701 résultats pour "grand+douleur"
- Clovis Hesteau de NUYSEMENT (1550-16xx) - Un grand voile obscurci parmi l'air s'étendait
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours de Diane) - Durant les grand's chaleurs, j'ai vu cent mille fois
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Georges et Jeanne
- Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Le promeneur) - Grande bête dorée, Amour couleur de femme
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Dessous ce grand François, dont le bel astre luit
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Elio Vittorini
Elio Vittorini 1908-1966 Né à Syracuse, d'un cheminot sicilien, Elio Vittorini représente dans la littérature italienne contemporaine la grande protestation des hommes du Sud, tenus jusqu'alors dans une sorte d'esclavage à base d'ignorance, d'injustice et de misère. En quelques livres qui ont la force et la pureté d'un cri, surtout Erica (1938), Conversation en Sicile (1941), Le Simplon fait un clin d'oeil au Fréjus (1947), il a appliqué un double programme, culturel et esthétique. D'une part pr...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Chanson pour faire danser en rond les petits enfants
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Un grand sabre serait d'utilité publique
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- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : La bonne chanson) - Puisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore
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Pensez vous que, face aux grands problèmes de la vie, le rôle des écrivains soit plutôt d'avertir leurs semblables ou bien de les divertir ?
Analyse du sujet et problématisation Ce sujet porte sur le rôle de la littérature en général et est énoncé en termes très vagues qu'il s'agit de préciser. L'expression « grands problèmes de la vie » désigne d'une part les problèmes de la vie personnelle, les questions existentielles propres à l'épanouissement de chaque individu (la question du bonheur, la question de la connaissance de soi, etc…) et, d'autre part les problèmes de la vie sociale, de la communauté ( problèmes politiques, sociaux,...
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Pensez-vous comme Du Bellay, que le poète qui « chante » son mal l'enchante ?
Définition des termes du sujet Il faut tout d'abord remarquer que le sujet ne porte que sur un seul genre littéraire : celui de la poésie. Toute tentative romanesque ou théâtrale pour « enchanter son mal en le chantant » ne sera pas un exemple pertinent pour traiter le sujet. Une fois cette délimitation générique posée, il faut examiner la citation. C'est un poète qui en est l'auteur, on peut donc y voir à la fois une affirmation théorique et une affirmation d'expérience ; cette ambivalence fait...
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Rimbaud, « Ophélie »
Sujet: Rimbaud, « Ophélie » I Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles... - On entend dans les bois lointains des hallalis. Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ; Le...
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Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - Ophélie
Sujet: Rimbaud, « Ophélie » I Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles... - On entend dans les bois lointains des hallalis. Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ; Le...
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Francisque Sarcey affirmait: Je suis convaincu qu'un drame excellent doit se pouvoir jouer dans une grange et y réussir, tout aussi bien que sur une grande scène, où s'ajoute pourtant au mérite de l'oeuvre, la séduction du décor et du costume. Expliquez et discutez ?
1. Le sujet se rapproche des deux précédents en ce sens qu'il nous invite à réfléchir sur l'essence du spectacle théâtral : cette essence est-elle dans le spectacle (« séduction du décor et du costume ») ou dans ce que Sarcey appelle d'un mot assez vague « le mérite de l'œuvre »? 2. Mais il est beaucoup plus large, puisque Sarcey oppose à une décoration tout extérieure le mérite intrinsèque d'une pièce : la psychologie, l'intrigue et peut-être même le jeu des acteurs, la mise en scène, en exclua...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les apparus dans mes chemins) - La plaine (I)
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Forêts
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- CHATEAUBRIAND, Les Mémoires d' Outre-Tombe
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John Dos Passos
John Dos P assos La place de Dos P assos dans la littérature américaine est manifestement considérable : chez aucun romancier des États-Unis on ne trouve ambition si grande, oeuvre à ce point soucieuse de traduire, sous ses multiples aspects, la confrontation pathétique de l'individu humain avec la plus moderne, la plus téméraire des civilisations. N é à C hicago dans Lakeshore Drive, l'année même où s'affirmait dans tout son éclat, par l'élection de McKinley à la présidence, la puissance du gr...
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Baudelaire, « A une passante »
Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, « À une passante ». La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m'a fait so...
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« Toute l'invention, dit Racine, consiste à faire quelque chose de rien. » Expliquez cette phrase par une étude de son théâtre.
