31 résultats pour "essais"
-
Emile Faguet estime que Les Essais sont à la fois « un livre pour les hommes du temps de Montaigne» et «un livre pour tous les temps». En vous aidant des pages des Essais que vous connaissez, vous préciserez le sens de ces deux formules, et, compte tenu du jugement que vous portez vous-même sur l'oeuvre de Montaigne, vous direz celle qui vous parait la plus pertinente.
«LES ESSAIS» DE MONTAIGNE, UN LIVRE POUR TOUS LES TEMPS Emile Faguet estime que Les Essais sont à la fois « un livre pour les hommes du temps de Montaigne» et «un livre pour tous les temps». En vous aidant des pages des Essais que vous connaissez, vous préciserez le sens de ces deux formules, et, compte tenu du jugement que vous portez vous-même sur l'œuvre de Montaigne, vous direz celle qui vous parait la plus pertinente. DISSERTATION RÉDIGÉE Montaigne est un homme du xvie siècle. Comme Rabelai...
-
Albert THIBAUDET note au sujet de MONTAIGNE : Il a haï les révolutions, et cependant c'est par l'esprit et l'action révolutionnaire du XVIIIe siècle que la pensée de Montaigne est devenue chair, que l'homme selon les « Essais » a été appelé à la vie. L'oeuvre a été plus révolutionnaire que l'homme. Elle a été révolutionnaire à contresens de l'homme. En partant de cette réflexion, vous direz sur quels points et dans quelle mesure l'oeuvre de MONTAIGNE vous paraît annoncer celle des « ph
L'intitulé ne présente ni difficulté ni piège. THIBAUDET, dans son Montaigne (1963), rappelle le conservatisme bien connu de l'auteur des Essais : Je suis dégoûté de la nouvelleté, quelque visage qu'elle porte, et ai raison, car j'en ai vu des effets très dommageables (I, 23). MONTAIGNE est tout le contraire d'un révolutionnaire : il fait sans cesse l'éloge des traditions, des vieilles coutumes. Au XVIIe siècle, PASCAL reprend certaines de ses idées, mais le XVIIIe siècle est moins réservé que l...
-
Montaigne: sa vie et ses Essais
MONTAIGNE (1533-1592) Né au château de Montaigne en Périgord, MICHEL EYQUEM appartient à une famille de riches négociants bordelais récemment anoblis. Il apprend le latin comme langue maternelle. De sept à treize ans, il est élève au collège de Guyenne. Il étudie la philosophie à Bordeaux, puis le droit à Toulouse. En 1554, il est nommé conseiller à la Cour des aides de Périgueux. Puis, il passe au Parlement de Bordeaux, où il se lie avec Etienne de la Boétie. Entre 1559 et 1564, pour des raison...
-
MONTAIGNE - Essais - Livre III, 2.
Introduction Comme tous les grands Essais de MONTAIGNE, l'essai «Du repentir » (III, 2) contient certains développements dont le rapport avec le titre échappe. Cependant, sous la plupart de ces digressions, le moi de l'écrivain est devenu, dans ce livre III, beaucoup plus présent. On sait, par exemple, que MONTAIGNE n'a écrit « Du repentir » (vers 1584-1586) qu'après avoir été haut magistrat, diplomate et maire de Bordeaux. Retiré au château de Montaigne, il nous découvre, dans une page de cet e...
-
Je suis moi-même la matière de mon livre, a dit Montaigne. Quelle idée vous faites-vous de la personnalité de l'auteur des Essais, non seulement d'après ses confidences directes, mais encore d'après la composition de son oeuvre et la qualité originale de son style ?
INTRODUCTION «Les Essais, écrivait Gustave Lanson, c'est Montaigne», et de fait peu d'œuvres littéraires nous entretiennent aussi complai-samment de leur auteur. Il ne nous laisse autant dire rien ignorer de son aspect physique, de ses habitudes de vie, de son caractère. D'ailleurs, même s'il s'était montré avare de confidences sur lui-même, la manière dont il a composé son ouvrage et la qualité originale de son style suffiraient presque à nous renseigner sur ce qu'il est. Sa personnalité vigou...
-
Montaigne écrit dans les Essais : « ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre ». Vous montrerez (en structurant votre propos et en évitant de juxtaposer les oeuvres) dans quelle mesure cette citation s'applique aux oeuvres au programme ?
INTRODUCTION «Les Essais, écrivait Gustave Lanson, c'est Montaigne», et de fait peu d'oeuvres littéraires nous entretiennent aussi complaisamment de leur auteur. Il ne nous laisse autant dire rien ignorer de son aspect physique, de ses habitudes de vie, de son caractère. D'ailleurs, même s'il s'était montré avare de confidences sur lui-même, la manière dont il a composé son ouvrage et la qualité originale de son style suffiraient presque à nous renseigner sur ce qu'il est. Sa personnalité vigour...
