37 résultats pour "essentiel"
- Pensez-vous comme Saint-John Perse dans sa Lettre à un ami : Ce que je crois, [c'est] que la sincérité, en art, n'a jamais droit à l'immédiat ; qu'elle ne peut affluer qu'involontaire, par transparence, ou même négativement ; que l' « essentiel », là, ne peut jamais, sans ruser, devenir à lui-même l'objet. L'essentiel ne se dit pas, et bien plus, n'a jamais désiré se dire.
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Dans ses Réflexions sur le roman, publiées en 1938, le critique Albert Thibaudet distingue les «lecteurs» qui « ne demandent au roman qu'une distraction, un rafraîchissement, un repos de la vie courante» et les «liseurs» pour qui le roman existe « non comme un divertissement accidentel, mais comme une fin essentielle». En vous fondant sur votre expérience personnelle et en vous aidant d'exemples précis, vous direz ce que vous pensez d'une telle distinction.
Dans ses Réflexions sur le roman, publiées en 1938, le critique Albert Thibaudet distingue les «lecteurs» qui « ne demandent au roman qu\'une distraction, un rafraîchissement, un repos de la vie courante» et les «liseurs» pour qui le roman existe « non comme un divertissement accidentel, mais comme une fin essentielle». En vous fondant sur votre expérience personnelle et en vous aidant d\'exemples précis, vous direz ce que vous pensez d\'une telle distinction. Introduction Quand nous ouvrons un...
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Les caractéristiques essentielles du classicisme ?
Puisqu'on vous demande de dégager les caractères essentiels du Classicisme, l'examen de chacun de ces caractères vous fournira naturellement les divers points de votre exposé. Et comme on vous demande de dégager ces traits de vos connaissances sur la littérature française^c'est aussi aux différentes œuvres classiques que vous emprunterez des exemples à l'appui. PLAN DÉTAILLÉ Introduction: Le classicisme. français correspond à la production littéraire d environ vingt-cinq ans : c'est-à-dire qu'il...
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Certaines éditions de poche, pour éveiller l'intérêt du lecteur éventuel, présentent au dos du volume un bref résumé de l'intrigue. Quelle réflexions cette pratique vous inspire-t-elle A votre avis, l'intérêt essentiel de l'oeuvre littéraire réside-t-elle surtout dans l'histoire ?
Introduction - Que cherchons-nous dans la littérature ? Si l'on en croit les éditeurs de collections de poche, qui souvent résument l'intrigue sur le dos de l'ouvrage pour attirer l'attention du lecteur éventuel, l'histoire constitue l'intérêt principal des livres. - Cette croyance répond-elle à la réalité ? La valeur d'un roman ou d'une pièce se résume-t-elle à l'intrigue ? - D'où les axes de réflexion suivants : I. L'intrigue joue un rôle important dans une œuvre littéraire. II. D'autres éléme...
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On a dit de Molière qu'il « côtoie parfois le tragique ». Montrez-le par des exemples précis, sans oublier de faire voir que le poète ne perd jamais de vue la règle essentielle de la comédie qui est de faire rire les honnêtes gens.
MOLIÈRE ET LE TRAGIQUE On a dit de Molière qu'il « côtoie parfois le tragique ». Montrez-le par des exemples précis, sans oublier de faire voir que le poète ne perd jamais de vue la règle essentielle de la comédie qui est de faire rire les honnêtes gens. Introduction : La tragédie a pour objet essentiel d'exciter la crainte et la pitié. Y a-t-il parfois, dans les comédies de Molière, soit du fait des situations, soit du fait des caractères, de quoi exciter ces deux sentiments ? Telle est la pre...
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Le roman, écrit Alain, est le poème du libre arbitre. En étudiant un roman du 19e siècle à votre choix, vous montrerez l'influence des caractères sur le développement de l'action. Et vous chercherez ensuite si, par un effet inverse, le cours des événements n'est pas, de son côté, un facteur essentiel de l'évolution des personnages ?
INTRODUCTION « Il n'y a point de fatalité dans le roman » écrit Alain. Et de fait, si l'on étudie une œuvre romanesque comme Eugénie Grandet, on constate que le cours des événements y est étroitement tributaire des réactions d'une personnalité très forte, celle du père Grandet. On s'avise également qu'Eugénie et son cousin Charles, par leur comportement en face des décisions impératives de ce tyran familial, sont à l'origine de plusieurs péripéties essentielles. Mais il est incontestable aussi q...
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"L'idée de la mort est le ressort des lois, la mère des religions, l'agent secret ou terriblement manifeste de la politique, l'excitant essentiel de la gloire et des grandes amours, - l'origine d'une quantité de recherches et de méditations." (Valéry)
La condition mortelle de l'homme et la conscience qu'il en a l'invitent à repousser ces limites, ces entraves à son action. L'idée de mort, parce qu'elle est inexorable et représente un mystère insondable, ne déclenche pas un réflexe d'impuissance chez l'homme mais explique au contraire la plupart de ses activités. Ainsi Valéry, préfaçant le livre de James Frazer La Peur des morts écrit : « L'idée de la mort est le ressort des lois, la mère des religions, l'agent secret ou terriblement manifeste...
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« L'idée même que la signification d'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et commen
« L\'idée même que la signification d\'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c\'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d\'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d\'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et comment l\'...
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Pour André Malraux, l'essentiel de l'émotion tragique, c'est la conscience simultanée de la servitude humaine et de l'indomptable aptitude des hommes à fonder leur grandeur sur elle. Vous illustrerez ce jugement à partir d'un oeuvre dramatique et d'un roman de Malraux que vous avez étudiés ?
i]écrivain, la littérature et l'art Pour André Malraux, l'essentiel de l'émotion tragique,
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« qu'est-ce que l'acanthe grecque ? Un artichaut stylisé. Stylisé, c'est-à-dire humanisé : tel que l'homme l'eût fait s'il eût été Dieu. l'homme sait que le monde n'est pas à l'échelle humaine ; et il voudrait qu'il le lût. Et lorsqu'il le reconstruit, c'est à cette échelle qu'il le reconstruit... Dans ce qu'il a d'essentiel, notre art est une humanisation du monde. » c'est ainsi qu'André Malraux, dans Les Noyers de l'Altenburg, lait parler, au colloque international de l'Altenburg, le
S~jets traités « Qu'est-tc que l'acant he gn:cque '? 11 artichaut stylisé. Stylisé, c'est-à-dire humanisé : tel CJUC l'homme l'eîll htit s'il etît été Dieu. L'homme sait que le monde n'est pas à l'échelle humaine ; et il Yondrait qu'il le fîu. Et lorsqu'il le n:construit. c'est à celle échelle qu'il le reconMruit... Dans ce qu'il a d'essentiel. notre art est une humanisation du monde. >> C'est aitL~i qu'Amlré MalratLx, dan Les },~l'I'I "S de I'Ailmburg, fait parler, a11 colloque intematicmal...
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Nombreux sont les poètes qui se sont interrogés sur les fonctions de la poésie. Ainsi, aux yeux de Musset, elle est essentiellement lyrique : d'un sourire, d'un mot, d'un soupire, d'un regard /Faire un travail exquis, plein de crainte et de charme, / Faire une perle d'une larme. Telle est pour lui l'ambition du poète. En vous appuyant sur les textes poétiques que vous connaissez, vous discuterez de ce jugement ?
Analyse du sujet et problématisation : La citation venant illustrer le sujet est extraite du très court poème de Musset, L'Impromptu, qui se présente comme une définition de la poésie, comme un art poétique. Cette citation, comme le libellé du sujet l'explique, révèle une conception lyrique de la poésie : Musset rêve d'une poésie qui soit le passage d'une émotion ressentie ( cette émotion est exprimée matériellement par un « sourire », un « mot », un « soupir » ou un « regard ») à une production...
- Pensez-vous que le poète soit un marginal qui puise essentiellement son inspiration dans l'expérience de la souffrance ?
- « On m'enseigne des dates, de la biographie ... Où est donc l'essentiel de ces propos ? » Pensez-vous qu'il soit nécessaire de connaître la vie de l'auteur pour mieux apprécier son oeuvre ?
- Commentez ce jugement de Brunetière: Si nous disons que l'éloquence de Bossuet est essentiellement lyrique, je crois que, pour la définir, il suffirait de développer le contenu de ce mot ?
- d'après Anouilh, la caractéristique essentielle de la tragédie réside dans le rapport entre les héros et la fatalité. Après avoir expliqué cette conception, vous direz si elle vous parait juste ?
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L'essentiel dans l'éducation, ce n'est pas la doctrine enseignée, c'est l'éveil disait Renan Qu'en pensez-vous ?
Introduction - A l'heure des réformes de l'orthographe française, des débats sur le maintien ou non de certains examens, l'on peut s'interroger plus profondément sur les finalités de l'éducation. - Un auteur du siècle passé, Renan, proposait déjà un pro-gramme d'éducation qui semble très moderne : « L'essentiel dans l'éducation, affirme-t-il, ce n'est pas la doctrine enseignée, c'est l'éveil. » Il opposait une tâche primordiale à l'éducation, essentielle, celle d'éveiller, à l'accessoire qui ser...
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- Parmi les romans du 19 ième siècle que vous avez lus, choisissez-en un où vous essaierez de dégager, en même temps que les mérites et les caractéristiques littéraires de l'oeuvre, les traits essentiels de la personnalité de l'auteur ?
- Bergson, dans un article publié en 1923 estime la France pénétrée de classicisme, d'un classicisme qui a fait la netteté de son romantisme. Vous semble-t-il que la littérature française ait en effet toujours préservé l'essentiel de l'apport classique ?
- Beaucoup affirment que le théâtre ne prend son véritable sens que pendant la représentation et grâce à elle - la simple lecture de l'oeuvre rédigée par l'écrivain passerait ainsi à côté de l'essentiel : on ne peut pas lire le théâtre . Vous expliquerez, en vous référant à des textes de théâtre étudiés en classe ou à d'autres expériences de spectacle, ce que vous pensez de cette affirmation ?
- André Malraux écrit, à propos du mythe d'oedipe, que l'essentiel de l'émotion tragique « c'est la conscience simultanée de la servitude humaine et de l'indomptable aptitude des hommes à fonder leur grandeur sur elle ». Vous apprécierez ce jugement sur quelques exemples pris notamment dans le théâtre français.
- Si l'essentiel pour un homme consiste à réduire au minimum sa part de comédie, convenons que Chateaubriand est loin du compte. Une demi-douzaine d'emplois variés donnent à plus d'un endroit au soliloque des Mémoires un aspect de numéro à transformation dont la vivacité, le rendu allègre, le clin d'oeil inimitable au spectateur sont presque ceux de la comédie italienne Votre lecture des Mémoires d'outre tombe vous conduit elle à partager ce jugement de Julien Gracq ?
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Que pensez-vous de cette évocation par le poète Auguste Dorchain des héroïnes de Racine? Regardez-les marcher : de leur blancheur vêtues, Elles passent avec des gestes de statues; Elles gardent, ainsi qu'un souvenir du ciel, Jusque dans la douleur le rythme essentiel, Et meurent en chantant, comme de divins cygnes, Sans altérer la paix et la splendeur des lignes...
Que pensez-vous de cette évocation par le poète Auguste Dorchain des héroïnes de Racine? Regardez-les marcher : de leur blancheur vêtues, Elles passent avec des gestes de statues; Elles gardent, ainsi qu'un souvenir du ciel, Jusque dans la douleur le rythme essentiel, Et meurent en chantant, comme de divins cygnes, Sans altérer la paix et la splendeur des lignes... Ce jugement est l'exacte contrepartie du jugement de Musset. Là où Musset voit un défaut, Auguste Dorchain voit une qualité. Pour p...
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Kleber Haedens écrivait dans Paradoxe sur le roman : « Il est très dangereux de lier le sort d'une oeuvre d'art au sort d'une époque. Ce que nous voyons de notre époque n'est sans doute pas ce que les siècles futurs en verront... Les grandes oeuvres ne sont jamais essentiellement une peinture des moeurs. » Sans vous en tenir nécessairement au roman, vous vous demanderez quelle place occupe, dans les oeuvres littéraires et artistiques que vous choisirez d'analyser, le témoignage sur leu
Kleber Haedens écrivait dans Paradoxe sur le roman : « Il est très dangereux de lier le sort d'une œuvre d'art au sort d'une époque. Ce que nous voyons de notre époque n'est sans doute pas ce que les siècles futurs en verront... Les grandes œuvres ne sont jamais essentiellement une peinture des mœurs. » Sans vous en tenir nécessairement au roman, vous vous demanderez quelle place occupe, dans les œuvres littéraires et artistiques que vous choisirez d'analyser, le témoignage sur leur époque. La...
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« Je n'ose plus ni croire ni nier, [...] je n'ai plus d'opinion. Il faut tâcher d'examiner [...], nous raisonnerons après ». Vous expliquerez en quoi cette déclaration illustre l'esprit des Lumières ?
