931 résultats pour "jean"
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Jean de SPONDE (1557-1595) - Je contemplais un jour le dormant de ce fleuve
Jean de SPONDE, « Je contemplais un jour le dormant de ce fleuve ». Je contemplais un jour le dormant de ce fleuve Qui traîne lentement les ondes dans la mer, Sans que les Aquilons le fassent écumer Ni bondir, ravageur, sur les bords qu'il abreuve. Et contemplant le cours de ces maux que j'épreuve, Ce fleuve, dis-je alors, ne sait que c'est d'aimer ; Si quelque flamme eût pu ses glaces allumer, Il trouverait l'amour ainsi que je le treuve. S'il le sentait si bien, il aurait plus de flots, L'Amou...
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Jean de SPONDE (1557-1595) - Je sens dedans mon âme une guerre civile
Jean de SPONDE, « Je sens dedans mon âme une guerre civile ». 1. Je sens dedans mon âme une guerre civile, 2. D'un parti ma raison, mes sens d'autre parti, 3. Dont le brûlant discord ne peut être amorti 4. Tant chacun son tranchant l'un contre l'autre affile. 5. Mais mes sens sont armés d'un verre si fragile 6. Que si le coeur bientôt ne s'en est départi 7. Tout l'heur vers ma raison se verra converti, 8. Comme au parti plus fort, plus juste et plus utile. 9. Mes sens veulent ployer sous ce pes...
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Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Corbeau et le Renard
Jean de La Fontaine, Les Fables, « Le Corbeau et le Renard ». 1. Maître Corbeau, sur un arbre perché, 2. Tenait en son bec un fromage. 3. Maître Renard, par l'odeur alléché, 4. Lui tint à peu près ce langage : 5. « Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau. 6. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! 7. Sans mentir, si votre ramage 8. Se rapporte à votre plumage, 9. Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois ». 10. A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ; 11. Et pour montrer sa...
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PEINTURE: Jean-Jacques Waltz, dit Hansi (1873-1951)
Jean-Jacques Waltz, dit Hansi (1873-1951) A l'assaut du pangermanisme. Jean-Jacques Waltz naît à Colmar où son père est conservateur du musée d'Unterlinden. Depuis 1871, l'Alsace est devenue allemande et Hansi, que sa famille élève dans le culte du particularisme alsacien, ne tarde guère à se révolter contre les tentatives de germanisation que font subir aux écoliers les professeurs allemands. «Mon séjour au lycée de Colmar compte parmi les plus mauvais souvenirs de ma vie, dira-t-il ; les rigue...
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Jean de SPONDE (1557-1595) - Si c'est dessus les eaux que la terre est pressée
Jean de SPONDE, « Si c est dessus les eaux que la terre est pressée ». 1. Si c'est dessus les eaux que la terre est pressée, 2. Comment se soutient-elle encor si fermement, 3. Et si c'est sur les vents qu'elle a son fondement, 4. Qui la peut conserver sans être renversée ? 5. Ces justes contrepoids qui nous l'ont balancée 6. Ne penchent-ils jamais d'un divers branlement ? 7. Et qui nous fait solide ainsi cet élément, 8. Qui trouve autour de lui l'inconstance amassée ? 9. Il est ainsi, ce corps...
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Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - À beaucoup de danger est sujette la fleur
Jean-Baptiste Chassignet, Mespris de la vie et consolation contre la mort, « À beaucoup de danger est sujette la fleur ». 1. À beaucoup de danger est sujette la fleur, 2. Ou l'on la foule aux pieds ou les vents la ternissent, 3. Les rayons du soleil la brûlent et rôtissent, 4. La bête la dévore, et s'effeuille en verdeur : 5. Nos jours entremêlés de regret et de pleur 6. À la fleur comparés comme la fleur fleurissent, 7. Tombent comme la fleur, comme la fleur périssent, 8. Autant comme du froid...
- Charles FONTAINE (1515-158x) - Chant sur la naissance de Jean, second fils de l'auteur
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Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Corbeau voulant imiter l'Aigle
Jean de La Fontaine, Les Fables, « Le Corbeau voulant imiter l'Aigle ». 1. L'Oiseau de Jupiter enlevant un mouton, 2. Un Corbeau témoin de l'affaire, 3. Et plus faible de reins, mais non pas moins glouton, 4. En voulut sur l'heure autant faire. 5. Il tourne à l'entour du troupeau, 6. Marque entre cent Moutons le plus gras, le plus beau, 7. Un vrai Mouton de sacrifice : 8. On l'avait réservé pour la bouche des Dieux. 9. Gaillard Corbeau disait, en le couvant des yeux : 10. Je ne sais qui fut ta...
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Jean-Baptiste Antoine Suard
Jean-Baptiste Antoine Suard 1733-1817 Collaborateur du Journal étranger (1754), de la Gazette littéraire de l'Europe, de la Gazette de France, des royalistes Nouvelles politiques sous le Directoire, du Publiciste du 18 Brumaire à 1810, des Archives littéraires de l'Europe, du Journal de Paris... Un vrai journaliste. Et presque tous ses autres écrits ont quelque rapport à sa profession. Censeur royal, il accepta le dangereux Mariage de Figaro. Mais cela ne compense pas tout a fait sa porte f...
- JEAN FERRAT - Nuit et brouillard
- JEAN-JACQUES ROUSSEAU, Les Confession
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Jean-François de Saint-Lambert
Jean-François de Saint-Lambert 1716-1803 A vingt-six ans, il devint l'amant de Madame du Châtelet, qui en avait trente-six. Mais Voltaire en avait cinquantequatre et pardonna. La pauvre "Emilie" mourut d'ailleurs peu après, assez tragiquement. Puis, pendant près d'un demi-siècle, il fut fidèle à Madame d'Houdetot. C'est à elle et à la faveur qu'il rencontra dans les salons (Madame Geoffrin, Mademoiselle Quinault, Madame Necker) qu'il doit sa réputation. Son grand poème, les Saisons (1769), en qu...
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Jean Anouilh, Antigone, (1944).
Sujet: Jean Anouilh, Antigone, (1944) « CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j'ai peur d'être obligé de te faire tuer si tu t'obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas! Vous n'auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l'auriez pas voulu ? CRÉON - Je te l’ai dit. ANTIGONE - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est...
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) - Épitaphe d'un paresseux
- Jean GOUDEZKI (1866-1934) - Invitation
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Jean Anouilh, Antigone, extrait (1944).
Sujet: Jean Anouilh, Antigone, (1944) « CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j'ai peur d'être obligé de te faire tuer si tu t'obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas! Vous n'auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l'auriez pas voulu ? CRÉON - Je te l’ai dit. ANTIGONE - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est cela,...
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- Jean LORRAIN (1855-1906) (Recueil : La forêt bleue) - Les Zingaris
- Jean LORRAIN (1855-1906) (Recueil : La forêt bleue) - Les nymphes
- Rousseau, Dialogues, Rousseau juge de Jean-Jacques (1782)
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JEAN GIRAUDOUX, La Guerre de Troie n'aura pas lieu, II, 5.
O vous qui ne nous entendez pas, qui ne nous voyez pas, écoutez ces paroles, voyez ce cortège. Nous sommes les vainqueurs. Cela vous est bien égal, n'est-ce pas ? Vous aussi, vous l'êtes. Mais nous, nous sommes les vainqueurs vivants. C'est ici que commence la différence. C'est ici que j'ai honte. Je ne sais si, dans la foule des morts, on distingue les morts vainqueurs par une cocarde. Les vivants, vainqueurs ou non, ont la vraie cocarde. Ce sont leurs yeux. Nous, nous avons deux yeux, mes pauv...
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Jean Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du Jardinier (1938)
Jean Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du Jardinier (1938) [Egisthe a épousé la reine Clytemnestre, veuve du roi Agamemnon, et a pris le pouvoir. Redoutant qu'Electre, fille d'Agamemnon et de Clytemnestre, ne se révolte si elle parvenait au pouvoir, il l'a promise au jardinier. Mais un étranger, qui n'est autre qu'Oreste, fils d'Agamemnon et de Clytemnestre et frère d'Electre, fait annuler ce mariage. Le jardiner se retrouve seul, et occupe la scène pendant l'entracte séparant les deux acte...
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Jean Giono, Le Hussard sur le toit, ch. VI (1951)
Jean Giono, Le Hussard sur le toit, ch. VI (1951) Durant la grande épidémie de choléra qui sévit en Provence au milieu du XIXe siècle, le héros du Hussard sur le toit, Angélo, perché sur les toits de Manosque, assiste à une procession destinée à conjurer les forces du mal. Bien longtemps avant que le soleil se lève, une petite cloche se mit à sonner dans les collines. Il y avait de ce côté-là, sur une éminence couronnée de pins, un ermitage semblable à un osselet. La lumière encore relativement...
