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Commentez les propos de Proust sur le Beau en littérature : Si l'on cherche ce qui fait la beauté absolue de certaines choses, on voit que ce n'est pas la profondeur, ou telle ou telle autre vertu qui semble éminente. Non, c'est une espèce de fondu, d'unité transparente où les choses, perdant leur premier aspect de choses sont venues se ranger les unes à côté des autres dans une espèce d'ordre, pénétrées de la même lumière. Je suppose que c'est ce qu'on appelle le vernis des peintres ?
Commentez les propos de Proust sur le Beau en littérature : Si l'on cherche ce qui fait la beauté absolue de certaines choses, on voit que ce n'est pas la profondeur, ou telle ou telle autre vertu qui semble éminente. Non, c'est une espèce de fondu, d'unité transparente où les choses, perdant leur premier aspect de choses sont venues se ranger les unes à côté des autres dans une espèce d'ordre, pénétrées de la même lumière. Je suppose que c'est ce qu'on appelle le vernis des peintres ? Analyse...
- Zola, La vérité en marche " Lettre à la jeunesse"
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Un critique écrit : « l'oeuvre d'art n'offre jamais une copie minutieuse et servile de la réalité dont elle s'inspire... l'Art est simplification, interprétation, confession ». En vous appuyant sur quelques exemples précis, vous commenterez ce jugement.
INTRODUCTION La véritable oeuvre d'art porte toujours la marque du talent original qui l'a conçue et réalisée. Et la qualité de l'artiste se remarque d'abord par la manière dont il a, comme d'instinct, simplifié, stylisé le modèle qu'il avait sous les yeux. D'emblée il a su retenir les détails riches de signification. Par là son oeuvre n'est plus une copie mais une interprétation forte et suggestive. Dans cette oeuvre, enfin, il a mis beaucoup de lui-même, révélé certains aspects de sa personnal...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - L'infini dans les cieux
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - La nuit d'août
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Pourquoi l'apologue est accompagné d'une morale explicite ?
L'apologue, type de narration à visée morale, philosophique et didactique est une invention qui remonte à l'Antiquité. Son genre désigne aussi bien les fables que les contes philosophiques, l'utopie, la parabole, l'exemplum ou encore la dissertation. De plus, il représente un outil assez puissant pour révéler des vérités et montrer le monde tel qu'il est. L'apologue est donc l'un des instruments privilégiés des écrivains au cours des siècles et dans la plupart des cas ce type de texte est accomp...
- Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Les Tragiques) - Jugement (2)
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Polybe
Polybe 201-120 av. J.-C. Polybe est le véridique témoin de la conquête du monde par les armes de Rome. Sa vie et son oeuvre sont révélatrices des sentiments réciproques des Grecs et des Romains lorsque ces deux peuples s'affrontèrent, et surtout lorsque les meilleurs des deux camps, apprenant à se connaître, apprirent aussi à s'estimer, à se respecter et parfois à s'aimer. L'admiration des Romains pour la culture, la science et la littérature helléniques est bien connue, et nul n'ignore que "la...
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- Victor Hugo, Les Misérables, 1862.
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Adieu
- Ponge, "Le savon"
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le conte sert-il sulement à divertir ?
Le conte sert-il seulement à divertir ? Le conte est un récit de fiction généralement assez bref qui relate les actions, les épreuves, les péripéties vécues par un ou plusieurs personnages. La plupart du temps, le conte avoue expressément son caractère de fictivité, c'est-à-dire le fait que l'histoire narrée se déroule dans un temps lointain et indéfini, comme l'annonce presque magiquement la formule célébrissime : « Il était une fois ». Mais le temps n'est pas le seul aspect du conte qui soit...
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Michelet, Histoire de France.
Je ne tardai pas à m'apercevoir dans le silence apparent de ces galeries, qu'il y avait un mouvement, un murmure, qui n'était pas de la mort. Ces papiers, ces parchemins laissés là depuis longtemps ne demandaient pas mieux que de revenir au jour [...]. D'abord les familles et les fiefs, blasonnés dans leur poussière, réclamaient contre l'oubli. Les provinces se soulevaient, alléguant qu'à tort la centralisation avait cru les anéantir. Les ordonnances de nos rois prétendaient n'avoir point été ef...
