37 résultats pour "voyait"
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Arthur Rimbaud, Lettre à Paul Demeny, dite « du voyant » (Charleville, 15 mai 1871).
Sujet : Arthur Rimbaud, Correspondance, Lettre du voyant, à Paul Demeny, (Charleville, 15 mai 1871). « Trouver une langue; — Du reste, toute parole étant idée, le temps d'un langage universel viendra ! Il faut être académicien, — plus mort qu'un fossile, — pour parfaire un dictionnaire, de quelque langue que ce soit. Des faibles se mettraient à penser sur la première lettre de l'alphabet, qui pourraient vite ruer dans la folie ! — Cette langue sera de l'âme pour l'âme, résumant tout, parfums, so...
- Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) - Quand vous voyez, que l'étincelle
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Voyant l'ambition, l'envie, et l'avarice
- Le Cerf se voyant dans l'eau par Jean de la Fontaine
- Arthur RIMBAUD (1854-1891), « Lettre du Voyant », Correspondance, 1871.
- Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : L'Hécatombe à Diane) - Si vous voyiez mon coeur ainsi que mon visage
- Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : La comédie de la mort) - Étoiles, qui d'en haut voyez valser les mondes
- Jean GODARD (1564-1630) - Voyez au vif le portrait d'un amant
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- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Romances sans paroles) - Il faut, voyez-vous, nous pardonner les choses
- Mellin de SAINT-GELAIS (1487-1558) - Voyant ces monts de veue ainsi loingtaine
- Arthur Rimbaud, Lettre à Paul Demeny, dite « du voyant » (Charleville, 15 mai 1871).
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GIRAUDOUX - La Guerre de Troie n'aura pas lieu - Acte 1
[Giraudoux situe l'action de La Guerre de Troie n'aura pas lieu, juste avant la déclaration de guerre. Hector, revenant d'une campagne qu'il souhaite être la dernière, essaie d'éviter que les Grecs et les Troyens se battent à cause d'Hélène : il a convaincu peu à peu son entourage de la nécessité où l'on se trouve de restituer la jeune femme à son mari. Reste à persuader l'intéressée elle-même : c'est le sujet de la scène présente.] Hector. — Choisissez-vous le départ, oui ou non ? Hélène. — Ne...
- Pourquoi aimez-vous la science-fiction et comment vous voyez son futur ?
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Préférez-vous l'argumentation directe ou l'argumentation indirecte ?
Définition des termes du sujet Le sujet invite à se prononcer pour une des deux formes d'argumentation que l'on distingue généralement. La première étape du travail sera donc de définir, dès l'introduction, ces deux formes d'argumentation. L'argumentation directe, d'abord, est une forme d'argumentation qui se donne comme telle : elle est de nature strictement démonstrative – toute démonstration logique, par exemple, est une argumentation directe, elle procède selon un ordre que l'on peut qualifi...
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L'apologue, petit récit à visée morale, est une forme d'argumentation indirecte dont le but est de faire passer un message. Quel est, selon vous, l'intérêt d'argumenter à l'aide de récits imagés plutôt que de manière directe ?
Définition des termes du sujet Le sujet invite à se prononcer pour une des deux formes d'argumentation que l'on distingue généralement. La première étape du travail sera donc de définir, dès l'introduction, ces deux formes d'argumentation. L'argumentation directe, d'abord, est une forme d'argumentation qui se donne comme telle : elle est de nature strictement démonstrative – toute démonstration logique, par exemple, est une argumentation directe, elle procède selon un ordre que l'on peut qualifi...
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Pour convaincre est il preferable d'illustrer son point de vue a travers une histoire ou de presenter directement ses arguments ?
Définition des termes du sujet Le sujet invite à se prononcer pour une des deux formes d'argumentation que l'on distingue généralement. La première étape du travail sera donc de définir, dès l'introduction, ces deux formes d'argumentation. L'argumentation directe, d'abord, est une forme d'argumentation qui se donne comme telle : elle est de nature strictement démonstrative – toute démonstration logique, par exemple, est une argumentation directe, elle procède selon un ordre que l'on peut qualifi...
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L'originalité de Rimbaud
LA MÉTHODE POÉTIQUE Rimbaud a formulé, en mai 1871, une sorte d'Art Poétique dans une lettre à son ami Paul Demeny, dite Lettre du voyant. Dans ce texte capital, il proclame la nécessité, pour le poète moderne, d'apporter « du nouveau, idées et formes ». Lui-même a voulu renouveler l'inspiration poétique. Il compte dépasser les poètes romantiques, qui ont été « voyants sans trop bien s'en rendre compte » et seulement sous le coup d'émotions accidentelles; les poètes parnassiens, qui se sont trop...