La citation est extraite du conte voltairien intitulé Micromégas, et apparaît dans une première lecture comme le manifeste d'une démarche méthodique et structurée, contre l'adoption de l' « opinion » commune, jugée incapable de résister à l'examen attentif. Pourtant, l'entreprise des Lumières, par le recours au verbe « oser » employé négativement, apparaît ici comme paradoxale, puisqu'elle voit dans le positivisme un aveu primitif d'impuissance. Elle se révèle ainsi être une entreprise de recons...
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La comédie a-t-elle pour fonction essentielle de faire rire?
Comédie : divertissement, moment agréable, rire essentiel. Cependant, le rire est-il gratuit, la comédie = rire pour rire ? NB : un moraliste comme Molière, nous faire prendre conscience de nos torts par le rire. En quoi Molière a-t-il révolutionné la comédie ? La comédie est un genre très ancien. Elle trouve son origine dans le cadre des Dionysies, fêtes en l'honneur du dieu du vin, où des cortèges burlesques dans lesquels on pouvait entendre des plaisanteries et des chansons défilaient. Ces ma...
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Le registre comique est-il l'unique composant de la comédie ?
Le registre comique est-il l'unique composant de la comédie ? La comédie est un genre très ancien. Elle trouve son origine dans le cadre des Dionysies, fêtes en l'honneur du dieu du vin, où des cortèges burlesques dans lesquels on pouvait entendre des plaisanteries et des chansons défilaient. Comédie : divertissement, moment agréable, rire essentiel. La comédie est-elle simplement un divertissement ? Pensez-vous que la fonction essentielle de l'auteur de comédie soit de faire rire son public, ou...
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Versification et formes poétiques : retenir l’essentiel
Versification et formes poétiques : retenir l’essentiel 1) Les différents types de vers. Les vers les plus courants sont « pairs », c'est-à-dire qu'ils sont formés d'un nombre pair de syllabes : • six syllabes=hexasyllabe; • huit=octosyllabe; • dix=décasyllabe; • douze=alexandrin. Certains poètes, comme Verlaine, emploient toutefois des vers impairs, comme le pentasyllabe (vers de 5 syllabes) ou l'heptasyllabe (vers de sept syllabes). 2) Compter correctement les syllabes. Pour compter...
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Le déclin du romantisme
Le déclin du romantisme On peut fixer raisonnablement la fin de la mode romantique en France vers 1840. C'est l'année de la publication des Rayons et les Ombres, qui contenait un des plus grands poèmes romantiques, la Tristesse d'Olympio. Mais, en 1843, c'est la chute des Burgraves et le triomphe de la Lucrèce de Ronsard. C'est la fin du romantisme au théâtre. Il est vrai que ce qui lui succéda était un classicisme bien plus faux encore que le romantisme déjà vieilli et artificiel. On a écrit q...
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Pourquoi la mort est-elle un des thèmes privilégiés poésie lyrique ?
L'expression "poésie lyrique" est à prendre avec précaution : si de nombreuses poésies au XIXe sont classées d'emblée dans la poésie lyrique (celles de Lamartine, de Vigny) il reste assez difficile de définir précisément ce qu'on entend par "tonalité lyrique" et "souffle lyrique" : des poètes contemporains, comme Mallarmé ou Apollinaire, semblent aussi exprimer quelque chose qui relève du lyrisme dans leur poésie, bien qu'elle soit très différente de celle de Lamartine. On peut dégager quelques...
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POurquoi la mort est-elle un des thèmes privilégiés dans la poésie lyriques ?
L'expression "poésie lyrique" est à prendre avec précaution : si de nombreuses poésies au XIXe sont classées d'emblée dans la poésie lyrique (celles de Lamartine, de Vigny) il reste assez difficile de définir précisément ce qu'on entend par "tonalité lyrique" et "souffle lyrique" : des poètes contemporains, comme Mallarmé ou Apollinaire, semblent aussi exprimer quelque chose qui relève du lyrisme dans leur poésie, bien qu'elle soit très différente de celle de Lamartine. On peut dégager quelques...
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Pourquoi la mort est-elle un des thèmes privilégiés de la poésie lyrique ? [Corpus : « Sur un tombeau », Plaintes d'Acante de Tristan l'Hermite ; « Lorsque la mort viendra », Pour un Vitrail de Anne Perrier ; « Les jours bleuiront », extrait des Coqs à l'âne - Norge] ?
