1490 résultats pour "s+allume"
-
On Beckett's Endgame
Discuss the theme of time in Samuel Beckett’s Endgame Samuel Beckett, the playwright of Endgame (1957), was majorly known for his ability to writing plays that left the audience wondering. His unique interpretations of the audience and their application of his work to their own lives allowed for completely different theatrical experiences for each person, as himself said during an interview of the 1961 “the key word in my play is perhaps”. His play Endgame revolves around the lack of act...
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - La Peau de bête
- Etienne DURAND (1586-1618) - Ô bois qui du soleil accusez l'impuissance
-
Peut-on apprendre en s'amusant ?
Étymologiquement, "apprendre" aurait pour origine le latin "apprehendere" qui signifie saisir ou prendre. Il y aurait donc dans le fait d'apprendre une certaine forme d'appropriation, de prise de possession. Apprendre dès lors c'est saisir et faire mienne une connaissance, un savoir. Le verbe s'amuser lui vient de la racine celte « muser » qui signifie se promener, flâner le museau en l'air. L'emploi traditionnel de ce mot renvoie à une activité futile qui détourne l'esprit des choses importante...
-
Cesare Pavese
Cesare Pavese Né dans la région la plus sauvage du Piémont, au milieu des collines couvertes de vignes et de roseaux, Pavese se donna la mort en 1950, dans une chambre d'hôtel d e Turin. Il avait publié une douzaine d e livres, poèmes, essais, nouvelles, romans, qui sont tous, presque au même titre que son Journal posthume, des fragments autobiographiques. Pavese est le type de l'écrivain torturé, incapable de s'adapter à la vie, timide, angoissé surtout devant les femmes. Une de ses nouvelles...
-
Daniel BOULANGER - « En été », Les Noces du Merle.
Daniel BOULANGER - « En été », Les Noces du Merle. [Après avoir mené une vie aventureuse jusqu'en 1958, Boulanger se consacra à la rédaction de scénarios de films et de nouvelles qui lui valurent plusieurs prix. Dans ses nouvelles, les personnages ont souvent plus de cinquante ans, ils vivent en province d'une façon banale, un peu vieillotte, sans révolte. L'art de Boulanger est de savoir en peu de pages, par tel geste, quelques mots, les individualiser, leur enlever tout caractère stéréotypé, c...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Nuits d'hiver
-
Pascal et l'immortalité de l'âme.
Pascal et l'immortalité de l'âme. (...) L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort, qui nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non, qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement, qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier obj...
-
- Victor de LAPRADE (1812-1883) (Recueil : Symphonies et poèmes) - Symphonie alpestre
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Aux proscrits
- Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : La jeunesse blanche) - Vieux quais
- Jules VERNE (1828-1905) - La nuit
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Incantation
- André Gide, La Symphonie pastorale, premier cahier.
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies inédites) - L'ami d'enfance
- Balzac, La Peau de Chagrin.
-
-
L'oeuvre de LAMARTINE
Une douloureuse aventure d'amour inspire à Lamartine les vers les plus émouvants de son premier recueil, les Méditations, qu'accueille avec enthousiasme, en 1820, une génération sentimentale et mélancolique. La même année, il entre dans la carrière diplomatique; plus tard, sous la monarchie de Juillet, il se lance dans la vie publique; mais il consacre ses loisirs à la poésie, qu'il se flatte de cultiver en « amateur très distingué ». Son inspiration, d'abord intime, s'élargit dans les Harmonies...
-
Giono, Regain
Aubignane est collé contre le tranchant du plateau comme un petit nid de guêpes ; et c'est vrai, c'est là qu'ils ne sont plus que trois ? Sous le village la pente coule sans herbe. Presque en bas, il y a un peu de terre molle et le poil raide d'une pauvre oseraie. Dessous, c'est un vallon étroit et un peu d'eau. C'est donc des maisons qu'on a bâties là ; juste au bord, comme en équilibre, puis, au moment où ça a commencé à glisser sur la pente, on a planté, au milieu du village le pieu du cloche...
- Pourquoi les poètes engagés n'ont pas à s'engager politiquement?
- Pourquoi le théâtre tragique s'est-il débarrassé du héros ?
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Watteau
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Le crépuscule du soir
-
L'esprit philosophique du 18e siècle.
Introduction : Nombreux furent les arts cultivés au xviiie siècle ; nombreuses aussi furent les disciplines littéraires. Cependant, la philosophie compta sans contredit le plus d'adeptes parmi les écrivains du temps. L'évolution de la littérature et les chemins rebattus des genres traditionnels de la Philosophie du xviie siècle (métaphysique, psychologie, morale et quelquefois logique) déterminèrent cette science à s'orienter vers de nouvelles voies, quasi inexplorées. L'un des philosophes les p...