-
Montaigne écrit, dans le livre II de ses Essais : « Je n'ai pas plus fait mon livre que mon livre ne m'a fait. » Pensez-vous que l'on puisse définir ainsi toute entreprise autobiographique ?
Analyse du sujet et problématisation Ce sujet invite à réfléchir sur la définition de l'autobiographie que donne Montaigne et à la discuter. Cette définition, construite sur un chiasme, montre que l'entreprise autobiographique est une construction de soi : en écrivant son livre, l'autobiographe approfondit sa connaissance de soi et construit sa personnalité. Il y a un effet rétroactif de l'écriture autobiographique sur l'autobiographe. Mais en disant que son livre l' « a fait » Montaigne montre...
-
Pascal a beaucoup utilisé les Essais de Montaigne, qui, cependant, lui était antipathiques par certains côtés. Vous comparerez les deux écrivains et vous direz ce qui plaisait à l'auteur des Pensées et ce qui le choquait dans l'ouvrage de Montaigne ?
Pascal avait beaucoup fréquenté Montaigne : on retrouve des réminiscences et des citations des Essais à chaque page des Pensées. Et cependant il était agacé par sa manie de toujours parler de lui : Le sot projet qu'il a eu de se peindre ! Mais il voyait avec joie dans cet auteur la raison si invinciblement froissée par ses propres armes et il n'était pas loin d'aimer le ministre d'une si grande vengeance. Il nous a dit, d'ailleurs, ce qu'il pensait de Montaigne dans l'entretien avec M. de Saci....
-
- Montaigne, Essais, « Sur Démocrite et Héraclite » (Chapitre 50)
- Peut-on considérer les Essais de Montaigne comme une autobiographie ?
-
Taine écrit, dans ses Nouveaux essais de critique et d'histoire : « Nous avons vu dans La Bruyère un éloge du peuple, des réclamations en faveur des pauvres, une satire amère contre l'inégalité des conditions et des fortunes, bref les sentiments qu'on appelle aujourd'hui démocratiques. » Que pensez-vous de ce jugement ?
Taine écrit, dans ses Nouveaux essais de critique et d'histoire : « Nous avons vu dans La Bruyère un éloge du peuple, des réclamations en faveur des pauvres, une satire amère contre l'inégalité des conditions et des fortunes, bref les sentiments qu'on appelle aujourd'hui démocratiques. » Que pensez-vous de ce jugement ? Les affirmations de Taine portent en définitive sur trois points essentiels : 1.La Bruyère a fait l'éloge du peuple ; 2.Il a protesté contre l'inégalité des fortunes ; 3.Il a pr...
- Montaigne, Essais, De la vanité
-
Montaigne (1533-1592)
En 1554, il est nommé conseiller à la cour des aides de Périgueux. Trois ans plus tard, il est au parlement de Bordeaux. Il y rencontre Etienne de La Boétie. Seule la mort de ce dernier met fin à leur amitié. En 1561 et 1562, il fait des voyages à la cour, envoyé par le parlement de Bordeaux, en raison des troubles religieux. C'est peu après son retour que meurt La Boétie. En 1565, il se marie à Françoise de La Chassagne. Trois ans plus tard, il hérite, à la mort de son père, des terres et du ti...
- Montaigne, Essais, I, 31
- Michel de Montaigne, Essais, « De l'Amitié »
- Montaigne, Les Essais, I, 8, « De l'oisiveté ».
-
-
MICHEL DE MONTAIGNE (Michel EYQUEM, seigneur de)
MICHEL DE MONTAIGNE (Michel EYQUEM, seigneur de) Le parfait honnête homme Né au château de Montaigne, dans le Périgord, dont il prend le nom lorsqu'il en hérite, il reçoit de son père une instruction humaniste en latin et en grec. A l'image de son père pour qui il a une affection profonde, Montaigne commence à Bordeaux une carrière politique et exerce comme son père la charge de magistrat. C'est dans ce cadre qu'il fait la rencontre d'un autre jeune magistrat, Etienne de La Boétie (1530-1563). L...
- Montaigne, Essais - Livre I, chapitre 26
- Montaigne, Les Essais Livre 2, chapitre 5
- Montaigne, Les Essais, (Livre 2, chapitre XVIII) « Du démentir »
- Montaigne, Les Essais, Livre III, chap. XI, 1586, « Des boiteux »
- Montaigne (1533-1592), Essais, livre I, chapitre 28, « De l'amitié ».
