Catégorie : Français / Littérature
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Lion et le Rat
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - Les éléphants
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Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Premiers poèmes) - La chanson du petit hypertrophique
Jules Laforgue est un poete complexe a etudier car il mele toujours a sa poesie de lauto-derision et veille a meler dans ses poemes leur propre critique. Il faut donc demeler dąbord quels sont les procedes ironiques qu'il utilise et voir quelle est la cible de cette ironie; puis examiner si cette ironie permet de deboucher sur une veritable reflexion et si elle est creatrice. I. Le lyrisme tourne en derision - - - II. Ou renouvele et re-visite par la modernite - - - III. utilisation du...
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Les Grenouilles qui demandent un roi
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Demain, dès l'aube...
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Stéphane MALLARME (1842-1898) - Cantique de saint Jean
Introduction. Ce poème se rattache au cycle d'Hérodiade. Dans la « scène » avec la nourrice, Mallarmé associait de blanches visions à l'image d'une héroïne encore vierge. Il songe ici à Hérodiade devenue impure, à « celle qu'un sang farouche et radieux arrose », comme il l'a désignée déjà dans le poème intitulé Les Fleurs, à celle qui fit décapiter Saint Jean-Baptiste, trop ardent à dénoncer son union honteuse avec son oncle Hérode Antipas. Dans ce « Cantique », la victime est devenue bourreau;...
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Stéphane MALLARME (1842-1898) - Victorieusement fui ...
Introduction : 1887 Ce sonnet, publié en recueil en 1887, fut envoyé par Mallarmé à Paul Verlaine à la fin de 1885 pour être incorporé à la notice consacrée par lui à Mallarmé dans la série des Hommes d'aujourd'hui que publiait alors l'éditeur Léon Vannier. L’inspiratrice de ce poème est Méry Laurent, une actrice très belle qui était sa voisine rue de Rome est de qui il s’est épris. Projet de lecture : Comment, dans ce poème, la dimension esthétique ouvre sur une évocation lyrique et sensuelle....
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf
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Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Premiers poèmes) - Veillée d'avril
Jules Laforgue, Poésies Complètes, « Veillée d'avril ». 1. Il doit être minuit. Minuit moins cinq. On dort. 2. Chacun cueille sa fleur au vert jardin des rêves, 3. Et moi, las de subir mes vieux remords sans trêves 4. Je tords mon cœur pour qu'il s'égoutte en rimes d'or. 5. Et voilà qu'à songer, me revient un accord, 6. Un air bête d'antan, et sans bruit tu te lèves 7. Ô menuet, toujours plus gai, des heures brèves 8. Où j'étais simple et pur, et doux, croyant encor. 9. Et j'ai posé ma plume. E...
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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline
Points de repère De quel genre de poème s'agit-il? Ici d'un poème narratif et descriptif qui a un sujet, une « construction » qui semble lisible (l'ombre envahit progressivement le paysage et le texte s'achève quand la nuit est tombée), enfin une destination précise : il a été écrit pour une femme. Par opposition à la poésie pure, à la poésie incantatoire, à la poésie qui mêle les images sans chercher à représenter quelque chose, cette poésie repose sur un scénario et semble « raconter une histo...
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Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : Epigrammes) - De soi-même
Clément MAROT, Épigrammes, « De soi-même ». 1. Plus ne suis ce que j'ai été, 2. Et ne le saurais jamais être. 3. Mon beau printemps et mon été 4. Ont fait le saut par la fenêtre. 5. Amour, tu as été mon maître, 6. Je t'ai servi sur tous les Dieux. 7. Ah si je pouvais deux fois naître, 8. Comme je te servirais mieux ! Clément MAROT (1497-1544) : un des premiers grands poètes classiques français. Clément Marot, le fils de Jean des Marets dit Marot poète à la cour de Louis XII, commence très tôt...
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Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Les chimères) - Antéros
Gérard de Nerval (1805-1855) Les Chimères « Antéros » Il s’agit d’un sonnet italien en alexandrin, bâti selon le schéma rimique abba abba ccd eed et dans lequel l’alternance des rimes féminines et masculines est respecté. Pourtant, la forme traditionnelle du poème sert un sujet pour le moins hermétique à la première lecture. Nerval lui-même en témoigne lorsqu’il présente son poème en 1841 : « En voici un autre que vous vous expliquerez plus difficilement peut-être : cela tient toujours à cette m...
