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LA PERSONNALITÉ DE MONTESQUIEU
Montesquieu avait rempli trois cahiers de notes, qui ont été groupées par matières, en 1941, par Bernard Grasset. Ces pages rayonnantes de lucidité permettent de découvrir le fond de son âme. Montesquieu conçoit l'univers comme un champ d'exploration méthodique; jamais il ne s'en remet à l'instinct du soin de diriger sa conduite, ses opinions ou sa plume : il y a pour lui un art de vivre, un art de penser, un art d'écrire. L'ART DE VIVRE L'art de vivre consiste dans une recherche méthodique du b...
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Certaines éditions de poche, pour éveiller l'intérêt du lecteur éventuel, présentent au dos du volume un bref résumé de l'intrigue. Quelle réflexions cette pratique vous inspire-t-elle A votre avis, l'intérêt essentiel de l'oeuvre littéraire réside-t-elle surtout dans l'histoire ?
Introduction - Que cherchons-nous dans la littérature ? Si l'on en croit les éditeurs de collections de poche, qui souvent résument l'intrigue sur le dos de l'ouvrage pour attirer l'attention du lecteur éventuel, l'histoire constitue l'intérêt principal des livres. - Cette croyance répond-elle à la réalité ? La valeur d'un roman ou d'une pièce se résume-t-elle à l'intrigue ? - D'où les axes de réflexion suivants : I. L'intrigue joue un rôle important dans une œuvre littéraire. II. D'autres éléme...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les orientales) - Les Djinns
- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - A l'hirondelle
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villes tentaculaires) - L'âme de la ville
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes tragiques) - L'orbe d'or
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Analyse linéaire juste la fin du monde : en quoi ce prologue est-il atypique ?
Analyse Linéaire 1 – Juste la fin du monde (Jean-Luc Lagarce) LOUIS. – Plus tard‚ l’année d’après – j’allais mourir à mon tour – j’ai près de trente-quatre ans maintenant et c’est à cet âge que je mourrai‚ l’année d’après‚ de nombreux mois déjà que j’attendais à ne rien faire‚ à tricher‚ à ne plus savoir‚ de nombreux mois que j’attendais d’en avoir fini‚ l’année d’après‚ comme on ose bouger parfois‚ à peine‚ devant un danger extrême‚ imperceptiblement‚ sans vouloir faire de bruit ou co...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villes tentaculaires) - Le spectacle
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- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes tragiques) - L'illusion suprême
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villes tentaculaires) - La révolte
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Résumé: La Modification de MICHEL BUTOR
La Modification de MICHEL BUTOR Après avoir enseigné la philosophie au lycée de Sens, Michel Butor (né en 1926) part en Haute Egypte comme professeur de français, puis devient lecteur à l'Université de Manchester. En 1952, il découvre l'Italie qui marquera profondément son œuvre. Attaché à élaborer dans un « laboratoire du récit » de nouvelles techniques du roman, il s'interroge sur l'efficacité de ses investigations et, après 1960, renonce progressivement au genre romanesque. 1954, Passage de M...
- Stendhal, la Chartreuse de Parme
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Les pauvres gens
- Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - La femme adultère
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François de La Rochefoucauld
François de La Rochefoucauld François VI, prince de Marsillac, puis duc de La Rochefoucauld, issu d'une puissante famille de l'angoumois dont les titres de noblesse remontent au XIe siècle, est né le 15 septembre 1613. Marié à quinze ans à A ndrée de V ivonne, il en eut cinq fils et trois filles. Dans sa première jeunesse, il fut de toutes les cabales montées par la duchesse de C hevreuse afin de soutenir la reine A nne d'Autriche contre Richelieu. Mais pendant la Régence, il se retourna contre...
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Alfred de Vigny - LES DESTINEES : LA MAISON DU BERGER
Jean-Jacques Rousseau puis les romantiques ont célébré la nature comme un havre de paix, propice à la méditation. A lfred de V igny, bien qu'il ait su décrire les splendeurs de Paris dans ses P oèmes antiques et modernes, nous invite, dans « La M aison du Berger », à quitter les villes pour trouver la liberté dans la campagne. Dans ce poème des Destinées, l'auteur peint les pouvoirs de séduction de la nature, comme la variété des paysages et la beauté du soleil couchant. Il y ajoute d'autres att...