- François MALAVAL (1627-1719) - Élévation en voyant une fontaine
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Abîme - La Voie Lactée
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LE CLÉZIO, La Guerre
«C'était ainsi : gigantesques blocs de ciment debout sur la terre, appuyant leurs milliers de tonnes, kilomètres de voies ferrées et de routes, forêts de pylônes et de poteaux télégraphiques, lacs, cubes de verre, plages de .nickel, plaines de tôle ondulée. Jamais aucun paysage au monde n'avait été si vaste, si profond. Il n'y avait jamais eu de montagnes si hautes, ni de canyons1 plus vertigineux. Jamais tant de fer et de pierres, tant de matières transparentes ou opaques. Toute la violence de...
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JEAN GIRAUDOUX, La Guerre de Troie n'aura pas lieu, II, 5.
O vous qui ne nous entendez pas, qui ne nous voyez pas, écoutez ces paroles, voyez ce cortège. Nous sommes les vainqueurs. Cela vous est bien égal, n'est-ce pas ? Vous aussi, vous l'êtes. Mais nous, nous sommes les vainqueurs vivants. C'est ici que commence la différence. C'est ici que j'ai honte. Je ne sais si, dans la foule des morts, on distingue les morts vainqueurs par une cocarde. Les vivants, vainqueurs ou non, ont la vraie cocarde. Ce sont leurs yeux. Nous, nous avons deux yeux, mes pauv...
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dissertation Baudelaire les fleurs du mal: «Pleurant, je voyais de l'or- et ne pus boire»
Introduction : Charles Baudelaire est l'un des poètes français les plus célèbres du XIXe siècle. Il est celui qui a popularisé le poème en prose. C'est un romantique et un réaliste, qui est fasciné par la dichotomie de la vie, qui est à la fois belle et horrible. Son œuvre Les Fleurs du Mal, va débattre sur cette contradiction entre le beau et l'affreux. L'oeuvre reposera sur un certain nombre de thématique, comme la souffrance de la vie, l'idéal... Baudelaire cherche à révéler le mystère d...
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ARCHITECTURE: L'avenue des Champs-Elysées (XVIIe siècle)
L'avenue des Champs-Elysées (XVIIe siècle) Les débuts d'une voie triomphale. Au début du XVIIe siècle, entre les hauteurs de Chaillot et le jardin des Tuileries, s'étend une plaine marécageuse que cultivent, par endroits, quelques maraîchers. En 1616, Marie de Médias y fait ouvrir le Cours-la-Reine, au-delà de la lande qui deviendra la place de la Concorde. La promenade, plantée de quatre rangées d'ormes et formée d'une allée centrale de 20 m de large et de contre-allées, longe la Seine sur 1500...
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Beaumarchais, Le Barbier de Séville, acte I, scène 2.
Beaumarchais, Le Barbier de Séville, acte I , scène 2. LE COM TE. Ta joyeus e c olère me réjouit. M a i s tu ne me dis pas c e qui t'a fait quitter M adrid. FIGARO. C'es t mon bon ange, Exc e l l e n c e, puis que je s u i s as s e z heureux pour retrouver mon anc ien maître. Voyant à M adrid que la république des Lettres était c e l l e d e s l o u p s , toujours armés les uns c ontre les autres , et que, livrés au mépris où c e ris i b l e a c harnement les c onduit, tous les ins e c tes , l...
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Balzac, Le père Goriot
Balzac, Le Père Goriot, la chambre de Goriot. Eugène, qui se trouvait pour la première fois chez le père Goriot, ne fut pas maître d'un mouvement de stupéfaction en voyant le bouge où vivait le père, après avoir admiré la toilette de la fille. La fenêtre était sans rideaux; le papier de tenture collé sur les murailles s'en détachait en plusieurs endroits par l'effet de l'humidité, et se recroquevillait en laissant apercevoir le plâtre jauni par la fumée. Le bonhomme gisait sur un mauvais lit, n'...
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Stendhal, Le Rouge et le Noir, Partie I.
Stendhal, Le Rouge et le Noir, partie I, chapitre 6, « L’ennui ». Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d'entrée la figure d'un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette. Le teint de ce pe...
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Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Sonnets) - Diane étant en l'épaisseur d'un bois
Louise LABÉ, Sonnets, « Diane étant en l'épaisseur d'un bois ». 1. Diane étant en l'épaisseur d'un bois, 2. Après avoir mainte bête assénée, 3. Prenait le frais, de Nymphes couronnée. 4. J'allais rêvant, comme fais mainte fois, 5. Sans y penser, quand j'ouïs une voix 6. Qui m'appela, disant : Nymphe étonnée, 7. Que ne t'es-tu vers Diane tournée ? 8. Et, me voyant sans arc et sans carquois : 9. Qu'as-tu trouvé, ô compagne, en ta voie, 10. Qui de ton arc et flèches ait fait proie ? 11. Je m'anima...