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Joris-Karl HUYSMANS (1848-1907) (Recueil : Le drageoir aux épices) - Le hareng saur
Introduction : Notre texte est un poème en prose de Joris-Karl Huysmans. Notre poème appartient au recueil Le drageoir aux épices qui est la première œuvre de l’auteur publiée en 1774. Huysmans débute sa carrière dans les lettres en adhérant d’abord au groupe naturaliste. Avec les autres disciples de Zola, il participe aux Soirées de Médan. Il souhaite rendre compte de la réalité dans toute la brutalité des sensations. Assez rapidement, il s’éloigne du groupe car il en demande davantage à l’écri...
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Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Tristesse
Introduction. Le sonnet Tristesse a été découvert un matin de l'année 1840 par un ami de Musset, Alfred Tattet, sur la table de chevet du poète, qui avait hâtivement crayonné ces vers sur le papier pendant une insomnie. On ne saurait trouver un témoignage plus direct et plus émouvant sur son âme douloureuse que cette confidence à peine murmurée en une heure d'abattement. Le poème. Premier quatrain. Quelques mots très simples désignent les biens que le poète déprimé pense avoir définitivement per...
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Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Illuminations) - Aube
Introduction Aube est tiré des Illuminations. Le terme « illuminations » correspond à peu près en anglais au mot enluminures : c'est ainsi qu'il faut comprendre le titre de Rimbaud, puisqu'il a donné à son œuvre le sous-titre « painted plates » mais il ne faut pas écarter l'idée de visions presque magiques, d'hallucinations spontanées ou provoquées. Aube est à la fois une impression sincère, presque simple et une aventure onirique; et, si le poème présente une unité interne, elle ne peut être qu...
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Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - L'empreinte
Sujet: Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le cœur innombrable) - L'empreinte Je m'appuierai si bien et si fort à la vie, D'une si rude étreinte et d'un tel serrement, Qu'avant que la douceur du jour me soit ravie Elle s'échauffera de mon enlacement. La mer, abondamment sur le monde étalée, Gardera, dans la route errante de son eau, Le goût de ma douleur qui est âcre et salée Et sur les jours mouvants roule comme un bateau. Je laisserai de moi dans le pli des collines La chaleur de mes yeux...
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Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - En regardant vers le païs de France
Sujet: Charles d’ORL EANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) « E n regard an t vers le p aïs d e Fran ce » E n reg ardan t vers le p aïs d e Fran ce U n jou r m'avin t, a Dovre su r la mer, Qu 'il me sou vin t de la d oulce p laisan ce Qu e sou loye ou d it p ays trou ver Si commençay d e cu eu r a sou spirer Comb ien certes qu e g rant b ien me faisoit De voir France q u e mon cu eu r amer d oit. Je m'avisay q u e c'estoit non savan ce De telz sousp irs ded en s mon cueu r g ard er, Veu q u e...
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Catulle MENDÈS (1841-1909) (Recueil : Soirs moroses) - Spleen d'été
Catulle MENDÈS, Soirs moroses, « Spleen d'été ». 1. L'orageux crépuscule oppresse au loin la mer 2. Et les noirs sapins. L'ombre, hélas ! revient toujours. 3. Ah ! je hais les désirs, les espoirs, les amours, 4. Autant que les damnés peuvent haïr l'enfer. 5. Car je n'étais point né pour vivre : j'étais né 6. Pour végéter, pareil à la mousse ou pareil 7. Aux reptiles, et pour me gorger de soleil 8. Sur un roc d'un midi sans trêve calciné. 9. Aux plantes contigu, voisin de l'animal, 10. Famélique...
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Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Odelettes) - El Desdichado
Introduction. Gérard de Nerval a composé ce sonnet en 1853, au lendemain d'une nouvelle période de troubles mentaux. Il vit désormais sous la menace constante d'une rechute. Il tente de se ressaisir en se reportant par le souvenir, comme il l'a déjà fait dans Sylvie, aux jours heureux de son enfance et de sa jeunesse; mais il n'a plus guère d'espoir et prend conscience d'une fatalité redoutable qui pèse sur lui. Le Destin, tel est le premier titre qu'il a donné à ces vers. Il s'arrête finale...
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Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Valentines) - Jaloux
Germain Nouveau, Valentines, « Jaloux ». 1. En été dans ta chambre claire, 2. Vers le temps des premiers aveux, 3. (Ce jeu-là paraissait Te plaire) 4. On ouvrait parfois Baudelaire, 5. Avec ton épingle à cheveux, 6. Comme un croyant ouvre sa Bible, 7. En s'imaginant que le Ciel, 8. Dans un verset doux ou terrible, 9. Va parler à son coeur sensible, 10. Quelque peu superficiel ; 11. D'avance on désignait la page 12. A droite ou bien à gauche, et puis, 13. Par un chiffre le vers, ce mage 14. Qui...