Résultats pour "riens"
- Dans Études sur le temps humain, Georges Poulet rend compte de ce qu'il appelle « la mesure de l'instant parfait chez Casanova » en la définissant comme « un moment de nouveauté pure, où rien ne compte, ni passé, ni avenir, où le présent se limite à la somme de joie goûtée à l'intérieur de ses limites. Moment que rien ne prépare, que rien non plus ne prolonge » ?
- Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : L'Adolescence clémentine) - Je ne fais rien que requérir
- Etudiez ces réflexions d'Alfred de Vigny sur la vérité dans l'art : « L'ART ne doit jamais être considéré que dans ses rapports avec sa BEAUTE IDÉALE. Il faut le dire, ce qu'il y a de VRAI n'est que secondaire; c'est seulement une illusion de plus dont il s'embellit, un de nos penchants qu'il caresse. Il pourrait s'en passer, car la VÉRITÉ dont il doit se nourrir est la vérité d'observation sur la nature humaine, et non l'authenticité du fait. Les noms des personnages ne font rien à la chose. « L'IDÉE est tout. Le nom propre n'est rien que l'exemple et la preuve de l'idée. » (Cinq-Mars, Préface, 1826.) (C. A. Lettres, Jeunes Filles, 1946.) ?
- Stéphane MALLARME (1842-1898) (Recueil : Autres poèmes) - Rien au réveil que vous n'ayez
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures claires) - Pour que rien de nous deux n'échappe à notre étreinte
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« Quand un homme n'a plus rien à construire, ou à détruire, il est très malheureux. » (Alain) ?
ANALYSE Alain étudie ici les causes de l'ennui et ses remèdes. Pour lui, l'origine en est dans la rêverie ou la méditation : l'esprit seul y est occupé. Or, il faut que l'homme sente ses doigts en activité, et qu'il perçoive autre chose que des phantasmes. Si les femmes s'ennuient moins que les hommes, c'est peut-être qu'elles sont sans cesse occupées à des travaux d'aiguille ou de maison. Le vrai remède serait dans quelque occupation secondaire, à côté du métier. Mais on la choisit bien mal le...
- Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Le promeneur) - Il pleut. je n'ai plus rien à dire de moi-même
- Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Stances) - Je ne regrette rien ...
- Jean d'Ormesson, Presque rien sur presque tout - L'EAU
- François de MALHERBE (1555-1628) - Il n'est rien de si beau ...
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Rien de trop
- Isaac HABERT (1560-1615) - L'on ne voit rien que feux, l'air est tout enflammé
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dernière gerbe) - Janvier est revenu. Ne crains rien, noble femme !
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Cléonice) - Vous n'aimez rien que vous, de vous-même maîtresse
- Jacques GRÉVIN (1538-1570) - Tout passe par leurs mains, rien ne se fait sans eux
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - Les menus faits, les mille riens
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les apparus dans mes chemins) - Celui du rien
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - J'écris près de la lampe. Il fait bon. Rien ne bouge
- Charles VION D'ALIBRAY (1600-1653) (Recueil : Vers moraux) - Songe, songe Mortel, que tu n'es rien que cendre
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures d'après-midi) - Ô le calme jardin d'été où rien ne bouge
- Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661) - Vos attraits n'ont plus rien que l'épée et la cape
- En quoi peut-on dire que dans la tragédie tout est déjà joué lorsque la pièce commence, qu'il n'y a rien à faire comme le dit le prologue d'Antigone d'Anouilh ?
- Commentez ce propos de Balzac : les écrivains n'inventent jamais rien ?
- Erich Maria Remarque, À l'Ouest rien de nouveau
- Jean d'Ormesson, Presque rien sur presque tout - L'EAU
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - N'envions rien
- Êtes-vous d'accord pour affirmer avec une critique de la pièce de Beaumarchais que la pièce du Barbier de Séville est fait sur du rien ?
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Chansons pour elle) - Compagne savoureuse et bonne
- Veuillez contredire cette thèse : le théâtre c'est compliqué, ça sert à rien, c'est artificiel, c'est ennuyé, ça n'a aucun intérêt pour l'acteur, et ça ne vaut pas un bon film d'action ?
- Voltaire dit: Du repos, des riens, de l'étude, Peu de livres, point d'ennuyeux, Un ami dans la solitude: Voilà mon sort; il est heureux. Que pensez-vous de cette façon de concevoir le bonheur ?
- Le poète Saint-John Perse affirme : La personnalité même du poète n'appartient en rien au lecteur, qui n'a droit qu'à l'oeuvre révolue, détachée comme un fruit sur son arbre. Partagez-vous son point de vue ?
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Le sacre de la femme - Ineffable lever...
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L'oeuvre de Vigny correspond-elle à cette définition de Sully Prudhomme: Il me semble qu'il n'y a dans le domaine de la pensée rien de si haut et de si profond à qui le poéte n'ait mission d'intéresser le coeur ?
INTRODUCTION La poésie didactique est fondée, prétend-on parfois, sur une gageure : et l'on s'ingénie à distinguer, dans l'oeuvre de Lucrèce, de Virgile ou de Jean de Meung, les pages proprement littéraires et les développements philosophiques. Or ces écrivains ont revendiqué le droit d'être à la fois des penseurs et des poètes authentiques ; certains considèrent même les thèmes qu'ils ont choisis comme la meilleure source d'inspiration : c'est le point de vue que Sully Prudhomme défendait en ce...
- Selon Bernanos, on ne comprend rien à la civilisation moderne si on n'admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. La littérature contemporaine est-elle le reflet de cette civilisation et encourt-elle la même condamnation ?