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- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - Le barde de Temrah
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Pourquoi mon âme est-elle triste ?
- Antoine-Léonard THOMAS (1732-1785) - Ode sur le temps
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L'originalité de Stendhal
LE TEMPÉRAMENT La personnalité de Stendhal apparaît en pleine lumière dans ses trois ouvrages autobiographiques : le Journal, la Vie de Henry Brulard, les Souvenirs d'égotisme. Le passionné. «je sais que je suis très passionné », déclare Stendhal. Il avoue même dans la Vie de Henry Brulard : « La nature m'a donné les nerfs délicats et la peau sensible d'une femme. » L'inflexion d'un mot, l'esquisse d'un geste, suffisent à le mettre au comble du bonheur ou du désespoir : à la mort de sa mère, on...
- Rousseau, La Nouvelle Héloïse. Cinquième partie : Lettre VII (La fête des vendanges ou le sentiment de l'égalité)
- Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - Les amants de Montmorency
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Résumé: La Chartreuse de Parme de STENDHAL
La Chartreuse de Parme de STENDHAL En 1798, deux ans après que le général Bonaparte a fait son entrée à Milan, Fabrice del Dongo vient « de se donner la peine de naître » (p. 11). L'imagination passionnée de l'enfant est exaltée à la fois par la beauté des lacs et des collines, près du château de Grianta où résident ses parents ; par l'affection excessive que lui voue sa tante Gina Pietranera auprès de qui il vit des heures enivrantes ; par la figure de Napoléon enfin que lui rappelle comme un p...
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Heinrich Böll
Heinrich Böll Après chaque guerre, des bouleversements profonds surviennent dans la littérature des pays qu'elle a atteints ; après 1918 l'Allemagne s'était abandonnée au délire du théâtre et de la poésie expressionnistes, comme si elle voulait transcender la défaite qu'elle avait subie et en extraire un bouleversant symbole. Le roman allemand d'après 1945 traduit exactement l'ébranlement d'un peuple durement frappé dans sa vie économique et dans ses concepts moraux et cherchant un équilibre ca...
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- Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Epîtres) - À mon jardinier
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Bertrand de Born
Bertrand de Born vers 1150-avant 1215 S'il était question de donner la palme à l'un de nos grands poètes méridionaux des XIIe et XIIIe siècles, Bertrand de Born, à coup sûr, serait sur les rangs. Du moins apparaît-il comme le type ac hevé du troubadour politique et guerrier. Il naquit vers le milieu du XIIe siècle à Hautefort — Born étant le nom d'un étang et d'une forêt, non loin de là. Il n'est que de se référer à la vieille biographie provençale d'Uc de Saint-C irc, miroir grossissant pe...
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Louise LABÉ: Je vis, je meurs...
Je vis, je meurs: je me brûle et me noie, J'ai chaud extrême en endurant froidure; La vie m'est et trop molle et trop dure, J'ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout en un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j'endure, Mon bien s'en va, et à jamais il dure, Tout en un coup je sèche et je verdoie. Ainsi Amour inconstamment me mène Et, quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser je me trouve hors de peine. Puis, quand je crois ma joie être certaine, E...
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Jadis et naguère) - Crimen amoris
- Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - Le Déluge
- Nicolas VAUQUELIN DES YVETEAUX (1567-1649) - Avoir peu de parents, moins de train que de rente
- Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) (Recueil : Fables) - Le lierre et le thym
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Résumé: A la recherche du temps perdu de MARCEL PROUST
A la recherche du temps perdu de MARCEL PROUST D'une santé fragile, mais d'une vive intelligence, Marcel Proust (1871-1922) fut dès son enfance sensible aux souvenirs qui s'attachent aux lieux familiers. Après avoir renoncé à la carrière diplomatique, il se consacre aux Lettres à partir de 1892. Dès 1907, il conçoit le projet d'un vaste roman dont le premier volet, Du côté de chez Swann, parait en 1913. La mort de sa mère, la solitude, la maladie, l'enferment de plus en plus en lui-même. Il...
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Depuis le XVIIIième siècle, on affirmait la concordance des progrès techniques et du progrès moral. Pensez-vous qu'on ait des raisons aujourd'hui de la remettre en cause ?