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Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - L'Horoscope
Jean de la Fontaine, « L'horoscope », questions. 1. On rencontre sa destinée 2. Souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter. 3. Un père eut pour toute lignée 4. Un fils qu'il aima trop, jusques à consulter 5. Sur le sort de sa géniture 6. Les diseurs de bonne aventure. 7. Un de ces gens lui dit, que des Lions sur tout 8. Il éloignât l'enfant jusques à certain âge ; 9. Jusqu'à vingt ans, point davantage. 10. Le père pour venir a bout 11. D'une précaution sur qui roulait la vie 12. De celui...
- Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Contrerimes) - Vous qui retournez du Cathai
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Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - La Montagne qui accouche
La Fontaine, Les Fables, Livre V, « La Montagne qui accouche ». 1. Une Montagne en mal d'enfant 2. Jetait une clameur si haute, 3. Que chacun au bruit accourant 4. Crut qu'elle accoucherait, sans faute, 5. D'une Cité plus grosse que Paris : 6. Elle accoucha d'une Souris. 7. Quand je songe à cette Fable 8. Dont le récit est menteur 9. Et le sens est véritable, 10. Je me figure un Auteur 11. Qui dit : Je chanterai la guerre 12. Que firent les Titans au Maître du tonnerre. 13. C'est promettre beau...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les douze mois) - La Saint-Jean
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La Lionne et l'Ourse de Jean de La Fontaine, Fable XII, Livre X
[Introduction] Écrivain du xviie siècle, Jean de La Fontaine a marqué l'histoire d'un genre, celui de la fable ; ses fables mettent souvent en' scène des animaux dans une petite histoire qui illustre ou amorce la morale. C'est le cas dans la fable 12 du livre X des Fables : « La Lionne et l'Ourse » ; le désespoir de celle-ci à la mort de son enfant est le point de départ de la mise en scène et de la réflexion. Nous verrons donc comment ce texte reprend les éléments de la tradition fabuliste, pou...
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Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Savetier et le Financier
Jean de La Fontaine, Fables, « Le Savetier et le Financier ». 1. Un Savetier chantait du matin jusqu'au soir : 2. C'était merveilles de le voir, 3. Merveilles de l'ouïr ; il faisait des passages, 4. Plus content qu'aucun des sept sages. 5. Son voisin au contraire, étant tout cousu d'or, 6. Chantait peu, dormait moins encor. 7. C'était un homme de finance. 8. Si sur le point du jour parfois il sommeillait, 9. Le Savetier alors en chantant l'éveillait, 10. Et le Financier se plaignait, 11. Que le...
- Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Le torrent orageux entraine renversées...
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - La Laitière et le Pot au lait
- Jean LORRAIN (1855-1906) (Recueil : L'ombre ardente) - Clair de Lune
- Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions. Justification après l'abandon des enfants (VIII)
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- Jean-Joseph Rabearivelo
- Jean-Pierre Rosnay
- Jean de La Bruyère, Les Caractères
- Jean Giono, Regain.
- Jean Echenoz, Au piano
- Jean Giono, Regain.
- Jean Giono, Regain.
- Jean ROSTAND, l'Homme
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- Jean Giono, Regain.
- Jean Giono, Regain.
- Jean Giono, Regain.
- Jean Giono, Regain.
- Jean Giono, Regain.
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Le roman au XX ième siècle
TÉMOINS DE LEUR TEMPS De nombreux romanciers d'aujourd'hui prennent à tâche de témoigner sur une époque dramatique entre toutes : l'histoire contemporaine peut être suivie à travers les récits qui en sont les reflets. Ainsi ont été évoqués les épisodes de la guerre (Jules Roy : La Vallée heureuse; Robert Merle : Week-end à Zuydcoote), le régime de Vichy (Henri Queffélec : Journal d'un salaud), l'occupation avec ses rigueurs, ses incidents pittoresques ou ses scandales (Jean-Louis Curtis : Les Fo...
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Jean Racine
Jean Racine
- Amphitryon 38 de Jean Giraudoux
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- L'oeuvre de Jean-Paul SARTRE
- Sonnets sur la mort de Jean de SPONDE