1410 résultats pour "s+apaise"
-
« Quand un homme n'a plus rien à construire, ou à détruire, il est très malheureux. » (Alain) ?
ANALYSE Alain étudie ici les causes de l'ennui et ses remèdes. Pour lui, l'origine en est dans la rêverie ou la méditation : l'esprit seul y est occupé. Or, il faut que l'homme sente ses doigts en activité, et qu'il perçoive autre chose que des phantasmes. Si les femmes s'ennuient moins que les hommes, c'est peut-être qu'elles sont sans cesse occupées à des travaux d'aiguille ou de maison. Le vrai remède serait dans quelque occupation secondaire, à côté du métier. Mais on la choisit bien mal le...
- Stendhal, Le Rouge et le Noir, Partie II.
- Théophile de VIAU (1590-1626) - La solitude
- René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les solitudes) - L'agonie
-
En 1735, Voltaire écrivait à M. Desforges-Maillard (un avocat de province qui lui avait envoyé des vers trop faciles): Je n'estime la poésie qu'autant qu'elle est l'ornement de la raison ?
En 1735, Voltaire écrivait à M. Desforges-Maillard (un avocat de province qui lui avait envoyé des « vers trop faciles ») : « Je n'estime la poésie qu'autant qu'elle est l'ornement de la raison. » Vous expliquerez et vous discuterez ce jugement. REMARQUES POUR UN PLAN 1. Voltaire se rallie à une conception formelle et ornementale : en d'autres termes, pour lui la poésie n'a pas de domaine spécial. Tout ce qui relève de la raison (il faut entendre ici le mot au sens classique : ce qui est conform...
- Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Valentines) - La statue
-
Le Romantisme
Le Romantisme Le mot " romantisme ", l'adjectif " romantique " ont, dans les diverses langues européennes, une longue et complexe histoire. Personne ne sait trop d'où est venu ce terme, appelé à une grande fortune et à une non moins grande déchéance. On l'a fait dériver de " roman ", au sens de fiction littéraire, mais aussi de l'adjectif " roman ", dans le sens où l'on parle des peuples " romans " (ou latins). Rien n'est certain, sinon qu'au XVIIIe siècle, le " romantisme " ou le " romanticisme...
-
ARCHITECTURE: L'avenue des Champs-Elysées (XVIIe siècle)
L'avenue des Champs-Elysées (XVIIe siècle) Les débuts d'une voie triomphale. Au début du XVIIe siècle, entre les hauteurs de Chaillot et le jardin des Tuileries, s'étend une plaine marécageuse que cultivent, par endroits, quelques maraîchers. En 1616, Marie de Médias y fait ouvrir le Cours-la-Reine, au-delà de la lande qui deviendra la place de la Concorde. La promenade, plantée de quatre rangées d'ormes et formée d'une allée centrale de 20 m de large et de contre-allées, longe la Seine sur 1500...
-
- Claude-Joseph DORAT (1734-1780) - Le désir
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - Le jaguar
-
Jorge Guillén
Jorge Guillén 1893-1984 Né à Valladolid (Espagne), d'une famille influente versée dans les affaires et participant activement à la politique du parti libéral, son enfance s'écoule dans cette même ville castillane. A 16 ans, il part pour la Suisse afin d'y achever son éducation. De retour en Espagne, il étudie les Lettres à Madrid et à Grenade. Entre 1917 et 1923 il réside à Paris. Nommé professeur adjoint à la Sorbonne, ces années vont être décisives à sa formation : c'est à Paris qu'il compose...
- Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) (Recueil : Fables) - L'habit d'Arlequin
-
Résumé: Les Diaboliques de BARBEY D'AUREVILLY
Les Diaboliques de BARBEY D'AUREVILLY Jules Barbey d'Aurevilly, dont la vie s'étend sur une grande partie du XIXe siècle (1808-1889), est le contemporain des grands mouvements, romantique, symboliste et naturaliste, du XIX' siècle ; il réunit dans ses nouvelles et ses romans les tendances les plus diverses : il bride son imagination frénétique par un souci constant de vérité ; il modère ses extravagances par un contrôle de l'intelligence. Mais le réalisme de sa peinture des moeurs ne lui valut g...
- Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Le citadin) - Je ne chanterai pas très haut ni très longtemps
-
Henry Graham Greene
Henry Graham Greene Très jeune, Graham Greene se vit destiné à une carrière littéraire. Encouragé par sa famille, il publia ses premiers vers et quelques contes dans le journal édité par les élèves d e Berkhamsted School, dont son père était directeur. A l'université, il collabora à la revue des étudiants : The Oxford Outlook ; en 1925, en devint rédacteur, et la même année fit paraître un recueil de poèmes intitulé Babbling April. A sa sortie d'Oxford, Greene s'exerça au journalisme, d'abord a...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les forces tumultueuses) - Les villes
-
-
Eugène Ionesco, La Leçon, 1951.