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LE THÉÂTRE AU 19e SIÈCLE
LE THÉÂTRE AU 19e SIÈCLE Un vent nouveau souffle. Malgré le talent de grands acteurs, la tragédie décadente survit à grand-peine au Théâtre-Français mais les bouleversements politiques et sociaux ont amené une nouvelle génération éprise de liberté qui rejette définitivement le modèle classique. Les salles prolifèrent et on assiste à la naissance du « grand public », plus avide d'émotions et de spectacle que de l'esthétique hautaine de jadis. S'y retrouvent, confondus pour un temps, le peuple et...
- François Mauriac, Le Baiser au lépreux.
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Les littératures d'Europe centrale au XXe siècle
Les littératures d'Europe centrale au XXe siècle Longtemps dans l'aire culturelle de l'Allemagne et de la Russie, les pays baltes, Estonie, Lettonie et Lituanie en subissent les influences littéraires. Indépendants en 1918, les pays baltes sont annexés à l'Union soviétique en août 1940 et ne recouvrent leur souveraineté qu'en août 1991. La littérature de ces pays ne se développe qu'à partir du XVIe siècle et leur situation politique extrêmement fluctuante au gré de l'histoire n'a pas permis une...
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Flaubert, Madame Bovary, Chapitre 2.
Commentaire composé d’un extrait de Madame Bovary de Flaubert : « Emma ne dormait pas […] les auvents de la pharmacie » Introduction Il s’agit d’un extrait du chapitre 12 de la deuxième partie de Madame Bovary de Flaubert. On assiste dans ce passage au rêve de voyage d’Emma Bovary, rêve qui coïncide avec son projet de départ en compagnie de son amant Rodolphe. Flaubert a expliqué, dans une préface, que son ambition en écrivant Madame Bovary, était d’en finir avec sa période romantique. Ainsi fa...
- Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Le citadin) - Je ne chanterai pas très haut ni très longtemps
- Pierre LOUŸS (1870-1925) - Pervigilium mortis
- Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Epîtres) - A M. Racine
- Stendhal - Le Rouge et le Noir, I, XXII
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L'abbé d'Aubignac écrivait en 1657 dans sa Pratique du théâtre: Les poètes tragiques prennent de l'Histoire ce qui leur est à propos et y changent le reste pour en faire leurs poèmes, et c'est une pensée bien ridicule d'aller au théâtre pour apprendre l'Histoire. Discuter cette théorie et examiner si elle s'applique au théâtre de Corneille ?
Introduction _Le propos ici tenu par l'Abbé d'Aubignac, s'il n'en fait pas mention explicite, n'en est pas moins étroitement lié à l'œuvre de Corneille. En effet, d'Aubignac a fait partie du comité de lecture chargé de la première lecture d'Horace, à connu personnellement Corneille, et son essai est largement et inspiré par l'expérience du théâtre cornélien. De fait, l'accueil du dramaturge par le public français s'est accompagné d'une vive controverse visant à déterminer jusqu'à quel point le s...
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Al-Jahiz
Al-Jahiz Né vers 780 à Bassora, Al-Jahiz (Abu Uthman Amr Ibn Bahr) s'établit à Bagdad où il passa la première moitié du IIIe siècle de l'Hégire, mais se retira sur le tard dans sa ville natale et mourut à un âge fort avancé. Il descendait probablement d'anciens esclaves d'origine africaine et son atavisme ne le préparait nullement à occuper dans la littérature arabe le rang que chacun se plaît à lui accorder ; il faut donc lui supposer un invincible penchant pour l'étude et le métier des lettres...
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Jean Joinville
Jean Joinville Jean de Job, de Champagne, vassal du comte Thibault qui était aussi roi de Navarre, avait environ vingt-quatre ans quand, au moins d'août 1248, il s'embarqua à Marseille, avec le roi Louis IX et la fleur de la noblesse française, pour entreprendre la septième croisade, pieuse aventure qui finit assez mal, après avoir retenu Joinville six années hors de France. Le sénéchal était octogénaire quand, en 1305, la reine Jeanne de Navarre, femme de Philippe le Bel et fille de son suzera...
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«LA COMÉDIE HUMAINE» (Balzac)
«LA COMÉDIE HUMAINE» (Balzac) «J'aurai porté toute une société dans ma tête», déclara Balzac à Mme Hanska en 1844. Et à une autre amie il confia : «Vous ne vous figurez pas ce que c'est que la Comédie humaine. C'est plus vaste, littérairement parlant, que la cathédrale de Bourges, architecturalement.» Ce nom de «Comédie humaine» a en effet été donné par Balzac luimême à l'ensemble de son oeuvre, lorsqu'il comprit que les personnages qu'il créait devaient se retrouver dans ses divers romans e...
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L'oeuvre lyrique de Paul CLAUDEL
CLAUDEL ET LES POÈTES DU XIXe SIÈCLE Paul Claudel, retranché dans ses convictions religieuses, dénonce avec violence les erreurs du siècle révolu et s'oppose aux écoles littéraires qui l'ont précédé. Aux romantiques, il reproche l'inanité de leurs révoltes contre Dieu et la Nature, l'inconsistance de leurs idoles, Humanité ou Progrès, la déclamatoire éloquence de leur poésie. A l'égard des symbolistes, son attitude est plus nuancée; il demeure fidèle à Rimbaud, admire en Verlaine « le poète chré...
- Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Odes funambulesques) - L'amour à Paris
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Dans quelle mesure estimez-vous que le rôle du journaliste consiste à trier l'information ?
Introduction L'invention de l'imprimerie, le développement de la presse, puis surtout, au xxe siècle, l'apparition de la radio, de la télévision, de la télématique, permettent de diffuser une masse d'informations de plus en plus importante. Selon Bernard Voyenne dans L'Information aujourd'hui, cette inflation qui succède à la pénurie d'autrefois ne peut satisfaire la demande du public, surtout qualitative. Selon lui, le rôle des professionnels de la communication est de trier les nouvelles. Mais...
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Conseil tenu par les Rats
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Vous vous demanderez si le comique n'a qu'une fonction de divertissement ?
Définition : On distingue classiquement cinq niveaux de comique : le comique de geste (chutes malencontreuses, gags divers,), le comique de mots (jeux de mots, répliques spirituelles), le comique d'intrigue ou de situation (quiproquos, rencontres fâcheuses), le comique de mœurs (satire du milieu social, de certaines professions) et le comique de caractères (caricature des grands défauts humains, avarice, colère, snobisme, etc.). Le sujet pose un « faux problème ». Le divertissement n'est inconte...
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Oeuvres principales de NERVAL expliquées
NERVAL (1808-1855) GÉRARD DE NERVAL, de son vrai nom Gérard Labrunie, est le Pis d'un médecin des armées napoléoniennes. Sa mère meurt au loin, en Silésie, alors qu'il a deux ans. Il est élevé par un grand-oncle, aubergiste à Mortefontaine. Gérard gardera le souvenir d'une enfance passée « dans une campagne isolée, au milieu des bois ». Il fait ses études au collège Charlemagne, où il a comme condisciple Théophile Gautier. Il fréquente le Cénacle, participe à la bataille d'Hernani, entreprend de...
- Victor de LAPRADE (1812-1883) (Recueil : Symphonies et poèmes) - Hymne à la mort
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- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Le jeune malade
- Rosemonde GÉRARD (1871-1933) - L'éternelle chanson
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«CARACTÈRE» DE LA BRUYÈRE
«CARACTÈRE» DE LA BRUYÈRE Vous expliquerez, sous forme de commentaire composé, ce texte de la Bruyère: Je connais Mopse d'une visite qu'il m'a rendue sans me connaître; il prie des gens qu'il ne connaît point de le mener chez d'autres dont il n'est point connu; il écrit à des femmes qu'il connaît de vue. II s'insinue dans un cercle de personnes respectables, et qui ne savent quel il est, et là, sans attendre qu'on l'interroge, ni sans sentir qu'il interrompt, il parle, et souvent, et ridicu...
- René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les solitudes) - La vieillesse
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Les aspects comiques d'une comédie vous semblent-ils n'avoir qu'une fonction de divertissement ?
Définition : On distingue classiquement cinq niveaux de comique : le comique de geste (chutes malencontreuses, gags divers,), le comique de mots (jeux de mots, répliques spirituelles), le comique d'intrigue ou de situation (quiproquos, rencontres fâcheuses), le comique de mœurs (satire du milieu social, de certaines professions) et le comique de caractères (caricature des grands défauts humains, avarice, colère, snobisme, etc.). Le sujet pose un « faux problème ». Le divertissement n'est inconte...
- Honoré de Balzac, La Femme de trente ans
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Horace
Horace Il est probable qu'Horace ne s'attarda pas à Rome après l'inoubliable journée du 3 juin de l'an 17 av. JC . Ce jour-là avait été le troisième jour des jeux séculaires solennellement organisés par Auguste et c'est Horace qui avait composé la grande cantate officielle exécutée au Palatin et au Capitole par trente-quatre jeunes gens et jeunes filles choisis parmi les meilleures familles romaines. Il en avait créé la musique aussi bien que les vers. Il avait dirigé lui-même la noble chorale....
- Racine, Bérénice, acte IV, scène 5 (extrait).
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- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chansons des rues et des bois) - Le poète bat aux champs
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ROUSSEAU - Rêveries du promeneur Solitaire - Septième Promenade.
A la fin de sa vie, Rousseau cherche à donner l'impression de la sérénité retrouvée après de longs dérèglements et d'une paisible préparation à la mort, se présente « comme un navigateur entrant au port après avoir échappé au naufrage et s'abandonnant désormais, la tempête apaisée, au doux ^bercement des flots ». Il feint de croire que le temps de « penser assez profondément » est pour lui passé et ne veut plus que s'adonner à la rêverie et à la botanique. . Des dix promenades qui constituent le...
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Jean Racine
Jean Racine Mon Dieu, quelle guerre cruelle ! Je trouve deux hommes en moi. Si l'on veut essayer de comprendre Racine, il est essentiel de tenir compte, avant tout, des liens qui l'attachent irrésistiblement à Port-Royal, liens d'autant plus solides et impérieux que Port-Royal ne cessa d'être persécuté. Racine reçut de Port-Royal deux enseignements : l'amour infini de Dieu dont il ne se départit jamais, et une extrême et maladive sensibilité devant l'esprit de persécution. A côté de cet attachem...
- Montesquieu, Lettres persanes - Lettre XXIV
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L'évolution poétique de Stéphane MALLARME
Stéphane Mallarmé apparaît, lors de ses débuts dans la poésie, comme un disciple de Baudelaire, dont il imite l'art et l'inspiration : il exprime son dégoût de la réalité vulgaire et son besoin d'idéal. Son originalité commence à se dégager nettement dans Hérodiade et L'Après-Midi d'un faune. Mais son influence s'exerce surtout à partir de 1884, grâce aux réunions du mardi qui se tiennent dans son appartement, rue de Rome. Pour ses disciples, Mallarmé tente de définir et de réaliser l'ambition s...
- Robert BADINTER, « Discours à l'Assemblée Nationale » 17 septembre 1981.
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Pensez-vous comme Du Bellay, que le poète qui « chante » son mal l'enchante ?
Définition des termes du sujet Il faut tout d'abord remarquer que le sujet ne porte que sur un seul genre littéraire : celui de la poésie. Toute tentative romanesque ou théâtrale pour « enchanter son mal en le chantant » ne sera pas un exemple pertinent pour traiter le sujet. Une fois cette délimitation générique posée, il faut examiner la citation. C'est un poète qui en est l'auteur, on peut donc y voir à la fois une affirmation théorique et une affirmation d'expérience ; cette ambivalence fait...
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Le chat (2)
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- Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Stances) - Mais quoi ! déjà les Cieux s'accordent à pleurer
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les flammes hautes) - Le lierre