L'expression "poésie lyrique" est à prendre avec précaution : si de nombreuses poésies au XIXe sont classées d'emblée dans la poésie lyrique (celles de Lamartine, de Vigny) il reste assez difficile de définir précisément ce qu'on entend par "tonalité lyrique" et "souffle lyrique" : des poètes contemporains, comme Mallarmé ou Apollinaire, semblent aussi exprimer quelque chose qui relève du lyrisme dans leur poésie, bien qu'elle soit très différente de celle de Lamartine. On peut dégager quelques...
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Pour Musset, la poésie est essentiellement lyrique : « D'un sourire, d'un mot, d'un soupir, d'un regard/ Faire un travail exquis, plein de craintes et de charme, / Faire une perle d'une larme. » Peut-on réduire la poésie à cet objectif ?
Analyse du sujet et problématisation : La citation venant illustrer le sujet est extraite du très court poème de Musset, L'Impromptu, qui se présente comme une définition de la poésie, comme un art poétique. Cette citation, comme le libellé du sujet l'explique, révèle une conception lyrique de la poésie : Musset rêve d'une poésie qui soit le passage d'une émotion ressentie ( cette émotion est exprimée matériellement par un « sourire », un « mot », un « soupir » ou un « regard ») à une production...
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Le romancier André Brink affirmait que la vocation essentielle de l'écrivain réside dans une croisade contre l'hypocrisie, la dissimulation et le mensonge. Cette définition de la vocation de l'écrivain vous satisfait-elle ?
Le romancier André Brink affirmait que la vocation essentielle de l'écrivain résidait dans une croisade contre l'hypocrisie, la dissimulation et le mensonge. Cette définition de la vocation de lécrivain vous satisfait-elle? L'affirmation d'André Brink prend une résonance spéciale, vu le personnage lui-même : ce romancier vient d'Afrique du Sud, et a largement contribué à dénoncer l'apartheid et à bousculer les préjugés à propos des Noirs. La 'croisade contre l'hypocrisie' se comprend alors d'un...
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« Toute lecture est d'abord une évasion. Mais il y a mille façons de s'évader et l'essentiel est de savoir de quoi et vers quoi on s'évade. » Robert Escarpit, Sociologie de la littérature.
« Toute lecture est d'abord une évasion. Mais il y a mille façons de s'évader et l'essentiel est de savoir de quoi et vers quoi on s'évade. » Robert Escarpit, Sociologie de la littérature. La lecture confère au livre une existence. M. Tournier : « Un livre écrit, mais non lu, n'existe pas pleinement... L'écrivain le sait et lorsqu'il publie un livre, il lâche dans la foule anonyme des hommes et des femmes une nuée d'oiseaux de papier, des vampires secs assoiffés de sang, qui se répandent au hasa...
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Le sort qui de l'honneur nous ouvre la barrière, Offre à notre constance une illustre matière, Et comme il voit en nous des âmes peu communes, Hors de l'ordre commun, il nous fait des fortunes. Par ces vers qu'il place dans la bouche du jeune Horace,
Corneille ne vous paraît-il pas définir l'essentiel de sa conception
de la tragédie
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Le sort qui de l'honneur nous ouvre la barrière, Offre à notre constance une illustre matière, Et comme il voit en nous des âmes peu communes, Hors de l'ordre commun, il nous fait des fortunes. Par ces vers qu'il place dans la bouche du jeune Horace, Corneille ne vous paraît-il pas définir l'essentiel de sa conception de la tragédie? Dans son premier discours sur le poème dramatique, Corneille soutient qu'une tragédie, pour être belle, doit aller « au-delà du vraisemblable ». Voilà pourquoi il p...
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On a pu dire que le théâtre était parmi les genres littéraires le plus conventionnel. Après avoir précisé quelles sont les conventions essentielles que le théâtre impose, vous chercherez les raisons pour lesquelles, selon vous, le spectateur se soumet volontiers à ses conventions et accepte sur scène les fantaisies les plus débridées qu'il refuserait dans la vie réelle ?
On a pu dire que le théâtre était, parmi les genres littéraires, le plus conventionnel. Après avoir précisé quelles sont les conventions essentielles que le théâtre impose, vous chercherez les raisons pour lesquelles le spectateur se soumet volontiers à ces conventions et accepte sur scène les fantaisies les plus débridées qu'il refuserait dans la vie réelle ? Analyse du sujet et problématisation Ce sujet invite à une double réflexion : d'une part il implique que l'on définisse en quoi le théâtr...
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L'idée même que la signification d'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et comment
L'idée même que la signification d'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et comment l'on peut...