- Montaigne (1533-1592), Essais, livre II, chapitre 12. Autoportrait
- Montaigne, Essais, "Apologie de Raymond Sebond" (II, 12) - Quant à l'erreur et incertitude...
-
-
Sujet : Dans le premier livre des Essais, Michel de Montaigne explique, que, pour se former, il faut « frotter et limer notre cervelle contre celle d’autrui ». En quoi peut-on dire que l’humanisme, à la Renaissance, se caractérise par une ouverture à l’autre, une interrogation sur l’autre ?
Dissertation, les Essais, Montaigne Sujet : Dans le premier livre des Essais, Michel de Montaigne explique, que, pour se former, il faut « frotter et limer notre cervelle contre celle d’autrui ». En quoi peuton dire que l’humanisme, à la Renaissance, se caractérise par une ouverture à l’autre, une interrogation sur l’autre ? L’homme sous tous ses angles est au centre de la réflexion des humanistes. Ces derniers s’intéressent alors à la formation de l’individu d’où leur soif de connaissance...
-
MONTAIGNE: «JE SUIS MOI-MÊME LA MATIÈRE DE MON LIVRE»
MONTAIGNE: «JE SUIS MOI-MÊME LA MATIÈRE DE MON LIVRE» Introduction : Dès le début de ses Essais, Michel Eyquem s'adresse au lecteur pour lui exposer nettement son propos : « C'est ici un livre d e bonne foi, lecteur... Je suis m o i - m ê m e la matière d e m o n livre ». Dès lors, nous s o m m e s prévenus : c'est dans Montaigne qu'il convient de chercher Montaigne. Mais comme « à chaque pied son soulier », à chacun sa façon de s'étudier. Quant à lui, Montaigne a placé son analyse sous le doubl...
-
MONTAIGNE: Les Essais - XVI, De la gloire, extrait p.289
Dans cet extrait, Montaigne expose une thèse qui va contre le désir de gloire: on ne peut juger un homme selon les « apparences extérieures » que lui confère l'opinion publique, car ce serait négliger l'instabilité qui les caractérise. Ce passage est situé au centre de l'Essai, entre un mouvement dévaluant le jugement public (p.288) et un autre critiquant la recherche de l'honneur (p.290-291). Il s'inscrit donc dans un logique démonstrative à l'échelle de l'Essai De la gloire, mais il possède ég...
-
L'oeuvre de Paul VALERY
Paul Valéry, après d'obscurs débuts parmi les poètes du symbolisme, conçoit le personnage de M. Teste, qui est à l'image de son idéal intellectualiste; puis il se recueille et mûrit longuement les lois d'une esthétique sévère, qu'illustreront ses poèmes, que définiront ses essais ou son dialogue en prose Eupalinos. PROMESSES (1871-1897). Paul Valéry, né à Sète, passe son adolescence à Montpellier, où il fréquente le lycée, puis la faculté de Droit. A vingt ans, il se rend à Paris; son ami Pierre...
-
Salvador De Madariaga
Salvador De Madariaga 1886-1978 Ingénieur, diplomate espagnol, professeur suivant les différentes périodes de sa vie, mais toujours écrivain (trilingue). Il est né à La Corogne mais la plupart de ses œuvres ont été écrites hors de l'Espagne, dans les différentes villes où il a séjourné en exil. Il y a une période où Madariaga est surtout un essayiste : Essais angloespagnols (1922) ; Anglais, Français, Espagnols (1929) ; et un critique littéraire : Guia del lector del Quijote (1926). La transitio...
-
Novalis
Novalis 1772-1801 Issu de la noblesse protestante saxonne, dont il hérita par tradition du pseudonyme Novalis, Friedrich von Hardenberg naquit à Wiederstedt. Après des études de droit et d'histoire (sous la direction de Schiller) à Iéna puis à Leipzig et Wittenberg, il occupa un poste administratif aux salines de Weissenfels dirigées par son père. Le décès prématuré de sa jeune fiancée Sophie von Khün en 1897 allait décider de son oeuvre. Il puisa dans son désespoir la force de lui survivre, cho...
-
Pierre Jean Jouve
Pierre Jean Jouve 1887-1976 L'on s'accorde à dire que Baudelaire est à l'origine du mouvement poétique contemporain. Marcel Raymond ajoute que ce mouvement est double : qu'il comprend les artistes — c'est la filière Valéry-Mallarmé, et les voyants — c'est la filière qui va de Rimbaud aux "chercheurs d'aventures". Parmi ceux-ci, il range Jouve. Cependant il juge ainsi en 1933, quand Sueur de Sang vient de paraître : poème qui s'avance si vertigineusement dans l'homme souterrain que les mots en ef...