Résultats pour "gardes"
- Provence, garde-moi - Colette, la Naissance du jour.
- Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : L'Adolescence clémentine) - Dieu gard ma Maîtresse et Régente
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Garde à jamais dans ta mémoire
- Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) (Recueil : Fables) - Le vacher et le garde-chasse
- Philippe DESPORTES (1546-1606) - Hélas ! si tu prens garde aux erreurs que j'ay faites
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites
- Reine GARDE (1810-1887) - A mes hirondelles
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L'oeuvre de Roger Martin du Gard
LA CARRIÈRE DU ROMANCIER Roger Martin du Gard, chartiste, archiviste-paléographe, a conservé, de sa formation, le respect de la vérité historique et des méthodes scientifiques. Il s'est toujours tenu à l'écart des milieux littéraires, mais subit l'influence de Romain Rolland et aussi d'André Gide, dont il devint l'ami. Son premier livre important, jean Barois (1913), décrit l'évolution d'un intellectuel qui, parmi les remous de l'affaire Dreyfus, perd la foi de son enfance et adhère, après de cr...
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Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujours un délire, à savoir l'inadéquation fondamentale du langage et du réel. Je disais à l'instant que le littérature est catégoriquement réaliste, en ce qu'elle n'a jamais que le réel pour objet de désir ; et je dirai maintenant, sans me contredire [...], qu'elle est tout aussi obstinément irréaliste ; elle croit sensé le désir de l'impossible. Roland Barthes, Leçon inaugurale prononcée le 7 janvier 1977 au Collège de France (Paris, Seuil, 1978). Vous commenterez et discuterez ces propos ?
« Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujo...