60 résultats pour "laissée"
- Etienne DURAND (1586-1618) - Laissez couler, mes yeux, laissez couler vos pleurs
- Tristan CORBIERE (1845-1875) (Recueil : Les Amours jaunes) - Laisser-courre
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures claires) - Oh ! laisse frapper à la porte
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Odes en son honneur) - Laisse dire la calomnie
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies inédites) - Laisse-nous pleurer
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours de Diane) - Éloignant vos beautés, je vous laisse en ma place
- Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : L'âme en bourgeon) - Nature, laisse-moi...
- Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Poésies diverses) - Laisse-moi !
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- Gautier, J'ai laissé mon sein de neige
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Vous illustrerez par l'étude d'une tragédie de Racine cette définition que La Bruyère donne du poème tragique : « Le poème tragique vous serre le coeur dès son commencement, vous laisse à peine dans tout son progrès la liberté de respirer et de vous remettre ; ou s'il vous donne quelque relâche, c'est pour vous replonger dans de nouveaux abîmes, dans de nouvelles alarmes. Il vous conduit à la terreur par la pitié ou, réciproquement, à la pitié par la terreur, vous mène par les larmes,
INTRODUCTION La valeur d'une pièce de théâtre se mesure d'abord à l'emprise qu'elle exerce sur les spectateurs. D'emblée elle doit susciter leur intérêt à l'égard des personnages et des problèmes auxquels ils se heurtent. Et au cours du déroulement de la représentation, cet intérêt doit aller grandissant jusqu'au dénouement. La tragédie de Phèdre répond pleinement à ces exigences. Dès le premier acte, elle nous émeut par l'évocation du drame intérieur d'Hippolyte et de Phèdre. Elle ne nous fait...
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Derniers vers) - Il faut laisser maisons et vergers et jardins
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« Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. » - Vous montrerez que Candide souligné de Voltaire rempli la fonction d'apologue tel que lui-même la définit dans son conte Le Taureau Blanc.
Demande d'échange de corrigé de MOUSTAFA Hatim ([email protected]). \Sujet déposé : Sujet : « Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. » - Vous montrerez que Candide souligné de Voltaire rempli la fonction d'apologue tel que lui-même la définit d...
- François de MALHERBE (1555-1628) - Laisse-moi ...
- Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Les roses) - Rose, eût-il fallu te laisser dehors
- Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Espana) - J'ai laissé de mon sein de neige
- Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Primevère) - Laisse couler mes pleurs
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- Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Dixains) - Puisque tes jours ne t'ont laissé
- Gabrielle de COIGNARD (x-1594) - Obscure nuit, laisse ton noir manteau
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Depuis que j'ai laissé mon naturel séjour
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - L'Astrologue qui se laisse tomber dans un puits
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Laissez. - Tous ces enfants sont bien là
- Charles VION D'ALIBRAY (1600-1653) (Recueil : Vers moraux) - Tirsis, laisse parler le vulgaire insensé
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Examiner ce jugement de Chateaubriand sur le Génie du Christianisme: Maintenant, dans la supposition que mon nom laisse quelque trace, je le devrai au Génie du Christianisme. Sans illusion sur la valeur intrinsèque de l'ouvrage, je lui reconnais une valeur accidentelle: il est venu à son moment. qu'en pensez-vous ?
XIX 0 SI~CLB Examiner ce jugement de Chateaubriand sur le a Génie du Christianisme » : • Maintenant, dans la supposition que mon nom laisse quelque trace, je le devrai au Génie du Christianisme. Sans illusion sur la valeur intrinsèque de l'ouvrage, je lui reconnais une valeur accidentelle : il est venu à son moment. • (Mémoires d'Outre-Tombe.) • Ce fut au milieu des débris de nos temples que je publiai le • Génie du Christianisme "• dit Chateaubriand. C'est vrai, mais le Concordat venait d'êtr...
- « L'artiste est celui qui laisse parler l'enfant au fond de lui ». Qu'en pensez-vous ?
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- Ecrire une lettre à un auteur que vous aimez pour le convaincre de vous laisser écrire sa biographie ?
- Écrire une lettre à un auteur que vous aimez pour le convaincre de vous laisser écrire sa biographie ?
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Molière
Molière Des grands écrivains représentatifs de l'art dramatique classique, le plus proprement français est sans doute Racine ; Molière est le plus certainement universel. Il est malaisé à un Français de faire partager l'admiration qu'il a pour Racine à des étrangers, à moins qu'il ne s'agisse d'étrangers déjà francisés, déjà acclimatés dans notre culture ; en France même, il demande des lecteurs ou des spectateurs privilégiés, des oreilles et des esprits sensibilisés par l'éducation littéraire :...