Commentaire d’un extrait de La Leçon d’Eugène Ionesco Introduction : Notre texte est extrait de La Leçon, pièce d’Eugène Ionesco, qui fut créée à Paris au Théâtre de Poche le 20 février 1951. Ionesco s’inspira, pour écrire cette pièce, d’un manuel scolaire (le livre d’arithmétique de sa propre fille, alors âgée de six ans) pour démonter structures langagières et pédagogie. Dans une petite ville de province, une élève désireuse de se présenter au «doctorat total» vient prendre un cours particuli...
-
Le roman doit-il, selon vous, privilégier l'imagination ou décrire fidèlement la réalité ?
A première vue, il est difficile d'attribuer à cette phrase une signification chargée d'une valeur problématique. En effet, la réponse la plus immédiate à une telle question est nécessairement positive : rien ne sort jamais du réel. Dès lors, la validité de l'affirmation dépend de la définition de « réalité », qui ne signifie plus simplement « ce qui est », mais « ce qui est prosaïquement », ce qui relève autant que possible de données extérieures à l'imagination humaine. C'est en effet un attri...
- Théophile de VIAU (1590-1626) - La frayeur de la mort ébranle le plus ferme
-
Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Le Léthé
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Le Léthé ». 1. Viens sur mon coeur, âme cruelle et sourde, 2. Tigre adoré, monstre aux airs indolents ; 3. Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants 4. Dans l'épaisseur de ta crinière lourde ; 5. Dans tes jupons remplis de ton parfum 6. Ensevelir ma tête endolorie, 7. Et respirer, comme une fleur flétrie, 8. Le doux relent de mon amour défunt. 9. Je veux dormir ! dormir plutôt que vivre ! 10. Dans un sommeil aussi doux que la mort, 11. J'étalerai m...
-
Littérature d'Afrique Noire
La première moitié du XXe siècle aura été celle des mutations intégrales. Période des découvertes en profondeur, de l'éclairage sous un jour nouveau de nombre de concepts jadis consacrés. Dans cette démarche, les ethnologues et les linguistes, les géographes et les poètes ont fait beaucoup. Ils ont remis à l'honneur les vertus de la connaissance par sympathie et ont ainsi créé une mystique de la connaissance. Les savants de l'atome ne devaient pas tarder à leur " emboîter le pas ". L'émotion mys...
-
Novalis
Novalis 1772-1801 Issu de la noblesse protestante saxonne, dont il hérita par tradition du pseudonyme Novalis, Friedrich von Hardenberg naquit à Wiederstedt. Après des études de droit et d'histoire (sous la direction de Schiller) à Iéna puis à Leipzig et Wittenberg, il occupa un poste administratif aux salines de Weissenfels dirigées par son père. Le décès prématuré de sa jeune fiancée Sophie von Khün en 1897 allait décider de son oeuvre. Il puisa dans son désespoir la force de lui survivre, cho...
- Éphraïm MIKHAËL (1866-1890) - Rêves et désirs
-
Henrik Ibsen
Henrik Ibsen La lumière impitoyable qu'Ibsen a projetée dans la mauvaise conscience des hommes brille encore d'un éclat que le temps n'a pas atténué. Il est le seul auteur de sa génération (la génération d'Octave Feuillet, d'Emile Augier, de Victorien Sardou, d'Edouard Pailleron, de Dumas fils) qui puisse encore aujourd'hui bouleverser un public non seulement par la justesse et la violence de ses idées mais aussi par l'originalité de son dialogue. Cependant les oeuvres d'Ibsen ne rencontrèrent...
-
- MAURICE SCÈVE
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les blés mouvants) - A Pâques
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villages illusoires) - Les pêcheurs
- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Hylas
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - A Juana
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Les deux Coqs
- Raymond RADIGUET (1903-1923) (Recueil : Poèmes inédits) - Bergerie
- Maupassant, Bel-Ami, II, chapitre 8.
-
- Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : La jeunesse blanche) - Béguinage flamand
- Calderon, La vie est un songe, Troisième journée
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante) - Destins
- François VILLON (1431-x) (Recueil : Poésies diverses) - Problème ou Ballade de la Fortune
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes tragiques) - La Lampe du ciel
-
Hérodote
Hérodote Taine aurait pu appliquer au Père de l'Histoire sa théorie de la race, du moment et du milieu pour montrer que l'ouvrage d'Hérodote était déterminé à l'avance, puisque son auteur appartenait à ce peuple grec si curieux, si intelligent, si désireux de connaître, de décrire et de rapprocher, puisqu'il vivait au siècle du grand conflit entre Hellènes et Perses qui forment le sujet de son récit, puisque, étant né en Carie, en pays non grec, il était capable par expérience de comprendre bien...