Pour la plupart des philosophes du XVIIIe siècle, le progrès scientifique et technique qu'ils appelaient d e leurs vœux devait nécessairement s'accompagner d'un progrès moral d e l'humanité tout entière, le second étant d'ailleurs conditionné par le premier. À chaque pas accompli par l'homme dans le champ du savoir, à chaque progrès de l'esprit, devait logiquement correspondre une évolution positive dans le domaine des mœurs. Les penseurs des Lumières comptaient ainsi sur le génie scientifique p...
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On ne doit écrire, on ne doit parler que pour l'instruction. Discutez ce point de vue de La Bruyère ?
Au XVIIe siècle, la manière de s'exprimer, à la cour de Louis XIV par exemple, prend une importance démesurée dans le jeu social : témoin le mouvement des Précieuses, dont s'est moqué Molière. Parallèlement, l'écriture, via les Fables ou les Caractères, illustre un impératif qui lie l'art au savoir : "docere, placere, movere". La Bruyère est en accord avec son temps lorsqu'il définit à l'expression parlée et écrite une vocation définie, qui est l'éducation : cette vocation prend la valeur d'un d...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Ischia
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Le premier regret
- Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Le lutrin) - Chant second
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L'oeuvre de MUSSET
A Le poète Musset nous apparaît tantôt comme un mondain, qui goûte avec avidité la joie de vivre, tantôt comme un passionné, qui aspire avec ardeur à l'extase, finalement comme un désenchanté, qui ne croit plus au bonheur et qui trouve au plaisir une saveur amère. Ces visages divers se retrouvent dans son oeuvre. LA VERVE BRILLANTE. Musset aime les jeux de la rime et du rythme, de l'imagination et de la sensibilité. Au début de sa carrière, il cultive surtout l'acrobatie verbale; quelques années...
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SAINTE-BEUVE: POÈTE, ROMANCIER, CRITIQUE
SAINTE-BEUVE POÈTE Il a le goût de ce que Verlaine appellera plus tard la chanson grise », c'est-à-dire d'un lyrisme familier et sans éclat, discret jusque dans l'expression de la plus profonde douleur. Il prend pour modèles les lakistes anglais, quelquefois Lamartine. Il s'efforce de traduire les nuances intimes et fugitives. Ses vers offrent des trouvailles originales, d'exquis détails. Mais l'ensemble est souvent mal venu et donne une impression de bizarrerie. Les phrases sinueuses, les const...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les forces tumultueuses) - Les baptêmes
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- Laurent TAILHADE (1854-1919) - Vitrail
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On a souvent considéré la poésie comme le moyen privilégié d'exprimer ses sentiments ou ses émotions. Cette conception est-elle la seule possible ?
On a souvent considéré la poésie comme le moyen privilégié d'exprimer ses sentiments ou ses émotions. Cette conception est-elle la seule possible ? Quelles sont les fonctions de la poésie ? R : le sujet premier des poésies, c'est l'amour, la célébration de la femme aimée ou le désespoir, la mélancolie... il semble donc que la poésie soit le lieu de l'expression des sentiments (lyrisme...) La poésie est-elle seulement le lieu de l'expression personnelle des sentiments ? Est-ce son seul but, sa se...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - L'infini dans les cieux
- Ponce Denis Écouchard LEBRUN-PINDARE (1729-1807) - Ode sur l'enthousiasme
- Denis Diderot (1713-1784), Encyclopédie, article « Autorité politique » (extrait).
- Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves
- Voltaire, Candide, chapitre 19. CE QUI LEUR ARRIVA À SURINAM, ET COMMENT CANDIDE FIT CONNAISSANCE AVEC MARTIN
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L'art de ROUSSEAU
Rousseau fut parmi les écrivains de son siècle un des plus attentifs à ordonner ses idées et à polir sa forme. Il avoue, dans Les Confessions, les difficultés qu'il éprouvait à composer et à écrire. « Mes manuscrits raturés, barbouillés, mêlés, indéchiffrables, attestent la peine qu'ils m'ont coûtée. » Mais son goût est sûr, son travail fécond; ses corrections sont heureuses. S'il cède parfois à la déclamation, à l'emphase, à l'effusion un peu molle et aux prestiges de la rhétorique, il excelle...
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- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - Les voeux stériles
- Henry de Montherlant, Les Olympiques : AMIS-PAR-LA-FOULÉE