancier autrichien Robert Musil mourut en exil à Genève, âgé de soixante-deux ans (on était en 1942), l'événement ne fit guère de bruit dans un monde où son nom était oublié ou inconnu, ses oeuvres presque introuvables. Peu auparavant, il avait écrit non sans amertume à l'un de ses rares amis d'exil, le pasteur zurichois Robert Lejeune : "Devoir attendre sa mort pour pouvoir vivre, quel tour de force ontologique !" Quelques années plus tard, un grand article du Times ina...
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- Pourquoi écrivez-vous ? Demande-t-on souvent à l'écrivain. Vous devriez le savoir, pourrait répondre l'écrivain à ceux qui posent la question. Vous devriez le savoir puisque vous nous lisez, car si vous nous lisez et si vous continuez de nous lire, c'est que vous avez trouvé de qui lire, quelque chose comme une nourriture, quelque chose qui répond à votre besoin... Si je suis écrivain, pourquoi êtes-vous mon lecteur ? C'est en vous-même que vous trouvez la réponse à la question que vou
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En conclusion d'un article sur Don Juan de Molière un critique du XIXe siècle écrit: c'est une oeuvre de polémique dans laquelle je me refuse à trouver une profession d'athéisme... mais le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'est pas chrétienne. Analysze ce jugement ?
INTRODUCTION Parmi les pièces de Molière, Dom Juan est la plus audacieuse. Il ne se contente pas en effet d'y mener, plus vigoureusement que jamais, la lutte contre le parti des dévots qui vient de faire suspendre les représentations de Tartuffe, il met sur la scène un grand seigneur libertin qui fait hautement profession d'athéisme. Et l'on n'a pas manqué de se demander s'il ne fallait pas en l'occurrence voir dans ce personnage le porte-parole des opinions de Molière. De toute manière, la conc...
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Jean de SPONDE (1557-1595) - Si c'est dessus les eaux que la terre est pressée
Jean de SPONDE, « Si c est dessus les eaux que la terre est pressée ». 1. Si c'est dessus les eaux que la terre est pressée, 2. Comment se soutient-elle encor si fermement, 3. Et si c'est sur les vents qu'elle a son fondement, 4. Qui la peut conserver sans être renversée ? 5. Ces justes contrepoids qui nous l'ont balancée 6. Ne penchent-ils jamais d'un divers branlement ? 7. Et qui nous fait solide ainsi cet élément, 8. Qui trouve autour de lui l'inconstance amassée ? 9. Il est ainsi, ce corps...
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Un critique moderne écrit à propos de la Lettre à d'Alembert sur les spectacles. « C'est cette curieuse liaison entre le sentiment, la littérature et la politique, qu'il faut dévoiler ». Votre lecture de l'oeuvre de Rousseau inscrite au programme vous semble-t-elle éclairée par cette affirmation ?
Un critique moderne écrit à propos de la Lettre à d'Alembert sur les spectacles. « C'est cette curieuse liaison entre le sentiment, la littérature et la politique, qu'il faut dévoiler ». Votre lecture de l'œuvre de Rousseau inscrite au programme vous semble-t-elle éclairée par cette affirmation ? La Lettre à d'Alembert de Jean-Jacques Rousseau s'inscrit dans le cadre d'une controverse intellectuelle autour de points particuliers de l'article « Genève » de l'Encyclopédie, et notamment concernant...
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Pour présenter un recueil des plus beaux poèmes français, le critique littéraire Robert Kanters écrit : « Ce n'est pas un livre comme un autre dont vous venez de tourner les premières pages. C'est un jardin qui vous accueille, si vous le voulez, peuplé d'amis connus et inconnus. » Quel est le meilleur des « amis » que vous reconnaîtriez dans ce «jardin » des poètes ? Faites-nous comprendre et partager votre amitié. ?
Introduction Au jardin des poètes, le meilleur ami peut être chaque jour différent ; ce n'est pas inconstance mais besoin d'enrichissement et de renouvellement. Pourtant, Apollinaire est sans doute celui que j'aime à rencontrer le plus souvent (1). I. — Pour sa personnalité complexe. 1° Explicable par son ascendance slave et italienne, et la diversité des lieux qui l'ont marqué : la Méditerranée, l'Ardenne et le Rhin, Paris. 2° Nourrie de sa curiosité et de son appétit de nouveauté (diversité de...
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Se posant le problème de la création littéraire dans le domaine du roman, un auteur contemporain s'exprime en ces termes : « Pourquoi écrit-on un roman ? Comment naît, se développe et s'organise dans le cerveau de son auteur une oeuvre romanesque ? Les personnages que le romancier a créés se conforment-ils dans leur conduite à ce qu'il a prévu ou échappent-ils à son contrôle ? » Pouvez-vous répondre à ces diverses questions ?
INTRODUCTION II est assurément difficile d'analyser, à ses différentes étapes, F exercice du don créateur chez le romancier. L'écrivain ne livre à son lecteur qu'une oeuvre achevée. Lui-même n'a pas toujours une conscience parfaitement lucide de ce qui se passe en lui au cours de ce travail d'élaboration du roman. En confrontant toutefois ce que l'on sait de la vie des romanciers avec leurs oeuvres, en s'appuyant aussi sur les confidences précieuses faites par certains d'entre eux, on peut néanm...
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Herman Melville
Herman Melville Issu d'une famille de colons écossais et hollandais, Melville passa son enfance à New York, puis partit à Albany après la mort de son père (1832), s'installer chez un frère qui tenait un magasin de fourrures. En 1835, il termina ses études et trouva un poste d'instituteur à Pittsfield, qu'il ne conserva pas, désintéressé de l'enseignement. Après la faillite familiale de 1837, Melville s'embarqua comme mousse sur le navire marchand Saint Lawrence. Échouant ensuite à trouver un em...
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L'ORIGINALITE DE MARIVAUX
PIERRE CARLET DE CHAMBLAIN DE MARIVAUX descend d'une famille de magistrats normands. Il est né à Paris, mais son enfance se passe à Riom, puis à Limoges. Revenu à Paris pour y faire des études de droit, il fréquente le salon de Mme de Lambert. Il est bien vu de Fontenelle et de La Motte-Houdar. Ses premiers ouvrages sont le divertissements d'un amateur. Ruiné en 1720 par la banqueroute de Law, il devient écrivain de métier, à la fois publiciste, romancier et dramaturge. C'est au théâtre qu'il tr...
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Pascal : Pensées
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Balzac, Le père Goriot
Balzac, Le Père Goriot, la chambre de Goriot. Eugène, qui se trouvait pour la première fois chez le père Goriot, ne fut pas maître d'un mouvement de stupéfaction en voyant le bouge où vivait le père, après avoir admiré la toilette de la fille. La fenêtre était sans rideaux; le papier de tenture collé sur les murailles s'en détachait en plusieurs endroits par l'effet de l'humidité, et se recroquevillait en laissant apercevoir le plâtre jauni par la fumée. Le bonhomme gisait sur un mauvais lit, n'...