-
Samuel Beckett, Oh ! les beaux jours (1963)
Demande d'échange de corrigé de Smith Elodie ([email protected]). Sujet déposé :Commentaire de \"Oh Les Beaux Jours\" de Beckett Oh les Beaux Jours est une pièce a deux personnages, si on peut considere Willie comme un personnage, qui emmetera quelques grognements durant la piece. Elle fait partie de la fameuse trilogie de théâtre de l'absurde de Beckett avec En Attendant Godot et Fin de Partie. Beckett illustre a travers ces oueuvres la condition humaine qui sera confronte a différent problè...
-
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Marcher d'un grave pas, et d'un grave sourcil
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Marcher d'un grave pas, et d'un grave sourcil Marcher d'un grave pas, et d'un grave sourcil, Et d'un grave souris à chacun faire fête, Balancer tous ses mots, répondre de la tête, Avec un Messer non, ou bien un Messer si : Entremêler souvent un petit E cosi, Et d'un Son Servitor contrefaire l'honnête, Et comme si l'on eût sa part en la conquête, Discourir sur Florence, et sur Naples aussi : Seigneuriser chacun d'un baisement de main, Et sui...
-
-
Le comique exige, pour produire tout son effet, quelque chose comme une anesthésie momentanée du coeur. Qu'en pensez-vous ?
Introduction « Le comique, a-t-on dit, est vite douloureux lorsqu'il est humain. » En d'autres termes, dès qu'il cesse de s'adresser à l'intelligence pure, dès que pitié, sympathie ou affection entrent en jeu, le rire s'estompe, perd de sa force ou même disparaît. C'est ce que veut dire Bergson par anesthésie du coeur. I. — Demandons tout d'abord à la vie même de nous éclairer cette proposition. Un élève manque une marche et se retrouve assis simplement par terre : ses camarades sourient ; il t...
- Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves - Première partie
- Maurice BARRÈS, N'importe où hors du monde, 1958
-
« J'ai l'optimisme de croire qu'on a enfin compris dans les autres sphères de l'Enseignement que plus un auteur est proche de l'enfant dans le temps, plus il a de chance de l'intéresser et de l'enrichir. Toute éducation littéraire doit commencer par les contemporains » écrit Michel Tournier dans Le Vent Paradet (1977). Partagez-vous cette opinion? Vous illustrerez votre pensée par des exemples précis tirés de vos lectures.
« J'ai l'optimisme de croire qu'on a enfin compris dans les autres sphères de l'Enseignement que plus un auteur est proche de l'enfant dans le temps, plus il a de chance de l'intéresser et de l'enrichir. Toute éducation littéraire doit commencer par les contemporains » écrit Michel Tournier dans Le Vent Paradet (1977). Partagez-vous cette opinion? Vous illustrerez votre pensée par des exemples précis tirés de vos lectures. L'éducation des enfants soulève beaucoup de controverses : certains préte...
-
JEAN GIRAUDOUX, La Guerre de Troie n'aura pas lieu, II, 5.
O vous qui ne nous entendez pas, qui ne nous voyez pas, écoutez ces paroles, voyez ce cortège. Nous sommes les vainqueurs. Cela vous est bien égal, n'est-ce pas ? Vous aussi, vous l'êtes. Mais nous, nous sommes les vainqueurs vivants. C'est ici que commence la différence. C'est ici que j'ai honte. Je ne sais si, dans la foule des morts, on distingue les morts vainqueurs par une cocarde. Les vivants, vainqueurs ou non, ont la vraie cocarde. Ce sont leurs yeux. Nous, nous avons deux yeux, mes pauv...
-
Intellectualisme et poétique de Valéry
PAUL VALÉRY (187I-I945) Né à Sète, d'origine corse par son père, génoise par sa mère, PAUL VALÉRY, après avoir rêvé d'être marin, se résigne à étudier le droit. En 1890, il rencontre Pierre Louis, qui l'introduit dans le monde littéraire parisien. Il devient le disciple de Mallarmé, l'ami de Gide. Ses premiers poèmes, ses essais en prose le montrent en possession de son esthétique et de sa méthode, mais passent à peu près inaperçus. Il se persuade alors que « le souci de l'effet à produire sur l...
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes tragiques) - La chasse de l'aigle
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les débâcles) - Heures mornes
-
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - La genèse polynésienne
- Molière, L'École des femmes, Acte IV, scène 5