DES OBJETS ET DES HOMMES : LA SECONDE VIE DES OBJETS « DECHETS » DANS L’ART

« Axe 2 : exposé 1 DES OBJETS ET DES HOMMES : LA SECONDE VIE DES OBJETS « DECHETS » DANS L’ART « Les ordures d’un homme sont le trésor d’un autre » INTRODUCTION : -13 millions de tonnes de plastique se retrouvent chaque année dans les océans et sur les cotes ; -La plupart des matières plastique sont jetables et seulement 9% de ces déchets sont recycles (source : National Geographic) -L’espace maritime regorge de déchets.

Des bouteilles de lait, des gants de pecheur, des cannettes de biere ou même des cartouches de fusil ! -La plupart finissent dans les mers et empoisonnet les oiseaux, animaux marins et poissons.

Les statistiques prévoient que d’ici 2050, les océans contiendront plus de déchets platisques que de poissons. Plutôt que de considérer cette pollution comme une fatalité, artistes, architectesou ingénieurs ont décidés de leur donner une seconde vie ! Double objectif : - nous alerter sur l’importance qu’il y’a de préserver la nature - inciter à ne pas jeter nos poubelles aux 4 vents Ils nous démontrent aussi que le recyclage est possible, dans l’art comme dans nos vies quotidiennes. PROBLEMATIQUE : Il s’agit ici de savoir comment la population peut elle être sensibilisée au recyclage par le don d’une seconde vie des objets « déchets » sous forme artistique ? PLAN : Pour cela nous verrons d’abort qu’est ce que le RECYCLART, ce recyclage d’art et quelles en sont les nuances puis nous en verrons et analyserons des exemples. I. Le RECYCLART : upcycling et recycling quelle difference ? Deux termes anglais qui designent des choses semblables mais distinctes.

C’est une histoire de nuances. Dans les deux cas, un objet est recupéré pour donner vie à un second. Mais le recyclage engendre un processus de transformation alors que l’upcycling ne transforme pas les matériaux, il les assemble ou les mets en valeur. Un produit recyclé sera souvent de qualité égale voire inferieure à celui d’origine. Au contraire dans le recyclage « par le haut », une valeur ajoutée sera apportée au produit, souvent de façon artistique. L’upcycling se realise a une échelle plus intime que le recyclage. Recycling, l’art de recycler. Le recyclage consiste à remployer des matériaux ici des déchets pour fabriquer de nouveaux objets.

Cela permet dans un contexte écologique de préserver les ressources naturelles et épuisbales en évitant d’en consommer des nouvelles.

On peut donc créer de nouveayx objets à partir d’anciens, avec du papier, du verre, des tissus. L’upcycling ou l’art de détourner. Le « surcyclage » en bon français consiste à réemployer des déchets pour fabriuer de nouveaux objets, utiles si possible. L’ancienne fonction du dechet doit être encore identifiable.

On s’interesse donc a la globalité du dechet et non pas à sa fonction première.

C’est un concept accessible qui nécessite de l’imagination.

Il très uttilisé par les artistes notamment ceux egagés dans la question environementale. D’où vient l’upcycling ? Ce terme est apparu pour la première fois au milieu des années 90.

C’est Reiner Pilz, ex ingenieur reconverti architecte d’interieur, qui l’a uttilise en opposition au recyclage traditionel qui « détruit tout » et qu’il appelle « downcycling ».

Dans l’upcycling au contraire, « les produits uttilisés gagnet de la valeur au lieu d’en perdre ».

A la base cette pratique est apparue dans les pays en développement, dans lesquels il est compliqué d’acceder aux biens de consommation, puis les pays developpés se sont approprié le concept et se sont à leur tour mis à récupérer et valoriser des objets. Une tendance dans le milieu artistique. Decoration design (meubles, luminaires, chaises…), l’art contemporain (toiles en 3 dimensions avec journaux, cartons…) et le street art.

« corrugated art » créer par pliage et ondulation Mark Langan.

Voir « cri » de Munc revisité à base de carton recyclé. Esthétique du dechet. « Je cherche à toucher le grand public » confirme Sophie Hélène.

Très à l’écoute des problématiques environnementales, elle assure vouloir « faire de la sensibilisation d’une manière positive, sans être donneuse de leçons.

Je pense qu’en impliquant les gens, on peut être plus efficace.

Et en la matiere, l’art est un formidable vecteur.

» Si ses œuvres interpellent c’est d’abord par un esthétisme, qu’on n’associe pas au premier regard, avec des déchets.

Les cartouches de fusils deviennent de superbes créations colorées, les bouteilles en plastique se transforment en un étonnant amas de méduses…Des créations qui invitent à la réflexion.... »