- Simenon, Le Chien jaune
-
-
Confucius
Confucius K'ong Tseu (Confucius) était le fils d'une famille noble appauvrie vivant dans la principauté de Lou au Chantoung. Il abandonne sa fonction de conseiller auprès du Prince de Lou quand celui-ci cède aux ruses d'un prince rival. Puis, pendant treize ans, il erre de principauté en principauté à la recherche d'un souverain digne de ce nom, qui pourrait faire appel à ses services. Trois ans avant sa mort, il rentre à Lou, s'adonne à des travaux littéraires et à l'enseignement de ses discip...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - La prière
-
Auguste de Villiers de L'Isle-Adam Contes cruels
L'idée dominante est déjà présente dans le titre «Fleurs de ténèbres» qui associe deux mots d'acceptions très différentes. Si le vocable fleurs évoque la fraîcheur, la grâce, le renouveau de la nature, le mot « ténèbres », lui, évoque le jour qui faiblit, la crainte de la nuit, l'obscurité de la mort, la sombre malfaisance de l'au-delà, la perdition et la damnation. C'est donc associer l'espérance de vie à la certitude de la mort. Étrange association donc que celle que fait pressentir le tit...
-
Nathalie SARRAUTE, Le planétarium
« Qui est là? — C'est moi, ton frère, c'est Pierre... » Il entend comme un pépiement, un remue-ménage heureux, un déclic rapide, un bruit de chaîne léger, joyeux, la porte s'ouvre... « Ah, c'est toi... » Il avait oublié ce regard sous les paupières usées, fardées, un bon regard d'où ruisselle une tendre émotion... « C'est toi, Pierre... Mais bien sûr que tu ne me déranges pas... Je suis contente de te voir, tu viens si rarement... Mais fais voir un peu, que je te regarde, que je regarde un peu l...
-
Pascal : Pensées
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
- Cardinal de BERNIS (1715-1794) - Sur l'amour de la patrie
-
Alexandre Pouchkine
Alexandre Pouchkine Voici le plus européen et le moins compris en Europe des grands écrivains de la Russie, le plus grand et le plus intraduisible des poètes. Sa gloire est fermement établie, mais pour ceux qui n'entendent pas sa langue elle n'est fondée, somme toute, que sur des ouï-dire, et s'ils s'avisent d'y aller voir eux-mêmes, ils risquent fort de la trouver injustifiée. Un poème de Pouchkine, traduit honnêtement mais sans miracle, produit l'impression la plus fâcheuse, celle du lieu com...
-
Friedrich von Schiller
Friedrich von Schiller A l'opposé de l'épanouissement organique de la personnalité et de la création de Goethe, entre 1759 et 1805, la vie et l'oeuvre tout entières de Schiller se développent dans un style dramatico-dialectique. Ses hérédités souabo-alémaniques sont à l'origine de son penchant à la spéculation et de son besoin de prêter aux idées générales une forme concrète, en conciliant réflexion et fantaisie. Né dans un milieu petit-bourgeois, il y reçoit de sa mère une dévotion piétis...
-
- Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - Les assis
-
Hugo, Les Misérables, Cinquième partie, Livre I, « La guerre entre quatre murs », Chapitre XV « Gavroche dehors »
Victor Hugo, Les Misérables, V, livre 1, chapitre 15, « la mort de Gavroche ». A force d'aller en avant, il parvint au point où le brouillard de la fusillade devenait transparent. Si bien que les tirailleurs de la ligne rangés et à l'affût derrière leur levée de pavés, et les tirailleurs de la banlieue massés à l'angle de la rue, se montrèrent soudainement quelque chose qui remuait dans la fumée. Au moment où Gavroche débarrassait de ses cartouches un sergent gisant près d'une borne, une balle f...
-
Beaucoup de lecteurs pensent que le compte rendu d'une oeuvre par un critique suffit à en donner la connaissance. Or, Alain a écrit, dans ses Propos sur l'esthétique, en 1949 : «Ce que dit l'oeuvre, nul résumé, nulle imitation, nulle amplification ne peut le dire... » Vous examinerez ces deux points de vue opposés, en appuyant votre réflexion sur des exemples précis, empruntés à votre expérience personnelle et à vos lectures.
Beaucoup de lecteurs pensent que le compte rendu d\'une oeuvre par un critique suffit à en donner la connaissance. Or, Alain a écrit, dans ses Propos sur l\'esthétique, en 1949 : «Ce que dit l\'oeuvre, nul résumé, nulle imitation, nulle amplification ne peut le dire... » Vous examinerez ces deux points de vue opposés, en appuyant votre réflexion sur des exemples précis, empruntés à votre expérience personnelle et à vos lectures. Remarques préliminaires. Il serait fallacieux, pour traiter ce suje...
-
Emile ZOLA, La Curée, 1871.
