179 résultats pour "+dont"
-
Jean de SPONDE (1557-1595) - Qui sont, qui sont ceux-là, dont le coeur idolâtre
Jean de SPO N DE ( 1557-1595) « Qui s ont, qui s ont c eux-là, dont le c œur idolâtre… » « Qui s ont, qui s ont c eux-là, dont le c œur idolâtre Se jette aux pieds du M onde, et flatte s e s honneurs Et qui s ont c e s valets , et qui s ont c e s Seigneurs , Et c e s â m e s d'Ebène, et c e s fac e s d'Albâtre ? C e s m a s q u e s d é g u i s é s , dont la troupe folâtre S ' a m u s e à c ares s er je ne s a i s q u e l s donneurs De fumées de Cour, et c e s entrepreneurs De vainc re enc or...
- Dans la préface de son Dictionnaire philosophique Voltaire écrit : les livres les plus utiles sont ceux dont les lecteurs font eux-mêmes la moitié; ils entendent les pensées dont on leur présente le germe ; ils corrigent ce qui leur semble défectueux, et fortifient par leurs réflexions ce qui leur parait faible. Que pensez-vous de cette affirmation ?
-
Un critique écrit : « l'oeuvre d'art n'offre jamais une copie minutieuse et servile de la réalité dont elle s'inspire... l'Art est simplification, interprétation, confession ». En vous appuyant sur quelques exemples précis, vous commenterez ce jugement.
INTRODUCTION La véritable oeuvre d'art porte toujours la marque du talent original qui l'a conçue et réalisée. Et la qualité de l'artiste se remarque d'abord par la manière dont il a, comme d'instinct, simplifié, stylisé le modèle qu'il avait sous les yeux. D'emblée il a su retenir les détails riches de signification. Par là son oeuvre n'est plus une copie mais une interprétation forte et suggestive. Dans cette oeuvre, enfin, il a mis beaucoup de lui-même, révélé certains aspects de sa personnal...
- Etudiez ces réflexions d'Alfred de Vigny sur la vérité dans l'art : « L'ART ne doit jamais être considéré que dans ses rapports avec sa BEAUTE IDÉALE. Il faut le dire, ce qu'il y a de VRAI n'est que secondaire; c'est seulement une illusion de plus dont il s'embellit, un de nos penchants qu'il caresse. Il pourrait s'en passer, car la VÉRITÉ dont il doit se nourrir est la vérité d'observation sur la nature humaine, et non l'authenticité du fait. Les noms des personnages ne font rien à la
- Claude MALLEVILLE (1596-1647) - Cloris dont la présence à mes yeux est si chère
- Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) - Ô vraie amour, dont je suis prise
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Belles fleurs, dont je voy ces jardins embellis
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Ô doux parler, dont l'appât doucereux
-
- Guillaume de Salluste DU BARTAS (1544-1590) (Recueil : La sepmaine) - Bien que par le pesché, dont nostre premier pere
-
Commentez cette opinion d'André Gide: Il me semble que les qualités que nous nous plaisons à appeler classiques sont surtout des qualités morales et volontiers je considère le classicisme comme un harmonieux faisceau de vertus dont la première est la modestie ?
Introduction. Alors que le mot « classique » implique de façon usuelle une certaine froideur, bien éloignée de l'élan qui nous semble propre à l'attitude morale, on a voulu voir parfois dans l'attitude du créateur classique, plus qu'une attitude esthétique et plus qu'une question d'École, une attitude devant la vie, bref une question de morale. Un esthète néo-classique, un de ceux qui, après les effusions romantiques, les rêveries symbolistes, contribuèrent au renouveau littéraire du début du XX...
-
On oppose souvent le roman autobiographique où l'écrivain, se campant lui-même sous les traits d'un de ses héros, fait revivre dans d'autres personnages ses proches et ses familiers et le roman où l'auteur, prenant sa revanche sur la vie, prête à l'un de ses héros des qualités et une forme d'existence dont il n'a pas bénéficié lui-même. Connaissez-vous une oeuvre romanesque où s'associent heureusement ces deux types de roman ?
INTRODUCTION La personnalité d'un romancier est toujours présente dans son oeuvre. Dans une certaine mesure il ne peut s'empêcher de faire appel à ses souvenirs vécus et sous les personnages qu'il met en scène on retrouve assez aisément l'image fidèle de gens qui, de près ou de loin, ont été mêlés à son existence. Il arrive aussi que dans l'un de ses acteurs principaux, il mette beaucoup de lui-même ; ainsi Stendhal dans Le Rouge et le Noir a transposé certains de ses familiers et pour une large...
-
Paul Morand écrit en 1937, à propos de la vitesse, dans «apprendre à se reposer» : « L'homme résistera t-il en à l'accroissement formidable de puissance dont la science moderne l'a doté ou se détruira-t-il en le maniant? Ou bien l'homme sera-t-il assez spirituel pour savoir se servir de sa force nouvelle? » Et vous, quel jugement portez vous sur notre société entièrement liée à la puissance de la vitesse? Vous examinerez la phrase de Paul Morand en étudiant les deux thèses en présence
Paul Morand écrit en 1937, à propos de la vitesse, dans «apprendre à se reposer» : « L'homme résistera t-il en à l'accroissement formidable de puissance dont la science moderne l'a doté ou se détruira-t-il en le maniant? Ou bien l'homme sera-t-il assez spirituel pour savoir se servir de sa force nouvelle? » Et vous, quel jugement portez vous sur notre société entièrement liée à la puissance de la vitesse? Vous examinerez la phrase de Paul Morand en étudiant les deux thèses en présence avant de d...
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les antiquités de Rome) - Je vis un fier torrent, dont les flots écumeux
-
Le journaliste P. Lepape écrivait en 1982 dans Télérama qu'en tant que critique il était « gavé de confidences autobiographiques dont il n'avait que faire », faisant ainsi allusion à la masse de livres de ce type lancés sur le marché depuis quelques années, et à leur qualité souvent médiocre. En évoquant de façon précise vos réactions de lecteur d'oeuvres et de fragments d'oeuvres autobiographiques, vous direz si vous partagez la sévérité du critique.
Le journaliste P. Lepape écrivait en 1982 dans Télérama qu\'en tant que critique il était « gavé de confidences autobiographiques dont il n\'avait que faire », faisant ainsi allusion à la masse de livres de ce type lancés sur le marché depuis quelques années, et à leur qualité souvent médiocre. En évoquant de façon précise vos réactions de lecteur d\'oeuvres et de fragments d\'oeuvres autobiographiques, vous direz si vous partagez la sévérité du critique. Introduction Si l'on en croit le succès...
-
Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'ai rai pas le plaisir d'être le témoin... Vous essaierez d'expliquer pourquoi Voltaire parlait ainsi et ce qu'il voulait dire ?
50. VOLTAIRE ' Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'aurai pas le !Jlaisir d'être le témoin .... La lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera, à la première occasion;· et alors ce sera un beau tapage. Les jeunes gens sont bien heureux; ils verront de belles choses. • (Voltaire à Chauvelin, 2 avril 1764.) Vous essaierez d'expliquer pourquoi Voltaire parlait ainsi à ce qu'il çoulait dire. Quelles ' belles chose...
-
Lit-on un récit autobiographique seulement par intérêt pour la personne dont on raconte l'histoire ?
Un récit autobiographique est le récit qu'un individu fait de sa propre vie en contractant ce que Philippe Lejeune nomme un « pacte autobiographique ». Ce pacte consiste à écrire un « récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu'elle met l'accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l'histoire de sa personnalité ». Son corollaire est une exigence de vérité complète et absolue, de sorte que rien de ce qui est écrit ne soit une affabulation ou ne se...
-
-
Au moment où vous commencez à vous orientez vers un spécialisation littéraire, vous réfléchirez au conseil que donnait Voltaire: Je vous invite à ne lire que des ouvrages depuis longtemps en possession des suffrages du public et dont la réputation n'est point équivoque. Il y en a peu, mais on profite bien davantage en les lisant qu'avec tous les mauvais petits livres dont nous sommes inondés ?
Position et portée du sujet : Un conseil de Voltaire sur la lecture considérée comme un moyen de culture : il y insiste sur la nécessité de ne s'adresser qu'aux grands auteurs du passé, dont la solide valeur est établie depuis longtemps, et de négliger « les mauvais petits livres » qui nous inondent chaque jour. I. Les circonstances » du conseil. 1. Le correspondant : une adolescente, qui se pique d'écrire des vers et dont il s'agit d e former le goût, ce qui suppose le choix de certains modèles...
- Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Contrerimes) - Molle rive dont le dessin
- Jacques GRÉVIN (1538-1570) - L'esprit divin, dont l'immortelle essence
- Catherine DES ROCHES (1542-1587) - Bouche dont la douceur m'enchante doucement...
- Joachim Bernier de LA BROUSSE (x-1623) - Arbres feuillus, dont la verdeur première
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Vu le soin ménager dont travaillé je suis
- Jean GODARD (1564-1630) - Peintre excellent, dont le pinceau subtil
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les antiquités de Rome) - Tout le parfait dont le ciel nous honore
-
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : De la jalousie) - Chaste soeur d'Apollon dont je suis éclairé
- Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - L'Oyseau dont l'Arabie a fait si grande feste
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les antiquités de Rome) - Divins esprits, dont la poudreuse cendre
- Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Ô Père dont jadis les mains industrieuses
- Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vers françois) - J'ay un Livre Thuscan, dont la tranche est garnie
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Dessous ce grand François, dont le bel astre luit
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Ma Jeanne, dont je suis doucement insensé
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse
-
- Etienne JODELLE (1532-1573) (Recueil : Les Amours) - J'aime le verd laurier, dont l'hyver ny la glace
- Jean Ogier de GOMBAULD (1588-1666) (Recueil : Sonnets de Phillis) - Durant la belle nuit, dont mon ame ravie
-
Claude Roy définit ainsi la fonction de l'écrivain, dans Le Commerce des classiques, 1953 : « Il v a des hommes dont le métier est de répondre aux questions, de résoudre les problèmes. l'homme politique et le mathématicien, l'ingénieur et l'arpenteur, leur métier c'est d'avoir réponse à tout. Le romancier, le poète, le critique, etc., leur métier est d'avoir question à tout, c'est de s'interroger et d'interroger, c'est de mettre en question ce que personne ne songeait à mettre en quest
Lécri,·ain, la littérature et !"art Claude Roy définit ainsi la lom:tiou de l'écrivai n, dans Le Commerce drs classiques, !953 : « Il y a le hommes dont le métier est de répond re atLx que tious. de résoudre les problèmes. L'homme politique et le mathématicien, l'ingénieur et l'arpenteur, leur métier c'est d'al'oir réponse à toul. Le romancier le poète, le critique, etc., lem métier e t d'avoir que Lion à touL c'e t de 'interroger et d'imerroger, c'est de mettre eu question ce que per ou ne ne...
-
Analyse de l'oeuvre poétique d'Apollinaire
GUILLAUME APOLLINAIRE (1880-1918) Né à Rome, il est le fils naturel d'un officier italien et d'une jeune femme fantasque d'origine balte, Angelica de Kostrowitzky, dont il porta le nom, avant d'adopter le pseudonyme de GUILLAUME APOLLINAIRE fait de ses deux premiers prénoms francisés (Guillelmus Apollinaris). Son enfance est une suite d'aventures, où l'entraîne l'impécuniosité de sa mère. Chargé d'un préceptorat en Rhénanie, il s'éprend d'une jeune Anglaise, Annie, dont il sera le « mal aimé »,...
-
Georg Büchner
Georg Büchner 1813-1837 1813. La bataille de Leipzig. Naissance de Georg Büchner, fils de Ernest Karl Büchner, docteur en chirurgie. Famille libérale. La soeur de Georg Büchner, Louisa, jouera un rôle assez important dans les luttes "féministes" de l'époque. Georg Büchner a trois frères dont l'un, A lexandre, deviendra professeur de littérature étrangère à la Faculté de C aen, un second Wilhelm, député au Reichstag, et le troisième, Ludwig, l'auteur d'un livre qui en son temps fit beaucoup parle...
-
« Il n'y a point de fatalité dans le roman ; au contraire le sentiment qui y domine est d'une vie où tout est voulu, même les passions et les crimes, même les malheurs ». Partagez-vous ce point de vue ? Vous pouvez vous appuyer sur votre connaissance de l'Assommoir de Zola.
Introduction Jusqu'au milieu du XXe siècle, la lecture des romans apparaît comme une activité licencieuse. Ainsi, le roman dans la société moderne a pour fonction de traiter les interdits, sur un mode fictif, mais dont le discours se constituent en regard de la norme, vis-à-vis de laquelle elle joue le rôle de contrepoids. Dès lors, il convient de s'interroger sur un paradoxe essentiel qui touche le héros de roman, et par extension le lecteur : qu'appelle-t-on une « vie où tout est voulu », dans...
-
François Rabelais
François Rabelais Rabelais un auteur facile. Et sans mystères, moins pour un lecteur instruit aux bonnes lettres, nourri de latin et plus encore de grec, féru de mythologie et d'histoires anciennes : bref, parfait humaniste à la façon dont on l'était en France, entre 1860 et 1880. Verve entraînante et intarissable ; langue dont la richesse n'a pas fini d'émerveiller nos philologues ; style d'un rythme, d'une ampleur, d'une harmonie surprenants pour le temps. Et quant au reste : goût français du...
-
Molière
Molière Des grands écrivains représentatifs de l'art dramatique classique, le plus proprement français est sans doute Racine ; Molière est le plus certainement universel. Il est malaisé à un Français de faire partager l'admiration qu'il a pour Racine à des étrangers, à moins qu'il ne s'agisse d'étrangers déjà francisés, déjà acclimatés dans notre culture ; en France même, il demande des lecteurs ou des spectateurs privilégiés, des oreilles et des esprits sensibilisés par l'éducation littéraire :...
-
-
Voltaire, Dictionnaire philosophique (1764), « Guerre »
Voltaire, Dictionnaire philosophique, « Guerre », 1764 Un généalogiste prouve à un prince qu’il descend en droite ligne d’un comte dont les parents avaient fait un pacte de famille il y a trois ou quatre cents ans avec une maison dont la mémoire même ne subsiste plus. Cette maison avait des prétentions éloignées sur une province dont le dernier possesseur est mort d’apoplexie: le prince et son conseil voient son droit évident. Cette province, qui est à quelques centaines de lieues de lui, a beau...
-
L'oeuvre de Alfred de MUSSET
L'ENTRÉE AU, CÉNACLE (1828). Après d'excellentes études au lycée Henri-IV, Alfred de Musset fait la connaissance de Victor Hugo, pontife de la jeune école littéraire. A peine âgé de dix-huit ans, il est introduit par Paul Foucher au Cénacle de la rue Notre-Dame-des-Champs. Son élégance, son esprit, son aisance mondaine, lui valent des succès flatteurs; ses premiers vers sont accueillis avec enthousiasme; on acclame l'enfant prodige. LES DÉBUTS POÉTIQUES (1830). En janvier 1830, le jeune poète pu...
-
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - L'échafaud
Victor HUGO, La Légende des siècles, « L'échafaud ». 1. C’était fini. Splendide, étincelant, superbe, 2. Luisant sur la cité comme la faulx sur l’herbe, 3. Large acier dont le jour faisait une clarté, 4. Ayant je ne sais quoi dans sa tranquillité 5. De l’éblouissement du triangle mystique, 6. Pareil à la lueur au fond d’un temple antique, 7. Le fatal couperet relevé triomphait. 8. Il n’avait rien gardé de ce qu’il avait fait 9. Qu’une petite tache imperceptible et rouge. 10. Le bourreau s’en ét...
-
Jean de Sponde, "Sonnets sur la mort"
Jean de Sponde, "Sonnets sur la mort" : Tout s'enfle contre moi, tout m'assaut, tout me tente, Et le monde, et la Chair, et l'Ange révolté, Dont l'onde, dont l'effort, dont le charme inventé, Et m'abîme, Seigneur, et m'ébranle, et m'enchante. Quelle nef, quel appui, quelle oreille dormante, Sans péril, sans tomber, et sans être enchanté, Me donras-tu ? Ton Temple où vit ta Sainteté, Ton invincible main, et ta voix si constante ? Et quoi ! mon Dieu, je sens combattre maintes fois Encor avec ton T...
-
Balzac, Le Père Goriot, arrivée de Mme Vauquer.
Balzac, Le Père Goriot Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis; elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte, grassouillette, du milieu de laquelle sort un nez à bec de perroquet; ses petites mains potelées, sa personne dodue comme un rat d'église, son corsage trop plein et qui flotte, sont en harmonie avec cette salle où suinte le malheur, où s'est blottie la spéculation et dont madame Vauquer respire...
-
Balzac, Le Père Goriot :
Balzac, Le Père Goriot Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis; elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte, grassouillette, du milieu de laquelle sort un nez à bec de perroquet; ses petites mains potelées, sa personne dodue comme un rat d'église, son corsage trop plein et qui flotte, sont en harmonie avec cette salle où suinte le malheur, où s'est blottie la spéculation et dont madame Vauquer respire...
-
Voltaire
Voltaire Nous suivrons l'oeuvre de Voltaire dans l'ordre intellectuel ; dans l'ordre métaphysique ; dans l'ordre politique et social. Voltaire et la littérature d'idées Dans l'ordre intellectuel, une première position de Voltaire est de vouloir que l'écrit apporte, du moins s'y efforce, un enrichissement à la connaissance ; qu'il constitue une acquisition pour l'esprit. Cette volonté, s'il ne l'a pas formulée, éclate en cela que presque tous ses ouvrages, voire ceux en vers, sont des ouvrages d...
- Quelle est la marge de liberté dans la mise en scène d'une pièce de théâtre dont dispose un metteur en scène ?
-
-
L'oeuvre de MONTHERLANT
Henry de Montherlant ne s'est imposé à la scène qu'en 1942, avec La Reine morte. Sa réputation dramatique fut consacrée par Le Maître de Santiago (1948) : cette oeuvre représente la « veine chrétienne » de son auteur. Malatesta (195o), dont le héros est un condottiere italien, appartient à sa « veine païenne ». Montherlant fit jouer aussi Fils de personne et Demain il fera jour (1943-49), deux pièces complémentaires où s'affrontent un père et un fils, ainsi qu'un drame d'amour, Celles qu'on pren...
-
Renan a dit, dans son Discours de réception à l'Académie française : « Le génie de Victor Hugo a sonné chaque heure de notre siècle, donné un corps à chacun de nos rêves, des ailes à chacune de nos pensées.» En vous appuyant sur les pages du grand poète que vous connaissez le mieux, vous essaierez de démontrer la justesse de cette phrase.
Renan a dit, dans son Discours de réception à l'Académie française : « Le génie de Victor Hugo a sonné chaque heure de notre siècle, donné un corps à chacun de nos rêves, des ailes à chacune de nos pensées.» En vous appuyant sur les pages du grand poète que vous connaissez le mieux, vous essaierez de démontrer la justesse de cette phrase. Avant-propos: L'ambition maîtresse de Victor Hugo a été d'être « l'écho sonore » de son siècle. Ce mot aide à comprendre le sens qu'il faut attacher à la formu...