85 résultats pour "ciel"
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Deux voix dans le ciel
- Louis-Xavier de RICARD (1843-1911) (Recueil : Ciel, rue et foyer) - Vers pentédécasyllabiques
- Louis-Xavier de RICARD (1843-1911) (Recueil : Ciel, rue et foyer) - J'admire, dédaigneux des vagues mélopées
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Extrait des Misérables, de V.Hugo: Cosette est seule dans la forêt, après avoir puisé de l'eau. "Au-dessus de sa tête, le ciel était couvert... de revenir là à la même heure le lendemain"
Le texte soumis à notre étude est extrait d'un ouvrage de Victor Hugo intitulé Les Misérables et paru en 1862, alors que son auteur, également homme politique, mais aussi dramaturge, poète et dessinateur, est en exil. Hugo est reconnu comme le maître du courant romantique, qui marqua la première moitié du XXème siècle. Ce mouvement, par opposition au classicisme, libère les genres du carcan des règles et retrouve un rapport individuel à la nature, seule capable de comprendre les tourments du poè...
- « C'est propre la tragédie. (...) Et puis surtout c'est reposant la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir ; qu'on est pris, qu'on est pris comme un rat, avec tout le ciel sur notre dos, et qu'on n'a plus qu'à crier, pas à gémir, non, pas à se plaindre, - à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on avait jamais dit et qu'on ne savait peut-être même pas encore ». Dans quelles mesures cette définition de la tragédie correspond-elle à Phèdre de Racin
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analyse linéaire spleen: quand le ciel bas
Le spleen Les poètes aiment souvent célébrer la beauté et leurs œuvres semblent bien l’expression d’une beauté naturelle. Cependant certains poètes rompent avec cette vision traditionnelle comme avec Baudelaire pour qui l’écriture poétique est un moyen d’accéder à un rêve, un idéal à travers une véritable alchimie poétique. Ce poète à la confluence de différents mouvements, et faisant partie des poètes maudits, publie son recueil « les fleurs du mal en 1857. Le poème : “quand le ciel bas...
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Spleen LXXVIII - Quand le ciel bas et lourd... Baudelaire - Les Fleurs du mal Analyse linéaire
Spleen LXXVIII - Quand le ciel bas et lourd... Baudelaire - Les Fleurs du mal Analyse linéaire • Recherche Chercher une analyse de texte : rechercher • Rubriques Aidez-moi ! Programme bac français Maths première Biologie première Histoire-géo première Les TPE Avertissement Liens • Oral du bac de français Déroulement de l'oral Méthode analyse linéaire Réussir l'analyse linéaire L'entretien Révisions Gérer son stress Matériel à apporter Texte officiel • Ecrit du bac de...
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LE CLÉZIO, La Guerre
«C'était ainsi : gigantesques blocs de ciment debout sur la terre, appuyant leurs milliers de tonnes, kilomètres de voies ferrées et de routes, forêts de pylônes et de poteaux télégraphiques, lacs, cubes de verre, plages de .nickel, plaines de tôle ondulée. Jamais aucun paysage au monde n'avait été si vaste, si profond. Il n'y avait jamais eu de montagnes si hautes, ni de canyons1 plus vertigineux. Jamais tant de fer et de pierres, tant de matières transparentes ou opaques. Toute la violence de...
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SENANCOUR (1770-1846), Oberman (1804), Lettre VII.
Lassé de « l'agitation des terres humaines », le narrateur s'est réfugié à Saint-Maurice dans les Alpes. Au cours d'une excursion en montagne, il découvre ce qu'il appelle lui-même « un monde nouveau ». La journée était ardente, l'horizon fumeux, et les vallées vaporeuses. L'éclat des glaces remplissait l'atmosphère inférieure de leurs reflets lumineux ; mais une pureté inconnue semblait essentielle à l'air que je respirais. A cette hauteur, nulle exhalaison des lieux bas, nul accident de lumièr...
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Saint Paul
Saint Paul Deux événements commandent la vie de saint Paul et n'ont cessé d'être à l'origine d'une double inspiration pour l'Apôtre et d'une double tradition pour la Chrétienté. Le premier réfléchit dans la nouvelle religion le thème de la foi, et le second le thème antithétique ou du moins difficilement conciliable de la transformation. D'abord le Christ ressuscité lui apparaît sur le chemin de Damas et Saül, persécuteur pharisien des Chrétiens, devient Paul, apôtre des Gentils. Cette conversi...
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Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Paysage
L'orientation du commentaire Le poème est composé de deux tableaux successifs dont l'inspiration et la facture sont très différents. L'un s'appuie sur l'observation. L'autre donne libre cours à l'imagination. Le commentaire s'oriente donc naturellement vers l'analyse de l'art baudelairien sous ces deux aspects antithétiques. ESQUISSE D'UN COMMENTAIRE 1. Dans le premier point, vous notez l'originalité du thème : la ville vue en perspective avec la géométrie des lignes verticales, tuyaux et cloche...