L'INVENTION DANS LE THEATRE DE RACINE ' « Toute l'invention, dit Racine, consiste à faire quelque chose de rien. » Expliquez cette phrase par une étude de son théâtre. Introduction : Par le mot « rien », il faut entendre un sujet réduit à un rien, c'est-à-dire très simple (premier point). Pour faire preuve d'invention, le poète tragique devra tirer de ce rien quelque chose. Et comment ? Racine nous le dit lui-même dans sa première préface de Britannïcus : en inventant une action très simple ell...
- Pierre-Jean de BÉRANGER (1780-1857) - Les souvenirs du peuple
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Symphonie héroïque
- Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves.
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Petit Paul
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- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les visages de la vie) - La clémence
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Il n'y a pas d'amour heureux - Louis ARAGON - La Diane Française
Il n'y a pas d'amour heureux - Louis ARAGON - La Diane Française Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix Et quand il croit serrer son bonheur il le broie Sa vie est un étrange et douloureux divorce Il n'y a pas d'amour heureux Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes Qu'on avait habillés pour un autre destin A quoi peut leur servir de se lever matin Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés in...
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ARCHITECTURE: Mansart (1646-1708)
Architecte d'une grande sensibilité et d'une grande ingéniosité, François Mansart est le précurseur de l'architecture classique en France. Son immense talent fut reconnu par Richelieu et Louis XIII qui lui passèrent de nombreuses commandes. Dans son œuvre, il fit preuve de clarté, subtilité, rigueur et richesse d'imagination. On peut encore voir quelques-unes de ses réalisations : châteaux de Maisons, de Belleroy, aile Gaston d'Orléans du château de Blois, hôtels Guénégaud des Brosses, de la Vri...
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Pierre Corneille, Rodogune princesse des Parthes, acte V, scène 4.
Pierre Corneille, Rodogune princesse des Parthes, acte V, scène 4. Timagène Surpris d’un tel spectacle, à l’instant je m’écrie ; Et soudain, à mes cris, ce prince, en soupirant, Avec assez de peine entr’ouvre un oeil mourant, Et ce reste égaré de lumière incertaine Lui peignant son cher frère au lieu de Timagène, Rempli de votre idée, il m’adresse pour vous Ces mots où l’amitié règne sur le courroux : "Une main qui nous fut bien chère Venge ainsi le refus d’un coup trop inhumain. Régnez, et surt...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Ce que dit la bouche d'ombre (II)
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Pablo Neruda
Pablo Neruda Pablo Neruda est le pseudonyme du poète chilien Neftali Ricardo Reyes. Neruda débuta très jeune comme poète. Son premier livre, encore assez impersonnel, fut La cancion de la fiesta (1921). En 1924, il publia son premier livre déjà plein d'originalité : Veinte poemas de amory una cancion desesperada. La production littéraire de Neruda a été, dès ce moment, continuelle et d'une influence grandissante. En 1925, il publie Tentativa del hombre infinito ; en 1931, son premier grand livr...
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Molière, Dom Juan, ou le festin de pierre, Acte IV, scène 6
Molière, Dom Juan, ou le festin de pierre, Acte IV, scène 6. DONE ELVIRE : C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. Oui, Dom Juan, je sais tous les déréglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le cœur et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire, de sa part, que vos offenses ont épuisé sa miséric...
- Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Poésies de jeunesse) - Prologue des "Élégies nationales"
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Dans quelle mesure la poésie peut-elle être considérée comme une invitation au voyage ?
Le poème de Baudelaire L'Invitation au voyage présente le monde imaginaire où le poète veut emmener sa bien-aimée selon trois caractéristiques : c'est un pays flou, qui mêle eau et lumière (strophe une); un pays raffiné et fermé sur luimême (la description de la chambre dans la deuxième strophe); un pays qui se trouve à la croisée de plusieurs mondes lointains (troisième strophe). Le distique résume : « là, tout n'est qu'ordre et beauté ». Ce sujet demande dans quelle mesure la poésie décrit un...
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Pascal Mérigeau, Quand Angèle fut seule..., 1983
Pascal Mérigeau, Quand Angèle fut seule..., 1983. Bien sûr, tout n'avait pas toujours marché comme elle l'aurait souhaité pendant toutes ces années; mais tout de même, cela lui faisait drôle de se retrouver seule, assise à la grande table en bois. On lui avait pourtant souvent dit que c'était là le moment le plus pénible, le retour du cimetière. Tout s'était bien passé, tout se passe toujours bien d'ailleurs. L'église était pleine. Au cimetière, il lui avait fallu se faire embrasser par tout le...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A propos d'Horace
- Hugo, Les Misérables, I, IV, 3 (l'Alouette)
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Elégie
- L'abbé Prévost, Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut.