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Le roman moderne, écrit André MALRAUX, est à mes yeux un moyen d'expression privilégié du tragique de l'homme, non une élucidation de l'individu. Commentez cette définition et montrez qu'elle convient exactement à la Condition humaine.
Le roman moderne, écrit André MALRAUX, est à mes yeux un moyen d\'expression privilégié du tragique de l\'homme, non une élucidation de l\'individu. Commentez cette définition et montrez qu\'elle convient exactement à la Condition humaine. Comprendre Malraux Comme la plupart des affirmations de ce genre, celle-ci gagne à être illustrée. A qui s'attaque l'écrivain ? Il a évidemment des noms sur les lèvres : quels sont les romanciers qui se sont donné pour tâche l'élucidation de l'individu, sinon...
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Alexandre Blok
Alexandre Blok Son visage est régulier et beau, ses yeux larges et gris. Le front haut, droit, est surmonté d'une chevelure cendrée, rebelle. De haute taille, large d'épaules, doué d'une grande force physique, Alexandre Blok surprend par l'étrange lenteur d e ses mouvements, par l'expression figée, comme morte, de ses yeux, par sa voix, sourde, rappelant celle d'un homme mal éveillé ou d'un médium qui aurait à traduire les sons de l'Au-delà. Chaque mot, il le prononce comme s'arrachant à un son...
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Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932)
Céline, Voyage au bout de la nuit. « Allez-vous-en tous ! Allez rejoindre vos régiments ! Et vivement ! qu’il gueulait. — Où qu’il est le régiment, mon commandant ? qu’on demandait nous... — Il est à Barbagny. — Où que c’est Barbagny ? — C’est par là ! » Par là, où il montrait, il n’y avait rien que la nuit, comme partout d’ailleurs, une nuit énorme qui bouffait la route à deux pas de nous et même qu’il n’en sortait du noir qu’un petit bout de route grand comme la langue. Allez donc le chercher...
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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - L'échafaud
Victor HUGO, La Légende des siècles, « L'échafaud ». 1. C’était fini. Splendide, étincelant, superbe, 2. Luisant sur la cité comme la faulx sur l’herbe, 3. Large acier dont le jour faisait une clarté, 4. Ayant je ne sais quoi dans sa tranquillité 5. De l’éblouissement du triangle mystique, 6. Pareil à la lueur au fond d’un temple antique, 7. Le fatal couperet relevé triomphait. 8. Il n’avait rien gardé de ce qu’il avait fait 9. Qu’une petite tache imperceptible et rouge. 10. Le bourreau s’en ét...
- Pierre de Ronsard, Nouvelle continuation des Amours.
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- Béroalde de VERVILLE (1556-1626) - Quand vous considérez en cette claire glace
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RACINE Bérénice, acte I, scène 5
Dans sa tragédie Bérénice, Racine pousse le dépouillement et l'épure à un degré extrême. La comparaison de l'intrigue de la tragédie racinienne avec la pièce de Corneille Tite et Bérénice est à cet égard significative. La tragédie suit le mot célèbre de Suétone : « Invitus invitant dimisit » (malgré lui, malgré elle, il la renvoya). Dans cet extrait, Bérénice est loin de se douter de son destin, elle évoque pour sa confidente Phénice les fastes de l'apothéose de Vespasien et du couronnement de T...
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Giovanni Verga
Giovanni Verga 1840-1922 Ce Sicilien de Catane, auteur dans sa jeunesse de romans romanesques et mondains tels que la Pécheresse, Histoire d'une Fauvette, ou Tigresse royale, se consacra, dans son âge mur, à une peinture approfondie et réfléchie de sa Sicile natale. Sensible au rayonnement de Flaubert plus peut-être qu'à celui de Zola, il retrouve alors la voie royale du réalisme italien, celle qui va de Boccace et Cellini à Mauzoni, et se forge un langage d'une abrupte simplicité. Des oeuvres c...
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Pierre Jean Jouve
Pierre Jean Jouve 1887-1976 L'on s'accorde à dire que Baudelaire est à l'origine du mouvement poétique contemporain. Marcel Raymond ajoute que ce mouvement est double : qu'il comprend les artistes — c'est la filière Valéry-Mallarmé, et les voyants — c'est la filière qui va de Rimbaud aux "chercheurs d'aventures". Parmi ceux-ci, il range Jouve. Cependant il juge ainsi en 1933, quand Sueur de Sang vient de paraître : poème qui s'avance si vertigineusement dans l'homme souterrain que les mots en ef...
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Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La mort du loup
Alfred de VIGNY, Les Destinées, « La mort du loup ». I 1. Les nuages couraient sur la lune enflammée 2. Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée, 3. Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon. 4. Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon, 5. Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes, 6. Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes, 7. Nous avons aperçu les grands ongles marqués 8. Par les loups voyageurs que nous avions traqués. 9. Nous avons écouté, retenant notre hal...