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Marcel Proust, Les Plaisirs et les Jours.
Celui qui est las des chemins de la terre ou qui devine, avant de les avoir tentés, combien ils sont âpres et vulgaires, sera séduit par les pâles routes de la mer, plus dangereuses et plus douces, incertaines et désertes. Tout y est plus mystérieux, jusqu'à ces grandes ombres qui flottent parfois paisiblement sur les champs nus de la mer, sans maisons et sans ombrages, et qui étendent les nuages, ces hameaux célestes, ces vagues ramures. La mer a le charme des choses qui ne se taisent pas la nu...
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MALRAUX - LA Voix Royale
MALRAUX - LA Voix Royale Le roman relate l'expédition de Claude Vannée, qui recherche des temples khmers enfouis dans la jungle. À travers la clairière, aucun sentier. Pourtant un au moins en partait : celui qu'ils avaient suivi, et qui continuait au-delà. Malgré son calme, cette clairière où ils devaient dormir vivait d'une vie de piège ; une moitié envahie déjà par l'ombre, l'autre éclairée par la lumière très jaune qui précède le soir. Pas de palme, l'Asie n'était présente que par la chaleur,...
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Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Romances sans paroles) - Dans l'interminable ennui de la plaine
Paul Verlaine, Romances sans paroles, Ariettes oubliées, VII, « Dans l’interminable ». 1. Dans l’interminable 2. Ennui de la plaine 3. La neige incertaine 4. Luit comme du sable. 5. Le ciel est de cuivre 6. Sans lueur aucune 7. On croirait voir vivre 8. Et mourir la lune. 9. Comme des nuées 10. Flottent gris les chênes 11. Des forêts prochaines 12. Parmi les buées. 13. Le ciel est de cuivre 14. Sans lueur aucune 15. On croirait voir vivre 16. Et mourir la lune. 17. Corneille poussive 18. Et vou...
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Abraham de VERMEIL (1555-1620) (Recueil : Poésies) - Je m'embarque joyeux, et ma voile pompeuse
Abraham de Vermeil Je m’embarque joyeux et ma voile pompeuse M’ôte déjà la terre et me donne les mers, Je ne vois que le Ciel uni aux sillons pers ; C’est le premier état de mon âme amoureuse. Puis je vois s’élever une vapeur confuse, Ombrageant tout le Ciel qui se fend en éclairs ; Le tonnerre grondant s’anime par les airs, C’est le second état dont elle est langoureuse. Le troisième est le flot hideusement frisé, Le mât rompu des vents et le timon brisé, Le navire enfondrant la perte de coura...
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Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Fêtes galantes) - Colloque sentimental
Ce mélancolique et vaporeux poème est une des pièces des Fêtes galantes. Le « saturnien'" » VERLAINE — ainsi se qualifiait-il —, qui a toujours, pense-t-il, dans sa vie : « bonne part de malheur et bonne part de bile », a d'abord fréquenté le Parnasse, et son premier recueil Poèmes saturniens en porte en partie la marque. Mais bientôt il se sent emporté « de çà de là », et bien loin de la facture sculpturale d'un LECONTE DE LISLE, c'est vers la musicalité t que son inspiration glisse « brume...
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« Le théâtre n'est pas le pays du réel il y a des arbres en carton, des palais de toiles, un ciel de haillons, des diamants de verre, du rouge sur la joue, du soleil qui sort de dessous la terre. C'est le pays du vrai il y a des corps humain sur la scène, des coeurs d'humain sur la scène, dans la salle, dans les coulisses. » Commentez cette affirmation de Victor Hugo qui vous invite à réfléchir à l'essence du théâtre : mauvaise copie de la réalité ou vérité profonde au-delà du clinquan
Commentez ce jugement de Victor Hugo sur le théâtre : "Le théâtre n'est pas le pays du réel: il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous la terre. C'est le pays du vrai : il y a des cœurs humains dans la coulisse, des cœurs humains dans la salle." Reproduire le réel ? S’en évader et aller vers l’imaginaire ? Cette alternative est valable pour tous les...
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Aragon, Prose du bonheur et d'Elsa
J’étais celui qui sait seulement être contre Celui qui sur le noir parie à tout moment Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi qu’un cœur au bois dormant (5) Que serais-je sans toi que ce balbutiement Un bonhomme hagard qui ferme sa fenêtre Le vieux cabot qui parle des anciennes tournées L’escamoteur qu’on fait à son tour disparaître Je vois parfois celui que je n’eus manqué d’être (10) Si tu n’étais venue changer ma de...
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Victor HUGO (1802-1885)- Le mendiant
introduction : Dans ce poème, Victor Hugo une fois encore célèbre la grandeur des « pauvres gens », des « misérables ». Toute sa vie, le chef de l'école romantique respectera les humbles : comme le Poète est un « mage », le Pauvre est « l'homme de Dieu ». Aussi, dès 1843, Hugo exprime dans tes Burgraves l'idée inspiratrice du Mendiant : Soyez hospitaliers surtout ! C'est la loi douce Quand on chasse un passant, sait-on qui l'on repousse ? Sait-on de quelle part il vient ? Fussiez-vous rois,...