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Émile Zola (1840-1902), Nouveaux Contes à Ninon (1874), "Le Forgeron".
Zola, Nouveaux Contes à Ninon, « Le Forgeron ». J’ai vécu une année chez le Forgeron, toute une année de convalescence. J’avais perdu mon cœur, perdu mon cerveau, j’étais parti, allant devant moi, me cherchant, cherchant un coin de paix et de travail, où je pusse retrouver ma virilité. C’est ainsi qu’un soir, sur la route, après avoir dépassé le village, j’ai aperçu la forge, isolée, toute flambante, plantée de travers à la croix des Quatre-Chemins. La lueur était telle, que la porte charretière...
- Sous la forme d'un développement composé illustré d'exemples précis, vous direz quelle image des femmes vous a laissé votre contact avec la littérature.
- Dans Nouvel art de penser, J. Guitton donne ces conseils : « Ne lis jamais une prose encore fraîche. Ne lis pas un livre qui vient de paraître. Mais laisse au temps, qui est le grand tireur, le soin de faire la tâche silencieuse qui est d'éliminer ». Commentez et discutez ?
- Dans Nouvel Art de Penser (1954) Jean Guitton donne ces conseils : Ne lis pas une prose encore fraîche. Ne lis pas un livre qui vient de paraître. Mais laisse au temps, qui est le grand trieur, le soin de faire la tâche silencieuse qui est d'éliminer. Commentez et discutez.
- Dans son traité d'éducation, Émile, publié en 1762, Rousseau déclare à propos de l'utilisation, fréquente à l'époque, des Fables pour l'éducation morale des jeunes enfants : Composons M. de La Fontaine. Je promets quant à moi de vous lire, de vous aimer, de m'instruire dans vos fables, mais pour mon élève, permettez que je ne lui en laisse pas étudier une seule. Dans quelle mesure votre lecture personnelle du 2e recueil des Fables vous permet-elle de comprendre et de partager les réti
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BALZAC - Eugénie Grandet
L'orientation du commentaire L'intérêt essentiel de ce texte réside dans la peinture des personnages au cours d'une discussion d'intérêt. A partir du dialogue qui occupe dans la scène une place prépondérante,4 partir, aussi, du comportement de Grandet, vous pouvez déceler leurs traits de caractère et les sentiments qui les agitent. Mais cette scène présente aussi un intérêt dramatique : on y voit le père Grandet luttant pied à pied pour spolier Eugénie de sa part d'héritage et faire prendre en f...
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Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - L'empreinte
Sujet: Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le cœur innombrable) - L'empreinte Je m'appuierai si bien et si fort à la vie, D'une si rude étreinte et d'un tel serrement, Qu'avant que la douceur du jour me soit ravie Elle s'échauffera de mon enlacement. La mer, abondamment sur le monde étalée, Gardera, dans la route errante de son eau, Le goût de ma douleur qui est âcre et salée Et sur les jours mouvants roule comme un bateau. Je laisserai de moi dans le pli des collines La chaleur de mes yeux...
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Montaigne écrit dans les Essais : « ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre ». Vous montrerez (en structurant votre propos et en évitant de juxtaposer les oeuvres) dans quelle mesure cette citation s'applique aux oeuvres au programme ?
INTRODUCTION «Les Essais, écrivait Gustave Lanson, c'est Montaigne», et de fait peu d'oeuvres littéraires nous entretiennent aussi complaisamment de leur auteur. Il ne nous laisse autant dire rien ignorer de son aspect physique, de ses habitudes de vie, de son caractère. D'ailleurs, même s'il s'était montré avare de confidences sur lui-même, la manière dont il a composé son ouvrage et la qualité originale de son style suffiraient presque à nous renseigner sur ce qu'il est. Sa personnalité vigour...
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A propos des personnages du théâtre de Corneille, un cri¬tique écrit : « Ils ne seraient pas des héros s'ils ne devaient à chaque instant lutter contre eux-mêmes... Dans toutes les circonstances critiques, ils laissent percer leur sensibilité. » Vous vous attacherez à mettre en valeur cette sensibilité des héros et des héroïnes des grandes tragédies cornéliennes ?