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Le mouvement surréaliste
LA RÉVOLTE DADA En 1916 naquit à Zurich, dans le tumulte de la guerre mondiale, le mouvement Dada, qui se donna pour programme une subversion totale des valeurs morales, sociales, esthétiques, reconnues par le monde moderne. Quatre ans plus tard, Tristan Tzara l'implanta à Paris, avec le concours d'André Breton, de Paul Éluard, de Louis Aragon, de Philippe Soupault, de Francis Picabia. Les dadaïstes se signalent, dans les années 192o-1923, par une activité tapageuse et par des déclarations d'un...
- Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) - Qui dira ma robe fourrée
- A la question : qu'y a-t-il de vrai dans vos histoires? le romancier contemporain Michel Tournier avoue être tenté de répondre : « Rien, j'ai tout inventé. » Pensez-vous, d'après vos lectures, que tout soit inventé dans les romans ?
- À la question : qu'y a-t-il de vrai dans vos histoires ? le romancier contemporain M. Tournier avoue être tenté de répondre : « Rien, j'ai tout inventé ». Pensez-vous, d'après vos lectures, que tout soit inventé dans les romans ?
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dieu) - L'univers, c'est un livre...
- Écrivez un apologue en prose ayant pour morale la phrase de Cioran : La misère n'est pas un état transitoire : elle coïncide avec la certitude que, quoi qu'il arrive, vous n'aurez jamais rien, que vous êtes né en deçà du circuit des biens, que vous devez combattre pour respirer, qu'il faut conquérir jusqu'à l'air, jusqu'à l'espoir, jusqu'au sommeil.
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Écrivez un apologue en prose ayant pour morale la phrase de Cioran : La misère n'est pas un état transitoire : elle coïncide avec la certitude que, quoi qu'il arrive, vous n'aurez jamais rien, que vous êtes né en deçà du circuit des biens, que vous devez combattre pour respirer, qu'il faut conquérir jusqu'à l'air, jusqu'à l'espoir, jusqu'au sommeil. ?
Écrivez un apologue en prose ayant pour morale la phrase de Cioran : La misère n'est pas un état transitoire : elle coïncide avec la certitude que, quoi qu'il arrive, vous n'aurez jamais rien, que vous êtes né en deçà du circuit des biens, que vous devez combattre pour respirer, qu'il faut conquérir jusqu'à l'air, jusqu'à l'espoir, jusqu'au sommeil. Examen du sujet Le sujet est un sujet d'invention, combinant une contrainte formelle avec une contrainte thématique. La contrainte formelle est la...
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« Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. » - Vous montrerez que Candide souligné de Voltaire rempli la fonction d'apologue tel que lui-même la définit dans son conte Le Taureau Blanc.
Demande d'échange de corrigé de MOUSTAFA Hatim ([email protected]). \Sujet déposé : Sujet : « Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. » - Vous montrerez que Candide souligné de Voltaire rempli la fonction d'apologue tel que lui-même la définit d...
- Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions. Autoportrait
- François VILLON (1431-x) (Recueil : Le testament) - Double ballade
- Que pensez-vous de ce jugement porté en 1859 par Baudelaire sur le réalisme : « Dans ces derniers temps nous avons entendu dire de mille manières différentes : « Copiez la nature; ne copiez que la nature. Il n'y a « pas de plus grande jouissance ni de plus beau triomphe « qu'une copie excellente de la nature. » Et cette doctrine, ennemie de l'art, prétendait être appliquée non seulement à la peinture, mais à tous les arts, même au roman, même à la poésie. A ces doctrinaires si satisfaits de la nature un homme imaginatif aurait certainement eu le droit de répondre : « Je trouve inutile et fastidieux « de représenter ce qui est, parce que rien de ce qui est « ne me satisfait. La nature est laide, et je préfère les « monstres de ma fantaisie à la trivialité positive. » (Curiosités esthétiques. Salon de 1859, Édition de la Pléiade, p. 764.) ?
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Étudiez cette définition du romantisme que Musset met ironiquement dans la bouche d'un clerc d'avoué : « Le romantisme, mon cher monsieur, mais à coup sûr, ce n'est ni le mépris des unités, ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire. Vous saisiriez vainement l'aile du papillon, la poussière qui le colore vous resterait dans les doigts. Le romantisme, c'est l'étoile qui pleure, c'est le vent qui vagit, c'est la nuit qui frissonne, la fleur qui vole et l'oiseau qui embaume ; c'est le jet inespéré, l'extase alanguie, la citerne sous les palmiers et l'espoir vermeil et ses mille amours, l'ange et la perle, la robe blanche des saules; ô la belle chose, monsieur! c'est l'infini et l'étoile, le chaud, le rompu, le désenivré, et pourtant en même temps le plein et le rond, le diamétral, le pyramidal, l'oriental, le nu à vif, l'étreint, l'embrassé, le tourbillonnant; quelle science nouvelle! » (Lettres de Dupuis et Cotonet, première lettre, 1836.) ?
[Introduction] Le drame romantique s'inscrit dans la rupture que les jeunes écrivains romantiques veulent marquer avec l'esthétique du classicisme. Dans cette mesure, on comprend que Musset s'insurge contre une tentative de définition réductrice d'un élan naissant : « Non [...], ce n'est ni le mépris des unités ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire. » Mais, lui, le poète, peut tenter de dire l'indicible en multipliant les images, les antithèses, en évoq...
- François MALAVAL (1627-1719) - L'amour de son néant
- Jules BARBEY D'AUREVILLY (1807-1889) (Recueil : Poussières) - Oh ! les yeux adorés...
- Victor Hugo, Le Dernier jour d'un condamné.
- Tchékhov, La Cerisaie, acte I.