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Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Autres vers) - Mendiants
Germain NOUVEAU, Autres vers, « Mendiants ». 1. Pendant qu'hésite encor ton pas sur la prairie, 2. Le pays s'est de ciel houleux enveloppé. 3. Tu cèdes, l'oeil levé vers la nuagerie, 4. A ce doux midi blême et plein d'osier coupé. 5. Nous avons tant suivi le mur de mousse grise 6. Qu'à la fin, à nos flancs qu'une douleur emplit, 7. Non moins bon que ton sein, tiède comme l'église, 8. Ce fossé s'est ouvert aussi sûr que le lit. 9. Dédoublement sans fin d'un typique fantôme, 10. Que l'or de ta pr...
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Pierre CORNEILLE (1606-1684), Rodogune , princesse des Parthes (1644) : Acte V, scène 1 : monologue de Cléopâtre
Pierre CORNEILLE (1606-1684), Rodogune , princesse des Parthes (1644) : Acte V, scène 1 : monologue de Cléopâtre Acte V, scène 1 : Cléopâtre CLEOPATRE Enfin, grâces aux dieux, j’ai moins d’un ennemi : La mort de Séleucus m’a vengée à demi ; Son ombre, en attendant Rodogune et son frère, Peut déjà de ma part les promettre à son père ; Ils le suivront de près, et j’ai tout préparé Pour réunir bientôt ce que j’ai séparé. O toi, qui n’attends plus que la cérémonie Pour jeter à mes pieds ma rivale pu...
- Vincent VOITURE (1597-1648) - L'Amour sous sa loy
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Que pensez-vous de cette évocation par le poète Auguste Dorchain des héroïnes de Racine? Regardez-les marcher : de leur blancheur vêtues, Elles passent avec des gestes de statues; Elles gardent, ainsi qu'un souvenir du ciel, Jusque dans la douleur le rythme essentiel, Et meurent en chantant, comme de divins cygnes, Sans altérer la paix et la splendeur des lignes...
Que pensez-vous de cette évocation par le poète Auguste Dorchain des héroïnes de Racine? Regardez-les marcher : de leur blancheur vêtues, Elles passent avec des gestes de statues; Elles gardent, ainsi qu'un souvenir du ciel, Jusque dans la douleur le rythme essentiel, Et meurent en chantant, comme de divins cygnes, Sans altérer la paix et la splendeur des lignes... Ce jugement est l'exacte contrepartie du jugement de Musset. Là où Musset voit un défaut, Auguste Dorchain voit une qualité. Pour p...
- Éphraïm MIKHAËL (1866-1890) - Clair de lune mystique
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- Jean-Paul SARTRE « J'aime New York... » (Situations III, 2)
- Victor SEGALEN (1878-1919) (Recueil : Stèles) - Les trois hymnes primitifs
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Blaise Cendrars, Feuilles de route, 1924
Introduction • Biaise Cendrars, poète français de ce siècle, semble né pour voyager comme l'illustre le titre de ses œuvres : Bourlinguer et ici Feuilles de route. • Pour l'auteur de la « Prose du Transsibérien », l'amour lui-même est un voyage. Il en a la liberté, la nouveauté toujours recommencée, la richesse infinie. • Ce qui étonne et séduit, dans cet extrait de Feuilles de route, ce sont précisément la spontanéité, la liberté de ton et l'enthousiasme communicatif qui caractérisent les senti...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Le poète mourant
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Elégies) - La maison de ma mère
- Octave CRÉMAZIE (1827-1879) - Les Morts
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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - L'échafaud
Victor HUGO, La Légende des siècles, « L'échafaud ». 1. C’était fini. Splendide, étincelant, superbe, 2. Luisant sur la cité comme la faulx sur l’herbe, 3. Large acier dont le jour faisait une clarté, 4. Ayant je ne sais quoi dans sa tranquillité 5. De l’éblouissement du triangle mystique, 6. Pareil à la lueur au fond d’un temple antique, 7. Le fatal couperet relevé triomphait. 8. Il n’avait rien gardé de ce qu’il avait fait 9. Qu’une petite tache imperceptible et rouge. 10. Le bourreau s’en ét...
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Racine, Phèdre, Acte V, scène 7.
Racine, Phèdre, Acte V, scène 7. THESEE Hé bien ! vous triomphez, et mon fils est sans vie. Ah ! que j'ai lieu de craindre ! et qu'un cruel soupçon, L'excusant dans mon coeur, m'alarme avec raison ! Mais, Madame, il est mort, prenez votre victime : Jouissez de sa perte, injuste ou légitime. Je consens que mes yeux soient toujours abusés. Je le crois criminel puisque vous l'accusez. Son trépas à mes pleurs offre assez de matières, Sans que j'aille chercher d'odieuses lumières, Qui ne pouvant le r...
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- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - La fontaine aux lianes
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante) - Ermione
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Le premier regret