Le théâtre de Corneille est d'un bout à l'autre une apologie de la volonté et c'est là le côté de son oeuvre que les critiques ont le plus coin plaisamment mis en lumière. Mais leur volonté ne s'exerce pas sans effort : sans cesse ils se trouvent engagés dans une lutte douloureuse contre eux-mêmes. « Dans toutes les circonstances critiques, ils laissent percer leur sensibilité.» I. Les personnages du Cid sont sensibles Don Diègue ne dissimule pas ses inquiétudes quand il attend l'issue du duel q...
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Les Désarrois de l'élève Törless Robert Musil
Les Désarrois de l'élève Törless Robert Musil (1880-1942) Roman, Autriche, 1906 Résumé « Une petite gare sur la ligne de Russie. » Madame la conseillère Törless souffrait une fois de plus à l'idée de laisser son fils dans cette petite ville loin de la capitale, dans les campagnes arides, presque inhabitées. La ville abritait une des écoles les plus réputées du pays où étaient formés les fils des meilleures familles. A l'heure du départ, dans un ultime accès de sollicitude maternelle, elle confia...
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Faire un éloge paradoxal sur la paresse.
Faire un éloge paradoxal sur la paresse. Il s'agit donc de vanter un défaut. Voici quelques avantages que vous pourriez vanter : • En étant paresseux, on ne fait pas grand-chose => donc, on ne se fatigue pas (pas de courbature, pas de fatigue, pas de crampes, pas d'ampoules au pied…). • Chaque personne connaît l'envie de ne rien faire, de se laisser aller. Cf. Michaux « L'âme adore nager ». On pense à soi (on arrête de penser aux autres), on réfléchit sur sa vie… • On prend le temps de vivre : p...
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Jules Vallès
Jules Vallès 1833-1885 Grand écrivain, à qui l'on a longtemps refusé justice par horreur de ses opinions, il a laissé de beaux livres amers, cruels, vengeurs et, bien entendu, injustes, mais toniques et honnêtes. L'Enfant (1879), le Bachelier (1881), l'Insurgé (1886) forment la trilogie de Jacques Vingtras. Il a laissé aussi les Réfractaires (1865), la Rue (1866) et un recueil d'articles, la Rue à Londres (1883), qu'il écrivit lorsque, après la Commune, il dut se réfugier en Angleterre.
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Boris Vian
Boris Vian 1920-1959 Né à Ville-d'Avray, mort à Paris, le centralien Boris Vian laissera le souvenir d'un artiste protéiforme, fougueux et intelligent. Il a laissé des romans, Vercoquin et le Plancton (1946), et publié, sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, le célèbre J'irai cracher sur vos tombes (1946), dont le procès retentissant a assuré du même coup sa célébrité littéraire. Auteur de nouvelles et de romans, dont L'Écume des jours (1947), il fut aussi compositeur, parolier et trompettiste d...
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". . . il est bon de vous laisser le plaisir de la surprise, et de ne vous avertir point de tout ce qu'on vous fera voir". A l'inverse du souhait formulé par Eraste dans l'extrait de la pièce de Molière, vous désirez présenter au public dans un prologue l'intrigue d'une pièce que vous avez lue, vue ou étudiée. Conscient de l'artifice du procédé, vous prenez soin de le justifier. Composez cette présentation sous la forme d'un monologue argumentatif.
L'intitulé du sujet invite l'élève à respecter la forme du monologue, et qui plus est d'un monologue argumenté. Celui-ci doit présenter point par point une pièce de théâtre de son choix, afin de suivre la démarche inverse à celle formulée dans la citation. L'objectif consiste donc à renverser le procédé employé par Molière. Il s'agit de lever le voile sur l'histoire, d'en présenter la trame de sorte que celle-ci soit sans surprise, ni étonnement aux yeux du public/lecteur. Proposition : rédiger...
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Les chansons de geste.
Les chansons de geste. Le XIe siècle offre des conditions particulièrement favorables à l'éclosion d'une littérature épique. De grands événements se produisent, propres à susciter l'enthousiasme : expéditions en Espagne, conquête de l'Angleterre (1066), première croisade (1095-1099) . La classe aristocratique et combattante jouit d'un immense prestige. L'Église donne pour mission à la chevalerie la sauvegarde de la foi. Telle est l'atmosphère dans laquelle se sont développées les chansons d...
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Sénèque
Sénèque D'une part une vie pleine de faiblesses et de fautes, de l'autre une oeuvre qui contient toute la sagesse antique et une mort que Tacite a immortalisée. Une telle vie n'a rien pu contre une telle fin, ni contre une telle oeuvre. En quoi Sénèque peut étonner. Les faits sont connus. On vante la constance dans l'épreuve et pour échapper à l'exil on flatte bassement un affranchi. On est rappelé par Claude et en même temps que l'on écrit son éloge officiel, on le ridiculise dans cette cocass...
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Arthur Schnitzler
Arthur Schnitzler 1862-1931 Reconnu comme le peintre de la bourgeoisie riche et mondaine de Vienne à son apogée c'est-à-dire à la fin du XIXe siècle, il était aussi l'observateur aigu des relations amoureuses, du goût du plaisir, et de la peur de la mort. Né le 15 mai à Vienne, fils d'un célèbre médecin autrichien, il fut lui-même médecin et exerça la plus grande partie de sa vie, se passionnant pour la psychiatrie et suivant de près le travail de son compatriote et contemporain, Sigmund Freud q...
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Giuseppe Ungaretti
Giuseppe Ungaretti “ L‘auteur n'a pas d'autre ambition (et il croit que les grands poètes non plus n'en ont pas d'autre) que de laisser de soi une belle biographie. ” C 'est en ces termes qu'Ungaretti présentait en 1931 la réédition de l'A llegria écrit entre 1914 et 1919. On ne peut mieux marquer quels rapports s'établissent entre la vie et l'œuvre d'un artiste. Loin que son œuvre raconte les accidents de son existence, traduise ses expériences quotidiennes, c'est la préoccupation constante de...
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Georges Bernanos, Sous le soleil de Satan
M'aimes-tu ? » dit-elle tout à coup d'une voix où la plainte se faisait étrangement grave et dure. Puis elle ajouta aussitôt : Je te demande ça à cause d'une idée que j'ai dans la tête. Quelle idée ? M'aimes-tu ? » reprit-elle soudain de la même voix. En même temps, elle se levait, toute vibrante, ridiculement nue dans son manteau entrouvert, nue et menue, et dans les yeux ce même regard d'où l'orgueil était tombé. ... Réponds-moi ? dit-elle encore, réponds-moi vite ! Voyons... Germaine... Rien...
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Racine, Phèdre, Acte V, scène 7.
Racine, Phèdre, Acte V, scène 7. THESEE Hé bien ! vous triomphez, et mon fils est sans vie. Ah ! que j'ai lieu de craindre ! et qu'un cruel soupçon, L'excusant dans mon coeur, m'alarme avec raison ! Mais, Madame, il est mort, prenez votre victime : Jouissez de sa perte, injuste ou légitime. Je consens que mes yeux soient toujours abusés. Je le crois criminel puisque vous l'accusez. Son trépas à mes pleurs offre assez de matières, Sans que j'aille chercher d'odieuses lumières, Qui ne pouvant le r...
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Emile Zola
Emile Zola Le père de Zola était un ingénieur italien. Après avoir été officier d'artillerie, il devint ingénieur civil et se fixa à Marseille après avoir parcouru la plupart des pays d'Europe. Il avait quarante ans quand il conçut le projet d'un canal qui ravitaillerait Aix-en-Provence en eau potable. C'est durant ces travaux que mourut François Zola, le 27 mars 1847. Il laissait un fils unique et une femme âgée de vingt-cinq ans. Emile Zola a sept ans à la mort de son père. Cinq ans plus tard...
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Voltaire, Zadig, chapitre 6, 1747 « Ministre du roi »
Voltaire, Zadig, chapitre 6, 1747. À la cour du roi de Babylone, le jeune Zadig se fait apprécier pour ses qualités. Il se heurte aux méchants mais, après de nombreuses péripéties, il est nommé ministre du roi. Le roi avait perdu son premier ministre. Il choisit Zadig pour remplir cette place. Toutes les belles dames de Babylone applaudirent à ce choix, car depuis la fondation de l'empire il n'y avait jamais eu de ministre si jeune. Tous les courtisans furent fâchés ; l'envieux en eut un crachem...
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Nathalie SARRAUTE, Le planétarium
« Qui est là? — C'est moi, ton frère, c'est Pierre... » Il entend comme un pépiement, un remue-ménage heureux, un déclic rapide, un bruit de chaîne léger, joyeux, la porte s'ouvre... « Ah, c'est toi... » Il avait oublié ce regard sous les paupières usées, fardées, un bon regard d'où ruisselle une tendre émotion... « C'est toi, Pierre... Mais bien sûr que tu ne me déranges pas... Je suis contente de te voir, tu viens si rarement... Mais fais voir un peu, que je te regarde, que je regarde un peu l...