[Introduction] Le premier roman du cycle des Rougon-Macquart avait raconté les répercussions du coup d'État du 2 décembre dans une petite ville du Midi. Dans le deuxième, La Curée, Zola transporte la scène à Paris, y peint la frénésie des affaires et y campe le portrait d'un arriviste, Aristide Rougon. Doué de « ce flair des oiseaux de proie qui sentent de loin les champs de bataille », il prend le nom de Saccard et le voilà « brasseur de millions » et propriétaire d'un magnifique hôtel particul...
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante) - Mon âme est une infante
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Bonheur) - La neige à travers la brume
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - La semaine Sainte à la Roche-Guyon
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les apparus dans mes chemins) - Celui de la fatigue
-
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les orientales) - Sara la baigneuse
- Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - Février
- Charles GILL (1871-1918) (Recueil : Le Cap Eternité) - Aurore
-
Gustave Flaubert, Madame Bovary, partie I, chapitre IV
Demande d'échange de corrigé de adel charaf ([email protected]). Sujet déposé : commentaire Gustave Flaubert, Madame Bovary, partie 1 , chapitre IV Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1) partie, chapitre IV La noce est un morceau de choix dans la littérature réaliste du XIX siècle (cf. Zola dans L'Assommoir). Flaubert ne rate pas cette belle occasion de nous présenter une noce normande dans une description en mouvement d'un grand réalisme même si le narrateur adopte un regard amusé sur ces p...
-
Firdousi
Firdousi Abu al-Qasim Mansur ibn Firdousi est né vers 932 de notre ère à Tous dans le Khorassan, patrie de quelques-uns des plus grands esprits de l'Asie. La vocation poétique de ce petit gentilhomme campagnard (ou gros cultivateur) a été activée il nous le dit lui-même par son désir d'acquérir à la fois l'aisance et la gloire. Ambition mesurée d'un artiste conscient de son rôle : celle-ci devait récompenser son patriotisme, celle-là son labeur. Le Livre des Rois incorporerait toutes les traditi...
-
Alors qu'il cherchait vainement un éditeur pour A la recherche du temps perdu, Proust écrivait en 1913, à la Nouvelle Revue française : Le point de vue métaphysique et moral prédomine partout dans l'oeuvre. Quelles réflexions vous inspire cette affirmation, si vous considérez plus particulièrement Du côté de chez Swann, qui parut à la fin de cette même année ?
Alors qu\'il cherchait vainement un éditeur pour A la recherche du temps perdu, Proust écrivait en 1913, à la Nouvelle Revue française : Le point de vue métaphysique et moral prédomine partout dans l\'oeuvre. Quelles réflexions vous inspire cette affirmation, si vous considérez plus particulièrement Du côté de chez Swann, qui parut à la fin de cette même année ? Pourquoi cette affirmation? L'écrivain accumule pendant les premiers mois de 1913 les démarches auprès des éditeurs pour faire publier...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les orientales) - Novembre
-
D'URFÉ ( 1567-1625)
D'URFÉ ( 1567-1625) Apparenté par sa mère à la famille ducale de Savoie, HONORÉ D'URFÉ appartient à un milieu largement ouvert aux influences de la Renaissance italienne. Il grandit à la Bastie d'Urfé dans le Forez. Il mène une jeunesse un peu folle, s'engage à fond dans la Ligue et s'y compromet tellement qu'il est obligé, après la défaite de son parti, de s'exiler en Savoie. En 1600, son frère étant entré dans les ordres, il épouse sa belle-soeur, Diane, dont le mariage vient d'être déclaré nu...
-
-
Rousseau: On fait apprendre les fables de La Fontaine aux enfants. Il n'y en a pas un seul qui les entende. Quand ils les entendraient, ce serait encore pis, car la morale en est tellement mêlée et disproportionnée à leur âge, qu'elle les porterait au vice plus qu'à la vertu. qu'en pensez-vous ?
La morale de La Fontaine a été attaquée par Lamartine et par Rousseau. Le premier se réfère à ses souvenirs d'enfance : Ces histoires d'animaux... égoïstes, railleurs, avares, sans pitié, sans amitié, plus méchants que nous, me soulevaient le coeur. Les fables de La Fontaine sont plutôt la philosophie dure, froide et égoïste du vieillard, que la philosophie aimante, généreuse, naïve et bonne d'un enfant. Rousseau dans L'Émile fait un véritable réquisitoire, en prenant comme exemple le corbeau et...
-
Voltaire, Dictionnaire philosophique (1764), « Guerre »
Voltaire, Dictionnaire philosophique, « Guerre », 1764 Un généalogiste prouve à un prince qu’il descend en droite ligne d’un comte dont les parents avaient fait un pacte de famille il y a trois ou quatre cents ans avec une maison dont la mémoire même ne subsiste plus. Cette maison avait des prétentions éloignées sur une province dont le dernier possesseur est mort d’apoplexie: le prince et son conseil voient son droit évident. Cette province, qui est à quelques centaines de lieues de lui, a beau...