- Étienne DOLET (1509-1546) - Cantique d'Étienne Dolet
- Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - Las ! Mort, qui t'a fait si hardie
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PAUL CLAUDEL, Partage de Midi, III, fin.
Ysé : Vois-la maintenant dépliée, ô Mésa, la femme pleine de beauté déployée dans la beauté plus grande! Que parles-tu de la trompette perçante ? lève-toi, ô forme brisée, et vois-moi comme une danseuse écoutante, Dont les petits pieds jubilants sont cueillis par la mesure irrésistible! Suis-moi, ne tarde plus! Grand Dieu, me voici, riante, roulante, déracinée, le dos sur la subsistance même de la lumière comme sur l'aile par-dessous de la vague! O Mésa, voici le partage de minuit! et me voici,...
- Aimé FEUTRY (1720-1789) - Les tombeaux
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Omar Khayyâm
Omar Khayyâm Abou'l-Fath Omar fils d'Ibrâhîm al-Khayyâmi, naquit à Nîchâpour, on ne sait en quelle année. Khayyâm (prononcer : Hrayyâm) signifie “ fabricant de tentes ” ; et Khayyâmi sans doute plus exact, “ celui qui se rattache au fabricant de tentes ”. Le poète serait donc le fils (ou le descendant) d'un artisan de ce genre. De sa biographie, un seul fait est certain : en 1075, sous le règne du sultan seldjoukide MalekChâh qui dominait alors l'Asie centrale, il fut l'un des savants chargés d...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les rythmes souverains) - Le paradis
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Émile Zola (1840-1902), Nouveaux Contes à Ninon (1874), "Le Forgeron".
Zola, Nouveaux Contes à Ninon, « Le Forgeron ». J’ai vécu une année chez le Forgeron, toute une année de convalescence. J’avais perdu mon cœur, perdu mon cerveau, j’étais parti, allant devant moi, me cherchant, cherchant un coin de paix et de travail, où je pusse retrouver ma virilité. C’est ainsi qu’un soir, sur la route, après avoir dépassé le village, j’ai aperçu la forge, isolée, toute flambante, plantée de travers à la croix des Quatre-Chemins. La lueur était telle, que la porte charretière...
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Corneille, L'Illusion comique, acte V, scène 5
Corneille, L’Illusion comique, acte V, scène 5. (…) Alcandre Cessez de vous en plaindre. A présent le théâtre Est en un point si haut que chacun l'idolâtre; Et ce que votre temps voyait avec mépris Est aujourd'hui l'amour de tous les bons esprits, L'entretien de Paris, le souhait des provinces, Le divertissement le plus doux de nos princes, Les délices du peuple, et le plaisir des grands; Il tient le premier rang parmi leurs passe-temps; Et ceux dont nous voyons la sagesse profonde Par ses illus...
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John Milton
John Milton Milton est, après Shakespeare, le plus grand poète de l'Angleterre ; il est, après Dante, le plus grand poète épique de la culture chrétienne. Sa vie est en elle-même très intéressante. Né en 1608, d'une famille cultivée, de bourgeoisie relativement riche, il fut élevé délibérément pour une carrière de grand écrivain, par un père lettré et musicien. Aussi, un orgueil et profond, et entièrement justifié, est-il le trait le plus profond de son caractère. Après les études alors habitue...
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Naissance des littératures nationales
Naissance des littératures nationales Le domaine des lettres médiévales, dans son évolution, ressemble un peu à l'empire de Charlemagne : un grand corps épique, une sorte de cosmos d'où, avec le temps, émergent des continents distincts, ayant chacun leur tracé et leurs frontières. A mesure que se différencient les peuples et les parlers locaux, de la Saxe aux Pyrénées, naît le besoin d'exprimer dans la langue de tous les jours ce que le latin dit " de décadence " avait exprimé jusque-là. C'est a...
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Marcel PROUST, Le Côté de Guermantes.
Marcel PROUST, Le Côté de Guermantes. Le narrateur reconduit à la maison sa grand-mère qui vient d'être victime d'une congestion cérébrale durant une promenade aux Tuileries. Le soleil déclinait ; il enflammait un interminable mur que notre fiacre avait à longer avant d'arriver à la rue que nous habitions, mur sur lequel l'ombre, projetée par le couchant, du cheval et de la voiture, se détachait en noir sur le fond rougeâtre, comme un char funèbre dans une terre cuite de Pompéi. Enfin nous arriv...
- Stendhal, Le Rouge et le Noir, Partie II.