Résultats pour "objet"
- En vous inspirant du texte de Ponge prenez un objet banal et transformez-le en lui donnant une vie particulière. Texte de Ponge : Le Pain La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe en train d'éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s'est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses... Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux, - sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente. Ce lâche et froid sous-sol que l'on nomme la mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des soeurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable... Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation. ?
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Les objets dans le Guépard de Lampedusa.
Les objets dans le Guépard de Lampedusa. Le Guépard : roman de Lampedusa qui a pour personnage principal Fabrizio Corbera, prince de Salina, personnage qui appartient à la noblesse. Lampedusa a écrit Le Guépard entre 1954 et 1956 (Italie d'après-guerre, pays dévasté économiquement, inflation, chômage, fin du fascisme…) mais l'histoire du roman se déroule à l'époque de l'unité d'Italie, en 1860 (mai : débarquement de Garibaldi en Sicile). Importance des objets dans ce roman. L'univers du Prince...
- Écrivez un texte dans lequel vous ferez l'éloge argumenté d'une réalité d'ordinaire peu attirante (personne, objet...) ?
- Voltaire écrit en 1726: Le but de la vie humaine, c'est l'action. Vous direz comment la sienne propre a diversement rempli cet objet ?
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En vous inspirant du texte de Ponge, "Le Pain", prenez un objet banal et transformez-le en lui donnant une vie particulière ?
À l'image de « L'huitre » de Ponge, faire la même chose pour le pain. *** L'Huitre : L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l'ouvrir : il faut alors la tenir au creux d'un torchon, se servir d'un couteau ébréché et peu franc, s'y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s'y coupent, s'y cassent les ongles : c'est un travail grossier. Les coups qu'on...
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Commentez cette déclaration de Ionesco : « Tout est langage au théâtre : les mots, les gestes, les objets. Il n'y a pas que la parole. » ?
Commentez cette déclaration de Ionesco : « Tout est langage au théâtre : les mots, les gestes, les objets. Il n'y a pas que la parole. » ? Analyse du sujet et problématisation Le terme de théâtre doit toujours être envisagé sous un triple aspect : il s'agit à la fois du genre littéraire théâtral reposant sur un texte écrit, de la représentation sur scène du texte écrit et du lieu de la représentation. Le langage peut être défini comme la faculté de mettre en œuvre un système de signes linguisti...
- P. Jaccottet écrit : « Les oeuvres ne nous éloignent pas de la vie, elles nous y ramènent, nous aident à mieux vivre, en rendant au regard son plus haut objet ». Vous vous interrogerez sur ce jugement, en vous référant aux oeuvres littéraires que vous avez appréciées ?
- Dans l'Avant-propos de son Histoire de la littérature française, G. Lanson écrit : »La littérature n'est pas objet de savoir : elle est exercice, goût, plaisir. On ne la sait pas, on ne l'apprend pas : on la pratique, on la cultive, on l'aime ». Vous vous interrogerez sur ce jugement, en vous référant aux oeuvres littéraires que vous connaissez ?
- Est-il légitime, selon vous, de rendre public l'ensemble des lettres rédigées par un écrivain, qu'elles aient été conçues ou non par lui comme objets littéraires ? Vous répondrez à cette question en un développement composé, prenant appui sur les textes qui vous sont proposés, ceux que vous avez étudiés en classe et vos lectures personnelles ?
- Payne dit à propos de Malraux : « Les légendes ont tellement obscurci son image que nous risquons fort de ne jamais le voir comme il est. » Ces propos vous paraissent-ils généralisables à l'écriture biographique dans ses différentes formes ? Vous développerez votre point de vue en prenant appui sur les textes du corpus, les objets d'étude, les oeuvres étudiées dans l'année et vos lectures personnelles ?
- Robert Payne dit à propos de Malraux : « Les légendes ont tellement obscurci son image que nous risquons fort de ne jamais le voir comme il est. » Ces propos vous paraissent-ils généralisables à l'écriture biographique dans ses différentes formes ? Vous développerez votre point de vue en prenant appui sur les textes du corpus, les objets d'étude, les oeuvres étudiées dans l'année et vos lectures personnelles ?
- À la recherche d'un objet improbable et fuyant, la passion chez Marguerite Duras se vit toujours comme une tragédie (...) L'enjeu de la passion dans l'oeuvre et, semble t-il, de montrer cette mort dans une vie en cours qui devient l'ombre même du passionné. Ces propos vous paraissent-ils rendre compte des oeuvres au programme ? (Le Ravissement de Lol V. Stein ; La Princesse de Clèves et La Princesse de Montpensier de Madame de Lafayette ; Les Désordres de l'Amour de Madame de Villedieu) ?
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Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujours un délire, à savoir l'inadéquation fondamentale du langage et du réel. Je disais à l'instant que le littérature est catégoriquement réaliste, en ce qu'elle n'a jamais que le réel pour objet de désir ; et je dirai maintenant, sans me contredire [...], qu'elle est tout aussi obstinément irréaliste ; elle croit sensé le désir de l'impossible. Roland Barthes, Leçon inaugurale prononcée le 7 janvier 1977 au Collège de France (Paris, Seuil, 1978). Vous commenterez et discuterez ces propos ?
« Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujo...