2622 résultats pour "s+aimant"
- Théophile de VIAU (1590-1626) - Proche de la saison où les plus vives fleurs
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Pour Musset, la poésie est essentiellement lyrique : « D'un sourire, d'un mot, d'un soupir, d'un regard/ Faire un travail exquis, plein de craintes et de charme, / Faire une perle d'une larme. » Peut-on réduire la poésie à cet objectif ?
Analyse du sujet et problématisation : La citation venant illustrer le sujet est extraite du très court poème de Musset, L'Impromptu, qui se présente comme une définition de la poésie, comme un art poétique. Cette citation, comme le libellé du sujet l'explique, révèle une conception lyrique de la poésie : Musset rêve d'une poésie qui soit le passage d'une émotion ressentie ( cette émotion est exprimée matériellement par un « sourire », un « mot », un « soupir » ou un « regard ») à une production...
- Charles-Louis de MALFILATRE (1732-1767) - Le bonheur
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L'oeuvre de GEORGE SAND
Aurore Dupin épouse en 1822 le baron Dudevant; mais elle le quitte après huit ans de mariage, s'installe à Paris et se consacre à la littérature; elle adopte le pseudonyme de George Sand. Dans ses premiers romans, elle exalte la passion romantique; puis elle s'enflamme pour les doctrines socialistes et publie des récits animés d'une inspiration humanitaire. Retirée dès 1839 dans sa terre berrichonne de Nohant, elle compose aussi des idylles champêtres, qui touchent encore par leur fraîcheur naïv...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Nuits d'hiver
- Marivaux, L'Île des esclaves, scène 9.
- Maurice SCÈVE (1501-1564) (Recueil : Délie) - Tant je l'aimais qu'en elle encor je vis
- Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - La fille de Jephté
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La Bryère (analyse de l'homme et de l'oeuvre)
LA BRUYÈRE (i645-1696) LES CARA(Xl'ÈRES Notice biographique. LEs CAnACTÈRES. - Historique. - Élude littéraire : l'ensemble du livre. - Le moraliste et le philosophe. - Le peintre de portraits. - L'écrivain. Notice biographique (1). - En 1685, on pouvait voir rôder dans les salons de Chantilly, les soirs de réception, un personnage modeste, auquel la plupart des nobles invités ne semblaient point attribuer une grande importance. Il observait d'un œil attentif le manège de� seigne...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Aux proscrits
- Boris Vian, L'Ecume des jours, (le mariage de Colin et Chloé).
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La journée se passe de cette sorte à folâtrer avec la plus grande liberté, et toujours avec la plus grande décence. Pas un seul mot équivoque, pas une seule plaisanterie hasardée ; et cette décence, nous ne nous l'imposions point du tout, elle venait tout
TEXTE La journée se passe de cette sorte à folâtrer avec la plus grande liberté, et toujours avec la plus grande décence. Pas un seul mot équivoque, pas une seule plaisanterie hasardée ; et cette décence, nous ne nous l'imposions point du tout, elle venait toute seule, nous prenions le ton que nous donnaient nos coeurs. Enfin ma modestie, d'autres diront ma sottise, fut telle que la plus grande privauté qui m'échappa fut de baiser une seule fois la main de Mlle Galley. Il est vrai que la circons...
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Tou Fou
Tou Fou Ayant un caractère peu ordinaire, j'aime follement les beaux vers ; Si une phrase ne frappe personne, je la travaillerai jusqu'à la mort ! (Tou Fou) Nul pays au monde ne possède une littérature aussi riche que la Chine. L'occidental qui en franchit le seuil en reste ébloui. Il a peine à croire à cette immensité, comparable seulement à celle de l'espace et du temps sur lesquels s'est édifiée la civilisation jaune. Or, de tous les genres littéraires pratiqués dans l'Empire du Milieu, aucu...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Bon conseil aux amants
- Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) - Le Corps ravi, l'Âme s'en émerveille
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La philosophie de Proust
Selon Marcel Proust, la création esthétique permet seule de pénétrer l'essence du monde, dont l'expérience commune ne distingue que des aspects illusoires. Sa conscience d'artiste s'applique continuellement à rendre évidente, au sein de son oeuvre, la présence d'une réalité absolue. LA MYSTIQUE DE L'ART. L'art, aux yeux de Proust, prend la valeur d'une religion. Tout chef-d' oeuvre implique la révélation d'une vérité suprême et résonne en nous comme un « appel vers une joie supra-terrestre ». To...
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- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - A Mademoiselle ***
- Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Contrerimes) - Le sonneur se suspend, s'élance
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L'oeuvre de LAMARTINE
Une douloureuse aventure d'amour inspire à Lamartine les vers les plus émouvants de son premier recueil, les Méditations, qu'accueille avec enthousiasme, en 1820, une génération sentimentale et mélancolique. La même année, il entre dans la carrière diplomatique; plus tard, sous la monarchie de Juillet, il se lance dans la vie publique; mais il consacre ses loisirs à la poésie, qu'il se flatte de cultiver en « amateur très distingué ». Son inspiration, d'abord intime, s'élargit dans les Harmonies...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - La prière
- Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931) (Recueil : Patrie intime) - La maison vide
- Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves.
- Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Quand Rachel s'accoucha...
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Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Les chimères) - Artémis
Commentaire composé du poème « Artémis » de Gérard de Nerval Introduction : « Artémis » est un sonnet de Gérard de Nerval extrait des Chimères, recueil de sonnets qui parut en 1853. Notre sonnet est centré autour du personnage d’Artémis, déesse grecque de la chasse, fille de Zeus et de Léto, et déesse souvent associée à la lune. Artémis se présente comme une divinité marginale et ambiguë : elle a sa place dans les zones où les frontières sont floues, entre monde sauvage te monde civilisé et est...
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Pascal : Pensées
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
- Madeleine de l' AUBESPINE (1546-1596) - L'on verra s'arrêter le mobile du monde
- Maurice BARRÈS, N'importe où hors du monde, 1958
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Emile ZOLA, La Curée, 1871.
[Introduction] Le premier roman du cycle des Rougon-Macquart avait raconté les répercussions du coup d'État du 2 décembre dans une petite ville du Midi. Dans le deuxième, La Curée, Zola transporte la scène à Paris, y peint la frénésie des affaires et y campe le portrait d'un arriviste, Aristide Rougon. Doué de « ce flair des oiseaux de proie qui sentent de loin les champs de bataille », il prend le nom de Saccard et le voilà « brasseur de millions » et propriétaire d'un magnifique hôtel particul...
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Doctrines philosophiques du 19 ième siècle.
Doctrines philosophiques du 19 ième siècle. L'esprit des encyclopédistes ne s'est pas éteint avec le XVIIIe siècle. Il anime un groupe de penseurs désignés sous le nom d'idéologues. Ces penseurs, qui se réclament de Locke et de Condillac, fondent toute leur doctrine sur l'étude des idées. Ils ont le dogmatisme en horreur. Ils ne tiennent compte que des faits et de l'expérience. Ils professent le matérialisme et cherchent à établir une morale utilitaire. Ils croient au progrès. En politique, ils...
- Jules BARBEY D'AUREVILLY (1807-1889) (Recueil : Poussières) - L'échanson
- Flora Tristan - Le tour de France (Tome 1)
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L'esprit précieux au 17ième siècle.
L'esprit précieux au 17ième siècle. Le terme de « précieux » apparaît pour la première fois en 1654. Mais la réalité qu'il recouvre existait depuis longtemps. La préciosité ressuscite en effet l'esprit courtois. Elle est, en même temps, un phénomène social propre au XVIIe siècle, une tentative des femmes pour conquérir leur indépendance, pour lutter contre l'habitude que l'on avait alors de les marier sans leur assentiment. Ne pouvant transformer d'un coup des moeurs aussi fortement enracinées,...
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- Théophile de VIAU (1590-1626) - A Cloris
- BALZAC - Eugénie Grandet
- Charles GILL (1871-1918) (Recueil : Le Cap Eternité) - Aurore
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Religions et religion) - Conclusion
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Rousseau: On fait apprendre les fables de La Fontaine aux enfants. Il n'y en a pas un seul qui les entende. Quand ils les entendraient, ce serait encore pis, car la morale en est tellement mêlée et disproportionnée à leur âge, qu'elle les porterait au vice plus qu'à la vertu. qu'en pensez-vous ?
La morale de La Fontaine a été attaquée par Lamartine et par Rousseau. Le premier se réfère à ses souvenirs d'enfance : Ces histoires d'animaux... égoïstes, railleurs, avares, sans pitié, sans amitié, plus méchants que nous, me soulevaient le coeur. Les fables de La Fontaine sont plutôt la philosophie dure, froide et égoïste du vieillard, que la philosophie aimante, généreuse, naïve et bonne d'un enfant. Rousseau dans L'Émile fait un véritable réquisitoire, en prenant comme exemple le corbeau et...
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes antiques) - Hypatie
- Auguste BRIZEUX (1803-1858) (Recueil : Marie) - Le mois d'août
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Blaise Cendrars, Feuilles de route, 1924
Introduction • Biaise Cendrars, poète français de ce siècle, semble né pour voyager comme l'illustre le titre de ses œuvres : Bourlinguer et ici Feuilles de route. • Pour l'auteur de la « Prose du Transsibérien », l'amour lui-même est un voyage. Il en a la liberté, la nouveauté toujours recommencée, la richesse infinie. • Ce qui étonne et séduit, dans cet extrait de Feuilles de route, ce sont précisément la spontanéité, la liberté de ton et l'enthousiasme communicatif qui caractérisent les senti...
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- Théophile de VIAU (1590-1626) - Quelque si doux espoir où ma raison s'appuie
- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Lydé
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On a défini Voltaire « un pessimiste gai » et Rousseau « un optimiste triste ». Qu'en pensez-vous ?
On a défini Voltaire « un pessimiste gai » et Rousseau « un optimiste triste ». Que vous en semble ? Introduction : a) Le parallèle Voltaire-Rousseau a été maintes fois tenté : « Siècle qui finit » — « siècle qui commence »; l'un « philosophe » — l'autre philosophe contre les « philosophes » ; l'un surtout « penseur simpliste et réaliste », l'autre surtout « poète et chimérique ». b) Sera-t-on plus satisfait avec cette boutade : « Voltaire serait un pessimiste gai, et Rousseau un optimiste trist...
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« qu'est-ce que l'acanthe grecque ? Un artichaut stylisé. Stylisé, c'est-à-dire humanisé : tel que l'homme l'eût fait s'il eût été Dieu. l'homme sait que le monde n'est pas à l'échelle humaine ; et il voudrait qu'il le lût. Et lorsqu'il le reconstruit, c'est à cette échelle qu'il le reconstruit... Dans ce qu'il a d'essentiel, notre art est une humanisation du monde. » c'est ainsi qu'André Malraux, dans Les Noyers de l'Altenburg, lait parler, au colloque international de l'Altenburg, le
S~jets traités « Qu'est-tc que l'acant he gn:cque '? 11 artichaut stylisé. Stylisé, c'est-à-dire humanisé : tel CJUC l'homme l'eîll htit s'il etît été Dieu. L'homme sait que le monde n'est pas à l'échelle humaine ; et il Yondrait qu'il le fîu. Et lorsqu'il le n:construit. c'est à celle échelle qu'il le reconMruit... Dans ce qu'il a d'essentiel. notre art est une humanisation du monde. >> C'est aitL~i qu'Amlré MalratLx, dan Les },~l'I'I "S de I'Ailmburg, fait parler, a11 colloque intematicmal...
- Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Elle s'avance, comme je viens
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Qui niera, Gillebert, s'il ne veut résister
- Jean de SPONDE (1557-1595) - Voulez-vous voir ce traict qui si roide s'eslance
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les flammes hautes) - Mon ami, le paysage
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- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Je t'aime, loin de toi ...
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Les créateurs de langues
Les créateurs de langues J'aimerais qu'avant d'entrer dans la lecture de ce chapitre on mesurât bien la nature de son objet. Créateurs de langues n'est pas une expression dont le sens aille de soi, et si nous devions la prendre dans sa rigueur, Dante ni Pétrarque pas plus que Villon ni Calvin ne mériteraient ce titre. Il n'y a pas longtemps (au regard de l'histoire), en effet, que l'on travaille, en linguistique, sur une notion claire de la langue. On doit à Ferdinand de Saussure de l'avoir préc...